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Moissac est une commune française située dans l'ouest du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.

Moissac

Vue générale.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Castelsarrasin
Intercommunalité Communauté de communes Terres des Confluences
Maire
Mandat
Romain Lopez (RN)
2020-2026
Code postal 82200
Code commune 82112
Démographie
Gentilé Moissagais
Population
municipale
13 378 hab. (2019 )
Densité 156 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 17″ nord, 1° 05′ 06″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 199 m
Superficie 85,95 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Castelsarrasin
(banlieue)
Aire d'attraction Moissac
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Moissac
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Moissac
Géolocalisation sur la carte : France
Moissac
Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Moissac
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Moissac
Liens
Site web www.moissac.fr

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal latéral à la Garonne, le Tarn, le Lemboulas, le Lembous, le ruisseau du Bartac, le ruisseau de Cabarieu, le ruisseau de Combe Clairon, le ruisseau de delbès, le ruisseau de Lembenne, le ruisseau de Madeleine, le ruisseau de Millole et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou » et la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac »), deux espaces protégés (le « bois du Calvaire » et le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Moissac est une commune urbaine qui compte 13 378 habitants en 2019. Elle est dans l'agglomération de Castelsarrasin et fait partie de l'aire d'attraction de Moissac. Ses habitants sont appelés les Moissagais ou Moissagaises.


    Géographie



    Localisation


    La commune est située dans l'unité urbaine de Castelsarrasin et dans l'Aire d'attraction de Moissac près de la confluence de la Garonne et du Tarn et la route nationale 113, entre Castelsarrasin et Valence-d'Agen.


    Communes limitrophes


    Moissac est limitrophe de neuf autres communes.

    Carte de la commune de Moissac et de ses proches communes.
    Carte de la commune de Moissac et de ses proches communes.
    Communes limitrophes de Moissac[1]
    Saint-Paul-d'Espis Montesquieu Durfort-Lacapelette,
    Lafrançaise
    Boudou Lizac
    Saint-Nicolas-de-la-Grave Castelsarrasin Les Barthes

    Géologie et relief


    L'altitude de la commune varie entre 59 et 199 mètres[2].


    Voies de communication et transports


    Accès SNCF par la gare de Moissac sur la ligne Bordeaux Saint Jean-Toulouse Matabiau, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau, Montauban-Ville-Bourbon et Agen.

    La ligne 801 du réseau liO relie la commune à Montauban depuis Lamagistère.

    La ville est également desservie par l'autoroute A62 au niveau de Castelsarrasin à km.


    Hydrographie


    Elle est drainé par le Tarn, le Lemboulas, le Lembous, le ruisseau du Bartac, le ruisseau de Cabarieu, le ruisseau de Combe Clairon, le ruisseau de delbès, le ruisseau de Lembenne, le ruisseau de Madeleine, le ruisseau de Millole, un bras du Lemboulas, un bras du Tarn, le ruisseau de Borde Neuve,, constituant un réseau hydrographique de 114 km de longueur totale[3],[Carte 1].

    Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source dans la commune de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, après avoir traversé 98 communes[4].

    Le Lemboulas, d'une longueur totale de 56,7 km, prend sa source dans la commune de Lalbenque et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Castelsarrasin, après avoir traversé 15 communes[5].

    Le Lembous, d'une longueur totale de 16,9 km, prend sa source dans la commune de Vazerac et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Lemboulas à Lafrançaise, après avoir traversé 4 communes[6].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 13,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 789 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelsarrasin », sur la commune de Castelsarrasin, mise en service en 1990[13] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 691 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 24 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[17] à 14 °C pour 1991-2020[18].


    Urbanisme



    Typologie


    Moissac est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[20],[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Castelsarrasin, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[22] et 27 492 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[23],[24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Moissac, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,6 %), cultures permanentes (16 %), forêts (14,5 %), zones urbanisées (8,8 %), terres arables (5,4 %), eaux continentales[Note 7] (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), prairies (0,2 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Moissac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque nucléaire[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].


    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Montauban-Moissac, regroupant 15 communes concernées par un risque de débordement du Tarn, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[30]. La crue historique de mars 1930 a provoqué des dégâts considérables. Le sinistre a fait 210 morts et près de 10 000 sinistrés. 120 morts ont été recensés pour la seule ville de Moissac après la rupture des digues et 2 769 maisons ont été détruites en Tarn-et-Garonne. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1992, 1993, 1999 et 2018[32],[28].

    Moissac est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[33].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moissac.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moissac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[34].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 790 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 4 486 sont en en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[35],[Carte 3].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1996, 2003, 2006, 2007, 2008, 2009, 2011, 2012, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[28].


    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].

    En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située dans le périmètre de sûreté de 20 km autour de la centrale nucléaire de Golfech, elle est exposée au risque nucléaire. En cas d'accident nucléaire, une alerte est donnée par différents médias (sirène, sms, radio, véhicules). Dès l'alerte, les personnes habitant dans le périmètre de 2 km se mettent à l'abri[Note 9]. Les personnes habitant dans le périmètre de 20 km peuvent être amenées, sur ordre du préfet, à évacuer et ingérer des comprimés d'iode[Note 10],[38],[39].


    Toponymie


    Deux ouvrages traitent de la toponymie de Moissac. L'un de la toponymie rurale, paru en 2006 (André Calvet), l'autre de la toponymie urbaine paru en 2007 (André Calvet, Régis De La Haye, René Pautal)[40].


    Toponymie rurale


    Environ mille ans d'archives sont consultables : Matrices cadastrales, états des sections, donations, échanges, déclarations d'exploitations, transactions, testaments, divers actes, successions, procès, quittances, lettres, hommages, procès-verbaux, procédures, inventaires, titres, compois et assemblages, délibérations municipales, etc. Un corpus de plus de 5 000 entrées a pu être dressé. Il répertorie 1 300 noms dont 2/3 ont disparu au cours du temps. La toponymie rurale de Moissac reste riche malgré tout de près de 450 noms dont la présence dans les documents conservés s'étale sur onze siècles. Les noms les plus anciens remontent aux Xe et XIe siècles. L'année 1833, date de création du cadastre napoléonien a vu apparaître 157 nouveaux noms. Parmi les noms éphémères, nous trouvons par exemple Comunals (1079), Pueg arotbaut (1125), La Bertuzia (1334), Beteille (1841), et parmi les plus résistants, Bartac (1125), Combe Clairon (1265), Millole (1280), etc.

    Le plus étonnant reste la conservation du nom de lieu Gineva (prononcé en occitan « Tsinêbo »), nom ligure évoquant un confluent, conservé par tradition orale, désignant encore le quartier de Saint-Benoît, situé sur la rive gauche du Tarn. Cette désignation affiche fièrement ses 3 000 ans d'âge !
    Relever les anciennes graphies d'un même nom de terroir, permet parfois d'en retrouver le sens. C'est le cas du nom énigmatique de Bresidou dont le sens échappe, tandis que les anciens noms, Brugidor, Brugidon ou Brugidou renvoient à l'idée de bruit, bruyant. C'est encore le cas de Cadossang qui est incompris, tandis que ses anciennes graphies, Gaguessang, Cagasant, Cagasang, nous révèlent la présence passée d'un ruisseau qui charriait les eaux boueuses et rougeâtres (couleur sang) du terroir de Borde-Rouge situé en amont. L'étude des noms de lieux moissagais souligne encore l'homonymie bien connue entre toponyme et patronyme. L'observation des données recueillies permet non seulement de dresser une chronologie, mais au-delà, de distinguer les noms de personnes du cru des noms de personnes présents à la suite de flux migratoires. Ainsi, Aurimont, Coudol, Palanque ou Piboul peuvent revendiquer leur foyer originel dans le pays moissagais, tandis que Bayne, Bézy ou Misère doivent chercher leur origine sous d'autres cieux.


    Toponymie urbaine


    La toponymie urbaine de la ville de Moissac a recours à 176 noms. Un tiers évoque des hommes du cru, parmi lesquels dix environ demeurent à ce jour inconnus ou très mal connus. Quelques noms de seigneurs demeurent, Guileran, Caillavet, Calas, Perpigna, Roussol , etc., ainsi que quatre noms de bienfaiteurs, Henri Cayrou, Dominique Claverie, Antoine Hébrard et Derua. D'autres locaux sont salués, Delbrel le républicain, Barbarou ingénieur de génie, Léon Cladel écrivain ou Jean Sarlat simple curé. Les noms d'hommes au destin national sont d'environ une vingtaine. Parmi eux, des noms d'écrivains, Diderot, Hugo et Montesquieu, des chimistes, Pasteur et Lavoisier, des présidents de la république, René Coty et Charles de Gaulle, et un couple méritant qui n'aurait pu être oublié après le sauvetage d'environ 500 enfants juifs pendant la deuxième guerre mondiale : Shatta et Bouli Simon[41].

    Parmi les autres thèmes, ceux du bâti, Marché, Moulin, Tuileries, Uvarium, Latour, Porte Arse, Tourneuve, Maladrerie, Hôpital, de l'hydraulique, Bassin du Canal, Port de Plaisance, Digue de la Cartonnerie, Vieux Port, de la religion, Abbaye, Calvaire, Pénitents, Prêtres, Recollets, Religieuses, des métiers artisanaux et corporations, Cordiers, Des Mazels, Maréchaux, Pipiers, Potiers, Tanneurs, Tourneurs, Minotiers, Blanchisseurs, des cultures locales, Cerises, Vergers, Jardins, Chasselas, Vignes, Vignobles, des évocations de conflits armés, Flandres-Dunkerque, Alsace-Lorraine, Corps Francs Pommiès, Magenta, Marengo, Montebello, , , Jean Moulin, Libération. Quelques noms relatent la terrible inondation de 1930 dont une rue porte le nom. On trouve aussi Sauveteurs, Solidarité, Donateurs, Paris et Maroc. Quelques noms guident le voyageur et s'entendent d'eux-mêmes, Pyrénées, Quercy, Gandalou, Montauban, Saint-Nicolas-de-la-Grave. Quelques autres interrogent quant à leur raison d'être, Cotillon, Lilas, Abeilles, Fleurs, Coq (anciennement rue du Bordel !), Ange, Chat et même...Singe. Signalons enfin le caractère misogyne de la toponymie, comme à son habitude, ici comme ailleurs, avec seulement trois noms féminins, dont deux hagionymes, Blanche et Catherine et Marie Curie, unique femme à ce jour doublement « nobellisée ».


    Histoire



    Moyen Âge et Temps modernes


    En , par ses lettres patentes, le roi Louis XI (1423-1483) confirme les privilèges octroyées par ses prédécesseurs[42].

    En 1622, au cours d’une nouvelle guerre de religion, la ville est prise par Louis XIII[43].


    Époque contemporaine



    La place de Moissac dans l'organisation administrative du pays

    La réforme administrative de la Révolution (1789-1790) place la commune de Moissac dans le département du Lot. Moissac est le chef-lieu d'un arrondissement à partir de 1800 (et jusqu'en 1926. Le [44], un décret de Napoléon Ier la rattache au nouveau département de Tarn-et-Garonne.

    En 1830, des troubles surviennent en réaction à la perception des contributions indirectes, la foule s'attaquant au péage du pont de Moissac et menaçant d'incendier la maison du directeur des contributions. Toutefois, la situation se calme après l'intervention du préfet Chaper[45].

    En 1863, les communes de Moissac et Lafrançaise cèdent chacune une partie de leur territoire pour former la nouvelle commune de Lizac[2].


    Le raisin de Moissac

    La commune est connue sous l'appellation de « ville du chasselas », du nom du raisin de table originaire du village de Chasselas (Saône-et-Loire) ; la production en AOC « chasselas de Moissac », est pratiquée par les exploitants agricoles du canton.


    Les inondations de 1930

    Cité uvale, Moissac a été l'une des villes les plus touchées par l'inondation de mars 1930 qui dévasta tout le Sud-Ouest dont notamment le Tarn-et-Garonne. L'historien Max Lagarrigue la qualifie d'« inondation du siècle »[46], indiquant que « l'on dénombre, à Moissac, 120 morts, 1 400 maisons détruites et 5 896 sans abris »[47].


    La Seconde Guerre mondiale et le refuge des enfants juifs

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Moissac est un refuge pour l'importante communauté des éclaireurs israélites de France (EIF). Ces derniers, hébergés au Moulin de Moissac, ou pour les plus jeunes à la Maison des enfants de Moissac, y demeurent durant la guerre grâce, entre autres, à la bienveillance des autorités municipales et de la population[48]. Des jeunes Juifs d'Europe centrale forment le « groupe rural de Charry » qui défriche une dizaine d'hectares à Viarose, en 1941 et 1942 : bien vu du voisinage, ce groupe est l'objet d'un rapport élogieux de la gendarmerie[49]. Cependant, l'occupation de la zone Sud en rend la situation beaucoup plus difficile, bien que le préfet François Martin ait répugné à appliquer rigoureusement la répression antisémite[50]. Les enfants juifs sont dispersés dans des familles d'accueil jusqu'à la Libération (). Une des responsables de ces refuges est Herta Cohn-Bendit, la mère de Daniel (lequel naît en 1945 à Montauban).

    Dix habitants de Moissac sont honorés comme Justes parmi les Nations : Manuel Darrac, Henriette Ducom, Jean Gainard, Alice Pelous, Alida Bourel, Henri Bourel, Pierre Bourel, Renée Bourel, Albini Ginisty et Ernestine Ginisty[51].

    Au printemps 1944, une partie du 4e régiment SS « Der Führer » y est cantonnée, avant d’être appelée en Normandie et de commettre de nombreuses exactions sur sa route, notamment le massacre d’Oradour-sur-Glane[52].


    Mai 1968

    En , les ouvriers de la Targa se mettent en grève () précédés d'un jour par ceux, tout proche, de l'usine Péchiney à Castelsarrasin (). Des manifestations paysannes s'organisent aussi, sous la tutelle de Paul Ardouin, ancien compagnon de route du « tribun des paysans », l'ex-député communiste Renaud Jean[53].


    Politique et administration



    Administration municipale


    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de trente trois[54],[55].

    Composition du conseil municipal 2020-2026
    Liste Tendance Effectif Statut
    Romain Lopez RN 27 Majorité
    Estelle Hemmami UG 6 Opposition

    Rattachements administratifs et électoraux


    Commune de l'arrondissement de Castelsarrasin faisant partie de la communauté de communes Terres des confluences et du canton de Moissac (avant le redécoupage départemental de 2014, Moissac avant le faisait partie de l'ex-communauté de communes Terres de confluences) et compté deux cantons le canton de Moissac-2 et le canton de Moissac-1.


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2020 en Tarn-et-Garonne.

    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Moissac.

    Jumelages



    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[56],[Note 11]

    En 2019, la commune comptait 13 378 habitants[Note 12], en augmentation de 6,48 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    10 61810 03510 3319 92710 16510 61810 76210 72410 655
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    10 29010 4459 6619 0369 1379 2029 2328 7978 769
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8 4078 2188 1377 2197 4357 8148 1059 1819 145
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    10 27411 85611 82611 18411 97112 32112 35412 36512 652
    2019 - - - - - - - -
    13 378--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[58] 1975[58] 1982[58] 1990[58] 1999[58] 2006[59] 2009[60] 2013[61]
    Rang de la commune dans le département 2 2 2 2 2 3 3 3
    Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

    Enseignement



    Manifestations culturelles et festivités


    La fête des fruits a lieu chaque année au début du mois de septembre où sont exposés les fruits issus de la région moissagaise : chasselas, pêches, pommes, cerises, prunes, poires.

    La fête foraine s'installe au bord du Tarn pendant le week-end de Pentecôte, à proximité de l'Uvarium et du moulin de Moissac. À cette époque, on élit traditionnellement la rosière[62] et les marins se produisent en spectacle[63].


    Santé


    Le centre hospitalier intercommunal couvre l'Ouest du Tarn-et-Garonne. Après la fermeture de la maternité, les élus, les habitants de la ville et des collectivités locales se mobilisent[64] régulièrement pour défendre le maintien de l'activité hospitalière dont l'avenir semble encore incertain.


    Social


    La maison de l'emploi et de la solidarité regroupant divers organismes CCAS, GRETA, sécurité sociale, information logement, accompagnement retraite[65]...

    27 rue de la solidarité
    27 rue de la solidarité

    Associations

    La Croix-Rouge a fondé un comité de la Société des Secours aux Blessés Militaires dans les années 1870. L'Union des Femmes de France a également œuvré notamment entre 1923 et 1930[66],[67]. En 2021 le siège social de l'unité locale est au 2 rue d'Anjou, à l'automne 2013 au 27 rue de la solidarité[68], en 2008 au 8 rue Daubasse, en 1982 il était au 13 bis rue Sainte Catherine[69].


    Cultes


    Le culte protestant se célèbre à l'Église Évangélique[70].


    Sports


    Le club de rugby à XV « L'Avenir Moissagais » évolue en Fédérale 3.

    La ville de Moissac a accueilli les joueurs de l'équipe des Fidji pour la coupe du monde de rugby à XV 2007.


    Économie


    Article détaillé : Cerise Région Moissac.

    Même si son secteur fruitier reste développé avec notamment la présence de gros négociants tels que le groupe Boyer S.A. ou Blue Whale, l'économie de la cité uvale est en résistance. Ces anciens fleurons agricoles comme le fameux chasselas de Moissac, sont devenus marginaux. Ce raisin chasselas doré : le moissac ; production : plus de 4 000 tonnes en 2012, demeure néanmoins la plus grosse production française de raisin de table. Ce fruit bénéficie de l'appellation d'origine contrôlée. La production subit depuis maintenant près d'une décennie une baisse importante due tant à des aléas climatiques (grêles et gelées, 2007-2008), une réduction des parcelles cultivées et par voie de conséquence une baisse du tonnage[71].

    Côté industriel, l'usine de la Targa - après des rachats successifs, c'est le groupe helvétique Rieter qui détient ce site de 22 hectares - ne fait plus travailler que 103 salariés[72]. Un site très éprouvé depuis par la crise du secteur automobile et dont la pérennité n'est pas assurée à long terme[73].

    La commune a toutefois investi plusieurs millions d'euros avec l'intercommunalité Castelsarrasin-Moissac dans une nouvelle route (la RD 118) reliant la zone du Luc, à Moissac, jusqu'à l'entrée de l'autoroute à Castelsarrasin. Un pont baptisé Quercy-Gascogne a été construit pour traverser le Tarn et permettre le désenclavement de la cité qui n'était alors accessible que par le passage sur le pont Napoléon.

    Le véritable enjeu pour Moissac demeure aujourd'hui donc de réussir son développement touristique. Passage incontournable du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle GR 65, entre 15 000 et 20 000 pèlerins[74] font une halte dans l'ancien cloître bénédictin. Des pèlerins auxquels s'ajoutent de plus en plus de touristes attirés par les joyaux de l'architecture médiévale moissagaise. À ce titre, la commune bénéficie des labels Grands Sites de Midi-Pyrénées et Ville d'Art et d'Histoire décernés respectivement par le conseil régional et le Ministère de la Culture.

    Hôtel « Moulin de Moissac ».
    Hôtel « Moulin de Moissac ».

    Le moulin de Moissac, surplombant le Tarn depuis 1474, a depuis quelques années repris son activité et permis de redonner un nombre de lits suffisants à la cité uvale auquel s'ajoutent le gîte de l'Ancien Carmel (Ancien couvent de carmélites restauré en 2000, pour accueillir groupes divers et sportifs), les gites d'étapes La Gite Ultreia et de La Petite Lumière Moissac. Reste que de nombreux commerces du centre-ville (cafés et restaurants) ont ces dernières années de plus en plus de difficultés à pérenniser leurs activités, la commune ayant été obligée à plusieurs reprises de faire valoir son droit de préemption sur les baux commerciaux pour éviter la fermeture définitive de ces commerces œuvrant pour l'animation touristique de la commune[75]. En 2012, ce sont près de 200 000 touristes, dont 35 % d'étrangers, qui visitent la ville. Les retombées économiques par an sont de l'ordre de 4 millions € par an[74].


    Culture locale et patrimoine


    Abbaye Saint Pierre de Moissac
    Abbaye Saint Pierre de Moissac

    Lieux et monuments


    Cloître de l'abbaye Saint-Pierre de Moissac.
    Cloître de l'abbaye Saint-Pierre de Moissac.

    Patrimoine Religieux


    L'abbaye Saint-Pierre

    Église Saint-Pierre, ancienne église abbatiale avec le portail (1130), un des chefs-d'œuvre de la sculpture romane. De l'édifice du XIe siècle ne subsiste plus que le massif clocher-porche, sorte de donjon avec chemin de ronde, construit dans un but défensif mais dont le dernier étage ne date que de la fin de l'époque gothique.

    Cloître (fin du XIe siècle), un des mieux conservés de l'Occident chrétien[76]. L'abbaye Saint-Pierre et son cloître furent parmi les premiers édifices classés et restaurés au titre des monuments historiques par la commission présidée par Mérimée, dans les années 1840. Ils ont été inscrits en 1998 au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco sous le titre des Chemins de Compostelle en France[77].


    Église Saint-Martin de Moissac

    L'église Saint-Martin, dont certaines parties datent du IIIe siècle.

    L'église (sauf la chapelle Nord) a été classée au titre des monuments historiques en 1922[78]. Les peintures murales du XIVe siècle qui ornent l'archivolte de l'arc d'entrée et les murs de la chapelle latérale ont été classées au titre des monuments historiques en 1953[78]. La parcelle DI 19, située 28, avenue de Gascogne, contenant les vestiges d'un balnéaire antique et portant l'église Saint-Martin a été inscrite au titre des monuments historiques en 2014[78].


    Église de Saint-Julien

    L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[79]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[79].


    L'église Saint-Jacques de Moissac

    De l'église Saint-Jacques médiévale, seul le nom reste. L'édifice actuel, du XIXe siècle, a été aménagé en musée de l'artisanat.

    L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[80]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[80].


    Église de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste de Viarose

    L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[81].


    Église Saint-Avit de Moissac

    L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[82]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[82].


    Église Saint-Benoît de Saint-Benoît

    L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[83]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[83].


    Église Saint-Christophe de Saint-Christophe

    L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[84]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[84].


    Église Saint-Christophe de Montescot

    L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[85]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[85].


    Église Notre-Dame-des-Pins d'Espis

    L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[86]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[86].


    Église Sainte-Catherine de Moissac

    L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[87].


    Église Saint-Jacques de Moissac

    L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[88].


    Patrimoine Civil

    Le pont Napoléon sur le Tarn à Moissac (82), automne 2012.
    Le pont Napoléon sur le Tarn à Moissac (82), automne 2012.

    Le pèlerinage de Compostelle

    Moissac est sur la Via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    On vient de Lauzerte. La prochaine commune est Auvillar, réputée pour sa halle ronde et l'église Saint-Pierre.

    Quittant Moissac par la porte Saint-Jacques, certains jacquets traversaient la Garonne en bac à La Pointe, en direction du prieuré Saint-Nicolas-de-Grave[91],[92],[93].

    Si d'autres préféraient franchir la Garonne à Malause, tous se retrouvaient à Auvillar.

    L’accueil des pèlerins

    S'ils n'avaient trouvé place à l'hôtellerie, ils pouvaient compter sur la maladrerie de l'abbaye, située près de l'église Saint-Martin, ou sur les autres hôpitaux de la cité moissagaise, dont un était placé sous le vocable de Saint-Jacques.

    La confrérie Saint-Jacques de Moissac

    Moissac est l'une des rares villes de la Via Podiensis où l'on trouve mention d'une confrérie de Saint-Jacques. Cette association apparaît tardivement, en 1523. À cette époque, les mentalités ne sont plus ce qu'elles pouvaient être au cœur du Moyen Âge, quand les confrères fondaient ou géraient des hôpitaux.

    Les confrères-pèlerins de Moissac semblent repliés sur eux-mêmes. Leurs activités essentielles sont la célébration de la Saint-Jacques, messe, procession et.. banquet, ainsi que l'assistance aux funérailles des confrères morts.

    Moissac, comme Cahors, possédait du reste une paroisse dédiée à cet apôtre.

    Depuis 2000, l'ancien Carmel, centre de stages et de séjours, accueille plus de 12 000 personnes par an et notamment les pèlerins en chemin vers Saint Jacques de Compostelle. Entièrement restauré, ce bâtiment historique est situé à flanc de colline.


    Patrimoine naturel


    Dent, paratype de Cadurcotherium nouleti – MHNT.
    Dent, paratype de Cadurcotherium nouleti – MHNT.

    Sur le territoire de la commune de Moissac en 1909 a été mis au jour une nouvelle espèce de rhinocéros fossile, Cadurcotherium nouleti, aujourd'hui renommé Cadurcotherium cayluxi de l'Oligocène (Rupélien). Le paratype est conservé au Muséum de Toulouse.


    Personnalités liées à la commune




    On retrouve sur le logo - réalisé en 2012 - les grains de chasselas et les arches du cloître, symboles indissociables de Moissac, et l’onde qui représente les eaux du Tarn.
    On retrouve sur le logo - réalisé en 2012 - les grains de chasselas et les arches du cloître, symboles indissociables de Moissac, et l’onde qui représente les eaux du Tarn.

    Les armes de Moissac se blasonnent ainsi : de gueules à la croix vidée cléchée d’or pommetée d’argent de douze pièces (croix occitane), au chef d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or.



    Culture populaire


    Littérature
    Cinéma

    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
    9. Le périmètre de km correspond au périmètre de mise à l'abri réflexe. Alertés par les sirènes et/ou par un appel automatique sur le téléphone du domicile, les habitants concernés doivent se mettre à l’abri dès l’alerte et suivre les consignes.
    10. Les comprimés d’iode stable protègent efficacement la thyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
    11. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
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    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


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    6. Sandre, « le Lembous »
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    10. Glossaire – Précipitation, Météo-France
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    41. La Dépêche du Midi - édition Tarn-et-Garonne 12.05.2014
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    47. Max Lagarrigue,L’inondation du siècle, mars 1930,op. cit.
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    93. « Ancien prieuré Saint-Nicolas-de-Grave », sur dossiers-inventaire.aquitaine.fr (consulté le ).
    94. (ISBN 2-914031-06-8).

    На других языках


    [de] Moissac

    Die Gemeinde Moissac liegt im Département Tarn-et-Garonne in der Region Okzitanien im Südwesten Frankreichs. Sie gehört zum Kanton Moissac im Arrondissement Castelsarrasin. Mit 13.378 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) ist die Stadt ein regionales Zentrum des Fremdenverkehrs und eine der kulturhistorisch bedeutendsten Stätten am französischen Jakobsweg Via Podiensis.

    [en] Moissac

    Moissac (French pronunciation: ​[mwasak]) is a commune in the Tarn-et-Garonne department in the Occitanie region in southern France. The town is situated at the confluence of the rivers Garonne and Tarn at the Canal de Garonne. Route nationale N113 was constructed through the town and between Valence-d'Agen and Castelsarrasin. It is served by Moissac station on the Bordeaux-Toulouse line.
    - [fr] Moissac

    [ru] Муассак

    Муасса́к (фр. Moissac) — город во Франции, расположенный на юге Пиреней, в департаменте Тарн и Гаронна. От Тулузы до Муассака 50 минут пути на электричке. Лежит на пути паломничества к Сантьяго-де-Компостела.



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