La commune de Vergt-de-Biron se répartit en de multiples hameaux, le plus important étant celui de Labrame, situé aux sources de Labrame.
Le hameau de Vergt-de-Biron est constitué de l'église, de la mairie, de l'école et de quelques maisons.
Communes limitrophes
Carte de Vergt-de-Biron et des communes avoisinantes.
Vergt-de-Biron est limitrophe de huit communes dont cinq dans le département de Lot-et-Garonne. Saint-Cassien au nord et Gavaudun au sud-est ne sont limitrophes chacune que par un quadripoint.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Vergt-de-Biron est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[3].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, et pour d'autres du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a(Bs), date du Santonien inférieur, composée de marnes à huîtres, calcaires crayeux en plaquettes gris à bryozoaires, puis grès carbonaté et sables jaunes (formation de Boussitran). La formation la plus récente, notée CFvp, fait partie des formations superficielles de type colluvions carbonatées de pente ou de vallon secs indifférenciés. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles «no831 - Belvès» et «no855 - Fumel» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[4],[5] et leurs notices associées[6],[7].
Carte géologique de Vergt-de-Biron.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
CFvp :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de pente ou de vallon secs indifférenciés
CFvs :
Formations superficielles: colluvions carbonatées de vallons secs: sable limoneux à débris calcaires et argile sableuse à débris
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
Oligocène
g2-A :
Molasse de l'Agenais sup. à faciès argileux dominant: argiles silteuses carbonatées vertes, noires à blanches à niveaux de sables ou grès micacés à rares graviers, quelques bancs de calcaires lacustres localement meuliérisés (Chattien continental)
g1-Cmo :
Calcaire de Monbazillac: calcaire lacustre et marno-calcaire localement meuliérisé et argiles carbonatées à nodules calcaires (niveau intercalé séparant les molasses de l'Agenais sup. et inf.) (Rupélien continental)
g1-A :
Molasse de l'Agenais inf. à faciès argileux dominant: argiles silteuses carbonatées jaunâtres à verdâtres à niveaux gréseux tendres à la base (Rupélien continental)
g1-Cc :
Formation du Calcaire de Castillon s.s.: calcaire lacustre micritique dur azoïque à nodules d'argiles vertes (plusieurs mètres d'épaisseur), faciès de meuliérisation localement (Rupélien basal continental)
Éocène
e7 :
Formation Boisbreteau inf.: sable fin silto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argile silteuse (Priabonien sup. continental)
e7c-A :
Molasses du Fronsadais inf. à moy. (faciès argileux dominant): argiles sableuses bariolées jaunes à vertes à chenaux sableux micacés et feldspathiques (Priabonien sup. continental)
e7b-Cc :
Calcaires des Ondes - Calcaire de Sainte-Croix-de-Beaumont (Belvès) - Calc. Saint-Cernin (Duras), Calc. de Langles (Fumel): calcaires clairs à silex et Meulières (Priabonien moy. continental)
e6-7 :
Argiles à Paléotherium: argiles carbonatées silteuses versicolores à niveaux sableux, à niveaux carbonatés +/- durcis, sables grossiers micacés marron rouge à la base (Bartonien sup. à Priabonien inf. continental)
e5AF :
Altérites de type Bretou: cuirasses ferrugineuses au sommet des sables de l'Éocène moyen du sud Dordogne et du Lot-et-Garonne (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
e5-6 :
Formation de Guizengeard sup.: sables feldspathiques micacés, graviers, galets et argiles sableuses, ensemble ferrugineux, versicolore à lentilles argileuses parfois kaoliniques (Lutétien sup. à Bartonien sup. continental)
Paléocène
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
Ac :
Altérites du Crétacé sup.: argiles kaoliniques, silteuses à sableuses, parfois rubéfiées, à gravier, à silex et chailles, avec apport local du Tertiaire (complexe des Doucins)
c5a(2) :
Campanien 1: calcaires packstone à wackstone crayo-marneux gris blanchâtres à subalvéolines à silex gris ou noirs avec localement des niveaux gréseux bioclastiques, marnes à rhynchonelles à la base (formations d'Atur, de Vergt, de Salon et de Trémolat)
c4b-c :
Santonien moy. à sup.: calcaire crayo-glauconieux avec niveaux à huîtres (P. vesicularis), devenant au sommet plus grossier à silex et rudistes (formation de Saint-Félix-de-Reillac). Faciès pouvant évoluer vers des sables fins et grès carbonatés à rudistes
c4a(Bs) :
Santonien inf.: marnes à huîtres, calcaires crayeux gris en plaquettes à bryozoaires, puis grès carbonatés et sables jaunes (formation de Boussitran)
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
non présent
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
non présent
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 111 mètres et 209 mètres[8],[9].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [10]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[11]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[12],[13].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 16,17 km2[8],[14],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 16,3 km2[5].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Garonne au sein du Bassin Adour-Garonne[17]. Elle est drainée par le Dropt, le Laussou, le ruisseau de la Fontaine Biron, le ruisseau de la Fontaine de Saint-Jean, le ruisseau de Vergt et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 23 km de longueur totale[18],[Carte 1].
Le Dropt, d'une longueur totale de 132,47 km, prend sa source dans la commune de Capdrot et se jette en rive droite de la Garonne en limite de Caudrot et de Casseuil, face à Barie[19],[20]. Il traverse la commune du nord-est au nord-ouest sur plus de trois kilomètres, dont près de deux kilomètres servent de limite naturelle en deux tronçons, face à Gaugeac et Parranquet.
Le Laussou, d'une longueur totale de 13,36 km, prend sa source en Dordogne à Biron et se jette en rive droite de la Lède en Lot-et-Garonne, en limite de Laussou et Monflanquin[21],[22]. Il baigne le sud de la commune sur trois kilomètres dont deux marquent la limite territoriale en deux tronçons, face à Biron et Paulhiac.
Affluent de rive droite du Laussou, le ruisseau de la Fontaine de Biron borde la commune à l'ouest sur plus d'un kilomètre et demi face à Dévillac. Son affluent de rive gauche le ruisseau de Vergt prend sa source à l'est du petit bourg de Vergt-de-Biron et baigne l'ouest de la commune sur près de deux kilomètres et demi.
Affluent de rive gauche du Laussou, le ruisseau de la Fontaine de Saint-Jean arrose le sud de la commune sur plus d'un kilomètre et demi dont environ 700 mètres marquent la limite territoriale face à Paulhiac.
Réseaux hydrographique et routier de Vergt-de-Biron.
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Vergt-de-Biron.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Dropt». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin versant du Dropt, d'une superficie de 1 522 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte EPIDROPT[23]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [24].
Au nord environ 55% du territoire communal dépendent du SAGE Dropt. En 2022, le sud de la commune n'est rattaché à aucun SAGE.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[25]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[26].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[25]
Moyenne annuelle de température: 12,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[29] complétée par des études régionales[30] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lacapelle-Biron-Pailloles», sur la commune de Lacapelle-Biron, mise en service en 1986[31] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[32],[Note 6], où la température moyenne annuelle est de 12,8°C et la hauteur de précipitations de 903,6 mm pour la période 1981-2010[33].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Bergerac», sur la commune de Bergerac, mise en service en 1988 et à 37 km[34], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[35], à 13,1°C pour 1981-2010[36], puis à 13,3°C pour 1991-2020[37].
Urbanisme
Typologie
Vergt-de-Biron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[38],[39],[40].
La commune est en outre hors attraction des villes[41],[42].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (46,9%), zones agricoles hétérogènes (36,3%), prairies (13,8%), terres arables (3%)[43].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Vergt-de-Biron est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[44]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[45].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Laussou et le Dropt. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2003, 2008 et 2010[46],[44].
Vergt-de-Biron est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[47]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[48],[49].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vergt-de-Biron.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[50]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[51]. 88,6% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[52].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[44].
Toponymie
En occitan, la commune porte le nom d'Al Vèrn[53].
Histoire
En 1827, la commune de Biron s'agrandit par le rattachement des anciennes communes de Saint-Michel-de-Biron, Bertis-de-Biron, Saint-Cernin-de-Biron et Vergt-de-Biron. Ces trois dernières forment en 1840 la commune indépendante de Vergt-de-Biron[8].
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[55],[56].
Dans le domaine judiciaire, Vergt-de-Biron relève[59]:
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Bergerac;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[61].
En 2019, la commune comptait 191 habitants[Note 9], en augmentation de 1,6% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1841
1846
1851
1856
1861
293
127
264
281
715
690
617
639
543
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
501
537
518
527
517
474
419
379
360
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
396
280
294
277
256
209
214
207
188
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2019
171
181
190
182
189
201
181
191
191
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[62].)
Histogramme de l'évolution démographique
Remarque
En 1827, Vergt-de-Biron et trois autres communes fusionnent avec la commune de Biron. En 1840, elle reprend son indépendance, augmentée des territoires des anciennes communes de Bertis-de-Biron et Saint-Cernin-de-Biron, qui avaient également fusionné avec Biron.
Économie
Emploi
En 2015[63], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 75 personnes, soit 38,9% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (sept) a diminué par rapport à 2010 (neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,5%.
Établissements
Au , la commune compte vingt-quatre établissements[64], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans la construction, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, trois dans l'industrie, et deux relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[65].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'allée couverte du Point du Jour, ou de La Brame, édifiée à l'époque néolithique, est sans conteste le plus ancien monument de la commune.
Église Saint-Pierre-ès-Liens de Vergt-de-Biron[66]. Les murs romans avec des retouches gothiques sont repris au XIXesiècle. Le clocher-porche est moderne mais a été touché par la foudre. Le , 63 habitants de la commune furent enfermés et torturés dans cette église par les soldats allemands aidés par des Français. Trente personnes furent déportées et plusieurs ne sont pas revenues.
Chapelle Saint-Sernin[67] au hameau de Saint-Cernin. Elle date du XIIesiècle avec un clocher-mur et un portail du XVesiècle.
Église de Bertis[68] au hameau de Bertis, de style roman, avec clocher-mur et portail du XIVesiècle. Elle a été restaurée en 2007. C'est une ancienne paroisse qui était dédiée à saint Jean Baptiste.
L'allée couverte du Point du Jour.
L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
Monument commémoratif du à côté de l'église.
La chapelle de Bertis.
Personnalités liées à la commune
Pierre Bellemare (1929-2018), animateur de télévision, a vécu à Vergt-de-Biron de 1999 jusqu'à sa mort[69].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[15],[16]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[27].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[28].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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