Margueron est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
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La commune de Margueron se situe aux confins est du département de la Gironde en limite des départements de la Dordogne et de Lot-et-Garonne, à 77 km à l'est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 49 km à l'est-sud-est de Libourne, chef-lieu d'arrondissement et à 9,5 km au sud de Sainte-Foy-la-Grande, chef-lieu de canton[2].
La principale voie de communication routière de la commune est la route départementale D708 qui relie Sainte-Foy-la-Grande au nord-nord-ouest à Duras (Lot-et-Garonne) au sud-sud-ouest.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) dont l'accès 12Montpon est distant de 29 km par la route vers le nord-nord-ouest.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est celui de 4La Réole distant de 44 km par la route vers le sud-sud-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 9,5 km par la route vers le nord-nord-ouest, de Sainte-Foy-la-Grande sur la ligne Libourne-Sarlat du TER Nouvelle-Aquitaine.
Les communes limitrophes en sont Ligueux au nord, Monestier (Dordogne) au nord-est, Loubès-Bernac (Lot-et-Garonne) au sud-est, Villeneuve-de-Duras (Lot-et-Garonne) au sud, Riocaud à l'ouest-sud-ouest, Les Lèves-et-Thoumeyragues à l'ouest et La Roquille au nord-ouest.
Communes limitrophes de Margueron
La Roquille
Ligueux
Monestier (Dordogne)
Les Lèves-et-Thoumeyragues
Riocaud
Villeneuve-de-Duras (Lot-et-Garonne)
Loubès-Bernac (Lot-et-Garonne)
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 12,8°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Les Lèves-et-Thoumeyragues», sur la commune des Lèves-et-Thoumeyragues, mise en service en 1984[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7°C et la hauteur de précipitations de 827,7 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 21 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[13], à 13,1°C pour 1981-2010[14], puis à 13,3°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Margueron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (41,4%), forêts (19,8%), zones agricoles hétérogènes (19,7%), terres arables (14,1%), prairies (2,7%), zones urbanisées (2,2%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Margueron est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2009[24],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Margueron.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 213 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 213 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1995, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2019, la commune comptait 393 habitants[Note 6], en augmentation de 12,29% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
500
580
550
537
502
524
497
499
493
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
462
480
523
455
458
437
400
354
407
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
404
401
420
400
402
407
395
401
363
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
385
361
360
397
380
398
404
405
353
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
397
393
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin (juil.2009)
L'église Saint-Martin du XVIesiècle est inscrite par les Monuments historiques depuis 1925[33]. L'église, construite vers la fin du gothique, démembrée du diocèse d'Agen, a particulièrement souffert des rudes guerres de religion dans ce pays foyen. C'est ainsi qu'en 1680, seul un tiers de l'édifice primitif est utilisé pour le service divin. En 1692, Jacques Andraut, curé de Sainte-Foy et prieur de Margueron, en entreprend la reconstruction. En 1698, un procès-verbal de visite décrit une église rebâtie «tout à neuf sur les anciens fondements»[34].
Le monument aux morts, situé près de l'église Saint-Martin, surmonté de la statue du Poilu au repos, réalisée par Étienne Camus.
Personnalités liées à la commune
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Galerie
Chevet de l'église Saint-Martin (juil.2009)
Le monument aux morts près de l'église (juil.2009)
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Nom des habitants des communes françaises sur habitants.fr, consulté le .
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 65,5 km pour Bordeaux, 41,7 km pour Libourne et 8,9 km pour Sainte-Foy-la-Grande. Données fournies par Lion1906.com, consulté le .
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Texte relevé sur une affiche, à l'entrée de l'église, intitulée «Gironde à fleur de pierre», éditée à l'initiative du P.S.O. (Pôle de séjour organisé) du Grand Libournais, conçue et réalisée par l'A.3P.A. avec le concours du Conseil Général et des Bâtiments de France.
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