La commune de Couze-et-Saint-Front est située au sud du département de la Dordogne, en Bergeracois.
Le village de Couze-et-Saint-Front, à l'intersection des routes départementales (RD) 37 et 660, se situe, en distances orthodromiques, trois kilomètres à l'ouest de Lalinde et dix-huit kilomètres à l'est de Bergerac.
Le territoire communal est également desservi au nord-est par la RD 29 et au nord-ouest par la RD 37E1.
Entre Lalinde et Lanquais, le sentier de grande randonnée GR 6 traverse le territoire communal sur environ cinq kilomètres, du nord-est à l'ouest, passant devant les trois églises de la commune. Au nord-est, le GR 6E débute au pont de Lalinde en direction de Saint-Avit-Sénieur.
Communes limitrophes
Couze-et-Saint-Front est limitrophe de six autres communes.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Couze-et-Saint-Front est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c5c, date du Campanien 3, une alternance de marnes à glauconie et de calcaires crayo-marneux jaunâtres. La formation la plus récente, notée CFvs, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no806 - Bergerac» et «no807 - Le Bugue» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et leurs notices associées[4],[5].
Carte géologique de Couze-et-Saint-Front.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
CF :
Formations superficielles: colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses de pentes et de vallons indifférenciés des terrains tertiaires et quaternaires, des terrains mésozoiques et de socle
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
Fy :
terrasses sous-flandriennes indifférenciées: sables, graviers et galets localement de grande taille (Weichsélien - '-Wurm'-)
Hautes terrasses (RD Garonne) - Terrasse de Malleret inf. (type 2) indifférenciée: sables à graviers et galets rubéfiés (Ménapien-Bavélien - '-Gunz'-)
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
non présent
Éocène
e7b-Cc :
Calcaires des Ondes - Calcaire de Sainte-Croix-de-Beaumont (Belvès) - Calc. Saint-Cernin (Duras), Calc. de Langles (Fumel): calcaires clairs à silex et Meulières (Priabonien moy. continental)
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5e :
Campanien 5: calcaires bioclastiques jaunâtres à rudistes, orbitoides media, Larrazetia, calcaires gréseux jaunes à grands silex versicolores, lumachelles à huîtres (Pycnodonte vesicularis) (formation d'Aubeterre, de Lalinde, de Couze)
c5d :
Campanien 4: calcaires crayo-marneux grisâtres et calcaires graveleux bioclastiques à orbitoides media et à lumachelles à huîtres (P. vesicularis) (formations de Barbezieux, de Lamonzie)
c5c :
Campanien 3: alternance de marnes à glauconie et calcaires crayo-marneux jaunâtres (formations de Biron et de Coursac), présence localement de niveaux de calcaires gréseux fins ocre à Larrazetia et tempestites (formation de Journiac)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 25 m[6] au nord-ouest, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Varennes et Baneuil, et 143 m[6] au sud, au lieu-dit Pécoral[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[9]. La commune fait partie du Périgord noir, un paysage vallonné et forestier, qui ne s’ouvre que ponctuellement autour de vallées-couloirs et d’une multitude de clairières de toutes tailles. Il s'étend du nord de la Vézère au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche d’un patrimoine exceptionnel[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 8,19 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,25 km2[3].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dordogne, la Couze et un petit cours d'eau qui constituent un réseau hydrographique de 8 km de longueur totale[15],[Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne en limite d'Ambès et Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[16],[17]. Elle borde la commune au nord sur plus de quatre kilomètres et demi, face à Lalinde.
La Couze, d'une longueur totale de 30,09 km, prend sa source dans la commune de Pays de Belvès (territoire de l'ancienne commune de Fongalop[18]) et se jette dans la Dordogne en rive gauche au nord du bourg de Couze-et-Saint-Front, face à Lalinde[19],[20]. Elle arrose l'ouest de la commune sur près de deux kilomètres, se séparant en deux bras à plusieurs reprises en formant des îles, et traversant le bourg.
La vallée de la Dordogne vue depuis la commune de Couze-et-Saint-Front, face à Lalinde.
Le pont de Lalinde sur la Dordogne. Au fond, la commune de Couze-et-Saint-Front.
La Couze dans le bourg de Couze-et-Saint-Front.
Réseaux hydrographique et routier de Couze-et-Saint-Front.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dordogne Atlantique». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[21]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [22].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[23]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[24].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[23]
Moyenne annuelle de température: 12,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[27] complétée par des études régionales[28] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988[29] et qui se trouve à 18 km à vol d'oiseau[30],[Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[31], à 13,1°C pour 1981-2010[32], puis à 13,3°C pour 1991-2020[33].
Milieux naturels et biodiversité
La Dordogne entre Lalinde à gauche et Couze-et-Saint-Front à droite.
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Couze-et-Saint-Front[34],[35]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[36].
La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait également partie du réseau Natura 2000[37],[38]. Deux espèces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[37]: le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).
Sur la commune, elle s'étend sur environ une quarantaine d'hectares et correspond aux coteaux situés au sud de la Dordogne, face à Lalinde.
ZNIEFF
Couze-et-Saint-Front fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II «La Dordogne»[39],[40], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[41].
Urbanisme
Typologie
Couze-et-Saint-Front est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[42],[43],[44].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lalinde, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[45] et 4 823 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[46],[47].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[48],[49].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (51,2%), zones agricoles hétérogènes (16,2%), prairies (15,6%), zones urbanisées (7,8%), eaux continentales[Note 9] (5,6%), terres arables (3,7%)[50].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Couze-et-Saint-Front est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, et le risque industriel et la rupture d'un barrage[51]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[52].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et la Couze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996 et 1999[53],[51]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la «vallée de la Dordogne, de Creysse à Le Buisson», couvrant 20 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[54],[55].
Couze-et-Saint-Front est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[56]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[57],[58].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Couze-et-Saint-Front.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[59]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[60]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[61]. 57,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[62].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2001[51].
Risques technologiques
La commune est exposée au risque industriel du fait qu'une partie de son territoire est dans le périmètre du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) du site Polyrey SA, une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut[63]
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 11] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[65].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom Cosa e Sent Front[66].
Histoire
En 1829, les communes de Couze et de Saint-Front fusionnent sous le nom de Couze-et-Saint-Front[67].
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[68],[69].
Dans le domaine judiciaire, Couze-et-Saint-Front relève[75]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2009[76].
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Démographie de Saint-Front
Jusqu'en 1829, les communes de Couze et de Saint-Front étaient indépendantes.
Démographie de Couze, puis de Couze-et-Saint-Front
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[79].
En 2019, la commune comptait 725 habitants[Note 13], en diminution de 1,76% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
644
614
545
516
1 010
1 046
1 001
840
831
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
815
835
920
733
818
837
842
801
783
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
840
922
911
766
843
936
886
828
827
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
885
876
921
831
781
759
773
775
739
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
716
725
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[80].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Depuis 2008, Couze-et-Saint-Front est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes de Baneuil et Cause-de-Clérans au niveau des classes de maternelle et de primaire[81]. La commune assure la classe de petite section maternelle, les cours élémentaires et les cours moyens, les autres classes de maternelle et le cours préparatoire étant assurés par l'école de Baneuil.
Économie
Emploi
En 2015[82], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 274 personnes, soit 37,7% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-deux) a diminué par rapport à 2010 (quarante-six) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,2%.
Établissements
Au , la commune compte soixante-sept établissements[83], dont trente-sept au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans la construction, neuf relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, cinq dans l'industrie, et deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[84].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monuments historiques
Couze-et-Saint-Front possède trois monuments historiques.
La grotte de la Cavaille, propriété privée, présente quelques peintures rupestres datant du Périgordien. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 2007[85].
Dans le village de Couze-et-Saint-Front, les anciennes papeteries de Couze-et-Saint-Front sont inscrites au titre des monuments historiques en 1989[86]. Elles regroupent un ensemble de bâtiments protégés:
Charles Des Moulins, «Notice sur l'église et les seigneurs de Couze, canton de La Linde, arrondissement de Bergerac (Dordogne)», dans Congrès archéologique de France. 25e session. Périgueux et Cambrai. 1858, Société française d'archéologie pour la conservation des monuments historiques, Paris, 1859, p.243-258(lire en ligne)
Articles connexes
Liste des communes de la Dordogne
Liste des anciennes communes de la Dordogne
Communauté de communes des Bastides Dordogne-Périgord
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[25].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[26].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[64].
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte du site «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte du site FR7200664, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte de la ZNIEFF «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Saint-Front», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
«Anciennes papeteries», notice noPA00083076, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 mai 2014.
Service régional de l'inventaire, «Moulin de la Rouzique», notice noIA24000112, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 mai 2014.
Service régional de l'inventaire, «Moulin de Merle», notice noIA24000111, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 mai 2014.
Service régional de l'inventaire, «Moulin Sous le Roc», notice noIA24000110, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 mai 2014.
Service régional de l'inventaire, «Maison des contremaîtres», notice noIA24000109, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 mai 2014.
Service régional de l'inventaire, «Moulin des Guillandoux», notice noIA24000108, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 mai 2014.
Service régional de l'inventaire, «Maison dite face au manoir», notice noIA24000107, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 mai 2014.
Service régional de l'inventaire, «Maison Jardel», notice noIA24000106, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 mai 2014.
Service régional de l'inventaire, «Église paroissiale Saint-Front de Colubry», notice noIA24000121, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 13 octobre 2010.
Service régional de l'inventaire, «Église paroissiale Saint-Pierre», notice noIA24000114, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 13 octobre 2010.
Service régional de l'inventaire, «Église paroissiale Saint-Étienne», notice noIA24000121, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consultée le 13 octobre 2010.
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