Gauriac est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Gauriac | |
![]() Gauriac vue du ciel. | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Blaye |
Intercommunalité | Communauté de communes de Blaye |
Maire Mandat |
Raymond Rodriguez 2020-2026 |
Code postal | 33710 |
Code commune | 33182 |
Démographie | |
Gentilé | Gauriacais |
Population municipale |
730 hab. (2019 ![]() |
Densité | 132 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 03′ 55″ nord, 0° 36′ 58″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 66 m |
Superficie | 5,54 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Bourg (banlieue) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Estuaire |
Législatives | Onzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | gauriac.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Gauriacais[1].
Commune de l'aire urbaine de Bordeaux, blotti sur la rive droite de l'estuaire de la Gironde, Gauriac bénéficie d'une situation et d'un climat privilégiés. Elle fait partie de l'unité urbaine de Bourg.
À mi-distance de Bourg (7 km) et Blaye (9 km), Gauriac est un village rural à l'habitat dispersé en hameaux. Son économie est dominée par la viticulture, grâce à la production de Côtes-de-bourg, et par l'activité commerciale qui irrigue les communes voisines.
|
Soussans en rive gauche de l'estuaire de la Gironde |
Villeneuve | Saint-Ciers-de-Canesse |
Margaux-Cantenac en rive gauche de l'estuaire de la Gironde |
![]() |
Comps |
Bayon-sur-Gironde |
Roque-de-Thau, hameau situé au bord de la Gironde en limite de la commune de Villeneuve, le Rigalet...
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gervais », sur la commune de Saint-Gervais, mise en service en 1995[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 784,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 25 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Gauriac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourg, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[18] et 5 545 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des surfaces en eau (41 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (41 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (36,9 %), cultures permanentes (29,6 %), forêts (8 %), zones humides côtières (8 %), prairies (4,4 %), eaux continentales[Note 7] (4,1 %), terres arables (3,6 %), zones urbanisées (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Gauriac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne et la Dordogne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2008 et 2009[26],[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des éboulements, chutes de pierres et de blocs[27]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 63,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 464 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 464 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005, par des mouvements de terrain en 1992, 1993, 2001 et 2021 et par des glissements de terrain en 1993[24].
Les premiers habitants ont occupé des abris sous roche au paléolithique puis vint la villa gallo-romaine Gaviriacus qui donna son nom au village. Le château de Thau et l'abside de l'église datent du Moyen Âge[30].
Du XVe à la fin du XIXe siècle, l'extraction de la pierre calcaire dans des carrières souterraines marque l'activité du village. Ce matériau était expédié par le fleuve (l'estuaire) et a contribué à la construction de Bordeaux.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1793 | 1793 | Jean Roux | Officier public | |
1793 | 1795 | Sébastien Morin | Officier public | |
1795 | 1798 | Antoine Cousteau | Officier public | |
1799 | 1812 | Jean ROY | ||
1812 | 1815 | Augustin Chambord | ||
1815 | 1823 | Pierre Landard | ||
1823 | 1831 | Charles Prade | ||
1831 | 1840 | Augustin Chambord | ||
1840 | 1848 | Jean Viaud | ||
1848 | 1852 | Numa Chambord | ||
1852 | 1860 | Clément Viaud | ||
1860 | 1872 | Jean-Olinde Barril | ||
1872 | 1874 | Clément Viaud | ||
1874 | 1875 | Antoine Sou | ||
1875 | 1876 | Auguste Charlot | ||
1876 | 1878 | Jean Viaud | ||
1878 | 1879 | Jean-Clément Viaud | ||
1879 | 1886 | Jean-Théodore Largeteau | ||
1886 | 1892 | Martin Landard | ||
1892 | 1902 | Théophile Goujon | ||
1902 | 1908 | Eugène Lamit | ||
1908 | 1918 | Hippolyte Gaillard | ||
1918 | 1925 | Philippe Tilhet | ||
1925 | 1930 | Louis Régnier | ||
1930 | 1930 | Eugène Charlot | ||
1930 | 1933 | Pierre Roux | ||
1934 | 1936 | Edmond Magnanou | ||
1936 | 1969 | Louis Régnier | ||
1969 | 1977 | André Grenier | ||
mars 1977 | 1979 | André Bertaud | ||
1979 | août 1987 | Jeannine Pouilhe | ||
1987 | août 1989 | Albert Simon | ||
août 1989 | juin 1995 | Michel Sourgen | ||
juin 1995 | mars 2001 | Albert Simon | ||
mars 2001 | mars 2014 | Robert Baldès | PCF | |
mars 2014 | En cours | Raymond Rodriguez[31] | PCF | Professeur |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 730 habitants[Note 8], en diminution de 7,59 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 007 | 1 402 | 1 490 | 1 554 | 1 774 | 1 773 | 1 779 | 1 745 | 1 649 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 522 | 1 536 | 1 433 | 1 449 | 1 451 | 1 297 | 1 287 | 1 422 | 1 355 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 320 | 1 336 | 1 198 | 1 125 | 1 097 | 1 110 | 1 064 | 870 | 928 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
863 | 927 | 838 | 857 | 809 | 826 | 840 | 844 | 790 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
737 | 730 | - | - | - | - | - | - | - |