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Bergerac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine. Classée ville d'art et d'histoire, elle est la deuxième ville du département en population, légèrement moins peuplée que la préfecture Périgueux. Chef-lieu de l'arrondissement de Bergerac et bureau centralisateur de deux cantons : Bergerac-1 et Bergerac-2, elle est l'une des trois sous-préfectures du département.

Bergerac

Bergerac au bord de la Dordogne.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
(sous-préfecture)
Arrondissement Bergerac
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération bergeracoise
(siège)
Maire
Mandat
Jonathan Prioleaud (DVD)
2020-2026
Code postal 24100
Code commune 24037
Démographie
Gentilé Bergeracois
Population
municipale
26 693 hab. (2019 )
Densité 476 hab./km2
Population
agglomération
64 183 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 00″ nord, 0° 29′ 05″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 146 m
Superficie 56,10 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bergerac
(ville-centre)
Aire d'attraction Bergerac
(commune-centre)
Élections
Départementales Bureau centralisateur de 2 cantons : Bergerac-1 et Bergerac-2
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Bergerac
Géolocalisation sur la carte : France
Bergerac
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Bergerac
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Bergerac
Liens
Site web www.bergerac.fr

    Géographie



    Situation


    La ville est située dans le Périgord pourpre, sur la Dordogne. Elle est également arrosée par ses affluents le Caudeau et la Conne.

    La ville se trouve entre Bordeaux (93 km à l'ouest), Périgueux (48 km au nord), Agen (90 km au sud), et Cahors (110 km au sud-est). Libourne est à 66 km à l'ouest.
    Le parc naturel régional des Causses du Quercy est à 110 km à l'est, celui du Périgord-Limousin à 82 km au nord[1].

    Avec 56,10 km2, c'est la onzième commune la plus étendue de la Dordogne.


    Communes limitrophes


    Bergerac est limitrophe de dix autres communes.

    Communes limitrophes de Bergerac
    Ginestet Eyraud-Crempse-Maurens Lembras
    Prigonrieux Creysse,
    Cours-de-Pile
    Saint-Laurent-des-Vignes Monbazillac Saint-Nexans,
    Colombier

    Géologie et relief



    Géologie

    Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Bergerac est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].

    Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 806 - Bergerac » et « no 830 - Eymet » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].

    Carte géologique de Bergerac.
    Carte géologique de Bergerac.

    Relief et paysages

    Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 12 m et 146 m[7],[8].

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[11],[12].

    La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 56,10 km2[7],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 56,6 km2[4].


    Hydrographie



    Réseau hydrographique

    La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Dordogne, le Caudeau, la Conne, la Gouyne, le Marmelet, le ruisseau de Lespinassat, la Tortefeyssole, le Gaillardet et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 57 km de longueur totale[17],[Carte 1].

    La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[18],[19].

    Le Caudeau, d'une longueur totale de 38,47 km, prend sa source dans la commune de Veyrines-de-Vergt et se jette dans la Dordogne en rive droite, sur la commune, juste en aval du barrage de Bergerac[20].

    La Conne, d'une longueur totale de 22,96 km, prend sa source dans la commune de Faux et se jette dans la Dordogne en rive gauche, sur la commune[21].

    La Gouyne, d'une longueur totale de 10,21 km, prend sa source dans la commune de Ginestet et se jette dans la Dordogne à Prigonrieux, face à Lamonzie-Saint-Martin[22],[23]. Elle marque la limite communale sur quatre kilomètres au nord-ouest et à l'ouest entre Bergerac et Ginestet puis Prigonrieux.

    Le Marmelet, ou ruisseau de Ladoux dans sa partie amont, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune d'Eyraud-Crempse-Maurens et se jette dans le Caudeau sur la commune, 200 mètres en amont de la confluence Caudeau-Dordogne[24].


    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[25]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [26].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[27]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[28].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[27]

    • Moyenne annuelle de température : 13,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 15,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 781 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[31] complétée par des études régionales[32] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[33]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après. La température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[34] à 13,1 °C pour 1981-2010[35], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[36].

    Statistiques 1981-2010 et records BERGERAC (24) - alt : 49 m 44° 49′ 18″ N, 0° 31′ 24″ E
    Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-03-1988 au 30-06-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,6 3,7 6 9,9 13 14,5 14,4 10,7 8,6 4,4 2 7,6
    Température moyenne (°C) 5,7 6,8 9,6 11,8 16 19,1 20,9 21,1 17,3 14,1 8,8 6 13,1
    Température maximale moyenne (°C) 9,8 11,9 15,5 17,5 22,1 25,2 27,4 27,7 23,9 19,6 13,3 10 18,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10,5
    13.01.03
    −17,1
    09.02.12
    −12
    01.03.05
    −5,1
    03.04.22
    −1,5
    06.05.19
    2,9
    01.06.06
    6,4
    15.07.16
    4,8
    29.08.1989
    1,2
    25.09.02
    −5,5
    30.10.1997
    −9,8
    18.11.07
    −12,4
    17.12.01
    −17,1
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    19,1
    02.01.03
    25,9
    27.02.19
    26,6
    20.03.05
    29,7
    24.04.07
    33,2
    30.05.01
    39,5
    18.06.22
    40,5
    23.07.19
    41,1
    04.08.03
    37,5
    03.09.05
    31,5
    01.10.11
    24,8
    07.11.15
    20
    08.12.10
    41,1
    2003
    Ensoleillement (h) 85,4 111,3 167,4 178 210,8 231,7 248 240,2 199,3 136,9 88,7 78,2 1 976
    Précipitations (mm) 59,4 53,8 53,8 80,4 75,3 62,2 58,6 63,1 67,2 68,9 74,7 70,9 788,3
    Source : « Fiche 24037005 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 14/07/2022 dans l'état de la base

    Dans le département de la Dordogne, Bergerac cumule trois records météorologiques[37] :


    Accès



    Transports



    Ferroviaires

    Article détaillé : Gare de Bergerac.

    La gare de Bergerac est située sur la ligne Libourne - Le Buisson qui permet la liaison entre Bordeaux et Sarlat par le TER Nouvelle-Aquitaine. En 2020, près de 200 000 voyageurs ont fréquenté la gare[38].


    Aériens

    L’aéroport de Bergerac-Dordogne-Périgord est relié actuellement à plusieurs villes du Royaume-Uni, à Rotterdam à Bruxelles-Charleroi, et à Porto, essentiellement grâce à des compagnies à bas prix.


    Milieux naturels et biodiversité



    Natura 2000

    La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Bergerac[39],[40]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[41].


    ZNIEFF

    Bergerac fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[42],[43], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[44].


    Urbanisme



    Typologie


    Bergerac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[45],[46],[47]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant 22 communes[48] et 64 183 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[49],[50].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[51],[52].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (24,6 %), zones agricoles hétérogènes (19,9 %), cultures permanentes (13,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,4 %), prairies (10,1 %), terres arables (9,1 %), forêts (7,9 %), eaux continentales[Note 8] (2,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %)[53].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].


    Quartiers, villages, hameaux et lieux-dits


    Outre la ville de Bergerac proprement dite, le territoire se compose de quartiers, de villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[54] :


    Prévention des risques


    Le territoire de la commune de Bergerac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à trois risques technologiques, le transport de matières dangereuses, le risque industriel et la rupture d'un barrage[55]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[56].


    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les 22 communes (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[57]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (4 100 m3/s à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de 50 ans) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de 20 ans). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[58]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1996, 1999, 2006, 2018 et 2020[59],[55]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne - Bergeracois », couvrant 5 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[60],[61] et du PPRI « vallée du Caudeau », couvrant 14 communes et approuvé le , pour les crues du Caudeau[60] ,[62].

    Bergerac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[63]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[64],[65].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bergerac.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bergerac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[66]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[67]. 98 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[68].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2001[55].


    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire de deux entreprises soumises à la directive européenne SEVESO, classées seuil haut : Eurenco, dont les activités sont soumises à autorisation pour le stockage et la manipulation d'explosifs et le stockage d'acides (acide nitrique, acide sulfurique), et Manuco, achetée par le groupe Eurenco[69] et leader mondial pour la fourniture de nitrocellulose énergétique pour les industries de la défense, de la décurité, de la pyrotechnie et des explosifs civils[70],[55]. Le , quatre déflagrations soufflent un hangar de stockage de nitrocellulose de l'entreprise Eurenco, faisant huit blessés, dont un gravement. Un accident similaire avait eu lieu le où neuf cents tonnes de nitrocellulose avaient pris feu dans plusieurs bâtiments, en faisant un blessé[71]. Le règlement du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de la plate forme industrielle de Bergerac, regroupant les sociétés Eurenco SA, SAS Manuco et Chromadurlin, a été approuvé le [72],[73]. Une commission de suivi de site se réunit périodiquement pour en assurer le suivi[74],[75],[76].

    La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 10] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[78].


    Toponymie


    Panneau d'entrée de ville en français et occitan.
    Panneau d'entrée de ville en français et occitan.

    La localité a été successivement mentionnée sous les formes suivantes[79] Brageyrack (1100)[80], Braiaracum (1116)[80], Brajeracum (1122), Bragaac (1198), Brageyriacum (1207)[80], Bragiaracum (1233), Bragayriacum (1238), Brageriacum (1254), Brivairiacum (1254), Berguerac (1379), Braggeriacum et Bragerac (1388), Bragueyrac (1455), Brigrake ou Brygerake (Eulogium)[81], Brageyrac (Froissart), Bregerat en 1608.

    Il peut s'agir du dérivé d'un nom de personnage gallo-roman Bracarius accompagné du suffixe -acum[80] indiquant le « domaine de Bracarius ». Le bracarius est à l'origine un nom de métier gaulois, correspondant à un fabricant de braies[80]. Selon Léo Fayolle, Bergerac pourrait être issu du latin berbicaria (bergerie) mais la première syllabe du nom « Bra- » que l'on retrouve dans les différentes appellations du lieu du XIIe au XIVe siècle rend cette hypothèse peu plausible[80]. Une autre possibilité serait que Bergerac a pour origine un nom de personnage germanique « Berger » signifiant montagnard[80].

    En occitan, la ville porte le nom de Brageirac[82]. Le linguiste et toponymiste Yves Lavalade cite également la forme Brajairac, conforme à l’étymologie ainsi qu'à la prononciation [brɒtsɒj'ra] pratiquée, entre autres, dans les alentours du village de Domme. Cette seconde graphie est d'ailleurs attestée dans des documents anciens, notamment chez le troubadour périgordin Salh d'Escola[83].


    Histoire


    Bergerac est situé le long de la Dordogne et son développement est historiquement lié au transport fluvial. En effet, les fleuves ont longtemps été grâce aux gabares le moyen le plus rapide et le plus sûr de faire circuler des marchandises. À la descente, la production viticole de la région est transportée vers Bordeaux et, à la remonte, grâce aux chemins de halage, diverses denrées et des matériaux de construction. Cette activité est conséquente : par exemple, au premier semestre 1859, 60 450 tonneaux de vin partent pour la capitale aquitaine depuis Bergerac et 35 688 au second. Cette tradition de la batellerie décline avec l'apparition du chemin de fer et disparaît dans la première moitié du XXe siècle. Lui succèdent les bateaux-sabliers au milieu du siècle puis le tourisme fluvial depuis la fin du siècle, représenté notamment à Bergerac par des balades à bord de gabares[84].


    Préhistoire


    Carte routière et topographique de Bergerac en 1893.
    Carte routière et topographique de Bergerac en 1893.
    Bergerac sur la carte de Cassini, levée entre 1762 et 1766 par Pezet et Dalier.
    Bergerac sur la carte de Cassini, levée entre 1762 et 1766 par Pezet et Dalier.
    Vestige du bastion des Carmes (1577-1621), place de la République.
    Vestige du bastion des Carmes (1577-1621), place de la République.

    Moyen Âge



    Époque moderne



    Époque contemporaine


    Gare de Bergerac dans les années 1930(le chemin de fer arrive à Bergerac en 1875).
    Gare de Bergerac dans les années 1930
    (le chemin de fer arrive à Bergerac en 1875).

    Vignoble


    Vignoble de Bergerac.
    Vignoble de Bergerac.

    Le vignoble compte 12 600 hectares pour treize appellations AOC, et une production annuelle de l'ordre de 560 000 hectolitres. Le prix négociant est de 730 euros le tonneau de 900 litres en rouge, un peu plus pour les blancs et le Monbazillac.
    Les treize appellations d’origine contrôlée sont les suivantes :


    Politique et administration



    Rattachements administratifs et électoraux


    Dès 1790, la commune de Bergerac est rattachée au canton de Bergerac qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton dépend de l'arrondissement de Bergerac[7]. En 1973, le canton de Bergerac disparaît et est remplacé par deux autres : Bergerac-1 et Bergerac-2[7]. La commune est alors répartie entre ceux-ci : Bergerac-1 au nord de la Dordogne et Bergerac-2 au sud.

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014, les deux cantons sont conservés lors des élections départementales de mars 2015[108]. La commune est toujours partagée entre les deux cantons mais la nouvelle répartition prévoit que la commune s'étend, pour chacun d'entre eux, sur les deux rives de la Dordogne.


    Intercommunalité


    Fin 2001, Bergerac intègre dès sa création la communauté de communes de Bergerac Pourpre. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.


    Tendances politiques et résultats


    Articles détaillés : Élections municipales de 2014 en Dordogne et Élections municipales de 2020 en Dordogne.

    Pour les élections municipales de mars 2014, cinq listes s'affrontent au premier tour : celle de gauche du maire sortant socialiste Dominique Rousseau, deux listes à droite, d'une part pour l'ancien maire et député Daniel Garrigue (DVD) et de l'autre celle de Carmel Fontana (UMP), une du Front national pour Robert Dubois, et une d'EELV pour Lionel Frel[109].

    Au premier tour, Dominique Rousseau arrive en tête avec plus de 34 % des voix exprimées, devant Daniel Garrigue (30 %) et Robert Dubois (près de 17,5 %). Les deux autres listes recueillent 11 % des suffrages exprimés pour l'UMP et 7 % pour EELV[109]. Pour le second tour, Carmel Fontana, qui envisageait dans un premier temps de se maintenir[110], se retire sans donner de consigne de vote[111].

    Au second tour, Daniel Garrigue l'emporte avec 46,09 % des suffrages, devant Dominique Rousseau (41,30 %), le Front national faisant moins bien (12, 59 %) qu'au premier tour[109].


    Récapitulatif de résultats électoraux récents

    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e % 4e %
    Municipales 2014 PS 34,41 DVD 29,99 FN 17,51 UMP 11,09 DVD 46,09 PS 41,30 FN 12,59 Pas de 4e
    Européennes 2014[112] FN 25,32 UMP 21,13 PS 14,69 EELV 9,87 Tour unique
    Régionales 2015[113] PS 30,44 FN 27,28 LR 24,93 EELV 5,63 PS 43,89 LR 30,51 FN 25,60 Pas de 4e
    Présidentielle 2017[114] EM 23,80 LFI 21,53 FN 20,24 LR 19,24 EM 66,68 FN 33,32 Pas de 3e ni de 4e
    Législatives 2017[115] LREM 35,87 LR 15,30 FN 13,90 EELV 13,25 LREM 68,10 FN 31,90 Pas de 3e ni de 4e
    Européennes 2019[116] RN 24,50 LREM 21,73 EELV 13,28 LR 7,86 Tour unique
    Municipales 2020 DVD 25,85 PS 24,74 DVG 14,84 RN 12,94 DVD 39,06 PS 34,67 DVG 15,45 RN 10,80

    Administration municipale


    La population de la commune étant comprise entre 20 000 et 29 999 habitants au recensement de 2017, trente-cinq conseillers municipaux ont été élus en 2020[117],[118].


    Liste des maires


    L'hôtel de ville.
    L'hôtel de ville.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1959 1967 Henri Sicard[Note 11] UNR Député (1958-1962)
    1967 1975 Louis Pimont SFIO Député (1962-1968 et 1973-1975)
    1975 1995 Michel Manet PS Député (1978-1980)
    Sénateur (1980-1998)
    1995 mars 2008 Daniel Garrigue RPR[119] puis UMP Député (1993-1997 et 2002-2012)
    mars 2008 avril 2014 Dominique Rousseau PS[120] Directeur d’établissement social
    Conseiller général du canton de Bergerac-1 (1998-2011)
    Président de la CC de Bergerac Pourpre (2008-2012)
    Président de la communauté d'agglomération bergeracoise (2013-2016)
    avril 2014[121] juillet 2020 Daniel Garrigue DVD Conseiller général du canton de Bergerac-1 (2011-2015)
    juillet 2020[122] En cours Jonathan Prioleaud DVD[123] Comptable
    Conseiller régional (2021-)[124]

    Juridictions


    Dans le domaine judiciaire, Bergerac relève[125] :


    Politique de développement durable


    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[126].


    Jumelages


    Panneaux des jumelages de Bergerac.
    Panneaux des jumelages de Bergerac.

    Population et société



    Démographie



    Bergerac

    Articles connexes : Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.

    Les habitants de Bergerac se nomment les Bergeracois[132].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[133],[Note 12].

    En 2019, la commune comptait 26 693 habitants[Note 13], en diminution de 4,88 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    11 7208 5448 6658 0448 5579 28510 1029 87310 402
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    10 87512 11612 12311 69913 12015 04214 35314 73515 642
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    15 93615 62316 16217 04116 59317 52018 90222 52523 622
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    25 18527 16527 76426 83226 89926 05327 71627 68727 269
    2019 - - - - - - - -
    26 693--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[134].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'agglomération et l'aire urbaine

    En 2010, l'unité urbaine de Bergerac (l'agglomération) regroupe 22 communes[135] : Bergerac, Cours-de-Pile, Creysse, Le Fleix, La Force, Gardonne, Ginestet, Lamonzie-Saint-Martin, Lembras, Mouleydier, Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, Prigonrieux, Saint-Antoine-de-Breuilh, Saint-Germain-et-Mons, Saint-Laurent-des-Vignes, Saint-Nexans, Saint-Pierre-d'Eyraud, Saint-Sauveur, Pineuilh, Saint-Avit-Saint-Nazaire, Sainte-Foy-la-Grande et Saint-Philippe-du-Seignal. Ces quatre dernières communes font partie du département de la Gironde. Elle s'étend d'est en ouest sur près de 35 kilomètres, le long de la Dordogne depuis Mouleydier jusqu'à Saint-Antoine-de-Breuilh. Avec 64 681 habitants en 2014[136] dont 56 072 en Dordogne, c'est la deuxième agglomération du département après celle de Périgueux.

    L'aire urbaine de Bergerac plus étendue, regroupe au total 67 communes[137] et 81 322 habitants en 2014[138], dont 71 485 en Dordogne.


    Enseignement


    Bergerac possède de nombreux établissements éducatifs : 15 écoles (maternelles et élémentaires), 4 collèges, 2 lycées et 9 établissements professionnels. En revanche, aucun établissement éducatif d'enseignement supérieur ne se situe à Bergerac.


    Écoles


    Collèges


    Lycées

    Selon le classement établi par l'Éducation nationale en 2022 concernant le baccalauréat 2021, les résultats des lycées de Bergerac sont les suivants[139] :


    Établissements professionnels


    Manifestations culturelles ou sportives et festivités



    Santé


    Au sein de la commune, les habitants peuvent bénéficier de deux centres médicaux principaux : le centre hospitalier Samuel-Pozzi et la clinique Pasteur.


    Centre hospitalier Samuel-Pozzi

    La capacité d'accueil de l'établissement est de 222 lits en hospitalisation complète et 13 places en hospitalisation de jour. Les activités principales sont[153] :

    Les activités spécifiques sont :


    Clinique Pasteur

    La capacité d'accueil de l'établissement est de 96 lits en hospitalisation complète et 41 places en hospitalisation de jour.

    Les activités principales sont[154] :

    Les activités spécifiques sont :


    Sports


    Entraînement d'aviron sur la Dordogne à Bergerac.
    Entraînement d'aviron sur la Dordogne à Bergerac.
    Le stade Gaston-Simounet.
    Le stade Gaston-Simounet.

    Médias



    Presse écrite


    Radios

    Les habitants de Bergerac peuvent écouter plusieurs radios locales :

    Ils peuvent également écouter les radios nationales suivantes :


    Télévision

    France 3 Périgords propose un journal local traitant de l'actualité du Périgord dans le 19/20 depuis le Centre départemental de la Communication, sur le quai Saint-Georges à Périgueux. À Bergerac, elle est captée depuis le site d'émission TDF de la Baronnie à Audrix[161].


    Cultes



    Catholicisme

    Église Notre-Dame de Bergerac : intérieur.
    Église Notre-Dame de Bergerac : intérieur.

    Les catholiques de Bergerac relèvent principalement de la paroisse Saint-Jacques-en-Bergeracois, qui s'étend également sur les territoires de quarante communes environnantes, et donc du diocèse de Périgueux et Sarlat.


    Protestantisme


    Islam


    Économie


    Bergerac possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de la Dordogne. Le développement touristique constitue depuis plus de 10 ans une priorité avec l’émergence d’une véritable destination : le Pays de Bergerac. La première spécificité en est le tourisme viticole dont le vin de Monbazillac est le plus réputé. Le patrimoine, la rivière Dordogne et les activités de pleine nature complètent une offre touristique très riche. Les touristes étrangers sont en majorité des Anglais, des Hollandais et des Belges notamment grâce au développement de l'aéroport de Bergerac-Dordogne-Périgord qui propose des liaisons quotidiennes vers la Grande-Bretagne, la Belgique et les Pays-Bas.


    Monnaie locale


    Une monnaie locale, l'Aqui, a été lancée en avril 2018[168],[169].


    Emploi


    L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Bergerac ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.


    L'emploi des habitants

    En 2018, parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans[170], les actifs représentent 10 434 personnes, soit 38,9 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (2 034) a diminué par rapport à 2013 (2 335) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 19,5 %.


    L'emploi sur la commune

    En 2018, la commune offre 14 621 emplois pour une population de 26 823 habitants[171]. Le secteur tertiaire prédomine avec 44,3 % des emplois mais le secteur administratif est également très présent avec 38,6 %.

    Répartition des emplois par domaines d'activité

      Agriculture, sylviculture ou pêche Industrie Construction Commerce, transports et services Administration publique, enseignement, santé, action sociale
    Nombre d'emplois 312 1 430 759 6 482 5 639
    Pourcentage 2,1 % 9,8 % 5,2 % 44,3 % 38,6 %
    Source des données[171].

    Établissements


    Fin 2018, la commune compte 1 251 établissements actifs employeurs[172], dont 897 au niveau des commerces, transports ou services, 180 relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, 79 dans l'industrie, 74 dans la construction, et 21 dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[173].


    Entreprises


    Une marque d'automobiles bergeracoises a existé de 1901 à 1907, d'abord nommée L'Automotrice (1901–1904), puis Radia (1904–1905) et enfin Baudouin-Radia (1905–1907). Voir en allemand L'Automotrice (de).

    Créées en 1874[174], les pépinières Desmartis sont à l'origine du développement de la diffusion du Lagerstroemia comme arbre d'ornement en France à partir des années 1950[175]. L'actionnaire majoritaire, Jardiland, souhaitait se débarrasser de l'entreprise qui a été reprise par deux de ses cadres en août 2014[176]. Un plan social doit réduire les effectifs d'une quarantaine d'emplois par rapport aux 30 saisonniers et 127 salariés[176].

    Tous secteurs confondus, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Bergerac autos » (commerce de voitures et de véhicules automobiles légers) située à Bergerac se classe 42e quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 25 849 k€[177].

    Parmi les cinquante premières entreprises de chaque secteur économique dans le département, classées selon le chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, on trouve implantées à Bergerac :

    Tous secteurs confondus, cinq entreprises de Bergerac figurent parmi les cinquante premières de la Dordogne, quant au chiffre d'affaires à l'exportation[183],


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Bergerac dispose de plusieurs cimetières[186] ; les deux plus importants sont ceux de Beauferrier et la Beylive qui s'étendent chacun sur plus de quatre hectares ; trois autres se situent au pont Saint-Jean, à la Conne et aux Marquets, ce dernier datant de 1783 étant le plus ancien. La ville a également deux columbariums (à Beauferrier et la Beylive) et un jardin cinéraire dans ce dernier site[187].


    Patrimoine environnemental


    Bergerac compte deux grandes lignées familiales d'horticulteurs, les Desmartis et surtout les Perdoux, ces derniers s'établissant dans la ville à la fin du XVIIIe siècle. Ils acclimatèrent le Lagerstroemia japonica, créèrent des parcs et des jardins et participèrent à la sauvegarde des vieux cépages régionaux après la crise du phylloxéra à la fin du XIXe siècle. Fondateur de la Société française d'ampélographie, Gabriel Perdoux, accompagné de son fils Léopold, implanta en 1914 en Argentine le vignoble du Mendoza[188].

    En 1929 est créé le parc municipal Jean-Jaurès[188].

    Après avoir obtenu pendant plusieurs années quatre fleurs au Concours des villes et villages fleuris[189], ainsi que la « fleur d'or » en 2014[190], Bergerac suspend sa participation au concours en 2017[191]. En 2013, la ville est classée ville d'art et d'histoire[192].

    En mai 2016, la préfecture accorde à Bergerac la dénomination de commune touristique pour une période de cinq ans[193].

    La commune de Bergerac a entrepris d'aménager progressivement les berges du Caudeau depuis le parc de Pombonne  qui s'étend sur 55 hectares[194]  jusqu'à sa confluence avec la Dordogne. Commencée en 1995 avec l'aménagement du parc de Pombonne, l'opération foncière consiste à acheter des parcelles aux riverains pour permettre à terme une coulée verte longue de six kilomètres qui se grefferait sur la véloroute 91, projet de 240 kilomètres de long envisagé pour relier Souillac à Libourne, le long de la Dordogne[195].


    Personnalités liées à la commune


    Par année de naissance :


    Cinéma


    Plusieurs films et séries ont été tournés dans la commune en particulier :


    Héraldique


    Blason
    Parti, au 1er d'azur à trois fleurs de lys d'or mises en pal, au 2d de gueules au dragon d'or volant mis en pal[207].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Bergerac
    Alias du blason de Bergerac
    Parti d'azur semé de fleurs de lys d'or et de gueules à un dragon volant d'or lampassé de gueules posé en pal[208].
    azur semé de fleurs de lys d'or ("de France ancien") a été remplacé peut-être abusivement en 1995 par azur à trois fleurs de lys d'or en pal("qui n'est pas de france moderne")

    Galerie



    Voir aussi


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bibliographie


    Ouvrages généraux
    Bergerac et la Dordogne
    Articles spécialisés

    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
    3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[29].
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[30].
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    10. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[77].
    11. Démissionnaire.
    12. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. « Réseau hydrographique de Bergerac » sur Géoportail (consulté le 17 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
    3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


    1. « Bergerac », sur google.fr/maps.
      Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "itinéraires".
    2. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
    3. « Carte géologique de Bergerac » sur Géoportail (consulté le 13 juin 2022).
    4. « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Bergerac », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
    5. « Notice associée à la feuille no 806 - Bergerac de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    6. « Notice associée à la feuille no 830 - Eymet de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
    9. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    10. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    11. « Repères géographiques du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    12. « Portrait du Bergeracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
    13. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Bergerac », sur le site de l'Insee (consulté le )
    14. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
    15. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
    16. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
    17. « Fiche communale de Bergerac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
    18. « Confluence Dordogne-Garonne au bec d'Ambès » sur Géoportail (consulté le 23 juillet 2022)..
    19. Sandre, « la Dordogne »
    20. Sandre, « le Caudeau »
    21. Sandre, « la Conne »
    22. « Confluence Gouyne-Dordogne au nord de la Bourgatie » sur Géoportail (consulté le 23 juillet 2022)..
    23. Sandre, « la Gouyne »
    24. Sandre, « le ruisseau de Marmelet »
    25. « SAGE Dordogne Atlantique », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    26. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    27. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    28. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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    [de] Bergerac

    Bergerac ist eine Stadt in der französischen Region Nouvelle-Aquitaine und mit 26.693 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) nach Périgueux die zweitgrößte Stadt im Département Dordogne. Die Stadt ist Sitz der Unterpräfektur (französisch sous-préfecture) des Arrondissements Bergerac, dieses besteht aus vierzehn Kantonen, sie ist Hauptort (chef-lieu) der Kantone Bergerac-1 und Bergerac-2.

    [en] Bergerac, Dordogne

    Bergerac (French pronunciation: [bɛʁʒəʁak] (listen); Occitan: Brageirac [braˈzɛjra]) is a subprefecture of the Dordogne department, in the region of Nouvelle-Aquitaine, Southwestern France. In 2018, the commune had a population of 26,823, which made it the department's second-most populated after the prefecture Périgueux. Located on the banks of the river Dordogne, Bergerac was designated a Town of Art and History by the Ministry of Culture in 2013.[3]
    - [fr] Bergerac (Dordogne)

    [it] Bergerac

    Bergerac (in occitano Brageirac) è un comune francese di 28.492 abitanti situato nel dipartimento della Dordogna nella regione della Nuova Aquitania, sede di sottoprefettura.

    [ru] Бержерак

    Бержерак (фр. Bergerac, окс. Brageirac [brazɛj'ra]) — коммуна во Франции в департаменте Дордонь административного региона Аквитания. По численности населения город занимает второе место в департаменте, слегка отставая от его административного центра Перигё.



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