Bayon-sur-Gironde est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
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Bayon-sur-Gironde est une commune girondine située sur le vignoble des Côtes-de-Bourg.
Elle se place à la confluence de la Dordogne et de la Garonne, en amont de la Gironde. Son territoire englobe une partie méridionale de la Grande Ile, autrefois appelée Ile Cazeau, réunie à l'Île Verte et l'Ile du Nord au milieu du XIXesiècle par des digues et des remblaiements. Il englobe également l'extrémité nord de la pointe du Bec d'Ambès, aménagée en zone industrielle. La partie fluviale et insulaire à l'aval du Bec d'Ambès est englobée dans le périmètre du parc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis.
Son territoire se compose à 54,3% d'eaux maritimes et continentales et de zones humides maritimes[1].
Placé en rive droite de la Dordogne, son territoire continental est:
traversé par le ruisseau de Lalibarde[2] ou de Gourrou, prenant sa source sur la commune de Comps,
longé par le ruisseau de Honziou[3], matérialisant la limite communale nord-est avec Saint-Seurin-de-Bourg.
la RD669E1, longeant la corniche en rive de l'estuaire, classée parmi les itinéraires touristiques pittoresques de Gironde[4]
les RD133E6 et RD133E7, reliant son bourg à la RD133.
Géologie et relief
Le territoire se décompose en trois entités:
l'espace fluvial et insulaire, constitué de molasses en profondeur et de dépôts alluvionnaires en surface;
le coteau calcaire, présentant un relief de falaise, passant de 5 à 50 m;
le plateau vallonné, constitué de couches calcaires en profondeur, recouvertes d'une couche argileuse, à l'origine d'un aléa de mouvement de terrain par retrait-gonflement des sols. Les sols y sont propices à la vigne.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 13°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 5,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Gervais», sur la commune de Saint-Gervais, mise en service en 1995[11] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7°C et la hauteur de précipitations de 784,8 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 24 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[15], à 13,8°C pour 1981-2010[16], puis à 14,2°C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Bayon-sur-Gironde[18],[19]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[20].
La ZSC "Estuaire de la Gironde" (FR7200677) est une autre zone Natura 2000[21].
ZNIEFF
Deux zones naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) concernent le territoire communal:
la ZNIEFF de type 2 "Coteau du bord de Gironde, du Pain-de-Sucre à Roque-de-Thau"[22].
la ZNIEFF de type 1 "Rives des Iles du Nord, Verte et Cazeau, Ile et vasière de Macau"[23].
Urbanisme
Typologie
Bayon-sur-Gironde est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[24],[25],[26].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bourg, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[27] et 5 545 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[28],[29].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[30],[31].
Bayon-sur-Gironde se trouve dans l'unité urbaine de Bourg et dans l'aire urbaine de Bordeaux[32].
N'étant pas riveraine de l'estuaire de la Gironde, elle n'est pas considérée parmi les communes littorales selon le décret n°2004-311 du 29 mars 2004.
L'urbanisation est composée par:
le bourg, se plaçant au centre de la partie continentale, au sud de la RD669, réunissant l'église, la mairie, les équipements scolaires, sportifs et associatifs;
la zone agglomérée en bas de la corniche, réunissant les lieux dits Roque Plisseau, Roque Pigeon et La Reuille;
les Trois Moulins, entre le bourg et le coteau
la zone agglomérée à l'ouest du plateau, réunissant les lieux dits Plisseau, Les Androns et Rousset; ce dernier formé de lotissements contemporains;
Coudart, au nord du bourg et de la RD669;
Le Bourdieu, au nord-est du bourg et de la RD 669;
Talbot, en limite orientale, en bordure de la RD669;
la zone agglomérée réunissant les lieux dits Le Gourrou et Nodot, sur le versant rive gauche du ruisseau;;
Les Espaillers, formant avec une même zone agglomérée avec le lieu dit Les Lamberts sur la commune voisine de Comps;
des fermes et châteaux isolés.
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (43,4% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (43,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (25,6%), eaux maritimes (24,7%), terres arables (17,8%), eaux continentales[Note 7] (16,8%), zones humides côtières (12,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3%), forêts (0,8%), zones urbanisées (0,3%)[33].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
La commune compte en 2016 un parc de 375 logements dont 318 résidences principales et 18 résidences secondaires ou logements occasionnels. Parmi ces résidences principales, 61% sont des constructions achevées avant 1945.
des risques technologiques liés à l'activité industrielle et au transport de matières dangereuses.
les risques naturels d'inondations, de tempêtes, de mouvements de terrains (par éboulements de falaises, effondrements de carrières souterraines).
le risque sismique de niveau 2 - faible.
La commune est couverte par:
Le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) Ambès Nord[35], approuvé en août 2018,
Le plan de prévention des risques d'inondations (PPRI) de la Dordogne, Secteur Bourg - Izon, approuvé en mai 2005, en cours de révision
Le PPRI de la Gironde, Secteur de la Presqu'île d'Ambès, approuvé en mai 2005, en cours de révision
Le PPR Mouvements de terrain sur les communes de Bayon-sur-Gironde, Bourg, Gauriac, Prignac-et-Marcamps, Saint-Seurin-de-Bourg, Tauriac et Villeneuve, approuvé en juin 2014[36]
Plans et schémas
La commune est couverte par un plan local d'urbanisme approuvé le 8 novembre 2012, ayant fait l'objet d'une modification simplifiée approuvée le [37].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].
En 2019, la commune comptait 721 habitants[Note 8], en augmentation de 1,26% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 230
1 030
1 130
1 180
1 384
1 401
1 428
1 273
1 299
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 228
1 256
1 214
1 150
1 131
1 065
1 081
1 089
1 006
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
926
1 009
912
831
795
716
752
625
665
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
713
759
746
736
747
747
726
706
712
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
706
721
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Sur 47 établissements présents sur la commune à fin 2013, 32% relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 6% sur le département), 6% du secteur de l'industrie, 9% du secteur de la construction, 45% de celui du commerce et des services et 9% du secteur de l'administration et de la santé[47].
Les terres du plateau sont classées en AOC Côtes de Bourg et Bordeaux Supérieur. Les terres de la Grande Ile sont classées en AOC Bordeaux.
Lieux et monuments
Château de Falfas (1842)
Monuments et sites protégés
Église Notre-Dame, église romane du XIIesiècle remaniée au XIXe[48].
Château Falfas , château reconstruit au XVIIesiècle, MH inscrit par arrêté du 3 janvier 2008.
Le site du Bras de Macau, incluant la Grande Île, inscrit par arrêté du 28 janvier 1981.
La Corniche de la Gironde, site inscrit par arrêté du 15 avril 1983.
Patrimoine local
Outre le Château de Falfas, plusieurs demeures d'origine viticole sont inventoriées[49]:
Château Tayac, reconstruit en 1892, domine l'estuaire,
Château Eyquem, remanié au XXesiècle,
Château Blissa, demeure reconstruite au XIXesiècle,
Demeure de Tanesse, demeure reconstruite au XIXesiècle,
Maison du Breuil, maison reconstruite au XIXesiècle,
Maison de Côtes de Bellevue, maison reconstruite au XIXesiècle,
Demeure des Ormeaux, construite à la fin du XIXesiècle ou au début du XXesiècle, domine l'estuaire.
Des éléments font partie du patrimoine local:
Monument aux Morts
Calvaire de la Croix de Millorit
Cale de la Reuille
Personnalités liées à la commune
Jean Dumézil (1857-1929), né sur la commune, général de division, père de Georges Dumézil.
Ludovic Gaurier (1875-1931), né sur la commune, prêtre, spéléologue et pyrénéiste.
Marius de Buzon (1879-1958), né sur la commune, peintre français de l'École d'Alger, prix Abd-el-Tif 1913.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte du site «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Institut national de la statistique et des études économiques, «Aire urbaine 2010 de Bordeaux (006)», sur Insee(insee.fr), aire urbaine 2010 (consulté le ).
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