Libourne est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde dont elle est une des sous-préfectures, en région Nouvelle-Aquitaine.
Cette ancienne bastide fondée au XIIIesiècle par Roger de Leybourne, sénéchal de Gascogne pour le roi d'Angleterre, est aujourd'hui la principale ville de l'est du département. Forte de 24 257 habitants en 2019, au cœur d'une unité urbaine de 34 856 habitants[1] en 2012 et d'une aire urbaine de 36 144 habitants[2], elle s'inscrit dans l'axe Arcachon-Bordeaux-Libourne, aire métropolitaine concentrant près de 1 250 000 habitants.
La cité, qui s'est développée au confluent de l'Isle et de la Dordogne, au centre d'une riche région viticole, est dès l'origine un port important par où transitent des marchandises en provenance de toute l'Europe. Longtemps deuxième ville du nord de la Guyenne après Bordeaux, elle est sa rivale en matière de commerce ou de fiscalité. Importante ville de garnison (elle abritera notamment plusieurs régiments de cavalerie et d'infanterie, ainsi que l'école nationale des officiers de réserve de santé) jusqu'à une date assez récente, elle est aujourd'hui un pôle économique et commercial rayonnant sur le nord du département, fortement influencé par une agglomération bordelaise en constante progression.
Commune péri-métropolitaine de Bordeaux, Libourne s'est dotée en 2015 d'un projet urbain, «Libourne 2025-La Confluente», pour accompagner son développement de manière coordonnée.
Libourne compte également sur un patrimoine monumental varié: pont de pierre, église Saint Jean-Baptiste, tour du Grand Port, hôtel de ville, immeubles à arcades de la place Royale, témoignent ainsi de la prospérité de la ville au cours des siècles.
Géographie
Localisation
La ville de Libourne se trouve au confluent de l'Isle et de la Dordogne, au cœur des célèbres vignobles de Saint-Émilion et de Pomerol.
Libourne est située sur l'axe allant de Bordeaux à Clermont-Ferrand. L'A89 permet de faciliter les communications entre l'Aquitaine et l'Auvergne, Lyon et la Suisse. L'autoroute contourne la ville par l'ouest via le viaduc des Barrails et le viaduc du Mascaret.
La ville se situe à 31 km par la route nationale 89 (voie express à 2×2 voies) du centre de Bordeaux et à 98 km d'Arcachon.
Contrairement à la ligne TGV Atlantique de Paris à Bordeaux, la ligne classique Paris-Bordeaux, la ligne de Libourne au Buisson et la ligne de Lyon à Bordeaux passent par la gare de Libourne.
Transports en commun
Article détaillé: Lignes de bus de Libourne.
Libourne possède 9 lignes de bus:
4 lignes urbaines
5 lignes non-urbaines.
La municipalité, après avoir rendu gratuit l'usage du réseau pour les moins de 18 ans depuis le , a généralisé cette gratuité des transports en commun à l'ensemble des Libournais à compter du [3],[4]
Politique cyclable
Libourne lance en 2016 le service Lib'Cycle et choisi le prestataire Cyclocom pour gérer une flotte de 100 vélos en libre-service à la journée[5]. En décembre 2021, le prestataire se retire de Libourne et la ville fait évoluer son offre. Le 3 janvier 2022, une nouvelle version du service est lancée, avec 28 vélos reconditionnés disponibles en libre-service gratuitement pour 12h dans 11 stations de la ville[6]. La réservation se fait par le biais de Fredo App, service spécialisé en gestion de flotte de vélos, et l'entretien est réalisé par La Recyclerie du Libournais[7], association spécialisée en recyclage et partenaire de la ville. Cette offre s'inscrit dans la stratégie d'aménagement de la ville de Libourne, dont la Bastide (quartier centre) a été transformée en zone 30 avec double sens cyclable à partir de juin 2021[8].
Le plan vélo 2020-2024 de la municipalité prévoit le développement de 6 km de pistes cyclables supplémentaires, la création d'un Réseau Express Vélo (REV) pour desservir la périphérie, la mise en place de véloboxs sécurisés et la création d'un abri vélo devant la gare pouvant accueillir 36 vélos et charger 6 VAE.[9]
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]
Moyenne annuelle de température: 13,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,1 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Émilion», sur la commune de Saint-Émilion, mise en service en 1995[16] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7°C et la hauteur de précipitations de 802,1 mm pour la période 1981-2010[18].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 33 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[20], à 13,8°C pour 1981-2010[21], puis à 14,2°C pour 1991-2020[22].
Milieux naturels et biodiversité
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Libourne[23],[24]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[25].
ZNIEFF
Libourne fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II «La Dordogne»[26],[27], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[28].
Urbanisme
Typologie
Libourne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[29],[30],[31].
Elle appartient à l'unité urbaine de Libourne, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[32] et 36 306 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[33],[34].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Libourne, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[35],[36].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (44,1% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (42,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (37,7%), cultures permanentes (27,1%), prairies (11,4%), eaux continentales[Note 7] (10,4%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4%), zones agricoles hétérogènes (4,9%), forêts (2,2%)[37].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Libourne est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[38]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[39].
Risques naturels
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Libourne, regroupant les 20 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[40]. Les événements significatifs aux XIXeetXXesiècles sont les crues de 1843 (6,80 m l'échelle de Libourne), de 1866 (6,40 m) et du (6,38 m) et du (6,36 m). Au XXIesiècle, les événements les plus marquants sont les crues de mars 2010 (5,55 m) et du (5,97 m). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios: fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[41]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1993, 1999, 2000, 2003, 2008, 2009 et 2013[42],[38].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Libourne.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 7 838 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 7 838 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[43],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[44].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[38].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 8] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[46]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[47].
Toponymie
La localité est attestée sous la forme Condate à l'époque romaine[48]. Il s'agit du gaulois condate «confluent» qui a donné les nombreux Condé, Candé du nord de la France, Condat etc. du sud[48]. Elle est effectivement située au confluent de l'Isle et de la Dordogne[48].
C'est à partir de 1275 est mentionné le nom de Leyburne[48].
Il s'agit d'un seigneur anglais Roger de Leybourne, gouverneur de Gascogne au XIIIesiècle[48] et qui tient son qualificatif du village de Leybourne dans le comté de Kent, qui, sur l'emplacement du village romain de Fozera, en réalisa le tracé en 1270. Au cours des années, son nom fut légèrement altéré. Il se transforma en Libourne.
À l'époque de sa fondation, la vocation de Libourne était celle d'un port maritime pour le commerce du vin et fluvial pour le commerce du bois, ultime destination des gabares descendant la Dordogne chargées, entre autres, de bois de noisetier destiné aux vignobles.
La bastide de Libourne, au confluent de la Dordogne et de l’Isle, avec un port fluvial et maritime sur la Dordogne, a été conçue en 1268-1270 pour devenir le débouché naturel des vins de la vallée de la Dordogne – vins du Saint-Émilionnais, du Bergeracois, etc. – exportés dès la fin du XIIIesiècle en Angleterre. Les rois d’Angleterre octroyèrent à la ville de Libourne, de même qu’ils l’avaient fait pour Bordeaux, une «coutume» exemptant de droits de douane l’exportation de ces vins. La grande période de ce trafic se situe entre 1305 et 1336.
Pour la petite histoire, il se dit que le pavage du port est en pierre anglaise transportée dans les bateaux qui venaient chercher du vin. En effet, ceux-ci ne pouvant venir d'Angleterre à vide, il fallait les lester pour qu'ils puissent naviguer sur l'Atlantique.
Libourne fait partie du type de villes construites autour d'une place entourée d'arcades pour créer un marché, les bastides.
De par son adhésion, en 1379, à l'hypothétique alliance bordelaise de défense contre les troupes françaises, la ville fortifiée de Libourne aurait été qualifiée de filleule de Bordeaux[50], alliance qui aurait favorisé de nombreux échanges commerciaux avec la capitale girondine. L'existence de cette alliance est désormais contestée, aucun document médiéval ne prouvant son existence. Seul aurait été signé un accord entre Bordeaux et Bourg, en juillet 1379, tandis que la prétendue ligue serait une invention postérieure du XVIIesiècle, issue d'une relecture mémorielle des relations entre les villes concernées[51]
Afin de la récompenser de sa "fidélité" (davantage pour se l'attacher définitivement, Libourne ayant été plus fidèle aux Anglais qu'aux Français durant la guerre de Cent Ans) Louis XI confirma encore ses privilèges par les lettres patentes en [52] ainsi qu'en à la suite de la mort du duc Guyenne, son frère[53],[54],[55].
Libourne est touchée par la révolte des pitauds en 1548: en 1541, la gabelle est imposée à la Saintonge et à l’Angoumois, provinces qui ne payaient pas cet impôt sur le sel. La révolte éclate près d’Angoulême, et Libourne est prise par les révoltés pendant l’été[56].
Lors des guerres de la Fronde (1648 à 1652), Bernard de Nogaret de La Valette, duc d'Épernon gouverneur de Guyenne, fit fortifier Libourne dans le but d’affaiblir Bordeaux dont les échanges dépendaient de deux fleuves, la Garonne mais aussi la Dordogne. La ville est à nouveau assiégée par les troupes françaises en 1652[57].
Le commerce du port de Libourne, de même que celui de Bordeaux, eut à souffrir du blocus continental opéré lors de la guerre de la Ligue d’Augsbourg (1688-1697) par les Puissances maritimes (Angleterre, Provinces-Unies, Empire et Espagne). Pour avoir du vin, elles firent appel davantage qu’auparavant au Portugal et à l’Espagne. Après la révocation de l'édit de Nantes (1685), la «diaspora» des protestants a renoué des liens commerciaux privilégiés, ainsi entre Bergerac et la Hollande (les vins de Bergerac étaient expédiés depuis Libourne).
À l’époque de Tourny, intendant de Guyenne au milieu du XVIIIesiècle, Libourne se dota d’allées, de fontaines, de lavoirs et améliora ses quais et ses ports.
Libourne, commune péri-métropolitaine de Bordeaux, s'est dotée en 2015 d'un projet urbain, «Libourne 2025-La Confluente», pour accompagner son développement de manière coordonnée. Cinq sites de projet majeurs sont mis en valeur: la revitalisation du cœur de la bastide, l'aménagement des quais de la confluence et le développement du Port de Libourne-Saint-Émilion, la reconversion des casernes en pôle événementiel et hôtelier, la gare-Épinette et son pôle multimodal, le site naturel des Dagueys avec son centre aquatique et son pôle nautique[58].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 en Gironde.
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mai 1945
octobre 1947
Jean Bernardet
SFIO
Conseiller général (1945-1949, 1955-1979)
octobre 1947
mars 1959
Abel Boireau
DVD
Conseiller général (1949-1955)
mars 1959
octobre 1979
Robert Boulin
RPR
Député de la Gironde (1958-1961 / 1973-1976) Secrétaire d'Etat (1961-1968) puis Ministre (1968-1973 / 1976-1979)
Député de la Gironde (1981-1993, 1997-2002) Conseiller général (2004-2011) Conseiller régional d'Aquitaine (1986-1989) Président de la communauté d'agglomération (2012-2014)
novembre 2011
En cours (au 26 mai 2020)
Philippe Buisson
PS
Conseiller régional d'Aquitaine (2004-2015) Ancien vice-président du conseil régional Président de la communauté d'agglomération du Libournais depuis 2014
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[61],[Note 9]
En 2019, la commune comptait 24 257 habitants[Note 10], en augmentation de 1,29% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
9 100
8 076
8 293
8 787
9 838
9 714
9 814
11 813
12 650
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
13 290
13 565
14 639
14 960
15 231
15 981
16 736
17 867
18 016
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
19 175
19 323
20 085
18 083
18 453
19 103
19 491
20 166
19 474
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
19 834
22 123
21 651
22 119
21 012
21 761
23 296
23 681
24 880
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
24 257
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,2%, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1% la même année, alors qu'il est de 24,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 11 126 hommes pour 13 385 femmes, soit un taux de 54,61% de femmes, largement supérieur au taux départemental (52,06%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[64]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,8
90 ou +
2,3
7,6
75-89 ans
11,0
15,2
60-74 ans
18,5
19,5
45-59 ans
19,7
19,3
30-44 ans
17,2
17,7
15-29 ans
16,1
19,9
0-14 ans
15,2
Pyramide des âges du département de la Gironde en 2018 en pourcentage[65]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,9
6,4
75-89 ans
8,7
15,5
60-74 ans
16,5
19,8
45-59 ans
19,4
20
30-44 ans
19,1
19,5
15-29 ans
18,3
18,1
0-14 ans
16
Cultes
église catholique: trois églises (église Saint-Jean-Baptiste, église Notre-Dame de l'Epinette, église Saint-Ferdinand) et plusieurs chapelles (dont la principale est la chapelle de Condat);
temple protestant de Libourne, inauguré en 1869;
synagogue;
église évangélique: assemblée de Dieu;
mosquée;
témoins de Jéhovah.
Enseignement
Libourne compte plusieurs collèges et lycées:
Collège Eugène-Atget
Collège Marguerite-Duras
Collège des Dagueys
Collège Saint-Joseph (privé)
Lycée Max-Linder
Lycée Polyvalent Jean-Monnet
Lycée Professionnel Henri-Brulle
Lycée Montesquieu (privé)
Ainsi que plusieurs lieux d'enseignement supérieur:
Un institut de formation en soins infirmiers (IFSI)
3 brevets de technicien supérieur (BTS) en établissement public: maintenance industrielle; management des unités commerciales; assistant de direction.
3 BTS en établissement privé: assistant de gestion PME/PMI; négociation relation clientèle; management des unités commerciales.
le centre de formation de l'Insee (Cefil).
1 BTSA technico-commercial.
Sports
La ville compte un certain nombre de clubs:
Handball Club Libourne en championnat de France de handball masculin de Nationale 1, soit l'équivalent de la division 3.
Rugby Club Libournais en championnat de France de rugby à XV de 1re série, soit l'équivalent de la division 8. (L'Union athlétique libournaise a disparu en 2016.)
Football Club Libourne en Régionale 1 (ex Division d'Honneur) de la Ligue d'Aquitaine de football, soit l'équivalent de la division 6.
Association Sportive Libournaise Athlétisme ou ASPTT de Libourne dont les filles évoluent en division nationale 2B des championnats de France interclubs d'athlétisme.
ASL Basket qui évolue en promotion excellence du championnat départemental de Gironde, soit l'équivalent de la division 10.
Libourne Natation.
Association Sportive Libournaise de Judo
Club Nautique de Libourne au Lac des Dagueys, situé sur le site naturel des Dagueys.
Lors du Tour de France 1957, Libourne fut ville d'arrivée de la 20eétape du contre-la-montre individuel Bordeaux-Libourne[66] et de départ de la 21eétape Libourne-Tours[67].
Lors du Tour de France 1992, un contre-la-montre par équipes s'est déroulé à Libourne lors de la 4eétape[68].
Lors du Tour de France 2021, Libourne est ville d'arrivée de la 19e étape (départ de Mourenx) et ville de départ de la 20e étape (arrivée à Saint-Émilion).
Musée des beaux-arts de Libourne qui présente une remarquable collection de peintures, sculptures, dessins etc. datant du XIVeauXXesiècle.
Fest'arts - Festival de théâtre de rue. Tous les ans, en août[69].
Chapelle du Carmel, ancien couvent de carmélites, expositions temporaires.
Médiathèque municipale Condorcet.
Théâtre le Liburnia.
Cinéma grand écran 10 salles.
Festival Invasions de Lucanes, organisé par l'association Lucanes Musiques[70].
Secrétariat du Père Noël
En 1962, après que deux receveuses (Odette Ménager dans un bureau de poste de Maine-et-Loire et Magdeleine Homo dans la Seine-Maritime[71]) ont fait connaître leur frustration de ne pouvoir acheminer le courrier destiné au Père Noël jusqu’à ce dernier et ont pris l'initiative d'ouvrir le courrier[72], le ministre des PTT, Jacques Marette, décide de créer le secrétariat du Père Noël, un service spécialement chargé de répondre aux enfants envoyant des lettres au Père Noël[73], seul service de la Poste autorisé à ouvrir le courrier[74]. Il confie la création de la carte-réponse du Père Noël à une rédactrice, sa propre sœur qui n'était autre que la célèbre pédiatre et psychanalyste Françoise Dolto (la première «secrétaire du père Noël») et à un illustrateur qui garde l'apparence du Père Noël (barbe blanche et houppelande rouge[75]) mais change régulièrement au cours des années ses moyens de locomotion (satellite des télécommunications, hélicoptère, nuage, étoile, etc.). Le secrétariat se situe alors au sixième étage de l'hôtel des Postes du 52, rue du Louvre à Paris, au service des «rebuts» (le rebut désigne un objet postal dont la distribution est impossible) où les postiers «secrétaires» sont spécialement sélectionnés pour rompre un dogme de la poste, l'inviolabilité du secret de la correspondance[76].
Dans le cadre de la décentralisation, ce service des rebuts des PTT doit être transféré en province. Robert Boulin, alors secrétaire d'État au Budget et maire de Libourne, use de son influence pour obtenir le déménagement de ce service dans sa ville en 1967, offrant aux PTT un terrain pour accueillir le centre de recherche du courrier et le secrétariat du Père Noël. Depuis lors, le Père Noël reçoit son courrier à Libourne[76].
Dans les années 1940, la Poste estimait le flux annuel de courrier destiné au Père Noël à 3 000. En 1962, ce secrétariat a reçu le courrier de deux mille enfants. Le nombre de lettres reçues a augmenté régulièrement de 10% par an, pour atteindre 1 430 000 plis et 181 200 courriels en 2007, les missives arrivant de 130 pays différents[74]. Cette évolution se stabilise depuis la fin des années 2000[71]. Il s'agit principalement des lettres d'enfants de 3 à 9 ans mais une recrudescence de lettres envoyées par des adultes (liée à leur isolement, leur solitude) a conduit le secrétariat à abandonner en 2011 les cartes-réponses personnalisées au profit de réponses-type uniquement pour les adultes[76]. La France est un des rares pays avec la Finlande (Rovaniemi) et le Canada à disposer d'un secrétariat de ce type[72].
En 2014, toute l'histoire du secrétariat du Père Noël de La Poste est racontée pour la première fois dans un livre scientifique[77].
En 2013, la commune de Libourne a été récompensée par le label «Ville Internet @@[79]».
En mars 2019, la ville lance l'application "Libourne dans ma poche"[80], développée par Orange et disponible sur Google Play et l'App Store. Elle recence des informations sur l'offre éducative et culturelle, les transports en commun et la circulation, les démarches administratives, la collecte des déchets, la météo, les marchés ou la démocratie participative entre autres. L'application comptabilise en 2021 environ 2 100 téléchargements, soit l'équivalent d'environ 10% des 25 000 habitants de la ville[81].
La ville propose un service de Wifi public gratuit, par le biais de sept bornes:
Wifi Surchamp, Place Abel Surchamp
Wifi Quai Souchet
Wifi Esplanade de la République
Wifi Médiathèque Condorcet, Place des Recollets
Wifi Esplanade François Mitterrand
Wifi Théâtre le Liburnia, 16 rue Donnet
Wifi Maison des Associations, 47 Boulevard de Quinault
Plusieurs grandes entreprises sont présentes à Libourne:
Arena (équipementier): La direction d'Arena-France a délocalisé le 19/03/2007 sa production de maillot de bain, notamment en Chine et en Grèce.
Botalo Tradition de fabrication de bottes en cuir pour les morutiers depuis 1850.
Ceva Santé Animale (siège social), laboratoire vétérinaire fabriquant des produits phytosanitaires et ayant des filiales dans de nombreux pays.
Fayat, une des principales entreprises françaises du bâtiment et des travaux publics.
Le , le ministère de l'intérieur a annoncé la fermeture de l'École de sous-officiers de la gendarmerie nationale[82].
Libourne envisage de tester des «lampadaires absorbeurs de CO2». Munis d'un réservoir contenant des algues, ils absorberaient le dioxyde de carbone et émettraient de l'oxygène[83].
Libourne a sa propre monnaie locale complémentaire, la Monnaie d'intérêt économique local, dont les prestataires se trouvent dans une zone comprenant les pays Libournais, Créonnais, Castillonnais, Pays de Coutras et Landes girondines.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La tour du grand port vers 1905.Vestiges du Couvent des Cordeliers vers 1905
L'école de gendarmerie qui remplace l'école des officiers de réserve du service de santé des Armées (restée célèbre dans la mémoire des appelés pharmaciens et médecins qui y faisaient leur période de classes, aujourd'hui dissoute).
La chapelle de Condat, XIeetXVesiècles, inscrite aux monuments historiques en 1925.
La tour du grand port est un des derniers vestiges des fortifications qui protégeaient Libourne depuis le Moyen Âge. Elle est classée monument historique.
L'hôtel de ville, XVIesiècle, amplement remodelé au début du XXesiècle, abritant le musée des beaux-arts de Libourne au deuxième étage, classé monument historique.
L'église Saint-Jean-Baptiste, reconstruite en style néo-gothique au XIXesiècle tout en conservant son chœur du XIVesiècle, inscrite aux monuments historiques.
Église Notre-Dame de l'Épinette.
Église Saint-Thomas.
Les vestiges de l'église de l'ancien couvent des Cordeliers, XIIIeetXIVesiècles, inscrits aux monuments historiques.
Le pont de pierre de Libourne de 1822 est également un magnifique témoignage du riche passé de la ville.
Le château de Sales, XVIIesiècle, en partie sur la commune de Lalande-de-Pomerol, inscrit aux monuments historiques.
Le château du Pintey et son pigeonnier, XVIIIesiècle, inscrits aux monuments historiques.
L'ancienne chapelle du Carmel, aujourd'hui centre culturel.
La synagogue, XIXesiècle, inscrite aux monuments historiques.
Le cimetière de la Paillette.
Quelques architectures d'après-guerre sont remarquables comme la façade d'un salon de coiffure de cette époque et la villa Sol & Flores; le cinéma Rex est représentatif de l'architecture Art déco; ces monuments sont mis en valeur par un éclairage nocturne.
L'INSEE y a aussi son centre de formation. Le CEFIL (Centre de formation de l'Insee à Libourne), reçoit chaque année les lauréats des concours d'adjoints administratifs, et de contrôleurs de l'Insee, ainsi que certains attachés et des réunions de réseaux de l'Institut.
Le Cefil se trouve sur les bords le l'Isle.[Où?]
Dominé par la tour du grand port, le confluent de l'Isle (en face) et de la Dordogne.
L'hôtel de ville.
Le balcon de l'hôtel de ville.
La place Abel-Surchamp.
Arcades de la place Abel-Surchamp.
Temple protestant de Libourne.
L'église Saint-Jean-Baptiste.
Son portail.
La flèche de son clocher.
Le Centre culturel du Carmel (ancienne chapelle).
Vue panoramique depuis l'Isle.
La façade Art déco du Cinéma Rex.
Salon de coiffure d'architecture 1950.
Sol & Flores Villa d'architecture moderniste années 1950.
Le Centre de Formation de l'Insee
Personnalités liées à la commune
Nées à Libourne
Maison natale du photographe Eugène Atget, 51 rue Clément-Thomas.
XVIIIesiècle
Jacques Lacaze, révolutionnaire français né le († ).
Jean Proteau, général des armées de la République, tombé au champ d'honneur à Louvain; né le († ).
XIXesiècle
Paul-Romain Chaperon (1808-1879), pionnier[84] du chemin de fer, ingénieur de la ligne de Strasbourg à Bâle.
Fernand de Brinon[85], avocat et journaliste, agent de la collaboration française avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale avec le titre d'ambassadeur de l'État français, né le († - fusillé - le ).
Joseph de Goislard de Monsabert, compagnon de la Libération, né le († 1981), général d'armée et homme politique.
Louis Le Provost de Launay, homme politique.
XXesiècle
Par dates de naissance:
Pierre Lewden, athlète français spécialiste du saut en hauteur né le à Libourne, († ).
Joseph Courau, (1902-1981), syndicaliste français, président de la FNSEA de 1946 à 1949 y est né.
Ivan Peychès, membre de l'Institut (Académie des Sciences) né le († ).
Jean Carbonnier, juriste et professeur de droit né le († ).
Jean Freustié, romancier né le († 1983).
René Gatissou, compagnon de la Libération, résistant français né le († ).
Pierre Gaspard-Huit, cinéaste, réalisateur et scénariste, né le et mort le à Paris.
Jacques de Folin, ambassadeur, né à Libourne le († en ).
Jean Madiran, journaliste et essayiste d'orientation nationaliste et catholique traditionaliste né le († ).
Jean-Marie Londeix, saxophoniste et pédagogue né le .
Jean-Didier Vincent, neuropsychiatre et neurobiologiste, membre de l'Institut (Académie des Sciences), membre de l'Académie de médecine.
Alain Labrousse, journaliste, sociologue et géopoliticien, né le († )
Jean-René Fourtou, homme d'affaires né le .
Jacques Soppelsa, né à Libourne le , universitaire français, spécialiste de la géopolitique et ancien président de la fédération française de rugby à XIII.
Jean-Pierre Martinet (1944-1993), écrivain.
Georges Friedenkraft (1945), poète et écrivain français.
William Leymergie, animateur et producteur de télévision né le .
Michel Rolland, œnologue né le .
Noël Mamère, homme politique et journaliste né le .
Alain David, homme politique né le .
Christian Manon, acteur né le .
Jean Mamère, journaliste né le , († ).
Christine Cicot, judoka française championne du monde et médaillée olympique, né le .
Isabelle Glaude, née le , championne de France d’aviron.
Jacques Fitamant (1905-1980), militaire puis artisan, compagnon de la Libération.
Pierre Troquereau (1914-1991), vétérinaire, compagnon de la Libération.
Héraldique
Les armes de Libourne se blasonnent ainsi:
D'azur au vaisseau équipé d'argent, les voiles ferlées, voguant sur des ondes du même mouvant de la pointe, les trois mâts sommés chacun d'une fleur de lys d'or, les ondes chargées d'un croissant de sable.
En 1462, Louis XI vint à Libourne où il reçut un accueil des plus chaleureux. En signe de reconnaissance, il concéda à la ville le droit de surmonter d’une fleur de lys chacun des mâts du vaisseau que portaient les armes de la ville.
Les voiles doivent être ferlées, c'est-à-dire roulées et attachées sur les vergues, en guise d'hommage au roi.
Le croissant symbolise la confluence de l'Isle et de la Dordogne et rappelle également que la ville est filleule de Bordeaux (qui porte également un croissant en pointe sur son blason).
La devise latine de la ville est «INSULA LIBURNIUM DURANIUS» (Libourne entre l'Isle et la Dordogne)[86].
Voir aussi
Bibliographie
Charles Higounet, Histoire de l'Aquitaine, éd. Privat, 1971.
Hélène Nosvini, Traversée historique de Libourne, éd. Pumbo, 2020.
Christophe Luc Robin, Dictionnaire des rues de Libourne, éd. Sud-Ouest, 2004.
Jean Royer, Libourne, son passé, son état actuel, son avenir - étude d'évolution de la ville, éd. Nelson Seguin, 1929.
Articles de la Revue de la Société historique et archéologique de Libourne.
Camille Desveaux, Libourne: Genèse d'une bastide pour comprendre la ville actuelle, Isle d'or, , 179p. (ISBN978-2-9542634-5-8)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[45].
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Carte du site «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
Carte de la ZNIEFF «la Dordogne», INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre «Couches disponibles», barrer d'abord la couche «Orthophotos» avant de cliquer sur «Fonds de cartes», puis sur la couche «Fonds Cartographique IGN».
(fr1835) Gabriel de Lurbe et Jean Darnalt, Chronique Bourdeloise, Bordeaux, Simon Millanges, , 65p. (lire en ligne), p.33.
Nathalie Crouzier-Roland, «Des villes fluviales du Bordelais aux XIIIe-XVe siècles: Bordeaux, Bourg sur Gironde, Saint-Macaire et Libourne, des pôles économiques et politiques entre rivalités et alliances», Les villes au Moyen Âge en Europe occidentale (ou comment demain peut apprendre d’hier), sous la direction de Marie-Françoise Alamichel, collection électronique Mémoire et Territoires, laboratoire LISAA, Université Paris Est Marne-la-Vallée,, (lire en ligne).
Lettres patentes de Louis XI, Tours, octobre 1461 (lire en ligne).
Lettres patentes de Louis XI, Saintes, mai 1472 (Louis XI était à Saintes en mai et juin 1472, non en juin 1471.) (lire en ligne).
Eusèbe de Laurière, France et Bréquigny, Ordonnances des Rois de France de la 3e Race, recueillies par ordre chronologique..., , 844p. (lire en ligne).
Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, le 24 janvier 1478 (1477 avant Pâques) (lire en ligne).
Suzanne Citron, Le Mythe national: l’histoire de France en question, Paris: coédition Les Éditions ouvrières/Édition et documentation internationale, 1991, p.229. (ISBN2-85139-100-3), (ISBN2-7082-2875-7).
Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant (préf.Jean Nouvel), Vauban - L’intelligence du territoire, Paris, Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, , 175p. (ISBN2-35039-028-4), p.166.
Jumelages de Libourne sur l'atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures, consulté le 14 décembre 2014. Celui avec Pu'er n'est pas encore référencé.
En 2001, l'illustrateur ose le déshabiller pour faire apparaître son prénom en rouge sur son caleçon: Alphonse
«Les 50 ans du secrétariat du Père Noël», documentaire d'Olivier Chaumelle et Françoise Camar sur France Culture, 4 décembre 2012
Valérie-Inés de La Ville & Antoine Georget, Le Père Noël de la Poste: La surprenante histoire de son secrétariat (1962-2012), Bruxelles, PIE Peter Lang, , 197p. (ISBN978-2-87574-231-5, lire en ligne).
Auguste Perdonnet, Notions générales sur les chemins de fer: suivies Des biographies de Cugnot, Séguin et George Stephenson; d'un mémoire sur les avantages... et d'une bibliographie raisonnée, E. Lacroix, 186?, p.56 intégral (consulté le 22 mai 2011).
La famille de Brinon portait «d'azur au chevron d'or au chef denté du même» (Charles d'Hozier, Armorial général de France, rééd. 1876)
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