Arveyres est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
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Arveyres | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Libourne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Libournais |
Maire Mandat |
Bernard Guilhem 2020-2026 |
Code postal | 33500 |
Code commune | 33015 |
Démographie | |
Gentilé | Arveyrais |
Population municipale |
1 992 hab. (2019 ![]() |
Densité | 115 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 53′ 06″ nord, 0° 16′ 56″ ouest |
Altitude | Min. 1 m Max. 41 m |
Superficie | 17,27 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Libournais-Fronsadais |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | arveyres.com |
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Arveyres se situe dans l'Entre-deux-Mers, en rive gauche de la Dordogne, dans l'aire d'attraction de Bordeaux et son unité urbaine, ainsi que dans la communauté d'agglomération du Libournais membre du Pays du Libournais. Le nord de son territoire est enveloppé par la boucle que forme la Dordogne, méandre lui-même entouré par les deux boucles autour de Fronsac et Libourne sur la rive opposée.
Arveyres se trouve sur la ligne Paris - Bordeaux et est accessible par l'autoroute A89 sortie no 8 et par la route nationale 89. Le viaduc des Barrails et le viaduc du Mascaret, traversés par l'autoroute, se situent sur la commune, ainsi que le viaduc ferroviaire d'Arveyres.
Les communes limitrophes sont Fronsac, Cadarsac, Génissac, Libourne, Nérigean, Saint-Germain-du-Puch et Vayres.
Fronsac | ||
Vayres | ![]() |
Libourne |
Saint-Germain-du-Puch, Nérigean |
Cadarsac | Génissac |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beychac et Caillau », sur la commune de Beychac-et-Caillau, mise en service en 1971[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 852,7 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 29 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Arveyres[15],[16]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[17].
Arveyres fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[18],[19], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[20].
Arveyres est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[22],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[24] et 986 879 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[25],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[27],[28].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (33,6 %), prairies (22,6 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), eaux continentales[Note 7] (11,1 %), zones urbanisées (9,4 %), terres arables (2,7 %), forêts (0,4 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Arveyres est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Libourne, regroupant les 20 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[32]. Les événements significatifs aux XIXe et XXe siècles sont les crues de 1843 (6,80 m l'échelle de Libourne), de 1866 (6,40 m) et du (6,38 m) et du (6,36 m). Au XXIe siècle, les événements les plus marquants sont les crues de mars 2010 (5,55 m) et du (5,97 m). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988, 1999, 2009 et 2021[34],[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 872 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 872 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2011 et 2015 et par des mouvements de terrain en 1999[30].
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 8] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[38]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[39].
Le toponyme est documenté sous les formes latines Arveriis (1096), Arberiis (1235) ou romanes Arveyras (1362)… Le radical historique est donc arveri- / arberi-. La prononciation gasconne est [arˈβɛjrəs][40].
Il faut attendre la fin du XIe siècle pour que le lieu d'Arveyres apparaisse pour la première fois dans les textes. En 1092, Audenode, mère de Vigouroux de Gombaud, Seigneur de Vayres fait donation à l'abbaye de Saint-Jean d'Angély en Saintonge de son aleu d'Arveyres[41]. En 1170, la paroisse de Saint-Pierre d'Arveyres devient la propriété de l'ordre des Templiers de Saint-Jean de Jérusalem sur donation de Bertrand de Montaut, archevêque de Bordeaux[42]. Ces derniers y établissent la commanderie d'Arveyres au nord de la commune dont les ruines de la Maison Forte sont encore visibles. Le territoire d'Arveyres fut revendiqué à plusieurs reprises par les seigneurs de Vayres ainsi que par de nombreux monastères alentour (abbaye de Fayse, abbaye de la Sauve-Majeur...). La plaine d'Arveyres était un marais qui fut asséché au XVIIe siècle.
La commune d'Arveyres appartient à l'arrondissement de Libourne. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune est transférée du canton de Libourne supprimé au nouveau canton du Libournais-Fronsadais[43],[44]. Arveyres fait également partie de la communauté d'agglomération du Libournais membre du Pays du Libournais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977 | 1995 | Claire Jost | ||
mars 1995 | 2008 | Yves Videau | ||
mars 2008 | 2014 | Benoit Gheysens | ||
mars 2014 | En cours (au 30 avril 2014) |
Bernard Guilhem | UDI | Retraité |
Les habitants d'Arveyres sont appelés les Arveyrais[45].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[47].
En 2019, la commune comptait 1 992 habitants[Note 9], en augmentation de 4,9 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 378 | 1 215 | 1 383 | 1 328 | 1 377 | 1 408 | 1 325 | 1 417 | 2 120 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 415 | 1 478 | 1 486 | 1 479 | 1 446 | 1 474 | 1 489 | 1 540 | 1 566 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 639 | 1 645 | 1 639 | 1 640 | 1 529 | 1 539 | 1 518 | 1 575 | 1 664 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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1 605 | 1 726 | 1 757 | 1 849 | 1 819 | 1 624 | 1 789 | 1 883 | 1 947 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 992 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Le territoire des communes de Vayres et d'Arveyres constitue, au sein du vignoble de l'Entre-deux-Mers, l'aire de production du graves-de-vayres, vin d'appellation d'origine contrôlée[50].
Béatrice Chatelier est une actrice née en 1951 dans la commune.
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Blason | D'azur à la lettre oméga capitale de sinople* chargée de deux aloses d'argent, l'une descendante à dextre et l'autre montante à senestre, encadrant en abîme une croix nouée et potencée de gueules*, le tout soutenu d'une grappe de raisin de pourpre tigée et feuillée de deux pièces aussi de sinople*. |
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Détails | Ces armes sont héraldiquement fautives : elles enfreignent la règle de contrariété des couleurs. Officiel, présent sur le site internet de la commune |