Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans son unité urbaine à 25 km au sud-est de Bordeaux au bord de la Garonne sur sa rive droite.
Cette petite ville est répartie sur son espace géographique en trois entités: le centre bourg et son port, le Pied-du-Château et le Haut-Langoiran.
Le quartier du port est constitué de jolies maisons (anciennes maisons de pêcheurs le long du Grand Estey, ancien relais Saint Martin, sur la berge de la Garonne, construites au XVIesiècle). Le pont métallique de la fin du XIXesiècle, dénommé Pont Eiffel car il fut construit selon les principes techniques du célèbre ingénieur Gustave Eiffel, a été construit par l'entrepreneur Fives Lille et permet de franchir la Garonne pour rejoindre sur la rive gauche le bourg de Portets.
Du pont, on peut profiter de la perspective du fleuve, et une fois sur l'autre rive, de la beauté paysagère des coteaux d'où émergent les trois clochers des villages de Tabanac, Le Tourne, Langoiran, et de l'harmonie des façades du port. À voir aussi, dans le bourg, l'église Saint-Léonce de la fin du XIXe - fermé en 1973, l'édifice fut rouvert après des travaux à la Noël 1986. À la sortie du bourg (par la D20, direction Créon), se trouve le moulin fortifié du Gaillardon (XIVe et XVe) face au «cellier de Graman», cave coopérative qui fut créé en 1967 par Georges Bonhoure et dirigé par la suite jusqu'en 1997 par Philippe Daviaud. Un peu plus loin sur la droite, le château de la Peyruche et son vignoble domine en haut du coteau.
Le Haut-Langoiran: en prenant la petite route qui monte entre le supermarché et le stade Alain Giresse (célèbre footballeur né à Langoiran), l'on arrive en haut du coteau et l'on bénéficie d'un remarquable coup d'œil sur l'ensemble de la vallée de la Garonne et le Château de Langoiran, magnifique forteresse médiévale du XIVesiècle qui fit l'admiration de Léo Drouyn au XIXesiècle. L'église romane Saint Pierre-ès-Liens, renommée par son abside saintongeaise, domine le coteau du Haut-Langoiran, considéré comme l'ancien bourg (bien que le hameau du Pied-du-Château semble avoir été plus peuplé), avant que celui-ci ne se développe le long de la Garonne.
La commune se trouve à 23 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 23 km au nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 11 km au nord-ouest de Cadillac, chef-lieu de canton[2].
Les communes limitrophes en sont Capian à l'est, Lestiac-sur-Garonne au sud-est, Portets au sud-ouest sur la rive gauche (sud) de la Garonne, Le Tourne à l'ouest et Haux au nord.
Communes limitrophes de Langoiran
Haux
Le Tourne
Capian
La Garonne
Portets
Lestiac-sur-Garonne
Communications et transports
La principale voie de communication routière est la route départementale D10 qui traverse le bourg et le Pied-du-Château et mène vers le nord-ouest au Tourne et au-delà à Bordeaux et vers le sud-est à Lestiac-sur-Garonne puis au-delà vers Langon; la route départementale D239 commence dans le bourg et mène, au nord-est, vers Haux et à la route départementale D20 qui rejoint Créon; elle croise, au niveau du stade Alain Giresse, la route départementale D240 qui permet de rejoindre vers le nord-ouest Tabanac et Saint-Caprais-de-Bordeaux et vers le sud-ouest le Haut-Langoiran; au lieu-dit Le Pied-du-Château, commence la route départementale D119 qui mène vers le nord-est à Capian.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no1.1 de La Brède qui se situe à 10 km vers l'ouest.
L'accès no1 de Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 37 km vers le sud-sud-est.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est le no8 de Vayres sur la route nationale 89 qui se situe à 27 km vers le nord-nord-est.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 3,5 km par la route vers le sud-ouest, de Portets sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à 23 km par la route vers le sud-est.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Cursan», sur la commune de Cursan, mise en service en 1984[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9°C et la hauteur de précipitations de 886,1 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bordeaux-Mérignac», sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 24 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3°C pour la période 1971-2000[13], à 13,8°C pour 1981-2010[14], puis à 14,2°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Langoiran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[19] et 986 879 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22],[23].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,6% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (55,5%), forêts (14,1%), zones agricoles hétérogènes (13%), terres arables (8,1%), zones urbanisées (6,7%), eaux continentales[Note 7] (2,6%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Langoiran est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne et le Grand Estey. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1990, 1998, 1999, 2009, 2013, 2014, 2020 et 2021[27],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[28]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Langoiran.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 922 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 922 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 84% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1984, 1986 et 1999[25].
Histoire
Au XIIIesiècle, la famille d'Escossans réside dans un castrum (castera) dans la palus de Garonne. L'enceinte a été mise à jour par un chantier-école de l'Université de Bordeaux. Le roi d'Angleterre autorise la construction du château actuel sur la hauteur. Mabille épouse d'Amanieu d'Albret est dame de Langoiran.
À la Révolution, la paroisse Saint-Pierre de Langoiran forme la commune de Langoiran[31].
Le , passage à Langoiran du prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, pour se rendre chez ses amis Lucien et Léontine Arman, propriétaire du domaine de Caillavet, sur la commune de Capian.
Avant la Seconde Guerre mondiale, la commune était spécialisée dans la tonnelerie. Le dernier tonnelier à avoir exercé cette activité fut Camille Lafon, qui cessa son activité en 1974.
Pendant l'Occupation, la Ortskommandantur de la Wehrmacht se situait au no1 de l'allée Aristide-Briand (c'est dans ce même bâtiment que se trouvait quelques années auparavant l'hôpital militaire pour les blessés français et alliés de la Première Guerre mondiale).
Le commandeur logeait, quant à lui, dans une propriété au lieu-dit le Pin.
Le , des éléments de la colonne Druilhe campent à Langoiran; c'est au château de Langoiran que le commandant Rougés rencontre, le vers minuit, les colonels Druilhe et Adeline (principaux chefs de la résistance de Dordogne) et leur remet la convention de reddition de Bordeaux signée par le HafenkommandantKorvettenkapitän z.V.Kühnemann qui avait en charge le commandement de la côte atlantique du au .
Le , passage à Langoiran du général de Gaulle, président de la République ainsi que du colonel de Bonneval (aide de camp du général) et du préfet Gabriel Delaunay, père de Michèle Delaunay, député de la Gironde.
Héraldique
«Parti: au 1) de gueules au lion à la queue léopardée d’or, au 2) coupé au I d’or aux deux talloirs (doloires) de sable passées en sautoir et au II d’azur à la proue de gabarre de gueules à l’étrave d’or et aux bords du même chargé chacun de cinq clous aussi de gueules voguant sur une mer cousue de sable.»
Le lion-léopardé représente le blason des Plantagenet. Les haches symbolisent la liberté acquise de la ville et la tonnellerie d'antan, la gabare son ancienne activité fluviale.
(Représentant M Chapelle de Jumilhac, baron de Langoiran)
23 janvier 1791
1791
Jean Palanque
SE
30 novembre 1791
1792
Jean Palanque
SE
2 décembre 1792
An III
Pierre Mandé
SE
21 frimaire An III
An III
Louis Touillet
SE
27 messidor An III
An XII
Louis Touillet
SE
An XII
1803
Pierre Barraud
SE
1803
1811
Antoine de Lajaunye
SE
juillet 1811
1813
Clément Barthélémy Dumas
SE
janvier 1813
1829 (ou 1830)
Jean Baptiste de Fresquet
SE
1830
1848
François Andrieu
SE
mars 1848
1865
Jean François Sabes
SE
juillet 1865
1867
Pierre Henry Chaban
SE
juin 1867
1888
Bertrand Gaubert
SE
mai 1888
1892
Léon Cazaux
SE
Médecin, officier de la Légion d'honneur
mai 1892
1904
Alfred de Gaulne
SE
Négociant
mai 1904
1912
Léon Cazaux
SE
mai 1912
1919
Jean Larroudé
SE
novembre 1919
1925
Camille Baillon
SE
mai 1925
1935
Ernest Aunis
SE
Médecin
mai 1935
1941
Paul Abaut
SE
Médecin
janvier 1941
1944
Robert Dubois
SE
août 1944
1945
Paul Abaut
SE
avril 1945
1947
Paul Arrastia
SE
Viticulteur
août 1947
octobre 1964 †
Louis Abaut
SE
Les bureaux de la mairie sont transférés en 1976 place du Docteur Abaut.
La commune de Langoiran entre dans la Communauté de communes du Vallon de l'Artolie en 2002. Avec la dissolution de celle-ci en application de la loi NOTRe, Langoiran intègre le la communauté de communes des Portes de l'Entre-Deux-Mers.
Élections
Élections municipales (1ertour 11 juin 1995)
Liste Bibonne (494 à 581 voix). Élue, 100% des sièges
Élections municipales du 23 mars 2014 (2etour 2014)
Liste Orsoni (43,87%)
Liste Sandeau (11,12%)
Liste Boras (45%)
Taux d'abstention 22,64%
Yves Ecalle a remplacé Patrick Sandeau (conseiller municipal) qui a démissionné du conseil municipal en .
Élections européennes 25 mai 2014 (2etour 2014)
Aliot, FN (21,88%)
Bové, Les Verts (16,97%)
Alliot-Marie, UMP (14,17%)
Rozière, PS (12,06%)
Mélenchon, Front de Gauche (10,66%)
Rochefort, UDI (8,56%)
Boussion, DG (4.07)
Lesellier, Debout la République (3,79%)
Martinez, Ext.D (2,38%)
Torremocha, Ext G (1,82%)
Husset, Divers (0,84%)
Lenne, Divers (0,70%)
Negre, Divers (0,56%)
Poutou, Ext. G (0,42%)
Juy, Divers (0,28%)
Camus, Ext D (0,14%)
Élections départementales du 29 mars 2015 (2etour)
Marie-Claude Agullana et Guy Moreno, Union de la Gauche (46,77%)
Florence Lassarade et Frédéric Lataste, Union de la Droite (32,41%)
Agnés Leliévre et Robert Savary, Front National (20,82%)
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2019, la commune comptait 2 154 habitants[Note 8], en diminution de 6,43% par rapport à 2013 (Gironde: +7,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 479
1 092
1 543
1 237
1 542
1 506
1 602
1 704
1 801
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 835
1 910
2 026
2 113
2 062
1 918
1 779
1 829
1 894
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 917
1 849
1 723
1 557
1 599
1 593
1 405
1 352
1 371
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 571
1 695
1 660
2 007
2 024
1 997
2 072
2 287
2 171
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
2 154
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Viticulture, tourisme, Centre artisanal et commercial du Graman, transport Trans Gironde.
Vie locale
Enseignement
École maternelle et primaire.
Sports
Judo Club de Langoiran
Culture et loisirs
Bibliothèque municipale
Comité des fêtes
Religion
Curés de Langoiran
Liste des curés de Langoiran
Édouard de Mentque, curé de Langoiran depuis 2007
Jean Melous, curé de Langoiran (1997-2007)
Charles Lambert, curé de Langoiran (1966-1997)
Victor Betton, curé de Langoiran (1962-1966)
Curé Pierre Célestin Lafon, curé de l'église Saint-Léonce, puis de la paroisse de Langoiran (1919-1962)
Charles-Jeseph Thoorens, curé de l'église Saint-Léonce (1912-1919)
Jean-Eugène Tizon, curé de l'église Saint-Léonce (1892-1911)
Jean-Baptiste Mestivier, curé de Saint-Léonce (1880-1892)
Pierre Ducau, curé de Saint-Léonce (1871-1880)
François-Paulin Guerin, curé de l'église Saint-Léonce (1861-1871)
Pascal Raymond, curé de l'église Saint-Léonce (1852-1860)
Fernand Bordes, curé de l'église Saint Pierre-es-Liens (1919-1935)
Jean Baldus, curé de l'église Saint Pierre-es-liens (1892-1916)
Jean-Charles Delujol, curé de Saint Pierre-es-Liens (1869-1892)
Pierre Ducau, curé de Saint Pierre-es-Liens (1831-1869)
Jerôme Labrouche, curé de Saint Pierre-es-Liens (1813-1831)
Etienne Goumin, curé de Saint Pierre-es-Liens (1803-1813)
Jean Paireau (ou Peyraud), curé de Saint Pierre-es-Liens (1774-1803)
Nicolas Marie Boudy, curé de Saint Pierre-es-Liens (1744-1774)
Depuis 2015, le siège de la cure de Langoiran se situe à Cadillac. Edouard de Mentque devient curé de Cadillac et de Langoiran. L´église paroissiale de Langoiran, saint Léonce, est desservie par un "vicaire".
Le curé Grondona remplacé par le curé de Mentque est muté à la Basilique Notre-Dame de Verdelais.
Lieux et monuments
Château de Langoiran, château médiéval des XIIIe – XIVesiècle, classé au titre des monuments historiques en 1892[39],[40], sur un coteau dominant la Garonne.
Site du Castéra; plateforme fossoyée protégées par une levée de terre, installées au XIesiècle dans la plaine alluviale de la Garonne et transformée à la fin du XIIe ou au début du XIIIesiècle, avant son abandon définitif et nommée dès lors la «vieille tour» et l'édification au nord, à quelques centaines centaines de mètres du château de Langoiran[41].
Église Saint-Pierre-ès-Liens du Haut-Langoiran, de style roman, abritant une chapelle de 1541 dédiée à la Vierge. L'église est classée au titre des monuments historiques en 1908[42].
Maison Bouliac (ou Maison Rateau), construite entre 1810 et 1815 au Haut-Langoiran, inscrite au titre des monuments historiques en 1999 et 2009[43]; elle fut la propriété du général André Arthur Rateau au début du XXesiècle.
Cinéma Splendid, avenue Michel-Picon, inscrit au titre des monuments historiques en 2002[44].
Église Saint-Léonce, de la fin XIXesiècle, construite par Abadie. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[45].
Presbytère de l'église Saint-Pierre-ès-Liens (fin XVIIe – XVIIIesiècle).
Moulin fortifié du Gaillardon (XIVeetXVesiècles)
«Sur le ruisseau qui se jette dans la Garonne, au port de Langoiran, existe un moulin du XIVesiècle, nommé soulin de Labatut. Son plan forme un vaste parallélogramme, sans mur intérieur de sorte que le tout ne devait former, à chaque étage, qu'une seule pièce, au milieu de laquelle s'élève un pilier carré en pierre, destiné à supporter la charpente. Le Moulin Neuf à Espiet, a fourni une semblable disposition.
On entre au rez-de-chaussée, du côté sud, par une porte ogivale, haute de 2,30 m au-dessous de la clef et large de 1,90 m. Une autre porte, que je crois moderne, s'ouvre au nord. Deux meules sont actuellement en mouvement. Deux meurtrières protègent l'ouverture d'aval à l'ouest. Au-dessus de la porte d'entrée s'avance un moucharabys, soutenu par cinq consoles. Les ouvertures entre les consoles sont de longs tuyaux qui ont leur issue supérieure au niveau du sommet de la façade. C'est de là que les hommes chargés de défendre la porte laissaient tomber les pierres sur la tête de ceux qui s'en approchaient. Chaque tuyau est séparé de son voisin par un parpaing de la largeur de la console qui lui sert de support.
Des corbeaux ayant servi à supporter les planchers indiquent la hauteur des deux étages au-dessus du rez-de-chaussée. Le premier prenait son jour par deux meurtrières meurtrières au nord, deux à l'ouest et une au sud. Cette dernière est cruciforme; les autres ne sont formées que par une longue fente verticale. Au second étage, du côté de l'ouest et juste au-dessus du ruisseau, est une porte au-dessous de laquelle s'avancent deux consoles: ce devait être les latrines. Du deuxième étage, on montait sur le chemin de ronde par un petit escalier de pierre appliqué contre le mur. Je suppose que ce moulin, comme celui de Labarthe à Blazimont, avait une couronne de mâchicoulis.» (Extrait du livre de Léo Drouyn: La Guyenne militaire, Histoire et description des villes fortifiées, forteresses et châteaux pendant la domination anglaise, tome II, 1865).
Parc de Pomarède, parc municipal qui fut acquis en par la commune; au milieu du parc, se trouve le château de Pomarède qui fut réaménagé en réfectoire scolaire dans les années 1970 et qui abritait une importante serre qui fut détruite; le lieu a été restauré dans les années 2000[46].
Monument aux morts, inauguré le .
Avant 1994, existait un zoo spécialisé dans les rapaces et les reptiles, qui appartenait à Robert Verbeke.
Maison Rateau (ou Maison Bouliac) dans le Haut-Langoiran.
Le château vu du Pied-du-Château ().
Façade du cinéma Splendid ().
Église Saint-Léonce ().
Le nouveau monument aux morts près de l'église Saint-Léonce ().
Église Saint-Pierre-ès-Liens Haut Langoiran.
Pont métallique, dénommé Pont Eiffel, construit en 1881 par l'entrepreneur Fives Lilles, selon les principes techniques du célèbre ingénieur Gustave Eiffel.
Personnalités liées à la commune
Arnaud Berquin (1747-1791), écrivain
Amédée Féau (1872-1952), peintre et graveur, mort dans cette ville.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 9 avril 2013.
Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 22 km pour Bordeaux, 19,8 km pour Langon et 9 km pour Cadillac. Données fournies par lion1906.com, consulté le 10 juillet 2013.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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