C'est le siège de l'une des quatre anciennes baronnies du Périgord.
Géographie
La commune de Biron est située dans la vallée du ruisseau de Clairfond, un affluent de la Lède, entre les vallées du Lot et de la Dordogne.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Communes limitrophes
Carte de Biron et des communes avoisinantes.
Biron est limitrophe de six autres communes dont trois dans le département de Lot-et-Garonne. Au sud-ouest, Paulhiac est limitrophe par un simple quadripoint.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Biron est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a(Bs), date du Santonien inférieur, composée de marnes à huîtres, calcaires crayeux en plaquettes gris à bryozoaires, puis grès carbonaté et sables jaunes (formation de Boussitran). La formation la plus récente, notée CFvp, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de pente ou de vallon secs indifférenciés. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no831 - Belvès» et «no855 - Fumel» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].
Carte géologique de Biron.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvp :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de pente ou de vallon secs indifférenciés
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g1-Cmo :
Calcaire de Monbazillac: calcaire lacustre et marno-calcaire localement meuliérisé et argiles carbonatées à nodules calcaires (niveau intercalé séparant les molasses de l'Agenais sup. et inf.) (Rupélien continental)
g1-A :
Molasse de l'Agenais inf. à faciès argileux dominant: argiles silteuses carbonatées jaunâtres à verdâtres à niveaux gréseux tendres à la base (Rupélien continental)
g1-Cc :
Formation du Calcaire de Castillon s.s.: calcaire lacustre micritique dur azoïque à nodules d'argiles vertes (plusieurs mètres d'épaisseur), faciès de meuliérisation localement (Rupélien basal continental)
Éocène
e7 :
Formation Boisbreteau inf.: sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e7c-A :
Molasses du Fronsadais inf. à moy. (faciès argileux dominant): argiles sableuses bariolées jaunes à vertes à chenaux sableux micacés et feldspathiques (Priabonien sup. continental)
e5AF :
Altérites de type Bretou: cuirasses ferrugineuses au sommet des sables de l'Éocène moyen du sud Dordogne et du Lot-et-Garonne (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e4b(2) :
Formation de Cuzorn: sables fins à la base à quelques niveaux de lignites (remplissage de paléovallée ou paléokarst), sables fins, argiles blanches marmorisées et/ou kaoliniques (Yprésien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4a(Bs) :
Santonien inf.: marnes à huîtres, calcaires crayeux gris en plaquettes à bryozoaires, puis grès carbonatés et sables jaunes (formation de Boussitran)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 128 m et 240 m[7],[8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1] et 14 sous-unités[10]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[11],[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 12,98 km2[7],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 13,15 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Réseaux hydrographique et routier de Biron.
La commune est située dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par le Laussou, le ruisseau de Clairfond et le ruisseau de la Fontaine de Saint-Jean, qui constituent un réseau hydrographique de sept kilomètres de longueur totale[17],[Carte 1].
Le Laussou, d'une longueur totale de 13,36 km, prend sa source dans la commune et se jette en rive droite de la Lède en Lot-et-Garonne, en limite de Laussou et Monflanquin[18],[19]. Prenant sa source juste au sud-est du bourg, il marque la limite communale à l'ouest sur plus d'un kilomètre, face à Vergt-de-Biron.
Le ruisseau de Clairfond traverse la commune du nord-est vers le sud et lui sert de limite sur deux kilomètres et demi au sud, face à Lacapelle-Biron.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dropt». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin versant du Dropt, d'une superficie de 1 522 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte EPIDROPT[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[22]
Moyenne annuelle de température: 12,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lacapelle-Biron-Pailloles», sur la commune de Lacapelle-Biron, mise en service en 1986[28] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[29],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,8°C et la hauteur de précipitations de 903,6 mm pour la période 1981-2010[30].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 39 km[31], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[32], à 13,1°C pour 1981-2010[33], puis à 13,3°C pour 1991-2020[34].
Urbanisme
Typologie
Biron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[35],[36],[37].
La commune est en outre hors attraction des villes[38],[39].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,9% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (60,9%), prairies (24,3%), zones agricoles hétérogènes (10,5%), terres arables (4,3%)[40].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Biron proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[41]:
les Araires
Badieux
Baliste
Ballande
les Barouillettes
le Bec
Bel-Air
Besse
Bois Grand
Bois Haut
Bois de la Roque
Bois de Tandy
Bois de Vinssou
le Bout de la Forêt
le Bout du Parc
Coucaud
les Écuries Basses
les Fargues
la Forêt
le Fournet
la Garenne
la Grange
la Jasse
Maison Neuve
Malcirmain
les Marios
la Mondine
le Moulinal
les Mounard
les Peyres
la Plante
Rand
Raste
Saint-Cloud
Testut
le Tournier
Tout Vent
la Tuque
la Vigne de Caput
Vinssou.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Biron est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[42]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[43].
Biron est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[44]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[45],[46].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Biron.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[47]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[48]. 94,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[49].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[42].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Birontium en 1115 dans le cartulaire de l'abbaye de Cadouin, «Biron» dès 1281, Sanctus-Michael de Bironnio en 1365, Bironium en 1432, «Byron» au XVIesiècle et Biroun au siècle suivant[50].
Le sens du toponyme est incertain. Il peut dériver d'un nom de personnage gaulois Birus suivi du suffixe -onem[51],[52]. Il peut également être issu d'une racine pré-indo-européenne (vir-) évoquant un cours d'eau ou peut représenter un dérivé de birerloucher, surnom d'un homme qui louche[53].
En occitan, la commune porte le nom de Biront[54].
Histoire
Le Château de Biron.
Article détaillé: Liste des barons, ducs et marquis de Biron.
La commune est connue pour son château des XIIeetXVIIIesiècles, classé monument historique.
Siège de l'une des quatre baronnies du Périgord, le château occupe une position stratégique à la lisière du Périgord et de l'Agenais.
Son histoire est liée à la grandeur d'une famille, les Gontaut-Biron, qui tint le fief durant huit cents ans.
À sa création en 1790, la commune porte d'abord le nom de Notre-Dame-de-Biron puis au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), celui de Mont-Rouge, avant de s'appeler Biron[7].
En 1827, le territoire de la commune de Biron s'agrandit par le rattachement des anciennes communes de Saint-Michel-de-Biron, Bertis-de-Biron, Saint-Cernin-de-Biron et Vergt-de-Biron, ces trois dernières formant en 1840 une nouvelle commune indépendante appelée Vergt-de-Biron[7].
En 1943-1944, un détachement des Chantiers de la jeunesse, qui fournit de la main-d'œuvre à la Société Guyenne-Pétrole, exploite sur la commune un chantier de carbonisation[55].
Politique et administration
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[56],[57].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Biron se nomment les Bironnais[60].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[62].
En 2019, la commune comptait 144 habitants[Note 9], en diminution de 23,4% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
393
298
314
400
1 124
1 175
553
572
568
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
534
555
501
507
504
470
402
377
338
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
312
278
257
200
189
187
167
134
129
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
122
123
121
120
132
140
173
183
188
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
147
144
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique
La brusque et provisoire augmentation de la population aux recensements de 1831 et 1836 s'explique par la fusion avec Biron en 1827 de quatre communes: Bertis-de-Biron, Saint-Cernin-de-Biron, Saint-Michel-de-Biron et Vergt-de-Biron, et de la création en 1840 de la commune indépendante de Vergt-de-Biron dont le territoire englobe également les anciennes communes de Bertis-de-Biron et Saint-Cernin-de-Biron[7].
Économie
Emploi
En 2015[64], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 70 personnes, soit 36,6% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quinze) a augmenté par rapport à 2010 (dix) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 21,7%.
Établissements
Au , la commune compte vingt-quatre établissements[65], dont treize au niveau des commerces, transports ou services, quatre dans la construction, trois relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et deux dans l'industrie[66].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
En 1991, en même temps que les communes voisines de Monpazier et Capdrot, la commune de Biron a été inscrite, à l'initiative du ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, dans une opération «Grand site national[Note 10]», dans le cadre d'une politique de gestion durable du patrimoine liée au développement local, afin de préserver et de mettre en valeur son patrimoine architectural et urbain unique. En 2010, Biron ne figure plus parmi les 34 Grands sites du territoire français[67].
Château de Biron, XIIesiècle XVesiècle XVIesiècle XVIIesiècle, à Biron, classé, visitable
Église Notre-Dame-du-Bourg[68], église paroissiale de Biron, des XIIeetXIIIesiècles. L'église est dédiée à Notre Dame de l'Assomption. Elle a été construite à la place d'une église prieurale dédiée à saint Michel qui dépendait de l'abbaye de Sarlat.
Vallée de la Lède et ses moulins
Le Monument vivant de Biron. Le sculpteur allemand Jochen Gerz a réhabilité le monument aux morts de la commune en 1996.
Le château de Biron.
L'église Notre-Dame-du-Bourg.
Personnalités liées à la commune
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Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[24].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[25].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
En 2010, il y a 34 Grands sites sur le territoire français, parmi lesquels la Pointe du Raz, la dune du Pyla ou le Pont du Gard
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1reéd. 1963), 738p. (ISBN2-85023-076-6)..
Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, Éditions Fanlac, 2000, (ISBN2-86577-215-2), p.59-60.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.3, p.1453, (ISBN2600028846).
Francis A. Boddart, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944: de la révolution nationale à la production industrielle, Périgueux, IFIE Éditions Périgord, , 342p. (ISBN978-2-916265-18-6), p.252-268..
Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 28 août 2020.
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