Monflanquin est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Monflanquinois(es).
Située sur une colline surplombant la vallée de la Lède, à la frontière du Périgord, du Quercy et de la Guyenne en Pays du Dropt, Monflanquin est classée parmi les plus beaux villages de France.
Accès par la route départementale D 676 (ancienne route nationale 676).
La superficie de la commune est de 6 221 hectares; son altitude varie de 64 à 207mètres[1].
Communes limitrophes
Monflanquin est limitrophe de onze autres communes.
La commune est arrosée par la Lède et ses affluents la Leyze et le Laussou.
La Lède est elle-même un affluent du Lot en rive droite, donc un sous-affluent de la Garonne.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 13,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cancon», sur la commune de Cancon, mise en service en 1952[9] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 877,2 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Agen-La Garenne», sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 45 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour la période 1971-2000[13], à 13,4°C pour 1981-2010[14], puis à 13,8°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Monflanquin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villeneuve-sur-Lot, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (68,5%), prairies (10,6%), zones agricoles hétérogènes (9,9%), forêts (6,3%), zones urbanisées (2,6%), cultures permanentes (1,4%), mines, décharges et chantiers (0,6%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Monflanquin est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment la Lède, le Laussou, le Cluzelou et la Leyze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2003, 2009 et 2021[24],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[25]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[26].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Monflanquin.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[27]. 99,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (91,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2002, 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Toponymie
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Histoire
En 1252, Guillaume Amanieu, seigneur de Calviac, cède la montagne de Monflanquin à Alphonse de Poitiers. Ce dernier y fonde une Bastide du XIIIesiècle. Dans l'état actuel de nos connaissances tout porte à penser que la "montagne de Monflanquin" a été cédée à Alphonse de Poitiers sans paréage. En 1256, Alphonse de Poitiers commence la fondation de la bastide. En 1269, la charte de fondation est confirmée. À la mort d'Alphonse de Poitiers après son épouse, Jeanne de Toulouse, fille de Raymond VII de Toulouse, sans héritier, ses terres entrent dans le domaine royal de Philippe III.
En 1279, Monflanquin devient un des douze bailliages de l'Agenais. L'archevêque de Bordeaux, Bertrand de Got, rend visite à la ville en 1304. Il est élu pape l'année suivante sous le nom de Clément V. La bastide étant passée dans la mouvance anglaise, le roi Édouard III confirme les privilèges de la ville en 1318. En 1374, les habitants de Monflanquin aident l'armée du roi de France qui se dirige vers Tonneins pour chasser les Anglais de l'Agenais.
Le , Guy de Montferrand[29], seigneur de Langoiran, gouverneur du Périgord "pour ceux de la religion réformée" et Geoffroy de Vivans prennent avec leurs 2000 hommes la ville et firent prisonniers 125 gentilshommes[30].
La gare de Monflanquin, vers 1912.
Elle est chef-lieu du District de Monflanquin de 1790 à 1795.
La commune est de 1911 à 1933 le centre d'exploitation des Tramways de Lot-et-Garonne, une compagnie de chemin de fer secondaire à voie métrique qui constituait le réseau départemental de Lot-et-Garonne[31].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Villeneuve-sur-Lot du département de Lot-et-Garonne.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Monflanquin[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Articles détaillés: Liste des cantons de Lot-et-Garonne, Conseil départemental de Lot-et-Garonne et Liste des conseillers départementaux de Lot-et-Garonne.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de Lot-et-Garonne.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de Lot-et-Garonne et Liste des députés de Lot-et-Garonne.
Intercommunalité
Montflanquin était membre de la petite communauté de communes Bastide et Châteaux en Guyenne, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences,
Celle-ci a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes des Bastides en Haut-Agenais Périgord dont la commune est désormais le siège.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[33],[34].
Tendances politiques et résultats
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Articles connexes: Élections municipales de 2014 en Lot-et-Garonne et Élections municipales de 2020 en Lot-et-Garonne.
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Distinctions et labels
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[35].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].
En 2019, la commune comptait 2 329 habitants[Note 8], en augmentation de 0,04% par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne: −0,57%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
7 690
5 038
5 365
5 010
5 201
5 057
5 075
4 980
4 912
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
4 164
3 842
3 789
3 468
3 299
3 235
3 089
3 172
3 086
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 017
3 039
3 090
2 596
2 646
2 534
2 512
2 525
2 416
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2 308
2 354
2 368
2 356
2 431
2 258
2 352
2 338
2 346
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 312
2 329
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[38].)
Monflanquin fait partie de l'académie de Bordeaux.
Manifestations culturelles et festivités
Pollen - résidence d'artistes plasticiens[43], Médiathèque, marché tous les jeudis,
Sports
Club de rugby à XV qui évolue en championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale.
Lieux et monuments
Un mégalithe préhistorique est signalé sur la commune au lieu-dit Vidalot. Il est considéré comme détruit dès l'an 2000 par Alain Beyneix, dans son ouvrage Architectures mégalithiques du département de Lot-et-Garonne, BSPF, 2000.
Église Saint-André.
L'Église Saint-André[44]: l'église a été fondée entre 1250 et 1290. Elle a conservé de cette époque la base de ses murs et le portail. Elle faisait partie de l'enceinte de la ville aussi son chevet était-il fortifié. Les voûtes de la nef s'étant effondrées, l'église est restaurée en 1715, le chevet est repris. Les voûtes sont reconstruites en 1864. Le clocher prend son aspect fortifié en 1923. Le chevet est ajouré pour y placer des vitraux. La façade occidentale a été inscrit au titre des monuments historique en 1925[44].
La maison dite du Prince Noir.
La maison dite du Prince Noir[45] située sur la place des Arcades, fut construite au XIVesiècle. Le prince Noir, qui a battu le roi Jean II le Bon à la bataille de Poitiers, y aurait séjourné.
Château de Roquefère, aile est.
Le château de Roquefère[46] a été acheté en 1280 par Jean Ier de Grailly, sénéchal de Gascogne et d'Agenais, à Hugues de Castelmoron. Le , Bertrand de Got, archevêque de Bordeaux, couche au château. Jean de Grailly cède la seigneurie de Roquefère avec le château à Jean Chandos, sa vie durant, à condition que la seigneurie lui revienne ou à ses héritiers après sa mort. À la mort de Jean de Grailly, en 1376, sans enfant, le château devient l'enjeu d'un long conflit entre la famille Hébrard et la famille de Blanche de Foix, mère de Jean de Grailly. À la mort de Jean Chandos, Jean et Jacmet Hébrard et Guillon de La Martinie avaient pris possession du château sans droit. En 1470, par décision de Charles, duc de Guyenne, le château redevient la propriété de Jean de Foix, comte de Caudale, captal de Buch, fils de Gaston de Foix, avait cédé à Jean Chandos, à la condition qu'il lui revienne à sa mort. Sa fille se marie avec Jacques de Chaussade et prend possession de la seigneurie en 1495 par arrêt du parlement de Bordeaux. Par mariage, dans la première moitié du XVIesiècle, le château entre dans la famille de La Mothe. Jean II de Rochefort, marquis de Théobon (le château de Théobon se trouve dans la commune de Loubès-Bernac), captal de Puychagut, seigneur de Monneins, Courouneau (le château se trouve dans la commune de Margueron), etc. se marie le avec Anne de La Mothe, dame de Roquefère et de Lespinassat. Il est lieutenant-général de l'armée de Condé en Guyenne. Il fait du château de Roquefère une base des opérations de l'armée du prince de Condé pendant la Fronde. Louis Pons, marié à Guyonne de Rochefort, vend le château à Jean Fournie Gorre, médecin du duc d'Orléans, natif de Monflanquin. En 1781, le château appartient à Charles Raymond de Berail.
Le château de Martel, l’affaire des reclus de Monflanquin: Ce château a appartenu à la famille de Védrines (famille de protestants originaires de l'Agenais) qui a été anoblie sous la seconde Restauration en 1828[47],[48]. Cette famille est membre de l'ANF. Ce château a défrayé la chronique dans les années 2000: onze membres des Védrines surnommés les «reclus de Monflanquin» sont sous l'emprise du gourou Thierry Tilly (ancien responsable d'une société de nettoyage industriel devenu leur gestionnaire de patrimoine) et doivent se terrer pendant une dizaine d'années dans ce château puis en Angleterre[49]. Thierry Tilly, qui a détourné 4,5 millions d'euros à la famille, est interpellé en et condamné à dix ans de prison en 2013[50]. Ce fait divers est le sujet du téléfilm Diabolique (2016) avec Laurent Stocker dans le rôle du «gourou» et Michèle Laroque et Anne Consigny en membres de la famille.
Article détaillé: Affaire des reclus de Monflanquin.
Le temple protestant occupe l'ancienne chapelle des Augustins.
Église Saint-Martin de Calviac. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1995[51].
Église Notre-Dame de Corconat.
Église Sainte-Madeleine de Roquefère.
Église Saint-Germain de Teyrac.
Église Saint-Hilaire des Areys.
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Lamothe-Feyt.
Église Saint-Sernin de Labarthe.
Église Saint-Caprais de Monflanquin.
Sentier de grande randonnée 636
Personnalités liées à la commune
Catherine Alcover (1946-), fondatrice du théâtre de Piquemil de Monflanquin.
Georges Archidice (1912-1968), mort sur la commune le .
Guillaume de Bagnols (sénéchal de l'Agenais et du Quercy de 1255 à 1262) est à l'origine de la bastide de Monflanquin.
Anthony Belleau (1996-), joueur de rugby originaire de Monflanquin.
Ludomir Combes (1824-1892), géologue de l'Agenais, mort à Monflanquin.
Irène Lagut (1893-1994), peintre, a vécu après-guerre dans la commune.
Georges Pellissier (1852-1918), écrivain né sur la commune.
Pascal Portes (1959-), joueur de tennis professionnel, demi-finaliste de la Coupe Davis en 1980, est né à Monflanquin.
Pierre Saint-Amant (1800-1872), joueur d’échecs, est né à Monflanquin.
Peggy Zlotkowski (1972-), miss France 1989, a passé son enfance à Monflanquin.
Héraldique
Blason
D'azur au mont d'or mouvant de la pointe, surmonté de deux étoiles du même, au chef aussi d'azur chargé d'un mur crénelé surchargé d'une tour et de deux demies, le tout d'or[54].
Détails
Armes parlantes (Monflanquin/mont). Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Pour approfondir
Bibliographie
Abbé Magot, Les temples protestants de Monflanquin aux XVIe et XVIIe siècles, p.234-244, Revue de l'Agenais, 1913, tome 40 (lire en ligne)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
Carte IGN sous Géoportail
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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