Les Billaux est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
Les Billaux | |
La mairie et la salle des fêtes. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Libourne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Libournais |
Maire Mandat |
Michel Millaire 2020-2026 |
Code postal | 33500 |
Code commune | 33052 |
Démographie | |
Gentilé | Billaudais, Billaudaises |
Population municipale |
1 148 hab. (2019 ![]() |
Densité | 183 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 57′ 12″ nord, 0° 14′ 09″ ouest |
Altitude | Min. 2 m Max. 16 m |
Superficie | 6,26 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Libourne (banlieue) |
Aire d'attraction | Libourne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Libournais-Fronsadais |
Législatives | Dixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.lesbillaux.fr |
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Ses habitants sont les Billaudais et Billaudaises.
Aux portes de Libourne, cette commune d'environ 626 ha est limitée par l'Isle au nord-ouest et par la Barbanne au nord-est.
Le village est au cœur des vignobles de Saint-Emilion et des vignobles de Pomerol, à 30 minutes de Bordeaux en voiture.
Sa situation, à proximité des voies de communication importantes telles la départementale 910bis et 18 e ainsi que l'A89, permet de se diriger vers :
Sa vocation agricole est caractérisée par les cultures maraîchères, les pépinières et la production de vin d'AOC « Bordeaux » et « Bordeaux supérieur ».
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Galgon | Savignac-de-l'Isle | Saint-Denis-de-Pile |
Saillans | ![]() |
Lalande-de-Pomerol |
Libourne |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin-du-Bois », sur la commune de Saint-Martin-du-Bois, mise en service en 1994[8] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 829,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 34 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Les Billaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Libourne, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[18] et 36 306 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Libourne, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,1 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), eaux continentales[Note 7] (14 %), zones urbanisées (13,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %), cultures permanentes (0,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune des Billaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Isle et la Barbanne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999, 2009 et 2021[26],[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 468 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 468 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[24].
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 8] soumis à PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[30]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[31].
Vu la fréquence du nom et de ses variantes, le rapport avec une bille de bois semble difficilement acceptable. Il doit s'agir d'un nom de personne d'origine germanique : soit Biliwald, racine bili (doux, aimable), soit une aphérèse de Robillaud, diminutif de Robert[réf. nécessaire].
L'ancien nom de la paroisse était Saint-Georges de Guîtres.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1989 | mars 2001 | Annie Namin | PCF | |
mars 2001 | En cours | Michel Millaire | PS | Employé |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 1 148 habitants[Note 9], en diminution de 0,78 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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411 | 427 | 467 | 471 | 490 | 481 | 481 | 522 | 473 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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491 | 440 | 446 | 441 | 449 | 473 | 470 | 455 | 459 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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446 | 467 | 503 | 421 | 443 | 421 | 401 | 417 | 417 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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441 | 582 | 721 | 707 | 809 | 816 | 903 | 930 | 1 101 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 180 | 1 148 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Georges, ruinée au XVIe siècle par les Huguenots, transformée en temple protestant en 1602 a été restaurée au siècle dernier en 1971.
Elle se compose d'une nef unique, d'un chevet plat et d'un clocher-mur à deux baies. Quatre fenêtres ogivales éclairent le sanctuaire. À l'intérieur, on retrouve le "Golgotha", tableau du peintre Nandor Vagh Weinmann, ainsi qu'une peinture sur bois représentant saint Georges. Les récentes rénovations du clocher permettent aux cloches de Saint-Georges de résonner à nouveau dans le village.
Les amoureux de la nature seront séduits par les sites verdoyants. Ils pourront faire de longues promenades dans le marais des Brisards, marais réhabilité en observatoire écologique ainsi que sur les rives de l'Isle à la découverte de la pêche au carrelet.
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