La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Avec les communes environnantes
1: carte dynamique; 2: carte OpenStreetMap; 3: carte topographique; 4: avec les communes environnantes
Incluse dans l'unité urbaine de Bergerac[1], la commune de Prigonrieux se situe au sud-ouest du département de la Dordogne, en Bergeracois.
Au sud, près de la moitié du territoire communal se situe dans la plaine alluviale de la Dordogne.
Desservie par les routes départementales (RD) 32 et 34E et arrosée par la Gouyne, la ville de Prigonrieux se situe, en distances orthodromiques, six kilomètres à l'ouest de Bergerac et quinze kilomètres à l'est de Sainte-Foy-la-Grande.
Le territoire communal est également traversé par la ligne ferroviaire entre Libourne et Bergerac au sud-est de la commune, et par les RD 4, 13, 16 et 34.
Communes limitrophes
Prigonrieux est limitrophe de sept autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Prigonrieux est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6-7, se compose d'argiles à Palaeotherium, des argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux (Bartonien supérieur à Priabonien inférieur continental). La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no806 - Bergerac» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Carte géologique de Prigonrieux.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CF :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées: sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée: sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
Pliocène
p1-2(Or) :
Formations d'Oriolles et de Passirac: sables grossiers à matrice argilo-feldspathique rubéfiés à petits graviers et galets, croûte ferrugineuse au sommet (Zancléen à Plaisancien)
Miocène
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g2-A :
Molasse de l'Agenais sup. à faciès argileux dominant: argiles silteuses carbonatées vertes, noires à blanches à niveaux de sables ou grès micacés à rares graviers, quelques bancs de calcaires lacustres localement meuliérisés (Chattien continental)
g1-2b :
Formation de Boisbreteau sup.: sables argileux feldspathiques à graviers et rares galets à la base, argiles silteuses verdâtres au sommet (Rupélien terminal à Chattien continental)
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde: sables feldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Éocène
e7 :
Formation Boisbreteau inf.: sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e6-7 :
Argiles à Paléotherium: argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux, à niveaux carbonatés +/- durcis, sables grossiers micacés marron rouge à la base (Bartonien sup. à Priabonien inf. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 12 mètres[6] au sud-ouest, au lieu-dit Russel, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de La Force et Lamonzie-Saint-Martin, et 118 mètres[6] sur les coteaux nord, entre les lieux-dits Cantemerle et Coite[7],[8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[10]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[11],[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 26,12 km2[6],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 26,16 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Dordogne, la Gouyne, l'Eyraud, la Cacarotte, le Guel, le ruisseau de la Forêt et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 32 km de longueur totale[17],[Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne en limite d'Ambès et Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[18],[19]. Elle limite la commune au sud sur plus de cinq kilomètres et demi, la séparant des communes de Lamonzie-Saint-Martin et Saint-Laurent-des-Vignes.
La Gouyne, d'une longueur totale de 10,21 km, prend sa source dans la commune de Ginestet et se jette dans la Dordogne en rive droite à Prigonrieux, face à Lamonzie-Saint-Martin[20],[21]. Elle arrose la commune sur plus de six kilomètres et demi, lui servant de limite naturelle à l'est sur près de deux kilomètres, face à Bergerac.
L'Eyraud, d'une longueur totale de 21,02 km, prend sa source dans la commune d'Eyraud-Crempse-Maurens et se jette en rive droite de la Dordogne à Saint-Pierre-d'Eyraud, face à Gardonne[22],[23]. Il borde le territoire communal au nord-ouest sur près de trois kilomètres, face à Saint-Georges-Blancaneix et La Force.
La Gouyne en aval de la RD 24.
Réseaux hydrographique et routier de Prigonrieux.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[24]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [25].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[26]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[27].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[26]
Moyenne annuelle de température: 12,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[30] complétée par des études régionales[31] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Laurent Vign», sur la commune de Saint-Laurent-des-Vignes, mise en service en 1962[32] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[33],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 794,4 mm pour la période 1981-2010[34].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 6 km[35], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[36], à 13,1°C pour 1981-2010[37], puis à 13,3°C pour 1991-2020[38].
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Prigonrieux[39],[40]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[41].
ZNIEFF
Prigonrieux fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II «La Dordogne»[42],[43], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[44].
Urbanisme
Typologie
Prigonrieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[45],[46],[47].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant 22 communes[48] et 64 183 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[49],[50].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[51],[52].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (30,7%), forêts (21%), zones urbanisées (18,1%), terres arables (14,6%), cultures permanentes (7,1%), prairies (6,8%), eaux continentales[Note 9] (1,7%)[53].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Prigonrieux est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[54]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[55].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les 22 communes (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[56]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (4 100 m3/s à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de 50 ans) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de 20 ans). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[57]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999, 2003 et 2018[58],[54]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Dordogne - Bergeracois», couvrant 5 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[59],[60].
Prigonrieux est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[61]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[62],[63].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Prigonrieux.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[64]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[65]. 97,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[66].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005, 2009, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[54].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 11] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[68].
Toponymie
Le nom de la commune est tiré de l'ancien occitanpreon ou pregon(d) signifiant «profond», et de riu correspondant à un ruisseau[69]. Le nom du lieu signifierait donc «ruisseau profond».
En occitan, la commune porte le nom de Prigond Riu[70].
Histoire
Une opération de diagnostics archéologiques menée par l'INRAP en 2006 dans la rue du Commandant-Pinson, a permis de découvrir des indices d'une occupation gauloise (fin de l'Âge du fer). Ont été observés notamment des fossés, dont l'un bordé d'une palissade, des fosses, des trous de poteaux et un four de potier bien conservé. Ces indices tendent à prouver l'existence d'une petite agglomération de la fin du IIe-début du Iersiècleav. J.-C. sur le territoire de Prigonrieux[71].
La plus ancienne mention écrite connue du lieu se réfère à son église et remonte au XIIesiècle sous la forme Ecclesia de Prionriu[69]. En 1382, le lieu est mentionné sous le nom de Profundo rivo et au XVIIesiècle, sous les graphies Prigondrieu puis Prigontrieu[69].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Prigonrieu[72].
La commune a été décorée de la croix de guerre 1939-1945 le , distinction également attribuée à dix-huit autres communes de la Dordogne[73].
Politique et administration
Intercommunalité
Fin 2001, Prigonrieux intègre dès sa création la communauté de communes Dordogne-Eyraud-Lidoire. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
Tendances politiques et résultats
Articles détaillés: Élections municipales de 2014 en Dordogne et Élections municipales de 2020 en Dordogne.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 3 500 et 4 999 habitants au recensement de 2017, vingt-sept conseillers municipaux ont été élus en 2020[74],[75].
Liste des maires
L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977
mars 2008
François Lasternas
PS puis MRC puis PS
Chef technicien à France Télécom Conseiller général du canton de la Force (1979-2004)
Dans le domaine judiciaire, Prigonrieux relève[77]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Jumelages
Panneau de jumelage de Prigonrieux.
Charlemagne(Canada)depuis 1978
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[79].
En 2019, la commune comptait 4 143 habitants[Note 12], en diminution de 0,79% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 155
1 045
1 120
1 195
1 195
1 229
1 209
1 213
1 193
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 207
1 224
1 200
1 177
1 187
1 126
1 111
1 116
1 243
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 279
1 251
1 218
1 280
1 155
1 174
1 301
1 382
1 399
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 498
1 728
2 461
3 093
3 721
3 956
3 850
4 113
4 148
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
4 143
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[80].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Emploi
L'emploi est analysé ci-dessous selon qu'il affecte les habitants de Prigonrieux ou qu'il est proposé sur le territoire de la commune.
L'emploi des habitants
En 2018[81], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 1 628 personnes, soit 39,1% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (221) a fortement augmenté par rapport à 2013 (185) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 13,6%.
L'emploi sur la commune
En 2018, la commune offre 845 emplois pour une population de 4 160 habitants[82]. Le secteur secteur administratif (administration publique, enseignement, santé, action sociale) prédomine avec 34,7% des emplois mais le secteur tertiaire est également très présent avec 35.3%.
Au , la commune compte 331 établissements[83], dont 181 au niveau des commerces, transports ou services, cinquante-deux dans la construction, cinquante-deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, vingt-quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et vingt-deux dans l'industrie[84].
Entreprises
Dans l'agroalimentaire, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la «SARL des établissements Bernard» (cultures non permanentes) implantée à Prigonrieux se classe en 38eposition quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 2 020 k€[85].
Le , l'entreprise Sollice Biotech spécialisée dans les cosmétiques, est ravagée par un incendie qui détruit la totalité des locaux[86]. Ses 45 employés se retrouvent en chômage technique et 15 intérimaires perdent leur emploi[86].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Chartreuse de Coucombre de la fin du XVIIIesiècle[87] (devenue une propriété viticole portant le nom de «château de Combrillac»[88]).
Chartreuse de Simondie de la fin du XVIIIesiècle[89].
Château de Cavalerie, au lieu-dit Peymilou, reconstruit après son incendie en 1885[90].
Château Meynard, détruit en par les Allemands[91].
Chapelle Sainte-Marie-des-Anges du XIXesiècle, au lieu-dit Peymilou[92]. Une plaque apposée sur un mur extérieur à l'initiative des habitants (décision approuvée à l'unanimité par le conseil municipal en 1881) «pour perpétuer le souvenir des illustres bienfaiteurs de cette commune» rappelle que cette chapelle «érigée en chapelle de secours par décrets impérial du » a été édifiée grâce à la générosité de la marquise et du marquis Charles de La Valette[93].
Le «pigeonnier» de Prigonrieux est en fait un ancien grenier à grains. Inauguré en 2011 sur la place du Groupe-Loiseau, il est la reconstruction à l'identique et in situ d'un ancien petit édifice à colombages élevé sur des piliers, initialement érigé sur la place du bourg au XVesiècle, puis démonté et déplacé vers le site de Borie-Basse en 1970. Le chantier a été mis en place à la suite d'une action de l’association Culture et Patrimoine et financé par le fonds communal d'initiative citoyenne. Il a été mené par dix bénéficiaires d'un programme de réinsertion initiés au métier par des compagnons du Devoir[94]. Compte tenu des travaux de réfection de la place du Groupe-Loiseau, l'édifice est démonté en pour être remonté à 300 mètres au sud-est, le long de la route départementale 32, face au carrefour avec l'allée du Rieu-Profond[95].
L'église Notre-Dame-de-la-Nativité.
Le «pigeonnier» sur la place du Groupe-Loiseau.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Adeline Fowle (1800-1869), marquise de La Valette par son mariage, bienfaitrice de la commune[93],
Charles Jean Marie Félix de La Valette (1806-1881), marquis de La Valette, homme politique, membre du conseil privé de l’empereur Napoléon III, ministre de l'Intérieur et des Affaires étrangères, grand'croix de la Légion d'honneur, propriétaire du château de Cavalerie, bienfaiteur de la commune[93],
Samuel Welles de Lavalette (1834-1892), homme politique français décédé à Prigonrieux, fils d'Adeline Fowle et fils adoptif du marquis de La Valette qui précède.
Héraldique
Blason
Coupé d'argent et d'azur, un chaussé ployé brochant sur le tout, au chef d'azur chargé d'une ancre d'argent accostée de deux anilles du même, surmonté d'une trangle de sinople[96].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[28].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[29].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[67].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte du site «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte de la ZNIEFF «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
«Agroalimentaire», Sud Ouest éco & entreprises édition Dordogne, novembre 2017, p.34.
Grégoire Morizet, «Biotech part en fumée», Sud Ouest édition Dordogne, 10 juillet 2020, p.23.
Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie et Emmanuel du Chazaud (préf.André Chastel), Le Périgord des chartreuses, Périgueux, Pilote 24 édition, , 341p. (ISBN2-912347-11-4), p.140.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.87.
Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie et Emmanuel du Chazaud (préf.André Chastel), Le Périgord des chartreuses, Périgueux, Pilote 24 édition, , 341p. (ISBN2-912347-11-4), p.144.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.67.
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.177.
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.179-180.
Photographie de la plaque apposée sur le mur d'une des façades latérales de la chapelle Sainte-Marie-des-Anges (en ligne).
Le pigeonnier a été inauguré, Sud Ouest numérique, 18 janvier 2011 (lire en ligne).
Jacques Boujou, «Le pigeonnier change de quartier», Sud Ouest édition Dordogne, , p.23.
D'hier à aujourd'hui sur le site de la ville de Prigonrieux, consulté le 27 août 2013.
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