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Sète (prononcé localement : /ˈsɛ.təː/[1])  écrit Cette jusqu'en 1927  est une commune française située dans le sud-est du département de l'Hérault en région Occitanie. Elle appartient à la communauté d'agglomération Sète Agglopôle Méditerranée.

Sète
De haut en bas, de gauche à droite : Le Canal Royal ; Le théâtre Molière  ; Le phare du Mont Saint-Clair ; Cimetière marin de Sète

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Montpellier
Intercommunalité Sète Agglopôle Méditerranée
Maire
Mandat
François Commeinhes (DVD)
2020-2026
Code postal 34200
Code commune 34301
Démographie
Gentilé Sétois
Population
municipale
43 858 hab. (2019 )
Densité 1 812 hab./km2
Population
agglomération
91 276 hab. (2018)
Géographie
Coordonnées 43° 24′ 19″ nord, 3° 41′ 51″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 176 m
Superficie 24,21 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Sète
(ville-centre)
Aire d'attraction Sète
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Sète
(bureau centralisateur)
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Sète
Géolocalisation sur la carte : France
Sète
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Sète
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Sète
Liens
Site web sete.fr

    Exposée à un climat méditerranéen, elle est traversée par le canal du Rhône à Sète. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (les « herbiers de l'étang de Thau », la « corniche de Sète » et l'« étang de Thau et lido de Sète à Agde »), un espace protégé (le « Lido de Thau ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Sète est une commune urbaine et littorale qui compte 43 858 habitants en 2019. Elle est ville-centre de l'agglomération de Sète et fait partie de l'aire d'attraction de Sète. Ses habitants sont appelés les Sétois ou Sétoises.

    Par sa population, Sète est la 146e commune de France, établie sur les données de la population légale millésimées 2013 entrant en vigueur le 1er janvier 2016 et la troisième de l'Hérault. Son agglomération, ou unité urbaine est, avec 91 508 habitants, la deuxième du département.

    Appelée l'île singulière (expression due à Paul Valéry), Sète a vu naître des artistes comme Paul Valéry, Georges Brassens, Manitas de Plata ou Jean Vilar.

    Elle est parfois surnommée la « Venise du Languedoc » pour ses canaux quadrillant le centre-ville, sa situation insulaire entre mer, étang, canaux et graus, agrippée au Mont Saint-Clair et reliée à Marseillan par un long lido, l'ensemble contribuant à faire de Sète une villégiature prisée. Enfin, son port de pêche et ses diverses activités maritimes ont permis à cette ville de prospérer malgré la dure concurrence des autres ports méditerranéens.


    Géographie


    Port de pêche, chef-lieu de canton et noyau de l'unité urbaine de Sète, Sète est enclavé entre la mer Méditerranée à l'est et l'étang de Thau à l'ouest. Sète entretient une relation particulière avec le canal du Midi par l'étang de Thau (dit canal des Deux-Mers) par Marseillan (Toulouse-Bordeaux), ainsi que la liaison par le canal du Rhône-Méditerranée étang de Thau/Frontignan Aigues-Mortes.

    Le tableau ci-dessous présente les distances routières en kilomètres (km) entre Sète et les dix plus grandes villes françaises et quelques capitales européennes[2].

    Paris Marseille Lyon Toulouse Nice Nantes Montpellier Strasbourg Bordeaux Lille Londres Berlin Madrid Rome
    758 km 200 km 333 km 229 km 356 km 812 km 37 km 820 km 470 km 1 019 km 1 258 km 1 556 km 927 km 1 061 km

    Communes limitrophes et proches


    Étang de Thau.
    Étang de Thau.
    Communes limitrophes de Sète
    (Distances : à vol d'oiseau / par la route)[3]
    Étang de Thau :
    Bouzigues (5.76 / 16,45 km)
    Loupian (8.32 / 19,31 km)
    Mèze (8.11 / 21,13 km)
    Étang de Thau
    Balaruc-les-Bains
    (5.10 / 9,43 km)
    Frontignan (7.07/ 8,96 km)
    Pinet (15.12 / 30,45 km)
    Pomérols (15.80 / 29,34 km)
    Mer Méditerranée
    Port de Sète (1.25 / 2,50 km)
    Marseillan (14.33 / 22,99 km).
    Mer Méditerranée
    Plage de la Corniche (2.35 / 3,55 km)
    Mer Méditerranée
    Promenade du Maréchal Leclerc
    (0.78 / 1,05 km)
    Mer Méditerranée
    Môle Saint-Louis (0.83 / 1,63 km)
    Panorama.
    Panorama.

    Climat


    La ville bénéficie d'un climat méditerranéen. Grâce à sa proximité avec la mer Méditerranée, l'hiver est doux mais les gelées peuvent parfois survenir. L'été est chaud. Des épisodes méditerranéens surviennent en automne apportant souvent beaucoup de pluie. Le printemps est doux voire chaud mais les entrées maritimes et les précipitations sont possibles en cette saison. L'ensoleillement est d'environ 2 600 heures par an.

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1947 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[4]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records SETE (34) - alt : 75 m 43° 23′ 48″ N, 3° 41′ 30″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1949 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 5,3 5,5 7,9 10,1 13,8 17,4 20 19,9 16,8 13,6 9 6,2 12,2
    Température moyenne (°C) 8 8,6 11,3 13,5 17,2 21,2 23,9 23,7 20,3 16,5 11,6 8,8 15,4
    Température maximale moyenne (°C) 10,8 11,6 14,6 16,9 20,6 24,9 27,8 27,4 23,7 19,3 14,3 11,4 18,6
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11
    12.01.1987
    −12
    10.02.1956
    −6,2
    07.03.1971
    1,4
    12.04.1958
    4,2
    06.05.1985
    6,5
    04.06.1984
    12,4
    05.07.1978
    12,1
    30.08.1986
    8,1
    23.09.1977
    2,8
    25.10.03
    −1,5
    22.11.1988
    −7,2
    24.12.1962
    −12
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,2
    28.01.02
    21,8
    22.02.19
    27,1
    30.03.12
    31
    20.04.1949
    33,1
    28.05.06
    40,3
    28.06.19
    37
    23.07.06
    36,4
    01.08.20
    34,2
    18.09.1978
    32,1
    11.10.11
    25,4
    03.11.1970
    20,4
    12.12.1961
    40,3
    2019
    Précipitations (mm) 51,4 51,8 39,7 48,3 42,3 25,2 11,5 26,4 56,7 90,9 65,2 51,3 560,7
    Source : « Fiche 34301002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Territoire communal


    Le territoire de la commune de Sète peut être divisé ainsi :

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap.
    Carte topographique.

    Milieux naturels et biodiversité



    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[5],[6].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le « Lido de Thau », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 509,3 ha, qui correspond à la première partie du vaste lido de Sète à Marseillan (12 km de long[7],[8]).


    Réseau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[10] :

    et un au titre de la directive oiseaux[10] :


    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[14] :

    et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[14] : le « complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau » (9 072 ha), couvrant 10 communes du département[20].


    Urbanisme



    Typologie


    Sète est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[I 1],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sète, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[I 2] et 90 720 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sète, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire n'est composée que de la commune de Sète, et elle est classée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24],[25].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des surfaces en eau (40,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (40,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (40,7 %), zones urbanisées (21,3 %), zones humides côtières (10,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,5 %), cultures permanentes (10,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,6 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Projets d'aménagement


    Les quartiers Révolution, Île sud et quartier Haut font partie du Programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[27].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Sète est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[28]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[29].


    Risques naturels

    Sète est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sète.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sète.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 12,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 559 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 115 sont en en aléa moyen ou fort, soit 56 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1997, 1999, 2003, 2013 et 2019.


    Risques technologiques

    La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[33].

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].


    Toponymie


    Plan de Cette (1777) dans les plans des ports de France.
    Plan de Cette (1777) dans les plans des ports de France.
    Plan d'une partie de la ville de Cette représentant son port et ses forts (1790).
    Plan d'une partie de la ville de Cette représentant son port et ses forts (1790).

    Sète est connue depuis l'Antiquité, attestée sous les formes τό Σίτιον όρος (To Sition oros) au Ier siècle[35],[36], Sêtion oros au IIe siècle[37],[36], sous la forme latine Setius mons au IVe siècle[38],[36], du nom de la montagne à laquelle est adossée la ville[39]. Setius a plus tard été remplacé par l'occitan seto, « chaussée qui subdivise les canaux qui forment les bordigues »[36].

    Le nom de Sète ne s'est stabilisé qu'en 1928. Au Moyen Âge, il a pris les formes De Ceta, Seta, ou Cetia. Ce nom viendrait d'un terme pré-indo-européen set qui désigne une montagne[40]. Il a été assimilé au latin cetus (du grec kêtos), baleine, ce qui explique la présence de l'animal dans les armes de la ville[Note 7]. La ville fut à un moment appelée Montmorencette après l’édification d’un fort sur le mont par le duc de Montmorency[41]. Sète est située au débouché du canal du Midi sur la Méditerranée. Sète avait une grande importance stratégique pour Louis XIV, qui a voulu en faire un port fortifié face aux attaques anglaises de l'époque.

    Avant 1666, le futur port de Sète se trouvait sur le territoire de la commune de Frontignan, le mont Saint-Clair faisait partie du diocèse de Montpellier jusqu'au bas de la colline. En 1666, sous le règne de Louis XIV, commence l’édification du port par Pierre-Paul Riquet de Bonrepos, créateur du canal du Midi.

    Le Port de Sète sous la tempête, peinture de Claude Joseph Vernet.
    Le Port de Sète sous la tempête, peinture de Claude Joseph Vernet.

    Au début du XVIIIe siècle, l’écriture officielle devient Cette, ce qui n’empêche pourtant pas les auteurs d’utiliser des orthographes différentes, Sète mais aussi Sette[42]. Le , le conseil municipal décide que Cette « équivoque le pronom » et que la ville s’orthographiera Sète. Mais quelques années plus tard, Cette réapparaît[43], et ce jusqu’en 1927. Le de cette même année, le conseil municipal, présidé par le maire de l’époque, Honoré Euzet, s’appuie sur les arguments avancés en 1793 pour solliciter le changement de nom auprès des pouvoirs publics, une demande satisfaite par un décret en date du .

    Georges Brassens évoque ce changement de nom dans sa chanson Jeanne Martin[Note 8].

    À la suite du renommage de la commune, le gentilé « Cettois, Cettoise », utilisé notamment dans le titre d'un quotidien local Le Nouveau Cettois entre 1878 et 1880[44], est devenu « Sétois, Sétoise »[45].

    Sète est surnommée « l'île singulière » ou encore « l'île bleue »[42]:11.

    Le nom en occitan est Seta (/ˈse.to̞/).


    Histoire


    Phare du môle Saint-Louis.
    Phare du môle Saint-Louis.
    Par-delà l'étang de Thau.
    Par-delà l'étang de Thau.
    Gare de Sète.
    Gare de Sète.

    Antiquité


    Le nom apparaît anciennement chez :


    Moyen-Âge


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    De la Renaissance au XVIIIe siècle


    En 1596, Henri de Montmorency, gouverneur du Languedoc, choisit le cap de Sète pour établir un port. Les travaux sont confiés à Jean Donnat et sont ordonnés par Pierre d'Augier, prévôt (Ancien Régime) général du Languedoc. Faute d'argent, ils sont arrêtés en 1605.

    En 1663, le Golfe du Lion abrite un port français à Marseille. Le chevalier de Clerville, ingénieur du roi, est missionné par Jean-Baptiste Colbert, de prospecter la côte languedocienne afin de sélectionner un lieu pour en faire un port. Après une étude de faisabilité, l'ingénieur choisit un promontoire sauvage au bout d’une bande de terre, à la sortie de l’étang de Thau. Pour célébrer l'importance de ce choix, le , Mgr François du Bosquet, évêque de Montpellier, célèbre une messe et une cérémonie de bénédiction pour l’enchâssement de la première pierre destinée à être au bout du môle Saint-Louis encore inachevé[46].


    Révolution française


    Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société des amis de la constitution et de l’égalité » le . Après la chute de la monarchie, elle se rebaptise « société des amis de la liberté et de l’égalité », puis « société des Jacobins amis de la constitution populaire de 1793 »[47].


    Le XIXe siècle



    Les problèmes liés à l'érosion des sols

    Le labour s'intensifie dans le bassin versant, alors que les défrichements un temps freinés par Colbert ont repris de plus belle après la Révolution française et l'abolition des privilèges. Ceci favorise l'érosion des sols et les eaux du bassin versant deviennent de plus en plus turbides. Elles charrient des alluvions qui viennent colmater le port.

    En 1804, le préfet Claude-Ignace Brugière de Barante écrit dans un rapport[48] :

    « Les côtes de ce département sont plus exposées aux atterrissements… Les ports de Maguelone et d'Aigues Mortes et le vieux port de Cette n'ont plus d'existence que dans l'histoire » alerte-t-il. « Un désir immodéré de recueillir a multiplié ces défrichements depuis 1790… L'avidité de jouir a dévoré en peu d'années la ressource de l'avenir ; les montagnes, ouvertes par la charrue, n'ont montré bientôt qu'un roc nu et stérile ; chaque sillon est devenu un ravin ; la terre végétale, entraînée par les orages, a été portée dans les rivières, et de là dans les parties inférieures, où elle sert chaque jour à l'atterrissement des parties les plus basses et les plus marécageuses. »


    Chronologie des principaux événements survenus au XIXe siècle


    Les mutins du Fœderis Arca

    Le à Brest, plus de 20 000 personnes assistent sur la place Fautras à la quadruple exécution par guillotine de quatre marins (Pierre-Louis Oillic, Lénard, Thépaut et Carbucci) qui faisaient partie de l’équipage mutiné du Fœderis Arca, un trois-mâts barque parti de Sète à destination de Veracruz chargé de vin et d’alcool destiné aux officiers de l’expédition française au Mexique. Ils avaient été condamnés à mort par le tribunal maritime de Brest le pour avoir assassiné le capitaine Richebourg, son second Théodore Aubert ainsi que le mousse âgé de 11 ans pendant leur mutinerie le avant de couler leur navire dans l’Océan Atlantique et de prendre place dans une chaloupe de sauvetage où ils avaient été recueillis en se disant victimes d’un naufrage. Quatre autres marins du même équipage mutiné furent acquittés pour deux d’entre eux ou condamnés à des peines plus légères pour les deux autres[49].


    Le XXe siècle


    La gare de Sète, vue dans les années 1910.
    La gare de Sète, vue dans les années 1910.
    Une casemate, Promenade Maréchal Leclerc.
    Une casemate, Promenade Maréchal Leclerc.

    Le XXIe siècle


    Remontage du pont du Tivoli après rénovations en 2014.
    Remontage du pont du Tivoli après rénovations en 2014.

    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 dans l'Hérault.
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    Administration municipale


    À la suite des élections municipales de 2014, le conseil municipal comporte 43 élus répartis de la façon suivante :

    Conseil municipal de Sète (mandature 2014-2020).
    Liste Tendance Président Effectif Statut
    « Pour Sète évidemment ! » Les Républicains François Commeinhes 32 Majorité
    « Puissance Sète, le rassemblement » DVG François Liberti 9 Opposition
    « Sète, Bleu Marine » FN Marie-Christine Aubert 2 Opposition

    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Sète.
    Maire de Sète en cours d'exercice.
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 En cours
    (au 29 juin 2020)
    François Commeinhes[50] UMP puis LR puis DVD Médecin gynécologue
    Président de Sète Agglopôle Méditerranée[51]
    Conseiller général de Sète-1 (2008-14)
    Sénateur (2014-17)

    Canton


    Ancien découpage des cantons de Sète.
    Ancien découpage des cantons de Sète.

    La commune de Sète était divisée en deux cantons :

    À compter de 2015, la commune de Sète ne comporte qu'un seul canton englobant toute la ville : le canton de Sète.


    Jumelages


    Villes jumelées avec Sète
    Villes jumelées avec Sète
    VillePaysPériode
    CetaraItaliedepuis
    El JadidaMarocdepuis
    HartlepoolRoyaume-Unidepuis
    Neubourg-sur-le-DanubeAllemagnedepuis le

    [52]


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[53],[Note 9]

    En 2019, la commune comptait 43 858 habitants[Note 10], en diminution de 0,93 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8 0316 9848 4389 06110 63811 64813 41319 04119 124
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    21 06422 43824 17725 82628 69035 51737 05836 54132 729
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    33 24633 89233 04936 50337 00536 95337 32431 20333 454
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    36 30140 47639 25839 54541 51039 54243 00843 40843 609
    2019 - - - - - - - -
    43 858--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[56] 1975[56] 1982[56] 1990[56] 1999[56] 2006[57] 2009[58] 2013[59]
    Rang de la commune dans le département 3 3 3 3 3 3 3 3
    Nombre de communes du département 343 340 343 343 343 343 343 343

    Les listes nominatives de recensement de population ont été numérisées et sont consultables en ligne sur le site des Archives départementales de l’Hérault[60].


    Enseignement


    Liste des établissements scolaires :
    Écoles maternelles et
    élémentaires publiques
    • 12 Écoles maternelles
    • 9 Écoles élémentaires
    Écoles privées
    • 5 Écoles primaires privées
    • École Calandreta Los Dalfinets
    Collèges publics
    • Collège Victor Hugo
    • Collège Jean Moulin
    • Collège Paul Valery
    Collège privé
    • Collège Saint Joseph
    Lycées publics
    • Lycée Paul Valéry
    • Lycée Joliot Curie
    Lycées profesionnels et CFA
    • Lycée Charles de Gaulle
    • Lycée Joliot Curie
    • Lycée de la mer Paul Bousquet
    • CFA Nicolas Albano
    Lycée privé d'enseignement général
    • Lycées professionnel Saint Joseph
    Lycée Charles de Gaulle, ancienne caserne Lutzen
    Lycée Charles de Gaulle, ancienne caserne Lutzen

    Enseignement supérieur


    L'université Montpellier possède trois antennes délocalisées à Sète :


    Manifestations culturelles et festivités


    Escale à Sète
    Escale à Sète

    En 1703, à l'occasion de la consécration de l'église Saint-Louis, Louis IX, saint patron du port, devient également saint patron de la ville. Depuis, Sète lui rend hommage chaque année, le 25 août, sauf période de conflit. Du 22 au , la ville de Sète a accueilli le congrès annuel inter-associatif de l'espéranto en France.

    Chaque année entre les week-ends de l'ascension et de la pentecôte, le festival ImageSingulières invite, anime et partage la « Photographie de style documentaire ». Ce nouveau rendez-vous de la photographie contemporaine, porté par l'association professionnelle CéTàVOIR, œuvre pour l'échange entre un programme culturel singulier, et le regard pluriel d'un public éclectique.

    Du au , l'association Métisète présente, comme tous les ans à la même période, son festival de musique du monde, Fiest'A Sète, sur Sète et ses environs.

    Au mois de juillet, se déroule chaque année le festival de poésie méditerranéenne « Voix Vives » ainsi que le festival Jazz à Sète.


    Sports


    Article détaillé : Sport à Sète.

    Économie



    Revenus


    En 2018, la commune compte 22 751 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 43 579 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 320 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 41 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 12] (45,8 % dans le département).


    Emploi


    Taux de chômage
    200820132018
    Commune[I 9]13,2 %14,8 %14 %
    Département[I 10]10,1 %11,9 %12 %
    France entière[I 11]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 24 340 personnes, parmi lesquelles on compte 65,8 % d'actifs (51,8 % ayant un emploi et 14 % de chômeurs) et 34,2 % d'inactifs[Note 13],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

    La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Sète[Carte 3],[I 12]. Elle compte 16 679 emplois en 2018, contre 15 833 en 2013 et 15 630 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 12 908, soit un indicateur de concentration d'emploi de 129,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,2 %[I 13].

    Sur ces 12 908 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 8 939 travaillent dans la commune, soit 69 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 64,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 9,1 % les transports en commun, 22 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].


    Activités



    Secteurs d'activités

    5 027 établissements[Note 14] sont implantés à Sète au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 15],[I 16].

    Secteur d'activitéCommuneDépartement
    Nombre % %
    Ensemble5 027100 %(100 %)
    Industrie manufacturière,
    industries extractives et autres
    2825,6 %(6,7 %)
    Construction55211 %(14,1 %)
    Commerce de gros et de détail,
    transports, hébergement et restauration
    1 79135,6 %(28 %)
    Information et communication1122,2 %(3,3 %)
    Activités financières et d'assurance1723,4 %(3,2 %)
    Activités immobilières2995,9 %(5,3 %)
    Activités spécialisées, scientifiques et techniques
    et activités de services administratifs et de soutien
    68013,5 %(17,1 %)
    Administration publique, enseignement,
    santé humaine et action sociale
    72214,4 %(14,2 %)
    Autres activités de services4178,3 %(8,1 %)

    Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35,6 % du nombre total d'établissements de la commune (1791 sur les 5027 entreprises implantées à Sète), contre 28 % au niveau départemental[I 17].


    Entreprises et commerces

    Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[65] :


    Le Port : Sète Port Sud de France


    La région Languedoc-Roussillon est propriétaire des installations portuaires de Sète-Frontignan depuis le . Elle assure, à ce titre, les fonctions d'autorité portuaire et d'autorité concédante. En effet, Sète est un point stratégique pour le développement du commerce en Méditerranée, voire le commerce international. Ce projet d'aménagement du port de commerce est un véritable générateur d'emplois et de dynamisme économique pour la région.

    Depuis le , la chambre de commerce et d'industrie de Sète-Frontignan-Mèze n'assure plus l'exploitation du port (commerce et pêche). En effet, la région Languedoc-Roussillon a décidé de gérer seule le port à travers un établissement public régional dénommé Sète Port Sud de France, à la suite de l'échec des négociations avec la chambre de commerce et d'industrie de Sète-Frontignan-Mèze, sur la constitution d'une société portuaire.

    Le port de Sète est au 11e rang des ports français avec 3,6 millions de tonnes traitées en 2005. Le port dispose également de trafic important de ferrys avec les pays d'Afrique du Nord et notamment le Maroc (Tanger et Nador).

    En 2010, le port de Sète a progressé dans tous les domaines et s'affirme comme une plateforme très performante au niveau national. Avec 3,4 millions de tonnes, le trafic est en hausse de 16 % par rapport à 2009. Les marchandises diverses augmentent de 45 %, les vrac liquides de 13 % et les vrac solides de 10 %. Avec un trafic régulier, le port accueille parfois des navires dans un état peu reluisant, comme c'est le cas par exemple pour le Rio Tagus, retenu à quai depuis des années[66].

    C'est aussi le premier port de pêche français en Méditerranée (au niveau national, c'est Boulogne-sur-Mer).

    Depuis le , le port des Eaux-Blanches a été créé sur le canal du Rhône à Sète, à l'embouchure de l'étang de Thau. C'est une alternative au « port à flot » qui permet de répondre à la demande croissante de place de port.

    Actuellement, l’aménagement du nouveau terminal à conteneurs est prévue pour 2015 : il est un des éléments « clés » de la stratégie lancée par l’ancien président de la région, Georges Frêche. Le terminal conteneurs du Port de Sète est passé de 6 500 EVP en 2010 à 27 000 EVP en 2011. Il verra sa capacité passer à 200 000 EVP par an vers 2019 grâce à l’aménagement supplémentaire d’un terre-plein de 6 hectares et de l'élargissement en 2015 du quai H à une longueur de 467 m pour 14,5 m de tirant d'eau. Ce projet veut répondre à l’augmentation des flux de trafics conteneurisés et à la position régionale de Sète, pour faire de ce port une porte d’entrée du trafic marchand de l’Europe occidentale. Mais pour cela Sète doit répondre aux différentes exigences que demande cette ouverture aux trafics européens et internationaux.

    Le port s'est équipé en 2011 d'un deuxième portique de déchargement sur le quai à conteneurs (quai E). Ce portique over panamax de 60 tonnes permet d’optimiser les escales des armateurs sur le port. Cette première étape lancée par la région se veut rassurante et dynamique et devrait aboutir en 2015 à l’achat, par un investisseur privé, de deux autres portiques qui seront disposés sur le nouveau terminal à conteneurs (quai H).

    Un autre projet, en lien avec le développement du terminal à conteneurs, est la base arrière de logistique à Poussan (ville proche de l'autoroute A9). Cette structure permettra de conditionner les produits réceptionnés des armateurs nationaux et internationaux dans des délais rapides.

    Enfin un dernier projet, toujours en rapport avec le terminal à conteneurs, est le développement et la modernisation du canal du Rhône pour accroître le transport par voie fluviale. Ce projet s'inscrit dans une politique de développement durable en lien avec l'aménagement du territoire de la région Languedoc-Roussillon.

    Aucune exploitation agricole ayant son siège dans la commune n'est recensée lors du recensement agricole de 2020[Note 16]</ref> (onze en 1988)[68],[Carte 4].


    Tourisme


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    Au XIXe siècle, la pratique médicale des bains de mer a suscité la construction de deux établissements, l'établissement « hinschien », animé par Coraly Hinsch-Armengaud en 1847[69], et le Lazaret, créé par l'Église réformée de Sète, en 1865 et devenu un centre de vacances[70]. Le Lazaret, toujours en activité, accueille un tourisme familial[71].


    Culture locale et patrimoine



    Édifices religieux



    Catholique


    Protestant/Évangélique


    Musulman


    Israélite


    Témoins de jéhovah


    Lieux et monuments


    Sète est une ville très touristique, notamment durant la période estivale. L'office de tourisme de Sète fait partie, depuis 2006, des établissements classés « 4 étoiles ».


    Édifices religieux


    Quelques églises de Sète


    Édifices civils


    Ponts


    Article détaillé : Liste des ponts de Sète.

    Personnalités liées à la commune



    Artistes

    La Grande Vague, Sète, de Gustave Le Gray. Tirage sur papier albuminé, 33,7 × 41,4 cm (exemplaire du Metropolitan Museum of Art).
    La Grande Vague, Sète, de Gustave Le Gray.
    Tirage sur papier albuminé, 33,7 × 41,4 cm (exemplaire du Metropolitan Museum of Art).

    Musiciens et chanteurs


    Militaires et personnalités politiques


    Personnalités des affaires


    Intellectuels, journalistes


    Scientifiques


    Autres célébrités


    Sportifs


    Sète et le cinéma


    Films tournés entièrement ou partiellement à Sète :


    Télévision


    Spécialités gastronomiques



    Joutes de Sète


    Article détaillé : Grand Prix de la Saint-Louis.
    Article connexe : Joute nautique (méthode languedocienne).
    Joute nautique.
    Joute nautique.

    Les joutes nautiques sont nées avec la création du port, le . Il s'agit d'une vieille tradition maritime qui a ses codes, son vocabulaire propre, ses rituels, sa musique[82].

    Les joutes ont lieu chaque année à la fin août, à l'occasion des fêtes de la Saint Louis. Elles embrasent la ville et Sète vibre avec les chevaliers du canal au son des tambours et des hautbois. Forte de plus de 350 ans d’existence, cette fête traditionnelle à la gloire de Louis XIV, fondateur de la ville, et des joutes nautiques languedociennes, rassemble des dizaines de milliers d’aficionados autour du cadre royal. Fidèles au même protocole depuis des siècles – valse des barques, défilés, habits traditionnels – toutes les générations s’affrontent dans le cadre royal, jusqu’au point d’orgue du lundi : le tournoi des poids lourds où est couronné le suprême vainqueur de la Saint-Louis[83].


    Héraldique


    Article détaillé : Armorial des communes de l'Hérault.

    Les armoiries de Sète se blasonnent ainsi : d'azur semé de fleurs de lys d'or à la baleine renversée de sable allumée d'argent, lançant un jet d'obus aussi d'or chargé de trois grenades aussi de sable enflammées de gueules.



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[9].
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
    7. Il se dit que la forme qu'a le mont Saint-Clair vu des villes alentour, ferait penser à une baleine surplombant la mer.
    8. « La petite presqu'île
      Où jadis bien tranquille
      Moi je suis né natif
      Soit dit sans couillonnade
      Avait le nom d'un ad-
      -jectif démonstratif
      […] Mais voyant d’ l'infamie
      Dans cette homonymie
      Des bougres s'en sont plaints
      Tellement que bientôt
      On a changé l'ortho-
      -graph' du nom du pat'lin […] »
      .
    9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    11. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
    12. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
    13. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    14. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
    15. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[67].
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
    4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références



    Site de l'Insee

    1. « Commune urbaine - définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Sète » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Sète » (consulté le ).
    8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Sète » (consulté le ).
    10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
    11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
    12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
    13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Sète » (consulté le ).
    14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
    15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
    16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Sète » (consulté le ).
    17. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

    Autres sources

    1. Transcription phonémique en français méridional selon la norme API ; la prononciation en français standard est /sɛt/.
    2. « Via Michelin Itinéraires », sur viamichelin.fr (consulté le ), "itinéraires conseillés par Michelin"
    3. Distances vers : Balaruc-les-Bains, Frontignan, Port de Sète, Môle Saint-Louis (Sète), Promenade du Maréchal Leclerc (Sète), Plage de la Corniche (Sète), Marseillan, Pomérols, Pinet, Mèze, Loupian et Bouzigues, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Fiche du Poste 34301002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    5. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
    6. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    7. « le Lido de Thau ».
    8. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    9. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    10. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Sète », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « site Natura 2000 FR9102002 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    12. « site Natura 2000 FR9101411 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    13. « site Natura 2000 FR9112018 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    14. « Liste des ZNIEFF de la commune de Sète », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « ZNIEFF la « corniche de Sète » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « ZNIEFF l'« étang de Thau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « ZNIEFF le « Lido de l'étang de Thau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF les « salins du Castellas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF les « salins et bois de Villeroy » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF le « complexe paludo-laguno-dunaire de Bagnas et de Thau » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    24. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
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    26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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    28. « Les risques près de chez moi - commune de Sète », sur Géorisques (consulté le )
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    33. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
    34. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur www.herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    35. Selon Strabon, géographe grec du Ier siècle apr. J.-C.
    36. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 289.
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      Un volume par couleur.
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    81. Voir sur gedeonpicot.com (1) et (2).
    82. Office du tourisme de Sète - La passion des joutes
    83. Les joutes et la Saint-Louis

    Voir aussi


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    Bibliographie



    Articles connexes



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    На других языках


    [de] Sète

    Sète oder Sete [.mw-parser-output .IPA a{text-decoration:none}sɛt] (bis zum 19. Januar 1928: Cette; im 17. und 18. Jahrhundert auch Sette, Septe, Cète, Cept geschrieben; okzitanisch: Seta [ˈseta]) ist eine Hafenstadt an der Mittelmeerküste Südfrankreichs. Sie ist mit 43.858 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) die drittgrößte Stadt im Département Hérault in der Region Okzitanien. Die Stadt ist Hauptort und einzige Gemeinde des Kantons Sète.

    [en] Sète

    Sète (French pronunciation: ​[sɛt]; Occitan: Seta, [ˈseto]), also historically spelt Cette (official until 1928) and Sette, is a commune in the Hérault department, in the region of Occitania, southern France. Its inhabitants are called Sétois (male) and Sétoises (female) in French, "Setòris" and "Setòria" in Occitan"

    [es] Sète

    Sète (en occitano: Seta) es una población y comuna francesa de la región de Occitania, ubicada en el distrito de Montpellier y el departamento de Hérault, junto al mar Mediterráneo.
    - [fr] Sète

    [ru] Сет (город)

    Сет (фр. Sète [sɛt], окс. Seta [ˈseta]; до 1927 года название писалось Cette) — коммуна на юге Франции, порт на побережье Лионского залива, в департаменте Эро (регион Лангедок — Руссильон). Является центром и единственной коммуной кантона Сет. Округ коммуны — Монпелье[1]. Код INSEE коммуны — 34301. Коммуна по числу жителей 3-я в департаменте и 2-я в округе[2].



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