Commune située dans l'unité urbaine de Bergerac, Sainte-Foy-la-Grande est une bastide fondée en 1255 sur les rives de la Dordogne. Elle est aussi appelée «Porte du Périgord». La bastide se situe sur les bords de la rivière Dordogne qui permet de pratiquer de nombreuses activités nautiques (canoë, bateau promenade et baignade en saison estivale). Elle est le cœur du vignoble AOC de Sainte-Foy-Bordeaux. La bastide de Sainte-Foy-la-Grande est située à la confluence des départements de la Dordogne et de Lot-et-Garonne.
Sainte-Foy-la-Grande est l'une des plus petites communes de France: elle s'étend sur 51 hectares presque totalement urbanisés[1].
Du fait de sa superficie réduite, la commune n'est entourée que de deux communes limitrophes: au nord et au nord-ouest Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt (en Dordogne), et dans les autres directions, Pineuilh.
Trois ponts traversent la Dordogne à ce niveau du fleuve: le pont Michel-de-Montaigne (ancien pont suspendu dont ont été conservés les piliers d'entrée), le nouveau pont suspendu (côté Pineuilh, construit en 1961[2]) et le pont ferroviaire.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 13°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Port Ste Foy», sur la commune de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt, mise en service en 1956[9] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5°C et la hauteur de précipitations de 802,2 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 21 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[13], à 13,1°C pour 1981-2010[14], puis à 13,3°C pour 1991-2020[15].
Milieux naturels et biodiversité
La Dordogne à Sainte-Foy-la-Grande.
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Sainte-Foy-la-Grande[16],[17]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[18].
ZNIEFF
Sainte-Foy-la-Grande fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II «La Dordogne»[19],[20], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[21].
Urbanisme
Plaque d'entrée de ville.
Typologie
Sainte-Foy-la-Grande est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[22],[23],[24].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant 22 communes[25] et 64 183 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[26],[27].
La bastide de Sainte-Foy-la-Grande est une zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pineuilh, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (86,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (86,8%), eaux continentales[Note 7] (13,2%)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Sainte-Foy-la-Grande est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les 22 communes (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[34]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (4 100 m3/s à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de 50 ans) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de 20 ans). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[35]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2009[36],[32].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Foy-la-Grande.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 834 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 834 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[32].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 8] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[39]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[40].
Toponymie
Le nom de la commune se réfère à sainte Foy d'Agen. L'église porte ainsi son nom.
Le Sud-Ouest compte environ 350 bastides, érigées à partir du XIIIesiècle. Il s'agit de villes neuves dont le plan architectural orthonormé est ordonné autour d'une vaste place centrale[1].
Plaque commémorant les 750 ans de la bastide, sur la façade de la mairie.
La bastide de Sainte-Foy-la-Grande (qui s'appelle à l'origine Sainte-Foy-en-Agenais) est fondée en 1255 sur un territoire presque vierge situé sur les bords de la Dordogne, par Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis. L'année suivante, il accorde une charte de coutumes aux habitants[1]. Bernard de Saint Astier cède à Alphonse de Poitiers par acte de paréage signé à Gaillac, le , la terre limitée par les ruisseaux la Rance à l'est et le Vinairols à l'ouest[41]. En 1326, Alfonse d’Espagne, seigneur de Lunel et lieutenant du roi, accorde aux consuls de la ville le droit de la fortifier (ce qui ne signifie pas qu'elle ne l'était pas déjà auparavant)[42]. Sa position stratégique de ville frontalière avec les possessions anglaises en a fait une place forte importante. Elle est un temps conquise par les Anglais au XVesiècle durant la guerre de Cent Ans[43] puis devint un bastion protestant au XVIesiècle[44].
Son emplacement près de la Dordogne, carrefour entre les terres agricoles, Bordeaux et Bergerac, lui confère également un rôle économique, puisque les fleuves ont longtemps été grâce aux gabares le moyen le plus rapide et le plus sûr de faire circuler des marchandises. À la descente, la production viticole de la région est transportée vers Bordeaux et, à la remonte, grâce aux chemins de halage, diverses denrées et des matériaux de construction. Sainte-Foy possède trois «ports», le quai de La Brèche à l'est, le quai de Coreilhe à l'ouest et Port-Sainte-Foy sur l'autre rive. Cette tradition de la batellerie décline avec l'apparition du chemin de fer et disparaît dans la première moitié du XXesiècle. Lui succèdent les bateaux-sabliers au milieu du siècle puis le tourisme fluvial depuis la fin du siècle, représenté notamment par le Maison du Fleuve et du Vin à Port-Sainte-Foy[45].
Construite dès le XIIIesiècle, l'église Notre-Dame est détruite en 1561 par les Huguenots, peu avant les guerres de Religion, lors desquelles la majorité de la population est désormais protestante. Un temple est même inauguré en 1587. Cependant, la défaite des troupes protestantes face aux armées royales sous Louis XIII et les conversions forcées opérées sous Louis XIV retournent la situation: le temple est détruit en 1683 et une nouvelle église, construite au même emplacement que l'ancienne est achevée en 1686[46].
De nombreux bâtiments de la bastide datent de l'époque médiévale, comme une des maisons de la rue Alsace-Lorraine, étudiée par le musée du Pays foyen. Datant des XIIIeetXIVesiècles, l'édifice en pierre élevé sur trois niveaux a eu dans le passé des fonctions religieuses et militaires; au XXesiècle, il sert de commerce, puis de garage. Des inscriptions sur les poutres, graffitis datant de la Révolution, traces de tapisserie et dessins de saints sur les murs sont encore visibles[47].
La période du «Désert» protestant coïncide avec une période de prospérité économique dopée par les échanges commerciaux avec les pays du Refuge (de nombreux Foyens d'ascendance protestante ont des parents dans ces pays qui commercent volontiers avec leur région d'origine) et les colonies atlantiques, Sainte-Foy étant un des ports importants de l'arrière-pays qui fait la richesse de Bordeaux. Cette richesse se retrouve dans le bâti: l'hôtel de ville est construit sur la place centrale et de nombreux hôtels particuliers sont édifiés par les grandes familles de la ville (une quinzaine visibles encore aujourd'hui). La ville tire alors sa richesse de son vin (notamment son liquoreux apprécié des Hollandais et des Scandinaves), de la production de grisette (une toile de chanvre), de faïence (faïencerie Brian) et d'autres produits (bois, farine, eaux-de-vie...) venant des coteaux alentours et de la haute vallée de la Dordogne. Sainte-Foy est alors la capitale de la «Terre de nouvelle conquête», qui s'étend sur un vaste territoire aux confins du Bordelais, du Périgord, de l'Agenais et du Bazadais (cet éloignement des grandes villes épiscopales de ces provinces explique d'ailleurs le maintien du protestantisme et la construction d'une identité propre).
Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune a adopté le nom révolutionnaire de Bonne-Foy[48]. Devenu député, le Foyen Pierre-Anselme Garrau s'oppose à la volonté du maire, qui souhaite transformer l'église en magasin à fourrage[42], y maintenant la tenue de cultes catholiques et protestants malgré la politique de la Terreur.
Du XIXesiècle à la moitié du XXesiècle
En 1825, le pasteur de Sainte-Foy obtient du rectorat de Bordeaux la création d'un collège secondaire protestant doté d'un internat. C'est alors le seul du Sud-Ouest. Jacques Reclus y enseigne les langues anciennes. Parmi les élèves, on compte les enfants de Frédéric Monod, les pasteurs John Bost et Edmond de Pressensé, le médecin Paul Broca, les frères Reclus, le chirurgien Jean-Louis Faure, l'historien Élie Faure ou encore le banquier Alfred André, lequel a laissé une description de la vie au collège, racontant par exemple les séances de natation dans la Dordogne[49].
L'église Notre-Dame est agrandie en 1850, la première pierre étant posée par Pierre-Henri Gérault de Langalerie, ancien curé de la ville, devenu archevêque. Elle devient l'épicentre des tensions entre catholiques et républicains sous la Troisième République, notamment lors de la querelle des inventaires en 1906, lors de laquelle l'opération doit être effectuée de nuit, après que de nombreux fidèles se sont barricadés dans l'église[42].
Le Second Empire, nouvel âge d'or pour la ville, voit un formidable élan bâtisseur: les quais actuels sont construits, de nombreux immeubles datent de cette époque (spectaculaires pour certains, à l'exemple de l'hôtel particulier sis au 86 rue de la République), l'hôtel de ville est reconstruit sur son emplacement d'origine (par l'architecte départemental Labbé), l'église est donc agrandie et surélevée dans le goût néogothique, le «grand temple» est rénové dans un style néo-médiéval discret, les évangéliques libres construisent leur «chapelle» sur le boulevard Gratiolet. L'année 1870 est, de fait, le point d'orgue de cette richesse retrouvée avec l'inauguration ou la fin des travaux de l'hôtel de ville, du clocher et des temples réformé et libriste.
La gare de Sainte-Foy-la-Grande est mise en service en 1875, date de l'arrivée de la ligne de chemin de fer en ville. Elle participe de son essor économique, qui se manifeste jusqu'au début des années 1910 par une vague d'environ 300 nouvelles constructions autour de la mairie, dans les rues commerçantes et près de la Dordogne. Ces demeures remplacent souvent des maisons à colombages remontant aux années 1500. Surnommé le «Petit Nice», le nouveau quartier de la gare situé au sud de la bastide, édifié autour de l'avenue éponyme (de nos jours l'avenue Paul-Bert), s'urbanise: bordée de palmiers, cette voie accueille des villas bourgeoises rappelant celles des stations balnéaires, la salle Linard (spectacles) et le café de l'Orient. Les palmiers gèlent lors de l'hiver 1956 et disparaissent[46]. C'est dans cette rue qu'est construit, en 1911, le «petit temple», lieu de culte de l'Église réformée évangélique (née d'une scission dans l'Église réformée officielle après la loi de Séparation de 1905), il est le troisième lieu de culte protestant de la ville.
Plus à l'ouest est aménagée la place Broca, où une statue du célèbre médecin Paul Broca, né à Sainte-Foy, est inaugurée en 1888. Œuvre du sculpteur Choppin, second exemplaire de la statue installée à Paris place Broca un an plus tôt, elle est fondue en 1942 sous le régime de Vichy. En 1972, les descendants de Broca offrent un buste à la municipalité qui le place dans l'hôtel de ville[50]. Au no3, la place accueille le café Proca, qui a du changer son nom après un procès intenté par la famille du médecin; initialement orné de fenêtres de type mauresque, son bâtiment abrite de nos jours une agence d'assurances. 5 avenue Paul-Broca est édifié en 1906 le casino Rey, dont le bâtiment existe encore de nos jours; en face sont érigées des bains-douches. Le boulevard Charles-Garrau accueille pour sa part des maisons simples, qui se distinguent des demeures cossues de l'avenue Paul-Bert[46].
Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, commun avec Pineuilh, place Aristide-Briand.
En 1919, le maire Ernest Flageol annonce l'édification future d’un monument aux morts de la Première Guerre mondiale, désirant qu'il soit commun avec Pineuilh. Le projet traîne cependant en longueur; initialement confié au sculpteur Marcel Bouraine(en), il échoit finalement à Jean Camus. Au sein du monument est incrustée une sculpture figurant, selon le contrat établi à l'époque, le «seuil d’un foyer dont le fils est parti là-bas pour toujours… Sur le seuil restent l’aïeul et le petit; un casque troué sur le genou, l’aïeul lègue à l’orphelin le culte du passé héroïque que, plus tard à son tour l’enfant transmettra». Au dos sont gravés 86 noms de Foyens (dont une femme) et 52 habitants de Pineuilh. Il est inauguré en 1924, face à l'école élémentaire (sur l'actuelle place Aristide-Briand) afin, selon le projet initial de perpétuer «de façon durable aux yeux et au cœur des générations futures le souvenir de cette période de trouble mondial et de sacrifice si noblement acceptés par leurs aînés»[51].
Au XXesiècle, certains Foyens édifient des maisons à l'extérieur de la bastide (certains ont leur «villa» comme les Russes ont leurs datchas), d'abord pour y passer les fins de semaines, près de jardins où des riverains modestes cultivaient des légumes, puis pour s'y installer à l'année dans des bâtiments neufs et confortables. Plusieurs mouvements de construction se succèdent, avant la Grande Guerre, dans l'entre-deux-guerres et à partir des années 1950. Le développement de l'automobile contribue aussi grandement à modifier la circulation des habitants, les modes de vie et les connaissances intercommunautaires[46].
Au début de la Seconde Guerre mondiale, en , des familles alsaciennes et lorraines sont évacuées et installées dans la région de Sainte-Foy-la-Grande, notamment dans les hôtels de la ville[52].
Le , au lendemain de l'armistice, le pont suspendu menant à Port-Sainte-Foy est détruit (l'actuel pont Michel-de-Montaigne, reconstruit par la suite). Un pont sur pilotis est alors édifié en amont, finalement emporté par une crue le de la même année. Sur les quais, une plaque apposée sur un vestige rappelle cet évènement, au niveau du croisement avec la rue Victor-Hugo.
Une famille juive réside à Sainte-Foy à cette époque, les Bouaknim, depuis 1925; ils tiennent un magasin de vêtements sur la place de la mairie. Parmi les réfugiés figurent aussi des Juifs, dont certains des enfants sont scolarisés dans le collège de garçons de la commune, doté d'un internat. Son directeur, Émile Herpe, par ailleurs résistant, informe fin 1943 les familles concernées que la municipalité a transmis aux autorités le nom des Juifs présents à Sainte-Foy. La moitié arrive à quitter la ville. En , on compte encore une dizaine de jeunes Juifs qui étudient dans l'établissement, sous de faux noms. Le 4 août de la même année, six Juifs de Sainte-Foy sont arrêtés par des Français portant un uniforme allemand, puis assassinés le lendemain au Fleix, dans le bois de Souléiou[52].
Un comité foyen de la Croix-Rouge est fondé en . Dans le canton, il vient en aide aux démunis, aux prisonniers de guerre, à des envoyés du STO et à certains Juifs. Après une période d'inactivité en 1939-1940, le Stade Foyen ne voit son terrain de sport de Mourennes réhabilité, ayant été occupé par l'armée, qu'en 1941. Les matchs reprennent, organisés au bénéfice des prisonniers ou du Secours national de Sainte-Foy. Un membre du comité du Stade Foyen dirige la Milice quand quatre autres s'engagent dans la Résistance. Fondée en 1938, la chorale l'Avenir monte pendant la guerre des concerts au profit des prisonniers. Parmi les autres associations locales de l'époque existent aussi l'Œuvre du Colis aux Prisonniers, le Comité d'assistance aux Prisonniers de Guerre ou encore La Goutte de lait. Elles sont beaucoup soutenues par la mairie dans leurs actions[52].
Les organisations vichystes du Secours national et de la Légion des combattants possèdent des sections à Sainte-Foy-la-Grande. Elles s'investissent surtout dans l'envoi de colis aux prisonniers, des soupes populaires ou des goûters. Le service d'ordre de la Légion (SOL) devient la Milice en , qui compte 29 membres, masculins comme féminins, dans la commune et aux alentours. Les Joyeux Cadets Foyens (JCF) sont créées en . Une partie de ses adhérents adhèrent aussi aux Croix-de-Feu ou à la Milice. La JCF organise plusieurs évènements (fête pour les prisonniers, messes, distribution de nourriture aux pauvres, activités sportives, culturelles et musicales). À la Libération, certains de ses membres collaborateurs prennent la fuite ou sont arrêtés[52].
Des résistants FTP foyens distribuent des tracts en ; plusieurs habitants sont internés en représailles au camp de Saint-Paul (Haute-Vienne). Après avoir été réhabilité, le pont suspendu est une nouvelle fois détruit en [53]. Six résistants maquisards sont tués lors des combats de la Libération, le . Des plaques commémoratives rendent hommage à certains à travers la ville (André Lavaud, Ginette Marois[54], etc.). Les Allemands quittent Sainte-Foy-la-Grande les 17-18 août[52].
Monuments en lien avec la Seconde Guerre mondiale
Monument dans le jardin public.
Plaque en hommage à la résistante Ginette Marois.
Monument boulevard Laregnère en hommage au maquisard André Lavaud, tué en 1944.
Plaque sur les quais au sujet du pont détruit en 1940.
Concernant le second conflit mondial, la revue de la société d'histoire de Sainte-Foy diffuse en 2010-2011 une publication intitulée «Les Juifs à Sainte-Foy-la-Grande (1939-1945)», comprenant 31 témoignages sur cette époque[55],[56].
En 1948 est créée sous l'impulsion de Jean Corriger la Société historique du Cercle des Amis de Sainte-Foy. Le cercle publie des fascicules sur l'histoire du pays foyen et organise des conférences. Les statuts associatifs sont déposés en 1966 et le cercle devient Les Amis de Sainte-Foy et sa région. L'association est rattachée à la Fédération historique du Sud-ouest. Deux fois par an, elle publie des Cahiers sur l'histoire de la bastide et de ses environs (culturelle, religieuse, architecturale, personnalités, etc.), travaux réalisés à partir d'archives privées et publiques (archives municipales, bibliothèque municipale de Sainte-Foy, office du tourisme, archives départementales). L'association s'investit aussi lors des Journées européennes du patrimoine, organise des sorties, des conférences et des colloques[57].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de Sainte-Foy-la-Grande sont les suivantes:
Élection présidentielle de 1995: 51,72% pour Lionel Jospin (PS), 48,28% pour Jacques Chirac (RPR). Le taux de participation était de 78,84%.
Élection présidentielle de 2002[58]: 80,90% pour Jacques Chirac (RPR), 19,10% pour Jean-Marie Le Pen (FN). Le taux de participation était de 80,67%.
Élection présidentielle de 2007[59]: 50,64% pour Ségolène Royal (PS), 49,36% pour Nicolas Sarkozy (UMP). Le taux de participation était de 83,21%.
Élection présidentielle de 2012[60]: 55,69% pour François Hollande (PS), 44,31% pour Nicolas Sarkozy (UMP). Le taux de participation était de 71,56%.
Élection présidentielle de 2017[61]: 66,95% pour Emmanuel Macron (EM), 33,05% pour Marine Le Pen (FN). Le taux de participation était de 67,57%.
Élection présidentielle de 2022[62]: 54,37% pour Emmanuel Macron (LREM), 45,63% pour Marine Le Pen (RN). Le taux de participation était de 65,76%.
Élections législatives
Article connexe: Dixième circonscription de la Gironde.
Résultats des deuxièmes tours:
Élections législatives de 1993: 52,30% pour Jean-Claude Bireau (RPR), 47,70% pour Gilbert Mitterrand (PS). Le taux de participation était de 71,29%.
Élections législatives de 1997: 55,82% pour Gilbert Mitterrand (PS), 45,18% pour Jean-Claude Bireau (RPR). Le taux de participation était de 69,09%.
Élections législatives de 2002[63]: 51,65% pour Gilbert Mitterrand (PS), 48,35% pour Jean-Paul Garraud (UMP). Le taux de participation était de 65,83%.
Élections législatives de 2007[64]: 56,13% pour Philippe Buisson (PS), 43,87% pour Jean-Paul Garraud (UMP). Le taux de participation était de 65,51%.
Élections législatives de 2012[65]: 57,99% pour Florent Boudié (PS), 42,01% pour Jean-Paul Garraud (UMP). Le taux de participation était de 57,13%.
Élections législatives de 2017[66]: 69,49% pour Florent Boudié (LREM), 30,51% pour Sandrine Chadourne (FN). Le taux de participation était de 44,69%.
Élections législatives de 2022[67]: 58,05% pour Florent Boudié (REN), 41,95% pour Sandrine Chadourne (RN). Le taux de participation était de 45,36%.
Élections européennes
Article connexe: Circonscription Sud-Ouest.
Résultats des deux meilleurs scores:
Élections européennes de 1994: 24,38% pour Dominique Baudis (UDF), 23,71% pour Michel Rocard (PS). Le taux de participation était de 57,80%.
Élections européennes de 1999: 29,78% pour François Hollande (PS), 12,58% pour Charles Pasqua (RPFIE). Le taux de participation était de 51,04%.
Élections européennes de 2004[68]: 33,65% pour Kader Arif (PS), 16,29% pour Alain Lamassoure (UMP). Le taux de participation était de 46,33%.
Élections européennes de 2009[69]: 28,50% pour Dominique Baudis (UMP), 21,65% pour Kader Arif (PS). Le taux de participation était de 41,33%.
Élections européennes de 2014[70]: 25,00% pour Louis Aliot (FN), 22,81% pour Michèle Alliot-Marie (UMP). Le taux de participation était de 46,27%.
Élections européennes de 2019[71]: 21,94% pour Jordan Bardella (RN), 18,55% pour Nathalie Loiseau (LREM). Le taux de participation était de 48,94%.
Élections régionales
Résultats des deuxièmes tours:
Élections régionales de 2004[72]: 56,07% pour Alain Rousset (PS), 29,69% pour Xavier Darcos (UMP), 14,25% pour Jacques Colombier (FN). Le taux de participation était de 68,58%.
Élections régionales de 2010[73]: 56,52% pour Alain Rousset (PS), 33,56% pour Xavier Darcos (UMP), 9,92% pour Jean Lassalle (MoDem). Le taux de participation était de 48,50%.
Élections régionales de 2015[74]: 43,27% pour Alain Rousset (PS), 35,44% pour Virginie Calmels (LR), 21,29% pour Jacques Colombier (FN). Le taux de participation était de 55,57%.
Élections régionales de 2021[75]: 42,99% pour Alain Rousset (PS), 26,98% pour Edwige Diaz (RN), 12,05% pour Nicolas Florian (LR), 9,53% pour Geneviève Darrieussecq (MoDem), 8,45% pour Nicolas Thierry (EÉLV). Le taux de participation était de 43,62%.
Élections départementales de 2015[76]: 41,51% pour Yves d'Amécourt (UMP) et Sophie Sellier (DVD), 38,15% pour Bernard Castagnet et Christelle Guionie (PS), 20,34% pour Sandrine Chadourne et Patrick Duval-Campana (FN). Le taux de participation était de 53,15%.
Élections départementales de 2021[77]: 69,29% pour Daniel Barbe et Christelle Guionie (PS), 30,71% pour Sandrine Chadourne et Didier Riva (RN). Le taux de participation était de 43,92%.
Élections cantonales de 1994: 48% pour Michel Maumont (PS), 52% pour Jean-Pierre Chalard (RPR). Le taux de participation était de 68,76%.
Élections cantonales de 2001: 21% pour Michel Maumont (PS), 44% pour Jean-Pierre Chalard (RPR), 35% pour Philippe Collas (DIV). Le taux de participation était de 67,57%.
Élections cantonales de 2008[78]: 64,89% pour Robert Provain (PS), 35,11% pour Jean-Pierre Chalard (RPR). Le taux de participation était de 59,79%.
Élections municipales
Élections municipales de 2014[79]: 51,08% pour Christophe Chalard (DVD), 48,92% pour Florent Boudié (PS). Le taux de participation était de 69,13%.
Élections municipales de 2020[80]: 52,28% pour Christelle Guionie (PS), 47,72% pour Bruno Beltrami (LR). Le taux de participation était de 51,95%.
Liste des maires
La mairie en 2016.
Au fil de l'histoire qu'il dresse de l'église Notre-Dame, le musée du Pays foyen liste le nom de plusieurs maires (les dates d'entrée et de cessation de fonctions ne sont pas précisées): Sambellie en 1793, L. de Brugière en 1851, Borderie en 1871, Flageol en 1916, Chastel en 1925, Faucher en 1928 et Bertin-Rouleau en 1938[42].
Lors de la Première Guerre mondiale, le maire est Ernest Flageol. François Mazelle lui succède en 1919 puis Gabriel Chastel le [51].
De 1983 à 2014, Sainte-Foy-la-Grande a été jumelée avec Berthierville, une municipalité canadienne du Québec[85].
Démographie
Les habitants de Sainte-Foy-la-Grande sont les Foyennes et les Foyens[86].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[87]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[88].
En 2019, la commune comptait 2 627 habitants[Note 9], en augmentation de 13,18% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
7 580
2 830
2 830
2 433
2 612
2 739
2 924
3 027
3 189
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
3 400
3 856
4 033
3 945
3 916
3 466
3 180
3 242
3 277
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 446
3 430
3 277
3 027
3 155
3 100
3 159
3 411
3 430
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
3 152
3 186
3 345
2 967
2 745
2 788
2 588
2 560
2 327
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 554
2 627
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[48] puis Insee à partir de 2006[89].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Vie locale
Cultes
Église catholique Notre-Dame, 24 rue des Frères-Reclus;
Temple protestant de l'Église Unie de France, 26 rue Louis-Pasteur;
Assemblée des «frères», deux églises protestantes de tendance darbyste.
Avant la Seconde Guerre mondiale, il existait trois courants protestants à Sainte-Foy-la-Grande: les concordataires du temple principal, les évangéliques («Henriquet») de la chapelle du boulevard Gratiolet, et les libristes du temple de l'avenue Paul-Bert[52]. Après des rapprochements, la chapelle du boulevard Gratiolet devient le siège du presbytère du temple de la rue Louis-Pasteur[90].
Enseignement
Public
Groupe scolaire Paul-Bert (école maternelle et primaire)
Lycées Paul-Broca (professionnel) et Élisée-Reclus (général et technologique)
En lisière de la commune, à Pineuilh, était autrefois installée l'école supérieure de jeunes filles de Sainte-Foy-la-Grande. De nos jours, le bâtiment accueille un centre médical.
Collège Anglade (mixte depuis 1960, il compta un internat jusqu'en 1983)
École élémentaire de la place Aristide-Briand sur une carte postale ancienne.
Le même bâtiment, en 2021.
L'ancienne école supérieure de jeunes filles.
Le même bâtiment en 2020.
Groupe scolaire Anglade-Langalerie.
Culture
Bibliothèque municipale.
Bibliothèque municipale, 8 rue Jean-Louis-Faure. Auparavant située 21 rue Louis-Pasteur.
Office de tourisme, 102 rue de la République.
Musée du Pays foyen, 142 rue de la République (premier bâtiment à droite dans la cour)[92].
Santé
Centre hospitalier de Sainte-Foy-la-Grande, 1 avenue Charrier.
Activités sportives
Le Stade foyen, club de rugby à XV créé en 1909 qui a été:
Vice-champion de France Honneur en 1955;
Champion de France de 2esérie en 1949.
Le long de l'allée Jean-Raymond-Guyon (anciennes allées de Coblentz), côté ouest, se trouvait autrefois la piscine municipale, construite en 1959[93] et finalement comblée dans les années 2000 pour laisser place à un terrain de basket. Certains éléments d'origine ont toutefois été conservés (gradins, cabines, buvette). Le terrain de basket est lui-même détruit à la fin de la décennie suivante.
Promenade et espace vert
Les quais de la Dordogne sont un lieu de promenade. La bastide de Sainte-Foy, complètement urbanisée, ne compte pas d'espace vert dans son enceinte mais sur son pourtour oriental: il s'agit du jardin public aménagé le long de l'allée Jean-Raymond-Guyon, côté est, où est notamment installé un monument aux morts de la Seconde Guerre mondiale.
Jardin public.
Culture locale et patrimoine
Le festival des Reclusiennes
Le Festival des Reclusiennes est organisé par les habitants de Sainte-Foy-la-Grande, association Cœur de Bastide. Chaque année, depuis 2013, début juillet, sont organisées des rencontres avec des chercheurs, journalistes et militants associatifs dans l’esprit d’Élisée Reclus, natif de Sainte-Foy-la-Grande. Les thèmes abordés sont «Vote», puis les années suivantes «Les Gardiens de la terre», «Marche, migrations et voyages», «L'Eau» en 2016, «Le bien commun», «L'argent», «le Travail», «Bas les masques. Épidémie, le jour d'après», «Communardes, Communards» et enfin en 2022 «Evadons-nous!»[94].
Lieux et monuments
Vestige des remparts médiévaux,
Place centrale à arcades (place Gambetta, ancienne place d'Armes, ou place de l'Hôtel de ville),
Tour du Temple, des XIIIeetXIVesiècles. Elle est inscrite aux Monuments historiques depuis 1967, tout comme les maisons aux n°53, n°58, n°94–96 et n°102 rue de la République (depuis 1955) et le monument aux morts de la place Aristide-Briand (depuis 2014).
Église Notre-Dame, construite au XIIIesiècle, détruite en 1561, reconstruite au XVIIesiècle puis agrandie en 1850,
Temple protestant, rue Louis-Pasteur, à l'angle de la rue Chanzy,
Hôtels particuliers du XVIIIesiècle,
Le point de départ du sentier de grande randonnée 6 (GR6) —qui traverse latéralement la France jusqu'aux Alpes-de-Haute-Provence— est situé sur la commune.
Plaque sur la façade de la mairie, en hommage au poète occitan Charles Pierre Anselme Garrau (1781-1846)[95], neveu de Pierre-Anselme Garrau (1762-1829).
Par ordre alphabétique du nom de famille.
Nées à Sainte-Foy-la-Grande
Voir la catégorie: Naissance à Sainte-Foy-la-Grande.
Philippe Henriot (1889-1944), homme politique français, qui a enseigné les lettres et l'anglais au collège catholique Charrier de Sainte-Foy à partir de 1909[98].
Jean-Didier Vincent (1935-), neuropsychiatre, neurobiologiste et écrivain, directeur de l'Institut de neurobiologie Alfred-Fessard du CNRS de 1991 à 2004.
Héraldique
Blason
Parti: au premier d'argent à la tour de sable, maçonnée, ajourée et ouverte du champ, au second de gueules au lion d'or; le tout sommé d'un chef d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.
Pierre Bertin-Roulleau, Sainte-Foy-la-Grande. Vieilles maisons, vieux documents, Feret & Fils Éditeurs, 1927.
Jean-Michel Boudié, La vie publique à Sainte-Foy-la-Grande au début du XXesiècle.
Jean Cavignac, Les jurades de Sainte-Foy-la-Grande, 1983.
Jean Corriger, La libération de Sainte-Foy, sous les auspices du Comité de libération de Sainte-Foy-la-Grande, Delmas et Cie, 1945.
Jean Corriger, «Le VIIe Centenaire de la fondation de la bastide de Sainte-Foy», Revue historique de Bordeaux et du département de la Gironde, 1955.
Jean Corriger, Sainte-Foy-la-Grande, les noms des rues, Cahier Les Amis de Sainte-Foy, 1966.
Jean Corriger, Sainte-Foy-la-Grande: 700 ans de souvenirs; mon village au grand coeur, Groupe girondin des études locales de l'enseignement public, 1976.
Jean Corriger, Sainte-Foy-la-Grande, son histoire, Groupe girondin des études locales de l'enseignement public, 1988, postface de Pierre Lart.
André Prunis et Jean Vircoulon, Histoire de l'hôpital de Sainte-Foy-la-Grande, Amis de Sainte-Foy, 1994.
Jacques Reix, La Dordogne du temps des bateliers, Fanlac, 1990.
Jacques Reix et Jean Vircoulon, Chronique des années de Guerre en pays foyen, Fanlac, 1995.
Jacques Reix, Gabariers et bateliers de la Dordogne, Fanlac, 2003.
Jacques Reix, Sainte-Foy-la-Grande et le pays foyen, Nouvelles Éditions Sutton, 2005.
Jacques Reix, Le pays foyen dans la guerre, 1939-1945, Nouvelles Éditions Sutton, 2007.
Jacques Reix, Un siècle de vie sportive en pays foyen, Nouvelles Éditions Sutton, 2008.
Jacques Reix, La Dordogne batelière. Images au fil de l'Onde, Les Dossiers d'Aquitaine, 2010.
Jacques Reix, Entre Gironde et Périgord. Le pays foyen. Bastides et villages, La Lauze, 2012.
Jacques Reix, Au coeur des bastides. Du Périgord à l'Entre-Deux-Mers, Éditions Sutton, 2013.
Jacques Reix, Libération Sainte-Foy-Castillon 1943-1944, Itinérances, 2014 (ISBN978-2-9547839-0-1).
Félix de Verneilh, Architecture civile au Moyen Âge dans le Périgord et le Limousin: Sainte-Foi, p.83-88, dans Annales archéologiques, 1847, tome 6 (lire en ligne)
Ghislain Verral, Sainte-Foy-la-Grande, une ville protestante (1852-1905), éditions Jean-Jacques Wuillaume, 2017.
750 ans de la bastide de Sainte-Foy-la-Grande, actes du colloque tenu les 3 et , Les Amis de Sainte-Foy et sa région.
Publications de la société d'histoire «Les Amis de Sainte-Foy et sa région».
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[38].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte du site «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte de la ZNIEFF «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
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