Lembras (prononcer [lɛ̃bra]; occitan: Lembras, [lɛ̃m’bra][1]) est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne, en Bergeracois, dans l'unité urbaine de Bergerac, la commune de Lembras est bordée par les vallées du Caudeau au sud et de son affluent la Seyze au sud-est, et s'étend vers le nord-est en un plateau vallonné occupé par de vastes zones boisées. L'activité agricole y est également représentée, avec une dominante viticole sur des vignobles d'appellations d'origine contrôlée (bergerac et pécharmant).
Traversé par la route départementale (RD) 936E1 (ancien tracé de la route nationale (RN) 21 depuis la mise en service en 2010 de la déviation à l'est de Bergerac), le bourg de Lembras est situé, en distances orthodromiques, quatre kilomètres au nord-est du centre-ville de Bergerac, la sous-préfecture.
Le territoire communal est également desservi par la RN 21 à l'est et par les RD 21E1 et 107, cette dernière marquant partiellement la limite ouest de la commune.
À l'intersection de l'actuelle RN 21 et de son ancien tracé, la commune jouit d'une facilité d'accès par rapport aux centres d'emploi du Bergeracois. Cette proximité a fortement influencé son évolution récente vers une vocation résidentielle de plus en plus marquée. La population est bien desservie par la présence dans le bourg de plusieurs commerces de proximité et de services.
En provenance au nord-est de la commune de Queyssac, le GR 654 traverse le territoire communal sur près de six kilomètres, passe dans le bourg de Lembras et continue vers la commune de Bergerac, au sud-ouest.
Communes limitrophes
Lembras est limitrophe de six autres communes, dont Saint-Sauveur au sud-est, sur un peu plus de 200 mètres.
Carte de Lembras et des communes avoisinantes.
Communes limitrophes de Lembras
Eyraud-Crempse-Maurens (ancienne commune de Maurens)
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Lembras est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5e, date du Campanien 5, des calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres. La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no806 - Bergerac» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Carte géologique de Lembras.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFp :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites indifférenciées
CF :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée: sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1-2b :
Formation de Boisbreteau sup.: sables argileux feldspathiques à graviers et rares galets à la base, argiles silteuses verdâtres au sommet (Rupélien terminal à Chattien continental)
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e7 :
Formation Boisbreteau inf.: sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e7-g1-S :
Molasse du Fronsadais sup. à faciès sableux dominant: sables argileux grossiers feldspathiques, argiles silteuses/sableuses gris-vert et grès carbonatéss. Nombreux chenaux sableux au sommet (Priabonien sup. à Rupélien basal continental)
e6-7 :
Argiles à Paléotherium: argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux, à niveaux carbonatés +/- durcis, sables grossiers micacés marron rouge à la base (Bartonien sup. à Priabonien inf. continental)
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e4b(1) :
Formation de Guizengeard inf.: sables fins feldspathiques verts pâles à graviers et à matière organique, pyrite et argiles silteuses kaoliniques gris-verdâtres à blanchâtres à marmorisation / rubéfaction au sommet (Yprésien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 39 m[6] à l'extrême sud-ouest, là où le Caudeau quitte la commune et entre sur celle de Bergerac, au niveau du parc de Pombonne, et 155[6] ou 163 m[Note 1] à l'extrême nord-est, au lieu-dit Pinceguerre[7], en limite des communes d'Eyraud-Crempse-Maurens et de Queyssac[8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 2] et 14 sous-unités[10]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[11],[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 10,59 km2[6],[13],[Note 3]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 10,79 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par le Caudeau, la Seyze, la Tortefeyssole, le ruisseau du Vert et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[17],[18].
Le Caudeau, d'une longueur totale de 38,47 km, prend sa source dans la commune de Veyrines-de-Vergt et se jette dans la Dordogne en rive droite à Bergerac, juste en aval du barrage de Bergerac[19]. Il traverse la commune du sud-est au sud-ouest sur plus de cinq kilomètres, servant presque intégralement de limite territoriale face à Saint-Sauveur, Creysse et Bergerac.
La Seyze (ou Galinat dans sa partie amont), d'une longueur totale de 9,58 km, prend sa source à Montagnac-la-Crempse et se jette dans le Caudeau en rive droite à Lembras, face à Creysse[20],[21]. Elle arrose l'est de la commune par deux bras parallèles, longs chacun de 800 à 900 mètres.
Le Caudeau en limites de Creysse et de Lembras.
La Seyze dans sa partie terminale.
Réseaux hydrographique et routier de Lembras.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[22]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [23].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 1].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[24]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[25].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[24]
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[28] complétée par des études régionales[29] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[30] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[31],[Note 7], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[32], à 13,1°C pour 1981-2010[33], puis à 13,2°C pour 1991-2020[34].
Urbanisme
Typologie
Lembras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[35],[36],[37].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant 22 communes[38] et 64 183 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[39],[40].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[41],[42].
Occupation des sols
En 2006, au niveau communal, les sols se répartissaient de la façon suivante: 45,2% de territoires agricoles, 44,3% de forêts ou de milieux semi-naturels et 11,1% de territoires artificialisés[43].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Lembras est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[44]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[45].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Caudeau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1999 et 2020[46],[44]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée du Caudeau», couvrant 14 communes et approuvé le , pour les crues du Caudeau[47],[48].
Lembras est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[49]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[50],[51].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lembras.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[52]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[53]. 80% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[54]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[55].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[44].
Toponymie
Le nom de Lembras dans sa graphie actuelle apparaît pour la première fois dans un pouillé du XIIIesiècle, puis en 1373 sous la forme Grangia de Lembraco[56],[57]. Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Lembrat[58].
Le nom du lieu correspond à un nom de personnage gallo-roman Lamprus suivi du suffixe -acum, déterminant le «domaine de Lamprus»[56].
En occitan, la commune porte le nom de Lembrac[1].
Histoire
Le territoire communal comporte plusieurs gisements préhistoriques, notamment au niveau du lieu-dit la Ribeyrie[56],
La présence mérovingienne est également attestée par plusieurs tombes découvertes dans ce même secteur de la Ribeyrie.
L'ordre des Frères de l'Hôpital Saint-Jean de Jérusalem, devenu plus tard l'Ordre de Malte, avait placé Lembras sous la protection de saint Jean Baptiste. Ils édifièrent une forteresse à la Ribeyrie. En 1113 s'y dressait le château fort à trois enceintes. Vers 1198, Richard Cœur de Lion, roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine, fit démanteler cette forteresse. Appelée «tour Cyrano», une tour du XVesiècle a subsisté[56], à la croisée des chemins de Queyssac et des Greloux, témoin du passé médiéval de la commune.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Dès 1790, la commune de Lembras est rattachée au canton de Bergerac qui dépend du district de Bergerac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Bergerac[6]. En 1973, ce canton est scindé en deux et Lembras est alors rattachée au canton de Bergerac-2[6].
Lors de l'importante réforme de 2014 définie par le décret du 21 février 2014 et supprimant la moitié des cantons du département, la commune reste attachée au même canton[59].
Intercommunalité
Fin 2001, Lembras intègre dès sa création la communauté de communes de Bergerac Pourpre. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[60],[61].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Lembras se nomment les Lembrasiens[65].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[67].
En 2019, la commune comptait 1 208 habitants[Note 11], en diminution de 0,41% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
596
603
573
679
623
614
624
626
643
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
594
625
608
582
572
578
563
523
554
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
524
500
487
468
459
443
464
501
555
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
570
597
723
977
1 174
1 194
1 194
1 178
1 229
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 152
1 208
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[68].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
AOC
Vignes à Lembras.
La commune de Lembras est l'une des quatre communes (avec Bergerac, Creysse et Saint-Sauveur) où est cultivé le vignoble qui produit l'AOC pécharmant[69].
Emploi
En 2016[70], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 452 personnes, soit 39,5% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (cinquante-trois) a augmenté par rapport à 2011 (quarante-cinq) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,7%.
Établissements
Au , la commune compte 84 établissements[71], dont quarante-quatre au niveau des commerces, transports ou services, vingt-quatre dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et quatre dans l'industrie[72].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste[73].
Au sud du chevet de l'église, le monument aux morts, œuvre du sculpteur Daniel Dorillac (1883 - 1939), représente un poilu.
Un ensemble important de rocaille datant de la fin du XIXesiècle composé d'une rambarde, de troncs d'arbres et de deux fauteuils en haut d'un escalier, est visible à l'extérieur d'une propriété privée (domaine de Bellevue Cottage).
L'église de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste.
Son portail.
Sa nef.
Le monument aux morts.
La statue du poilu.
Rambarde en rocaille du domaine de Bellevue Cottage
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Blason
De sinople à la tour d'argent maçonnée et ouverte de sable, au chef cousu de gueules* à la croix d'argent.
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs: ces armes sont fautives (gueules sur sinople). Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Deux valeurs différentes pour l'IGN, 163 mètres sur la carte et 155 sur son ancien site.
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[26].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[27].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.152.
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