Mourenx (prononcer [muʁɛ̃ks] ; en béarnais Morencs ou Mouréncs) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Mourenx | |
Hôtel de ville, entrée par la place du travail. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Pyrénées-Atlantiques |
Arrondissement | Pau |
Intercommunalité | Communauté de communes de Lacq-Orthez (siège) |
Maire Mandat |
Patrice Laurent 2020-2026 |
Code postal | 64150 |
Code commune | 64410 |
Démographie | |
Gentilé | Mourenxois |
Population municipale |
6 122 hab. (2019 ![]() |
Densité | 966 hab./km2 |
Population agglomération |
14 133 hab. (2018) |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 22′ 46″ nord, 0° 36′ 25″ ouest |
Altitude | Min. 95 m Max. 182 m |
Superficie | 6,34 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Mourenx (ville-centre) |
Aire d'attraction | Mourenx (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton du Cœur de Béarn (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mourenx.fr/ |
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Le gentilé est Mourenxois[1].
La commune de Mourenx se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].
Elle se situe à 27 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, bureau centralisateur du canton du Cœur de Béarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2] La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Mourenx[2].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Noguères (1,3 km), Os-Marsillon (1,3 km), Pardies (2,2 km), Abidos (2,6 km), Lahourcade (2,8 km), Bésingrand (3,3 km), Artix (3,6 km), Lagor (3,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Mourenx fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
Os-Marsillon | ||
Lagor (par un quadripoint) |
![]() |
Noguères |
Lahourcade |
La commune est drainée par la Baïse de Lasseube, la Baysère, le Luzoué, un bras de la Baÿse, un bras du ruisseau le Luzoué, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[7],[Carte 1].
La Baïse de Lasseube, d'une longueur totale de 40,6 km, prend sa source dans la commune de Gan et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Abidos, après avoir traversé 14 communes[8].
La Baysère, d'une longueur totale de 20,4 km, prend sa source dans la commune de Monein et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Baïse sur la commune, après avoir traversé 6 communes[9].
Le Luzoué, d'une longueur totale de 19,7 km, prend sa source dans la commune de Monein et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Mont, après avoir traversé 9 communes[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lagor », sur la commune de Lagor, mise en service en 1962[16] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[17],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 111,5 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 14 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 13,4 °C pour 1981-2010[21], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[22].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats » : le « gave de Pau »[24], d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 7] encore vivace[25],[Carte 2].
Mourenx est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8],[26],[27],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mourenx, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[29] et 14 288 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[30],[31].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mourenx, dont elle est la commune-centre[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[32],[33].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (55,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,7 %), zones agricoles hétérogènes (22,5 %), forêts (21,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,1 %), terres arables (0,6 %)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
La commune est desservie par les routes départementales 33 et 281, à proximité immédiate de la sortie 9 (Artix) de l'autoroute A64.
Le territoire de la commune de Mourenx est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Pau, regroupant 34 communes concernées par un risque de débordement du gave de Pau, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[37]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1800, crue la plus importante enregistrée à Orthez (H = 15,42 m au pont d'Orthez), du , exceptionnelle par son ampleur géographique, des 27 et , la plus grosse crue enregistrée à Lourdes depuis 1875, du , du (10,46 m à Orthez pour Q = 725 m3/s), du , du (3,40 m à Rieulhès pour Q = 504 m3/s) et du . Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[38]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2006, 2008, 2009, 2018, 2019 et 2021[39],[35].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[40]. 43,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[41].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire de six entreprises soumises à la directive européenne SEVESO, classées seuil haut[42] : Société béarnaise de synthèse SA (SBS) (activités soumises à autorisation notamment pour l'emploi ou le stockage d'hydrocarbures oxygénés et de produits de toxicité aiguë), Lubrizol France SAS (pour l'emploi ou le stockage de liquides et gaz inflammables et d'hydrocarbures sulfurés), Noveal SA (pour l'emploi ou le stockage de solides inflammables, d'hydrocarbures, de colorants et pigments, de matières plastiques et de produits de toxicité aiguë), Finorga SAS (pour l'emploi ou le stockage de liquides et solides inflammables, de produits de toxicité aiguë et la fabrication de produits pharmaceutiques), Cerexagri S.A.S (pour la fabrication de produits phytosanitaires ou biocides et l'emploi ou le stockage de produits dangereux pour l'environnement aquatique), Arkema - Site de Mourenx (pour l'emploi ou le stockage de soude ou potasse caustique, d'hydrocarbures, d'acides, de liquides combustibles et de produits de toxicité aiguë)[43].
Le toponyme Mourenx apparaît sous les formes Morengs (XIe siècle[44], d'après Pierre de Marca[45]), Morenx (XIIIe siècle[44], fors de Béarn[46]), Morencx (1385[44], censier de Béarn[46]) et Morenx (1546[44], réformation de Béarn[47].
Selon Michel Grosclaude du village voisin de Sauvelade, le nom serait basé sur un nom très ancien désignant un relief arrondi par analogie avec lo mor / lo morre, « le museau », que l'on retrouve aussi dans Morlaàs ou Morlanne ainsi que de nombreux autres lieux.
Son nom béarnais est Morencs[48] ou Mouréncs[49].
Le patronyme Moureu, célèbre dans la commune, n'a pas la même origine ; toujours selon Grosclaude, il signifierait « brun de peau ».
Les Amasses, désignant une école située sur la commune, est un toponyme mentionné en 1766[44] dans le terrier de Mourenx[50]).
Mourenx existe depuis le XIIe siècle[réf. nécessaire].
Paul Raymond[44] note que la commune comptait une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn.
En 1385, on y comptait 27 feux, la paroisse dépendant du bailliage de Lagor et Pardies. La seigneurie de Mourenx dépendait des marquis de Gassion.
En 1949, afin d’exploiter un gisement de gaz et de pétrole, de premiers forages sont effectués à Lacq. En 1956, on décide d’implanter un grand complexe industriel. Le bassin de Lacq doit alors faire face à l’arrivée de milliers d’ouvriers. L’implantation de nouveaux logements dans les villages du bassin de Lacq ne suffit plus pour accueillir les milliers d’immigrants venus en Béarn pour travailler sur le complexe. La "Ville Nouvelle" de Mourenx surgit alors de terre. Elle accueille bientôt 10 000 habitants là où il n’y avait que des marécages dix ans auparavant.
Les architectes de Mourenx, René André Coulon, Jean-Benjamin Maneval et Philippe Douillet, vont suivre les principes d’urbanisation des villes nouvelles anglaises en adoptant le modèle de « l’unité de voisinage ». Chaque îlot, marqué par sa propre tour, est refermé en partie sur lui-même pour former une sorte de cour-jardin autour de laquelle les bâtiments se disposent »[51]. Chaque unité possède ses espaces publics, ses commerces, son école, etc. L’ensemble de la « Ville nouvelle » s’organise autour d’une grande place centrale et de deux axes perpendiculaires. Selon Éric Lapierre, architecte et historien, Mourenx « est d’un intérêt capital pour l’histoire de l’urbanisme français de cette époque ».
Plus de 3 000 logements ont ainsi été bâtis entre 1957 et 1961. Du centre vers la périphérie, on trouve trois types d’habitations : des barres (immeubles de quatre étages) et tours (généralement de 12 étages), des logements individuels (maisons accolées) et des grands pavillons (maisons d’ingénieurs).
La ville de Mourenx est la première ville nouvelle créée en France (1957) pour répondre aux besoins en logements créés par l'exploitation du gaz de Lacq. La ville a fait l'objet d'un article dans la revue française de sociologie par Henri Lefebvre[52].
Mourenx-Ville-Nouvelle est créée en 1958 pour loger le personnel de la zone industrielle de Lacq.
La ville est en 1974 cofondatrice du « District de la zone de Lacq », avec 16 autres communes. Cette structure se transforme en communauté de communes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, le qui prend la dénomination de communauté de communes de Lacq.
Celle-ci fusionne avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes de Lacq-Orthez, dont Mourenx est le siège.
Mourenx fait également partie en 2020 des structures intercommunales suivantes[53] :
Lors du premier tour élections municipales de 2020 dans les Pyrénées-Atlantiques, la liste DVG menée par le maire sortant remporte la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 413 voix (50,30 %), devançant de 17 voix la liste PS de son prédécesseur, David Habib, qui a obtenu 1 396 voix, soit 49,70 %, lors d'un scrutin marqué par 48,83 % d'abstention[54].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1959 | mars 1977 | Louis Blazy | Retraité de l'enseignement | |
mars 1977 | juin 1995 | André Cazetien | PCF | Retraité de l'enseignement |
juin 1995 | mars 2014 | David Habib | PS | Cadre d'entreprise Conseiller général de Lagor (1992 → 2002) Député des Pyrénées-Atlantiques (3e circ.) (2002 → ) Président de la CC de Lacq (2002 → 2013) Président de la CC de Lacq-Orthez (2014 → 2014) |
mars 2014 | En cours | Patrice Laurent | PS puis DVG[55] | Technicien en recherche et développement Conseiller régional d'Aquitaine (2010 → 2015) Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine (2015 → 2021) Vice-président (2014 → 2020) puis président (2020 → ) de la CC de Lacq-Orthez Réélu pour le mandat 2020-2026[56],[57] |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[60].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[62].
En 2019, la commune comptait 6 122 habitants[Note 11], en diminution de 9,57 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,8 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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339 | 326 | 280 | 414 | 383 | 405 | 407 | 410 | 361 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
369 | 345 | 364 | 370 | 354 | 362 | 346 | 310 | 309 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
311 | 319 | 305 | 280 | 263 | 270 | 270 | 215 | 218 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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8 660 | 10 734 | 9 469 | 9 036 | 7 460 | 7 576 | 7 618 | 7 550 | 7 068 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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6 536 | 6 122 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dispose de trois écoles élémentaires et de trois écoles maternelles (écoles Victor Hugo (élémentaire uniquement), Charles de Bordeu, Pauline Kergomard (maternelle uniquement) et Charles Moureu (au bourg)), d'un collège et lycée (collège et lycée Albert-Camus[65]), d'une section d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA au collège Pierre-Bourdieu) et d'un lycée professionnel (lycée Pierre-et-Marie-Curie[66]).
L'extraordinaire bond démographique constaté entre 1954 et 1962 (38 fois plus d'habitants) s'explique par la construction de la ville nouvelle et de ses 3 000 logements entre 1957 et 1961, pour faire face à l'exploitation du gaz de Lacq[67].
La commune fait partie de la zone d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du Béarn et de celle de l'Ossau-iraty.
Mourenx accueille une usine Sanofi, fabriquant notamment la Dépakine, un médicament utilisé contre l'épilepsie. En raison de ces nombreuses activités chimiques, Mourenx fait l'objet d'un plan de prévention des risques technologiques, lié aux activités chimiques installées sur la commune[68], tout comme les villes de Bésingrand, Os-Marsillon,Abidos, Noguères, Pardies et Artix.
D'après un article de Mediapart daté du , les rejets de bromopropane (cancérigène) des cheminées de cette usine Sanofi atteignent 190 000 fois la limite autorisée par arrêté préfectoral. D'autres composés organiques volatils dangereux sont également rejetés en fort excès[69]. Le , Sanofi a annoncé la fermeture de l'usine, en raison des rejets anormaux de bromopropane constatés, à la suite d'un dépôt de plainte de l'association France Nature Environnement[70],[71].
La galerie d'art de Mourenx a accueilli des peintres, sculpteurs et photographes tels que Jean-Michel Othoniel, Roland Castro et Donnadieu Rémy.
L'église Sainte-Madeleine[72] située au bourg date des XVIIe et XVIIIe siècles. Elle recèle une croix de procession[73] classée au titre d'objet aux monuments historiques.
La mosquée Badr, inaugurée le [74].
Charles Moureu, né en 1862 à Mourenx et décédé en 1929 à Biarritz, est un savant chimiste principalement connu pour la découverte du phénomène d'autoxydation et des antioxygènes. Membre de l’Institut et de l’Académie nationale de médecine, et professeur au Collège de France, il a notamment écrit : Notions fondamentales de la chimie organique.
René Vidal, né en 1946 à Biars-sur-Cère, est un peintre français installé à Mourenx depuis 1978.
Nicolas Rey-Bèthbéder, né en 1970 à Mourenx, est un lexicographe et écrivain de langue occitane.
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Blasonnement :
Parti : au 1er de gueules à deux têtes de vaches contournées d’argent, au 2e de sable à, l’immeuble d’argent à la flamme de gueules et à, la roue de moulin d’argent, en pointe, brochant sur l’immeuble.
Commentaires : La vache d'or représente le Béarn, la vache de sable "l'or noir" de Lacq ou plus exactement son gaz naturel, la roue dentée l'industrie, la tour (la plus grande de la ville) dite tour des célibataires et la flamme évoque les torchères qui brûlent jour et nuit[75]. |