Monsempron-Libos[mɔ̃sɑ̃pʁɔ̃ libɔs] est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
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Commune de l'aire urbaine de Fumel située dans son unité urbaine au confluent du Lot et la Lémance entre Villeneuve-sur-Lot et Cahors en périphérie ouest de Fumel.
Communes limitrophes
Monsempron-Libos est limitrophe de cinq autres communes.
Carte de la commune de Monsempron-Libos et de ses proches communes.
Le Lot et ses affluents le Rech et la Lémance qui le rejoignent à Libos ont une alimentation pluviale ce qui explique leurs sautes de débit et leurs crues brutales lors d'orage qui prennent parfois un caractère catastrophique.
La Lémance sert de limite naturelle de la commune avec celle de Fumel, ainsi que le Rech avec celle de Condezaygues, et le Lot avec celle de Saint-Vite.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 905 hectares; son altitude varie de 57 à 155mètres[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat du Bassin du Sud-Ouest», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 13,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Lacapelle-Biron-Pailloles», sur la commune de Lacapelle-Biron, mise en service en 1986[9] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,8°C et la hauteur de précipitations de 903,6 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Agen-La Garenne», sur la commune d'Estillac, mise en service en 1941 et à 47 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour la période 1971-2000[13], à 13,4°C pour 1981-2010[14], puis à 13,8°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Monsempron-Libos est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Elle appartient à l'unité urbaine de Fumel, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[19] et 12 854 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fumel, dont elle est une commune du pôle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (30,4%), zones agricoles hétérogènes (26,7%), forêts (18,4%), zones urbanisées (17,8%), prairies (6,2%), eaux continentales[Note 7] (0,4%)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Monsempron-Libos est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot et la Lémance. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2003, 2008, 2009 et 2021[27],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[28]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[29].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Monsempron-Libos.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[30]. 99,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (91,8% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2012 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[33].
Toponymie
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Histoire
Monsempron (Mons-Sempronius) est un ancien bourg monastique fortifié qui s'est développé à partir d'un prieuré bénédictin de l'abbaye d'Aurillac établi sur une hauteur dominant le confluent de la Lémance et du Lot. Le nom de la gente romaine Sempronia n'indique pas forcément une origine gallo-romaine. Plusieurs Simpronianus sont inscrits dans le martyrologe-nécrologe de Moissac/Duravel, dont un abbé de Moissac du milieu du IXesiècle[34]. Le prieuré de Monsempron ne commence à être connu qu'à partir de la fin du XIesiècle[35]. Le bourg n'apparaît dans les textes qu'au XIIIesiècle[36].
Prieuré Saint-Géraud: l'église et le château prieural.
Monsempron: maison près du prieuré avec une fenêtre Renaissance.
Monsempron: maison avec tour.
Libos (Arribos au XIIIesiècle) est un ancien port fluvial au confluent de la Lémance et du Lot. L'habitat s'étend à partir de la seconde moitié du XIXesiècle en raison du développement de l'usine sidérurgique de Fumel, à quelques centaines de mètres en amont, au bord du Lot, et grâce aussi à l'implantation d'une gare ferroviaire en 1863 entre Monsempron et Libos. Libos devient une paroisse indépendante en 1847. La nouvelle église Notre-Dame de Libos est construite entre 1879 et 1891 à l'ouest de la place Centrale, cette église présente la rare particularité de n'être pas orientée comme traditionnellement vers le levant mais vers le couchant, et ce dès la construction, comme jadis, par exception, au Moyen-Âge à Paris, Saint Benoit le Bétourné ainsi nommé pour son inversion[37]. Dans la région les églises de Soubirous, de Frayssinet-le -Gelat sont inversées par retournement à 180°.
Le pont actuel sur le Lot date de 1933. Il a remplacé un pont suspendu construit vers 1835[38].
Le , lors d'une opération contre le maquis engagée sur un front allant de Villeneuve-sur-Lot à Frayssinet-le-Gélat, des éléments de la 2edivision SS Das Reich raflent plusieurs otages, qui sont enfermés à Vergt-de-Biron avant d'être envoyés à Agen. D'autres rafles et épisodes sanglants ont lieu à Lacapelle-Biron, Dévillac, Frayssinet-le-Gélat, Vergt-de-Biron, Salles, Fumel, Montagnac-sur-Lède, le même jour[39].
En 1958 le nom de la commune de Monsempron est officiellement modifié pour devenir Monsempron-Libos[40].
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de dix neuf[41],[42].
Rattachements administratifs et électoraux
La commune fait partie de la 3ecirconscription de Lot-et-Garonne de la communauté de communes Fumel Vallée du Lot et du canton du Fumélois (avant le redécoupage départemental de 2014, Monsempron-Libos faisait partie de l'ex-canton de Fumel) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes Fumel Communauté.
Tendances politiques et résultats
Article détaillé: Élections municipales de 2020 en Lot-et-Garonne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[45].
En 2019, la commune comptait 2 033 habitants[Note 10], en diminution de 1,88% par rapport à 2013 (Lot-et-Garonne: −0,57%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
791
793
788
853
811
840
818
828
916
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
886
918
983
927
918
957
1 055
1 021
1 088
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 205
1 273
1 289
1 299
1 298
1 374
1 390
1 620
1 758
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
2 145
2 654
3 018
2 697
2 423
2 135
2 079
2 045
2 101
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
2 033
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Briqueterie de briques réfractaires et de produits réfractaires.
Gare de Monsempron-Libos Gare SNCF sur la ligne de Niversac à Agen desservie par les TER Aquitaine. Voir aussi ancienne ligne de Monsempron-Libos à Cahors.
Enseignement
Monsempron-Libos fait partie de l'académie de Bordeaux.
Culture et festivités
Activités sportives
Rugby à XV (Union sportive Fumel Libos), boxe (boxing club Fumel Libos), chasse, pétanque, randonnée pédestre,
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes Fumel Vallée du Lot[52].
Culture locale et patrimoine
Manifestations culturelles
Carnaval de Monsempron-Libos, inscrit à l'Inventaire du patrimoine culturel immatériel en France.
Lieux et monuments
Prieuré Saint-Géraud comprenant le château prieural et l'église Saint-Géraud. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1848[53].
Église Notre-Dame de Libos. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[54].
Moulins à eau et foulon sur la Lémance.
Les bords du Lot.
Jardin du Réseau Cocagne.
Personnalités liées à la commune
Guy Ducoloné (1920-2008), homme politique et résistant communiste français. Député et ancien vice-président de l'Assemblée nationale.
Tino Sabbadini: cycliste.
Étienne Courtine joueur de rugby à XIII
Héraldique
Blason
De gueules à quatre pals abaissés d'or, surmontés de trois flammes d'argent[55].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[32].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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