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Cahors /ka.ɔʁ/ est une commune française du sud-ouest de la France. Située dans la région Occitanie, la préfecture du Lot, principale ville du département, est également la ville-centre de la communauté d'agglomération du Grand Cahors.

Cahors

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
(préfecture)
Arrondissement Cahors
(chef-lieu)
Intercommunalité Grand Cahors
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Marc Vayssouze-Faure (PS)
2020-2026
Code postal 46000
Code commune 46042
Démographie
Gentilé Cadurciens
Population
municipale
19 937 hab. (2019 )
Densité 308 hab./km2
Population
agglomération
24 279 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 44° 26′ 54″ nord, 1° 26′ 29″ est
Altitude 219 m
Min. 105 m
Max. 332 m
Superficie 64,72 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Cahors
(ville-centre)
Aire d'attraction Cahors
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Cahors-1, Cahors-2 et Cahors-3
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Cahors
Géolocalisation sur la carte : France
Cahors
Géolocalisation sur la carte : Lot
Cahors
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Cahors
Liens
Site web Site officiel

    Forte de 19 937 habitants en 2019, au cœur d'une agglomération de 41 795 habitants, Cahors est la capitale historique du Quercy. Ses habitants sont appelés les Cadurciens (du latin Cadurcum, "Cahors")[1].

    Lovée dans un méandre du Lot, entourée par des collines escarpées et les hauteurs arides des causses, la cité patrimoniale est riche d'une parure monumentale d'une grande diversité, héritée notamment de l'Antiquité et du Moyen Âge et dotée de 18 édifices classés Monuments Historiques[2].

    La ville natale de Léon Gambetta et de Clément Marot est remarquable par son célèbre pont Valentré, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle[3], par son centre historique dynamique aux ruelles tortueuses et aux riches hôtels particuliers, par la cathédrale Saint-Étienne et son cloître, par son marché traditionnel élu plus beau marché de Midi-Pyrénées (2018)[4] ou encore par sa halle du XIXe siècle qui constitue le cœur et l'âme de la ville[5].

    Pôle touristique majeur, célèbre pour son vignoble multiséculaire, sa richesse patrimoniale et sa gastronomie (truffe, foie gras, agneau du Quercy, melon du Quercy, noix, safran, fromage Rocamadour, miel des causses, pastis quercynois, etc.), Cahors est une cité typiquement méridionale bénéficiant du label Villes d'art et d'histoire depuis 2005[6] et figurant parmi les quarante Grands Sites Occitanie Sud de France présentant un patrimoine historique, culturel ou naturel exceptionnel[7].

    Dotée d'espaces de nature en ville, Cahors est également labellisée Jardins remarquables. Elle dispose notamment d'un parc de près de 10 000 m2, le parc Tassart, situé à proximité immédiate du musée Henri-Martin, et de nombreux "jardins secrets" implantés à proximité des principaux monuments de la ville[8].

    Situé à une heure de Toulouse et de Brive-la-Gaillarde, le territoire constitue la porte d'entrée de la région Occitanie vers le Grand Sud. Centre économique majeur du département avec 640 commerces dont 500 en centre-ville, Cahors compte également plusieurs pôles économiques. Une pluralité de secteurs d'activités structure le tissu économique : tourisme, patrimoine, énergie, agro-ressources, santé, électronique, services à la personne, environnement, etc.

    Bénéficiant d'un cadre de vie à taille humaine et préservé, la cité bénéficie, en centre-ville, de la présence d'équipements culturels, sportifs, de loisirs, d'enseignement et de santé : théâtre à l'italienne, complexe cinématographique plusieurs fois primé pour son architecture contemporaine[9], centre universitaire Maurice-Faure, musée Henri-Martin, centre hospitalier Jean-Rougié, complexe aquatique Divonéo, médiathèque, auditorium et conservatoire de musique et d'art dramatique Philippe-Gaubert, scène de musiques actuelles Les Docks, auberge de jeunesse Le CHAI, gare SNCF, etc.

    Les animations culturelles et festives ainsi que la très faible vacance commerciale singularisent la cité, faisant de son centre-ville un véritable lieu de vie, de commerce et de destination pour un large bassin de vie.

    En centre-ville, les espaces publics sont progressivement réaménagés. L'ensemble des rues du site patrimonial remarquable a été réaménagé (places Champollion, Metges, Libération, Saint-Priest, Républicains espagnols, îlot du Pont neuf, etc.), contribuant à révéler l'épaisseur historique et patrimoniale du bâti environnant.


    Géographie



    Localisation


    La commune se situe dans la région Occitanie, dans le sud du département du Lot, à proximité du vignoble portant le même nom et du Parc naturel régional des Causses du Quercy.

    La ville de Cahors se situe sur l'axe de l'autoroute A20, sur l'axe ferroviaire Paris-Orléans-Limoges-Toulouse et à mi-chemin entre l'aéroport international Toulouse-Blagnac et Brive-Vallée de la Dordogne.

    Elle se trouve à 114 kilomètres au nord de Toulouse, à 232 kilomètres à l'est de Bordeaux, à 575 kilomètres au sud de Paris ainsi qu'à 437 kilomètres au nord de Barcelone.


    Communes limitrophes


    La ville de Cahors est limitrophe de onze autres communes : Calamane, Saint-Pierre-Lafeuille, Bellefont-La Rauze (Laroque-des-Arcs), Lamagdelaine, Arcambal, Flaujac-Poujols, Le Montat, Labastide-Marnhac, Trespoux-Rassiels, Pradines et Mercuès.

    Communes limitrophes de Cahors[10]
    Mercuès Calamane Saint-Pierre-Lafeuille
    Bellefont-La Rauze
    Pradines
    Trespoux-Rassiels
    Lamagdelaine
    Arcambal
    Labastide-Marnhac Le Montat Flaujac-Poujols

    Géologie, relief et hydrographie


    La superficie de la commune de Cahors est de 6 472 hectares, soit une étendue supérieure à celle de la ville de Bordeaux (4 936 hectares)[11]. À Cahors, l'altitude varie entre 105 et 332 mètres, avec une altitude moyenne de 208 mètres au-dessus de la mer[12].

    La ville de Cahors a la particularité d'être une presqu'île. La barre de relief constituée par l’isthme de la boucle du Lot, s’apparente en effet à un pont supplémentaire. Le relief extrêmement accentué est la donnée majeure du site de Cahors. Le site construit de Cahors a pris possession du site naturel et lui a donné sa forme urbaine originale.

    La commune est composée de plusieurs quartiers :


    Voies de communication et transports



    Voies routières

    Article détaillé : Réseau routier du Lot.

    Cahors se situe entre deux nœuds autoroutiers (A 20-A 89 à Brive-la-Gaillarde et A 20-A 62 à Montauban). L’autoroute A 20 est située à quinze minutes au nord et à quinze minutes au sud du centre-ville de Cahors. La ville est ainsi placée à 1 heure 10 minutes de Toulouse, à 40 minutes de Montauban, à 1 heure 8 minutes de Brive-la-Gaillarde, à 2 heures 30 minutes de Bordeaux et à 5 heures de Paris[13].

    L’offre de stationnement est constituée de 1 110 places payantes, avec 30 minutes gratuites par jour et plus de 4 000 places gratuites en centre-ville ou aux abords directs de ce dernier. Le stationnement de surface et dans les parkings L’Amphithéâtre, Le Phare et de Gaulle est gratuit le samedi après-midi. Les neuf parcs relais (Regourd, Labéraudie, Gare SNCF, Roquebillière, Michelet, Périé, Saint-Georges, Chartreux et Ludo-Rollès) sont situés aux entrées de ville et permettent de rejoindre le centre en moins de dix minutes par bus ou navette gratuit.

    La ville de Cahors dispose d’aires gratuites dédiées au covoiturage (route de Toulouse et Combe du paysan), d’une offre de services de taxis et de trajets en bus proposés par la compagnie Flixbus.

    À Cahors, les transports collectifs (navette et bus urbain) sont gratuits depuis 2019.


    Voies cyclables

    Le territoire est engagé dans une politique en faveur des mobilités actives depuis 2009, date du lancement du programme européen Safety and Mobility Optimization for sustainable Transport and Health (SMOOTH). Ce programme, dont le Grand Cahors a été chef de file, a permis, à Cahors, la matérialisation de bandes cyclables et l’implantation de trois garages à vélos sécurisés sur plusieurs parkings relais (gare SNCF, Les Chartreux et Ludo-Rollès) et équipés de station de gonflage.

    Le plan vélo et circulations apaisées, adopté en 2021 à la suite d'une démarche de concertation associant les citoyens et les usagers, s’articule autour de 49 actions parmi lesquelles figurent la mise en place d’un dispositif d’aide aux particuliers pour l’achat d’un vélo à assistance électrique ou d’un vélo classique, l’instauration d’une limitation de la vitesse de circulation à l’intérieur de la boucle du Lot à 30 km/h, en complément des zones partagées dans toutes les rues du site patrimonial remarquable, et la mise en œuvre de travaux de signalisation ayant vocation à rendre plus visible et légitime le positionnement des cyclistes sur la chaussée dans une optique de meilleure cohabitation des usages sur la voirie[14].

    Le projet de voie verte, qui emprunte en majeure partie le tracé des anciennes voies ferrées reliant Monsempron-Libos à Cahors et Cahors à Capdenac, reliera, à l'échelle du Grand Cahors, les communes de Douelle, Mercuès, Cahors, Arcambal, Saint-Géry-Vers, Bouziès, Saint-Cirq-Lapopie et Tour-de-Faure. La réalisation de cette voie à l’échelle de la vallée du Lot reliera l’Aveyron et le Lot-et-Garonne.

    Cahors a été ville-arrivée du Tour de France le pour la 19e étape dont le départ était donné à Castelnau-Magnoac. Avec la performance de Christophe Laporte, Cahors a été le décor de la seule victoire d'étape française de l'édition 2022 du Tour de France. La ville avait accueilli une arrivée du Tour en 1994, à l’occasion de la 10e étape entre les villes de Bergerac et de Cahors.[15] Cahors avait alors porté chance au coureur français Jacky Durand. Dans le cadre du Tour de France Femmes, une étape de départ est prévue le 26 juillet 2023 à Cahors (quatrième étape Cahors-Rodez)[16].


    Transports en commun


    Bus et cars


    Réseau urbain Évidence
    La gratuité des transports en commun est en vigueur depuis 2019.
    La gratuité des transports en commun est en vigueur depuis 2019.

    Évidence, le réseau de transports publics du Grand Cahors, dessert trois communes de l’agglomération : Cahors, Pradines et Arcambal. Instaurée en 2019, la gratuité des transports en commun[17] concerne l’ensemble du réseau et s’est accompagnée d’une restructuration et d’un renforcement de l’offre.

    Cette dernière repose sur :

    Quatre lignes régulières :

    Deux circuits de navettes reliant les parkings relais au centre-ville (passage toutes les 15 minutes) :

    Sept lignes de transport à la demande :


    Transport scolaire

    Depuis la rentrée scolaire de septembre 2021, l’offre de transport scolaire est assurée par le Grand Cahors qui en assure la gestion. Elle dessert :


    LiO, service régional de transports collectifs

    La ligne régionale LiO dessert également la ville de Cahors[18] :

    Les habitants du Grand Cahors, sur présentation de la carte Grand Pass, peuvent accéder gratuitement aux lignes régionales traversant le territoire du Grand Cahors.


    Ferroviaire

    Pont ferroviaire de Cahors traversant la rivière Lot
    Pont ferroviaire de Cahors traversant la rivière Lot

    La ville de Cahors est équipée d’une gare ferroviaire SNCF dotée de deux quais centraux et d'un quai latéral encadrés par cinq voies et de connexions multimodales (parc relais, réseau de transport en commun, navette, parking à vélos sécurisé).

    La gare est desservie par :

    La gare de Cahors est équipée d’un service de restauration rapide. Elle a été fréquentée par 350 237 voyageurs en 2017.


    Transport aérien

    La ville de Cahors, à mi-chemin entre l'aéroport international de Toulouse-Blagnac et l’aéroport Brive-Vallée de la Dordogne, est située à 12 kilomètres au nord de l’aérodrome Cahors-Lalbenque. Ce dernier est doté de deux pistes utilisées pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme. Cet aérodrome est également le support d'un foncier à vocation économique directement accessible depuis le tarmac. Trois hectares sont labellisés "Site industriel clé en mains" depuis le mois d'octobre 2021[19].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 842 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[23] complétée par des études régionales[24] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Montat », sur la commune du Montat, mise en service en 1986[25] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[26],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 832 mm pour la période 1981-2010[27]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 32 km[28], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[29], à 12,7 °C pour 1981-2010[30], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[31].


    Urbanisme



    Typologie


    Cahors est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[32],[33],[34]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cahors, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[35] et 24 279 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[36],[37].

    L'aire urbaine de Cahors regroupe quant à elle 44 958 habitants en 2017.

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[38],[39].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,4 %), zones urbanisées (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), eaux continentales[Note 6] (2,4 %), terres arables (1,4 %), prairies (0,7 %), cultures permanentes (0,6 %)[40].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    La Ville de Cahors et le Grand Cahors sont engagés dans un projet de renouvellement urbain qui entend limiter les phénomènes d’étalement et de consommation de l’espace. Cela s’exprime notamment à travers les projets de reconquête des centralités de l’agglomération mobilisant l’opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain (OPAH-RU) en cœur d’agglomération, à Cahors[41], et l’opération programmée d’amélioration de l’habitat et de renouvellement urbain multisites à Bellefont-La Rauze, Catus, Douelle et Saint-Géry-Vers[42].

    Le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) en cours d’écriture prend en compte le nouveau paradigme en matière d’urbanisme, veillant à limiter la consommation de l’espace.


    Morphologie urbaine


    Confrontée à plusieurs obstacles naturels, la croissance de l’urbanisation de Cahors doit tenir compte de la topographie tourmentée de la vallée du Lot. Le développement de Cahors, entravé par les contraintes du site, est resté longtemps contenu dans les limites de la presqu'île. La ville est implantée au sein d'une ceinture d'eau que constitue le cingle du Lot et entourée des parois abruptes du cirque des collines qui cernent la boucle.

    La vallée ne s'élargit qu'à l'est avec les terrasses de Cabessut et de Terre-Rouge, à l'ouest avec la terrasse de Labéraudie : là, l'expansion est possible bien que limitée par les risques d'inondation et par la persistance d'activités maraîchères. Au sud, les versants abrupts du mont Saint-Cyr et du pech d'Angely constituent une limite naturelle de la ville. La zone commerciale Sud de Cahors s'est développée dans la vallée du Bartassec, ce qui représente une menace car ce ruisseau est en effet reconnu pour ses crues particulièrement dévastatrices, notamment en 1996, où il avait ravagé toute la vallée et inondé les commerces et habitations sur ses rives. Le développement de la ville s’est ainsi fait essentiellement sur un axe nord/sud.

    Pour autant, dans un contexte nouveau de retour des habitants des villes moyennes dans les centralités et de l’intérêt suscité chez les habitants des métropoles exprimant un désir d’ailleurs à la suite des confinements successifs, ces contraintes morphologiques semblent constituer un facteur d'attractivité.

    Plutôt que de les appréhender comme des contraintes, ces données naturelles sont, depuis plusieurs années, considérées comme des déterminants de l’aménagement du territoire dont la stratégie consiste à éviter de forcer les limites naturelles de la ville et à travailler au sein de son enveloppe actuelle. Cela a pour effet de revaloriser le patrimoine bâti existant et de favoriser le renouvellement urbain des quartiers.


    Logement


    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 12 856, alors qu'il était de 10 976 en 1999[43]. Parmi ces logements, 82,5 % étaient des résidences principales, 3,9 % des résidences secondaires et 13,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,1 % des appartements[44]. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 47,8 %.

    La rénovation du bâti ancien, un axe majeur de la reconquête du cœur de ville cadurcien.
    La rénovation du bâti ancien, un axe majeur de la reconquête du cœur de ville cadurcien.

    Depuis 2015, 900 logements ont été rénovés en centre-ville de Cahors dont 140 logements vides depuis plus de deux ans, abandonnés ou en péril ont été remis sur le marché.

    Alors que les centres-villes des villes moyennes ont une tendance à la paupérisation et à la perte de population, Cahors ne faisant pas exception, les logements rénovés en centre historique ont vocation à favoriser le retour des habitants, des actifs et des familles dans un environnement urbain patrimonial, requalifié, équipé et doté de 500 commerces de proximité.

    L’OPAH-RU cœur d’agglomération, les aides de la Région Occitanie, du Département du Lot, d'Action Logement, de la Banque des Territoires, de la Ville de Cahors et du Grand Cahors (subventions à la fusion, à la sortie de vacance, à l'éco-réhabilitation, à l'accession à la propriété) contribuent largement, dans le cadre notamment du dispositif Action Cœur de Ville, à la mobilisation d’acteurs privés en faveur de la remise sur le marché de logements[45].

    La démarche ENERPAT (énergie-patrimoine) a vocation à conforter la rénovation du bâti médiéval, à l’adapter aux standards de confort et d’habitabilité du XXIe siècle et à favoriser son efficacité énergétique à travers une démarche d’éco-réhabilitation. Le Grand Cahors a endossé le rôle de chef-de-file dans le cadre de la démarche ENERPAT après avoir répondu à un appel à projets européen (SUDOE). Dans ce contexte, le Grand Cahors a reçu en 2020 le Grand Prix des Maires RMC au titre du bâtiment démonstrateur situé rue Saint-James et dont l’objectif est de renforcer la filière locale de production de matériaux biosourcés[46].

    Cette stratégie de renouvellement qui préside pour le centre-ville de Cahors s’accompagne de nombreuses opérations dans les quartiers. Dans le cadre d’une procédure intégrée au logement (PIL), une opération de requalification-renouvellement urbain est en cours dans le quartier de La Croix-de-Fer, avec, à la clé, 156 logements construits ou rénovés[47].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Cahors est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[48]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[49].


    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Cahors, regroupant 14 communes concernées par un risque de débordement du Lot et du ruisseau du Bartassec, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[50]. L'événement passé le plus significatif est la crue des 9 et où le Lot a atteint 8,90 m à Cahors après une montée très rapide des eaux. Seules les crues de 1783 et 1833 ont dépassé ces valeurs. Les dégâts ont été très importants. Deux crues survenues sur le Bartassec en 1996 et 2010 ont eu un très fort impact sur les activités économiques de l'agglomération de Cahors. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[51]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1993, 1999, 2003, 2010 et 2021[52],[48].

    Cahors est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de la Moyenne vallée du Lot. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[53].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[54]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[55].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 94,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 866 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 5 518 sont en en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[56],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[55].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 2011, 2015, 2017, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[48].


    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic, une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[57].

    La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[59] et 296 millions de mètres cubes[60],[61]


    Toponymie


    Attestée sous les formes Δουεονα par Ptolémée au IIe siècle, latinisé en Divona au IVe siècle, dérivé de devona ou divona divine »), du gaulois dēuo-, devo-, un mot de la famille indo-européenne désignant le « dieu » (*deiwo) à rapprocher des deivos ou deus latin, du sanskrit deváh, du breton doue, du gallois duw, du vieil-irlandais dia, etc. Sans doute en référence à une source sacrée, aujourd’hui dite la Fontaine des Chartreux.

    Le nom Cahors provient de l'expression latine Civitas Cadurcorum qui signifie la cité des Cadurques, un peuple gaulois. Elle est devenue Cadurcum, puis Caurs ou Caortz et enfin Cahors[62].

    En occitan, la commune se nomme Caors [kaˈurs, ˈkɔws, ˈkɔw], écrit aussi parfois Caurs* ou Caus*, mais ces deux dernières formes ne sont pas conformes à l'orthographe normalisée de l'occitan. Dans Caors, le graphème -ao- peut se lire [ɔw] ou bien [au][63].

    La devise de la ville, en occitan, est : « Sèm de Caors, avèm pas paur », à savoir « Nous sommes de Cahors, nous n'avons pas peur », la prononciation occitane de « Cahors » [kɔw], rimant avec « paur » [pɔw].


    Histoire



    Les premières traces humaines



    Le Quercy, dont le département du Lot est un des composants, était habité il y a 335 000 ans, comme le montrent les grottes de Pradayrol[64] à Caniac-du-Causse ou celles de la vallée du Célé comme la grotte du Pech Merle à Cabrerets.

    Un des peuples gaulois du Sud-Ouest, les Cadurques, vint s'installer par la suite sur les hauteurs où il subsiste des vestiges de leurs oppida fortifiés. Une de leurs places-fortes, Uxellodunum, fut en 51 av. J.-C., l'un des derniers bastions résistant à la conquête de César. Il fait d'ailleurs référence à ce peuple dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules.


    Divona Cadurcorum


    Article détaillé : Divona Cadurcorum.
    L'Arc de Diane, le principal vestige des thermes romains de la cité gallo-romaine Divona Cadurcorum.
    L'Arc de Diane, le principal vestige des thermes romains de la cité gallo-romaine Divona Cadurcorum.

    La ville, enserrée dans une large boucle du Lot formant un presqu'île, est nommée Divona Cadurcorum, Divona « divine » étant un terme gaulois qui semble avoir d'abord désigné une source sacrée (Ausone, Ordo, XX.169 «…Divona Celtarum linga fons addite divis »)[65]. C'était le nom d'une source réputée miraculeuse dont la résurgence, non loin du pont Valentré, au pied de la colline nommée La Croix Magne, est toujours active. Des plongeurs y ont découvert de très nombreuses pièces de monnaie antiques.

    À partir du Ier siècle, Cahors est une cité gallo-romaine opulente avec un pont sur le Lot, un aqueduc amenant les eaux du Vers à partir d'une source de trouvant au pied de l'oppidum de Murcens[66], dont on peut voir des traces à Laroque-des-Arcs[67], des villas somptueuses ornées de mosaïques, des temples (on a retrouvé en 2002 les fondations de l'un d'eux à l'occasion de travaux à l'hôpital et on suppose l'existence du principal sous l'emplacement actuel de la cathédrale), un théâtre susceptible d'accueillir plusieurs milliers de spectateurs (6500), des thermes (dont seuls subsistent près de la gare l'« Arc de Diane » et des éléments de pierres sculptées au musée Henri-Martin), une basilique et, révélé récemment, un vaste amphithéâtre (en forme d'ovale de 110 m de long sur 90 m de large) dont on n'a découvert qu'en 2006-2007 les vestiges, à l'occasion d'excavations pour la construction d'un parking souterrain en plein centre de la ville actuelle[68]. Le parking ouvert le 4 avril 2009, a été aménagé de sorte que l'on puisse admirer ces vestiges depuis une balustrade aménagée au premier sous-sol. Cahors exportait notamment jusqu'à Rome ses étoffes de lin et son vin, produit par un vignoble important créé dès 50 av. J.-C.

    Article détaillé : Divona.

    Pillages barbares et disputes médiévales


    La ville de Cahors a longtemps été disputée, et assiégée plus souvent qu'à son tour : du Romain Jules César ou du Franc Thibert au roi de Navarre Henri IV en passant par les prétentions anglaises de Richard Cœur de Lion puis, plus tard, du Prince Noir.

    La cathédrale Saint-Étienne de Cahors, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
    La cathédrale Saint-Étienne de Cahors, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Ainsi, la cité, qui s'étendait sur l'ensemble du cingle du Lot, dès cette époque de nombreux monuments gallo-romains, basiliques, temples, thermes, théâtres sont pillés et détruits. Elle est relevée de ses ruines par l'évêque saint Didier, dit aussi saint Géry, qui y fit édifier la première cathédrale en 650 ainsi qu'une muraille dont le tracé correspond à l'actuel boulevard Gambetta. Les pierres des anciens vestiges sont alors réutilisées. Mais la ville est à nouveau pillée par les Sarrasins en 732, puis par les Vikings et les Magyars. De tout ce qui faisait sa splendeur dans l'Antiquité, il ne reste que des ruines. Il n'empêche que Cahors, forte de son emplacement géographique, de la puissance et de la volonté des évêques qui y règnent, se reconstruit et reprend de l'importance.

    Le cloître de la cathédrale Saint-Étienne de Cahors, véritable chef-d'œuvre de l'art gothique flamboyant.
    Le cloître de la cathédrale Saint-Étienne de Cahors, véritable chef-d'œuvre de l'art gothique flamboyant.

    Reste qu'au sein même de la cité le conflit s'éternise entre évêques, consuls puis sénéchaux pour s'arroger le pouvoir.

    Le , l'évêque de Cahors, Barthélemy, et les consuls de la ville s'entendent pour nommer des « arbitres et amiables compositeurs » chargés de régler les différends survenus entre eux au sujet des anciennes coutumes et des coutumes nouvelles[69].

    Le , dans une déclaration faite publiquement dans l'église cathédrale de Cahors, Raymond, évêque de la ville, reconnaît qu'il tient les consuls et habitants de cette ville pour bons et vrais catholiques, aumôniers (généreux dans leurs aumônes), prieurs et dévots[69].


    Jean XXII, un pape cadurcien


    Jean XXII, un Cadurcien élu pape de l'Église catholique en 1316.
    Jean XXII, un Cadurcien élu pape de l'Église catholique en 1316.

    Au XIVe siècle, Cahors bénéficie des largesses du pape Jean XXII, né Jacques Duèze en 1244, à Cahors, élu pape en 1316. La famille Duèze est bien établie dans la ville et liée aux notables.

    La Tour du pape Jean XXII, l'un des phares médiévaux de la cité cadurcienne.
    La Tour du pape Jean XXII, l'un des phares médiévaux de la cité cadurcienne.

    Mort à Avignon en 1334, Jean XXII s'était beaucoup soucié de sa ville natale, de sa famille et de ses concitoyens. Son frère Pierre Duèze construisit une demeure familiale, le palais Duèze, dont il reste encore quelques éléments et une tour, encore nommée « du pape Jean XXII ». Jean XXII fonde en 1331 l’université de Cahors, qui fut l'une des premières créées en France. Cette université était composée des quatre facultés de théologie, droit, médecine, arts ou belles-lettres. Elle attira de grands professeurs de droit notamment Roaldes et Cujas et rivalisa autour de 1450 avec les universités les plus célèbres de France. Ses étudiants jouissaient des mêmes privilèges que ceux des universités de Paris et de Toulouse. En 1751, lorsqu'elle est fusionnée avec celle de Toulouse sur décision du chancelier du roi La Moignon, elle comptait 1 600 étudiants[70].

    À l'époque médiévale, Cahors est une place financière de première importance dans l'Europe d'alors, où affluent les banquiers lombards. Le prêt sur gages et l'usure y sont pratiqués par des chrétiens à partir du XIIe siècle, et au XIVe siècle cette franchise est officiellement reconnue[71],[Note 8].

    Pendant la guerre de Cent Ans, la ville passe pour un temps sous domination anglaise. Le , elle doit se rendre au lieutenant du roi d'Angleterre, Chandos, en présence du maréchal français Boucicaut. Le , les consuls de Cahors jurent de porter secours au roi de France Charles V déclarant que, « même sous la domination anglaise, ils n'avaient jamais cessé d'avoir le cœur français ».

    Par ailleurs, la ville ainsi que l'université conservaient ses privilèges, par les lettres patentes de Louis XI en 1472, à la suite de la mort du duc de Guyenne, frère du roi[72],[73].


    Les Templiers et les Hospitaliers

    Le , Jean XXII rachète au grand maître des Hospitaliers Hélion de Villeneuve tout ce qui avait appartenu aux Templiers à Cahors[74] et le donne aux Chartreux.


    Renaissance


    L'Hôtel de Roaldès, la maison où le roi Henri IV aurait séjourné durant les Guerres de religion.
    L'Hôtel de Roaldès, la maison où le roi Henri IV aurait séjourné durant les Guerres de religion.

    À la Renaissance, Cahors demeure une ville artisanale et industrielle active. Ses vins, connus depuis les Romains et appréciés dans le monde de l'époque, qui lui assurent des revenus, subissent la concurrence féroce de ceux de Bordeaux, soutenus par les Anglais. En novembre 1561 puis en 1562, une trentaine puis une dizaine de protestants sont massacrés lors d'un culte chez un notable de la rue des Soubirous, puis dans les rues[75],[Note 9]

    En mai 1580, durant la septième guerre de religion, Henri de Navarre fait le siège de la riche cité catholique. Le capitaine Jean de Vezins refuse la reddition. Les assaillants font sauter la porte, puis prennent la ville après trois jours et trois nuits de combats de rue, barricade par barricade. La tradition assure qu'entré dans la cité, Henri de Navarre s'installa à l’hôtel de Roaldes. Cette prise contre des forces supérieures en nombre et en armement contribue énormément au prestige du futur Henri IV[76]. Un mémorialiste contemporain, P. de L'Estoile, nous apprend que « la friandise du grand nombre de reliques et autres meubles et joyaux précieux étant dedans Cahors, fut la principale occasion de l'entreprise »[77]. Une autre lecture de l'évènement envisage qu'en tant que roi de Navarre & époux de Marguerite de Valois, Henri chercha à se faire obéir par la ville rebelle à son autorité.


    Le pèlerinage de Compostelle


    La ville est traversée par un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, la via Podiensis.

    Le pont Valentré, emblème médiéval de la ville de Cahors, est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
    Le pont Valentré, emblème médiéval de la ville de Cahors, est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Les jacquets arrivaient de Saint-Cirq-Lapopie pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Célé, ou de Varaire pour ceux qui avaient emprunté la vallée du Lot.

    La sortie de la ville et la traversée du Lot qui se faisait aux premiers siècles de l'ère chrétienne comme de nos jours en face du quartier Saint-Georges, il se fit aussi à partir du XIVe siècle par le pont Valentré.

    Les pèlerins remontaient alors par un chemin assez raide jusqu'à la Croix de Magne et de là, après un dernier regard sur le panorama de l'ancienne cité des Cadurques, reprenaient leur chemin dans la direction que leur indiquait toujours la Voie lactée. Sur ce parcours, la prochaine commune est Labastide-Marnhac.

    Cahors eut plusieurs hôpitaux dont celui de Saint-Jacques qui fut d'abord près de l'actuelle place Galdémar. En 1683, il fut transféré au lieu-dit la Croix des Capucins. Une chapelle dédiée à l'apôtre de l’Espagne fut appelée au XVIe siècle Saint-Jacques-des-Pénitents à partir du moment où elle fut le siège d'une confrérie des Pénitents Bleus, un très intéressant retable y était conservé.


    Du roi Soleil à Gambetta


    La ville qui accueille un nombre fort élevé de couvents et de congrégation est menée d'une main vigoureuse par les évêques et les prélats. Parmi les exemples, ceux d'Alain de Solminihac, évêque de Cahors de 1636 à 1659, ou de Françoise de Boissy, qui, aidée par le duc de Lévis-Mirepoix, gouverneur, son épouse et les évêques, mène une action importante d'éducation pour les jeunes filles et écrit de très nombreuses lettres de spiritualité. Mais au cours des siècles, la ville perd de son lustre et de son prestige politique et culturel. Ainsi l'université, une des plus anciennes de France, qui était très renommée du XIVe au XVIe siècle est fermée au XVIIe siècle. Plus tard, le vaste département du Lot, dont Cahors est le chef-lieu, est amputé, en 1808, de sa partie sud au profit du nouveau département de Tarn-et-Garonne et de Montauban, ancienne sous-préfecture du Lot. La ville conserve néanmoins un excellent établissement d'enseignement secondaire, hérité de l'école des Jésuites, lycée Royal ou Impérial, qui deviendra le lycée Gambetta. Ce lycée  et avant lui le collège de Jésuites  a formé au long des siècles de nombreuses (futures) célébrités : juristes, poètes, maréchaux d'Empire, sommités médicales, hommes politiques, journalistes…

    Statue à l'effigie du Cadurcien Léon Gambetta, l'un des fondateurs de la Troisième République, située à proximité du collège et du boulevard éponymes.
    Statue à l'effigie du Cadurcien Léon Gambetta, l'un des fondateurs de la Troisième République, située à proximité du collège et du boulevard éponymes.

    L'établissement porte le nom de l'un de ses anciens élèves, Léon Gambetta, né dans la ville tout près du lycée, avocat, qui s'était opposé à l'empereur Napoléon III, homme politique républicain célèbre, qui serait mort stupidement en nettoyant une arme, ce qui lui vaudra le surnom, de la part de ses opposants, de « Grand Béta ».

    Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les puissants de la ville, magistrats de la Cour des Aides, professeurs de l'Université, hommes de loi et ecclésiastiques notamment, achètent des terres à Pradines (commune voisine) et les font cultiver par les agriculteurs de ce village qui devient une extension de Cahors ou, selon l'expression de l'historienne Françoise Auricoste, la « métairie de Cahors »[78]

    Le paisible chef-lieu du Lot a connu, malgré tout, un certain développement de sa presse locale. Ainsi, Le petit écho de Cahors, un mensuel destiné aux habitants du département et principalement aux agriculteurs a été imprimé dans la ville de 1890 à 1915. Et surtout Le Journal du Lot de 1861 (appartenant à la famille Laytou qui l'avait fondé)[79] et qui a été édité jusqu'en 1944.


    Début du XXe siècle : Darquier et de Monzie


    Médecin, époux de Louise Émilie Victoria Laytou, née en 1877, (dont le grand-père, imprimeur[79], a été le fondateur du Journal du Lot)  et qui a hérité à la suite du décès de son frère, de tous les biens de sa famille  membre du Parti radical, Pierre Darquier, devient maire de Cahors en 1906, puis conseiller général. Élevé dans une famille catholique, il n'est pas franc-maçon, ni foncièrement anticlérical, ni d'ailleurs antisémite (comme le sera violemment son fils Louis, dit Darquier de Pellepoix, qui deviendra commissaire aux Affaires Juives dans la Collaboration). Mobilisé pendant la guerre de 1914-1918, chirurgien militaire, médecin-chef, sur le front d'abord (Marne, Aisne, Ypres, Chemin des Dames…), affecté ensuite à l'hôpital militaire de Tours en décembre 1914, puis au Centre de réforme de Clignancourt en 1917, Pierre Darquier quitte Cahors en 1919 pour s'installer à Paris. Il « laisse » alors la mairie de Cahors à Anatole de Monzie[80], député du Lot depuis 1909. Celui-ci, élu dès 1904, à vingt-huit ans, conseiller général de Castelnau-Montratier, Lot, est adhérent d'un petit groupe, le républicain-socialiste. Il le restera jusqu'en 1919, deviendra sénateur du Lot en 1920 jusqu'en 1929, avant de redevenir député de 1929 à 1940. Très souvent ministre de la IIIe République (notamment des Finances, l'Instruction publique et des Beaux Arts…), Anatole de Monzie sera également maire de Cahors de 1919 à 1942.


    En temps de guerre, Occupation et Résistance


    Après le départ forcé d'Anatole de Monzie, dans le régime de « L'État français », la mairie de Cahors est dirigée par Xavier Gisbert (1942-1944). Située d'abord en « zone nono » (non occupée) Cahors sera occupée par l'armée allemande à partir du 11 novembre 1942[81]. Au début de 1944, on dénombre à Cahors 400 soldats de la Wehrmacht. La Résistance se manifeste dans le Lot et son chef-lieu notamment dès l'année 1940. Les noms de Pierre Bourthoumieux, Étienne Verlhac, Louis Parazines ou Jacques Chapou (qui prend en 1942 la direction départementale du Mouvement Libération-Sud où il est secondé par Metges) ont marqué les mémoires. L'Armée Secrète mise sur pied dans le département par Noël Poujade et Jean Larminat est dirigée à Cahors par Imbert et Rouvière, Le Mouvement Combat est animé par les docteurs Mendailles et Garnal, Paul Jouclas et Estival… On compte aussi : la Résistance-Fer des cheminots, la Résistance-PTT, les groupes « Froment » avec le commandant Collignon, le Commandant Delmas et Raymond Picard, l'O.R.A.  l'Organisation de Résistance de l’Armée (avec Wurtesein et Trémolière) , ainsi que Résistance Catholique, Francs-Tireurs et Partisans (FTP), les Corps-Francs Pommiès, « Libérer et Fédérer », avec Raoul Couderc, Breil et Thévenot…

    Plusieurs livres ou revues ont été publiés à Cahors pendant cette période, notamment la revue « Quercy », animée par Joseph Maureille avec un très intéressant supplément sur la Poésie ; « Les étoiles du Quercy »[Note 10], suite, dans la France libérée, de la précédente revue, publiée par les libérateurs dont Jean Lurçat et avec le même Joseph Maureille comme secrétaire général[82] un livre de poésie de Tristan Tzara, intitulé Ça va, édité par Le centre des Intellectuels, 12, rue Wilson, Cahors ; une autre de Claude Aveline, du même éditeur, Lettre aux Américains (1944 ?), imprimé chez Coueslant[83] ; un autre de Charles Vildrac, Enfance, 1945).

    Après la Libération les maires de Cahors seront M. Teysseyre (Communiste) (1944-1945) ; le Dr Jean Calvet (Radical socialiste) (1945-1955).


    « Cahors Mundi » : Cahors ville du monde


    André Breton, le pape du surréalisme, en 1924.
    André Breton, le "pape du surréalisme", en 1924.

    En 1949, à l'initiative de Robert Sarrazac et d'Émile Baynac, instituteur, fondateur d'un mouvement proche du Parti communiste français, les Francs et franches camarades, et avec le soutien des élus locaux, Cahors, chef-lieu du département français du Lot, fut la première ville à se déclarer ville citoyenne du monde : Cahors Mundi. L'année suivante, les 24 et 25 juin 1950, Cahors fêtera en grande pompe ce premier anniversaire en présence du prix Nobel de la paix 1949, l'écossais Lord Boyd Orr, fondateur de la FAO à l'ONU. André Breton, « le pape du surréalisme », participe aux festivités organisées près du monument médiéval, le pont Valentré. Cette manifestation a marqué le début d'un mouvement qui a impliqué un millier de territoires dans 13 pays[84],[85].


    Rencontre des co-princes d'Andorre


    Le , la ville de Cahors est le lieu d'une rencontre historique et inédite entre les deux co-princes d'Andorre : le président Georges Pompidou et l'évêque d'Urgel Joan Martí i Alanis. Cette rencontre fut soigneusement tenue secrète : elle ne fut annoncée qu'à l'occasion de l'émission du timbre andorran en célébrant le premier anniversaire. Elle se tint à l'évêché de Cahors. Il s'agissait de préparer l'adoption par la principauté d'une constitution. Pourquoi la ville de Cahors a-t-elle été choisie ? L'évêque catalan connaissait l'évêché, le viguier français aussi et le président avait une résidence à Cajarc, non loin de là.


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Articles connexes : Élections municipales de 2014 dans le Lot et Élections municipales de 2020 à Cahors.
    Gaston Monnerville, sénateur du Lot, en 1947.
    Gaston Monnerville, sénateur du Lot, en 1947.

    Personnalité du Parti Radical, Gaston Monnerville préside à Cahors le conseil général du Lot de 1951 à 1971. Élu au Conseil de la République (Guyane) en 1946. Il devient président de ce conseil  de la IVe République  en . En 1948, il est élu dans le Lot. Puis il sera encore président de la Haute Assemblée (de la Ve République) en étant président du Sénat de 1959 à 1968.

    En , le général de Gaulle, président de la République, vient à Cahors en visite officielle. Il est accueilli par le préfet du Lot, Frantz Gaignerot, et reçu par Me Mellac, faisant office de maire. Le président Monnerville est à ses côtés.

    Élu maire de la ville de Cahors en 1965, Pierre Ségala (1926-1967), docteur en médecine, a cédé sa place à Maurice Faure, conformément à leurs accords préalables. Il a occupé la place de maire adjoint de la ville de Cahors jusqu'en , date de sa mort survenue prématurément à l'âge de 41 ans consécutive à sa déportation politique pendant la Seconde Guerre mondiale dans le camp de concentration de Neuengamme en Allemagne.

    Maire de Cahors de 1965 à 1989, Maurice Faure, agrégé d'histoire et géographie, docteur en droit, élu député (radical socialiste) du Lot en 1951 puis membre à partir de 1958 de la FGDS (fédération de la gauche démocratique et socialiste) demeure député jusqu'en 1983, puis devient sénateur jusqu'en 1988. Plusieurs fois ministre sous la IVe République, il fut en 1957 l'un des signataires du traité de Rome créant la Communauté européenne. Garde des Sceaux du au , il est ministre de l'Équipement et du Logement du au , avant d'être nommé membre du Conseil constitutionnel. Maurice Faure décède le 6 mars 2014 à Cahors, à l'âge de 92 ans. Un hommage lui est rendu à Cahors par le président de la République François Hollande le 10 mars 2014.

    Bernard Charles, député radical socialiste du Lot, à partir de 1983, lui succède à la mairie de 1989 à 2001.

    Lors de son mandat, il accueillera à Cahors, le , Jacques Chirac, président de la République, Tony Blair, Premier ministre de Grande-Bretagne et Lionel Jospin, Premier ministre à l'issue du sommet franco-britannique.

    En , faisant basculer à droite la gestion municipale, Michel Roumegoux, député UDF puis UMP du Lot lui succède alors avant d'être lui-même remplacé par Marc Lecuru à la suite de son invalidation.

    En , avec l'élection du maire socialiste Jean-Marc Vayssouze-Faure, la mairie de Cahors retourne à sa tradition de gauche, ancrée en 1919 par Anatole de Monzie qui sera maire de la ville jusqu'en 1942, puis rénovée après la guerre par une alternance de maires communistes et radicaux.

    Le , Nicolas Sarkozy, président de la République, accompagné de Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur et des Collectivités territoriales et d'Eric Woerth, ministre du Budget et de la Fonction publique, y prononce un discours sur la réforme de l'État. Cette intervention précède la mise en place de la réforme générale des politiques publiques (RGPP) qui est pour beaucoup dans la réforme de l'État dans les départements et dans sa perte de moyens.

    Le 23 mars 2014, Jean-Marc Vayssouze-Faure est réélu dès le premier tour avec 55 % des voix[86]. Le 15 mars 2020, il est de nouveau réélu maire de Cahors dès le premier tour : il obtient alors 57 % des suffrages[87]. Diplômé d'une maîtrise d'administration économique et sociale (AES) et attaché territorial, Jean-Marc Vayssouze-Faure exerce son mandat de maire de Cahors et de président du Grand Cahors à 100 %[88].

    Jean-Marc Vayssouze-Faure, maire de Cahors et président du Grand Cahors depuis 2008
    Jean-Marc Vayssouze-Faure, maire de Cahors et président du Grand Cahors depuis 2008

    Il engage, durant ses mandats successifs, une stratégie consistant à rendre Cahors plus attractive et plus vivante. Il impulse la création ou la rénovation d'équipements majeurs en cœur de ville : cinéma Le Grand Palais, auberge de jeunesse Le CHAI, complexe aquatique Divonéo, centre universitaire Maurice-Faure, musée Henri-Martin et parc Tassart. Au cœur de la stratégie municipale figure la reconquête du cœur de ville avec la rénovation de la halle alimentaire, la rénovation de 900 logements depuis 2015 et la requalification de multiples espaces publics[89]. La Ville de Cahors est la première ville d'Occitanie à signer le contrat Action Cœur de Ville de l'Agence nationale de la cohésion des territoires.

    Autour de Jean-Marc Vayssouze-Faure, la municipalité de Cahors favorise le renouvellement des actifs du territoire. En 2022, la municipalité obtient par exemple la création de plus de 130 emplois avec l'installation d'un lieu de vie de l'Institut des Jeunes Aveugles à Bégoux[90], d'un service de la direction des finances publiques[91] et d'une annexe de l'Inspection générale de la Gendarmerie nationale[92] au résultat de trois appels à projets engagés par le Département et le Gouvernement.

    Entre 2016 et 2022, la ville de Cahors enregistre une progression de la population de 321 habitants et la population augmente de 897 habitants à l'échelle de l'agglomération du Grand Cahors[93].

    Jean-Marc Vayssouze-Faure impulse une action résolue sur le chemin de la transition écologique et déploie de nouveaux outils en faveur de la participation citoyenne. Le maire de Cahors engage une action équilibrée au service des différents quartiers de la cité et met en place un maillage de la ville en élus de proximité : les référents de quartiers.

    L'Hôtel de Ville de Cahors, inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1975.
    L'Hôtel de Ville de Cahors, inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1975.

    Du 13 au 15 décembre 2017, le Gouvernement expérimente une délocalisation de l'exécutif et choisit la ville de Cahors pour accueillir durant 48 heures les équipes de plusieurs ministères. Le Premier ministre Édouard Philippe présente le plan du Gouvernement en matière d'aménagement numérique du territoire, il organise la Conférence nationale des territoires et pose les premiers jalons d'un nouveau pacte financier entre l'État et les collectivités territoriales. De la Conférence nationale des territoires naissent les "contrats de Cahors" qui visent à associer les collectivités à la maîtrise de la dépense publique[94].

    Du 26 au 28 octobre 2021, Cahors accueille les Rencontres des villes moyennes organisées par la Fabrique de la Cité. Lors de ce rendez-vous, de nombreux élus locaux, chercheurs et chefs d'entreprises prennent la parole afin de contribuer aux réflexions autour du regain d'attractivité des villes d'équilibre[95].


    Liste des maires


    L'actuel maire de Cahors est Jean-Marc Vayssouze-Faure. Il occupe cette fonction depuis le mois de mars 2008.

    Article détaillé : Liste des maires de Cahors.

    Politique de développement durable


    La Ville de Cahors est engagée sur le chemin de la transition écologique[96].

    Elle s’emploie à construire cette transition en adoptant une vision partagée avec les citoyens. Ainsi, une instance participative a été installée par la collectivité le 28 juin 2021[97]. Composée de citoyens tirés au sort suite à un appel à candidatures, de représentants de la société civile et d’élus locaux, la commission extra-municipale du temps long de la Ville de Cahors est l’une des premières instances de ce type en France. Sa mission consiste à veiller à la prise en compte des enjeux du temps long (changement climatique, politiques écologiques, mutations sociales, etc.) dans les politiques municipales. Le Grand Cahors a quant à lui élaboré un plan climat air énergie territorial (PCAET) en co-construction avec les citoyens et les acteurs de l’agglomération[98]. Il s’agit d’une feuille de route dont les actions ont pour objectif de contribuer limiter le changement climatique à l’échelle du territoire.

    Reconstruire la ville sur la ville, un axe majeur de la stratégie municipale pour lutter contre l'étalement urbain
    Reconstruire la ville sur la ville, un axe majeur de la stratégie municipale pour lutter contre l'étalement urbain

    Afin d’améliorer l’efficacité et la sobriété énergétiques, la Ville de Cahors rénove ses bâtiments publics et les adapte aux usages. La collectivité a, pour ce faire, mobilisé près de 8 millions d’euros entre 2014 et 2020. En 2022-2023, la Ville de Cahors entend amplifier l’effort engagé en mobilisant 5 millions d’euros pour la rénovation énergétique de l’école Jean-Calvet, du théâtre municipal et de l’accueil de loisirs de La Croix-de-Fer[96].

    Toujours en matière énergétique, dans l'objectif de conforter l’indépendance de la collectivité, un programme de production d’énergie photovoltaïque est en cours. Il consiste à équiper les toitures de plusieurs bâtiments publics et à étudier la faisabilité d’implanter des ombrières photovoltaïques sur des parkings de la ville[99].

    À la fin de l’année 2022, le remplacement complet de l’éclairage public au profit de la technologie LED permettant d’éclairer moins et mieux concernera l’intégralité de la ville de Cahors[100]. Les économies réalisées à l’issue de cette opération pourront atteindre les 320 000 € par an. Des opérations d’extinction de l’éclairage public ont débuté en 2022 dans divers quartiers entre minuit et 5 h du matin afin de gagner en sobriété et limiter l’impact sur la faune nocturne[101].

    La cité patrimoniale mène un important travail concernant la rénovation du bâti ancien et la lutte contre l’étalement urbain. Depuis 2015, 900 logements dont 150 logements sortis de vacance ont été rénovés. Les espaces publics du cœur de ville sont réaménagés et des équipements culturels et sportifs sont progressivement rénovés ou implantés en centre-ville pour inciter les familles à réinvestir la cité plutôt que les zones périphériques[102].

    En matière de lutte contre la précarité énergétique, la Ville de Cahors accompagne la réhabilitation énergétique de certaines résidences d’habitat social.

    La présence de la biodiversité en ville est préservée grâce à la technique du fauchage tardif, de l’éco-pâturage ou encore du désherbage manuel sans produits phytosanitaires. La cité cadurcienne bénéficie d’un parc réaménagé de 10 000 m² en centre-ville : le parc Tassart[103]. Situé à proximité immédiate du musée Henri-Martin et composé d’arbres bicentenaires, cet espace vert est arrosé par un système intelligent permettant de réaliser d’importantes économies en eau.

    Le retour de la nature et de la fraîcheur en ville passe également par la réduction des îlots de chaleur. Dans ce cadre, à partir de 2022, une cour d’école sera réaménagée chaque année en laissant davantage de place à la végétation.

    La Ville de Cahors accompagne des initiatives citoyennes visant à tendre vers l’autonomie alimentaire du territoire[104]. C’est le cas de l’agora d’agriculture urbaine, située sur les allées Fénelon, et du jardin-forêt de Cabessut, implantés sur des parcelles municipales et gérés par l’association Autonomie Alimentaire Cahors. La collectivité soutient également le projet d’insertion par le maraîchage Lotdyssée.

    En matière de réduction des déchets, la Ville de Cahors a déployé de nombreuses corbeilles permettant de réaliser le tri des déchets dans l’espace public ainsi que plusieurs composteurs collectifs implantés dans divers quartiers cadurciens. En mai 2022, la Ville de Cahors a été labellisé « ville éco-propre » par l’Association des Villes pour la Propreté Urbaine[105].

    Afin de favoriser les circuits courts et l’alimentation de proximité, le Grand Cahors augmente progressivement la part du bio et des produits locaux dans les cantines scolaires[106]. Depuis 2016, une légumerie assure la transformation de produits et de légumes frais de provenance locale prêts à cuisiner par la cuisine centrale du Grand Cahors qui produit près de 3 000 repas par jour.

    Sur le volet des mobilités, la gratuité totale du bus urbain a été instaurée en 2019. Des parkings dédiés au covoiturage ont été implantés route de Toulouse et Combe du Paysan. Le plan vélo et circulations apaisées a été adopté en 2021 suite à une large démarche de concertation citoyenne[107]. Il comporte plusieurs mesures déjà en place telles que la création d’une aide à l’achat de vélos, la limitation de la vitesse de circulation à 30 km/h en centre-ville ou encore l’implantation d’arceaux à vélo à proximité des services du quotidien. L’usage du vélo à Cahors devrait, dans les prochaines années, s’amplifier avec la concrétisation du projet de voie verte en vallée du Lot.


    Instances judiciaires et administratives


    Le Palais de Justice de Cahors, le square Verdun et la statue Œdipe, l'homme et son destin de Jean Gattant (1987)
    Le Palais de Justice de Cahors, le square Verdun et la statue Œdipe, l'homme et son destin de Jean Gattant (1987)

    Sont implantées sur le territoire de la commune, les juridictions civiles, pénales et spécialisées suivantes :

    Le Palais de Justice de Cahors est situé sur le boulevard Gambetta. Ce bâtiment de style néo-classique est inauguré en 1865[108]. Il se situait auparavant dans l'ancien couvent de la Daurade (place de la Libération)[109]. Le square Verdun, doté d'une sculpture en bronze de Jean Gattant[110], se situe au pied de l'édifice.


    Finances locales


    Cette section est consacrée aux finances locales de Cahors de 2000 à 2020[Note 11].

    Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 20 000 à 50 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.


    Budget général

    Pour l'exercice 2020, le compte administratif du budget municipal de Cahors s'établit à 34 931 180  en dépenses et 37 611 840  en recettes :


    Fonctionnement

    T1p - Section de fonctionnement de Cahors en 2020
    Cahors
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Résultat comptable 138  127 
    Charges de personnels 637  764 
    Achats et charges ext. 186  265 
    subventions versées 120  106 
    charges financières 32  25 
    contingents 13  58 
    Impôts locaux 855  653 
    dotation globale de fonctionnement 119  202 
    Autres impôts 93  110 
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    Pour Cahors en 2020, la section de fonctionnement[Note 12] se répartit en 23 886 510  de charges (1 148  par habitant) pour 26 759 180  de produits (1 286  par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 2 872 670  (138  par habitant) :

    La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2019.


    Fiscalité communale

    T2p - Fiscalité de Cahors en 2020
    Cahors
    (%)
    Strate
    (%)
    Taxe d'habitation 16,55 19,93
    Taxe foncière sur le bâti 37,67 23,46
    Taxe foncière sur le non bâti 160,89 54,40
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    Le tableau T2p compare les taux d'imposition locaux à ceux des autres communes de la même strate fiscale.

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Cahors. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2019 :


    Investissement

    T3p - Investissement de Cahors en 2020
    Cahors
    (€/hab.)
    Strate
    (€/hab.)
    Dépenses d'équipement 315  320 
    Remboursements d'emprunts 164  97 
    Nouvelles dettes 139  77 
    subventions reçues 69  67 
    fctva 47  46 
    Écart par rapport à la moyenne de la strate :
    de 0 à 10 % ; de 10 à 30 % ; supérieur à 30 %

    Cette section détaille les investissements[Note 21] réalisés par la commune de Cahors.

    Les emplois d'investissement en 2020 comprenaient par ordre d'importance :

    Les ressources en investissement de Cahors se répartissent principalement en :


    Endettement

    L'endettement de Cahors au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 24], l'annuité de la dette[Note 25] et sa capacité de désendettement[Note 26] :

    G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF de Cahors
    Valeurs en années
    Cahors,  : Ratio = Encours de la dette / CAF

    Jumelages


    Cahors n'est jumelée avec aucune commune[111]. Cependant, en 2010, un rapprochement a été entrepris avec la ville de Lujan de Cuyo, en Argentine[112].


    Population et société



    Démographie


    Population (2019)
    Commune 19 937
    Unité urbaine 23 499
    Aire urbaine 43 317

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[113],[Note 27]

    En 2019, la commune comptait 19 937 habitants[Note 28], en augmentation de 1,64 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    12 00011 72811 44612 22412 05012 41712 85213 37613 350
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    13 67613 84614 11514 59313 66015 52415 62215 36914 502
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    14 01813 20213 65011 86611 77512 66713 26915 34515 384
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    17 04619 12820 22619 70719 73520 00320 06220 22419 405
    2019 - - - - - - - -
    19 937--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[114] puis Insee à partir de 2006[115].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    L'aire urbaine de Cahors est composée de 43 communes. Ses 42 107 habitants font d'elle la 171e aire urbaine de France.

    Le tableau suivant détaille la répartition de l'aire urbaine sur le département (les pourcentages s'entendent en proportion du département) :

    DépartementCommunesCommunes (%)Superficie (km2)Superficie (%)Population (2012)Population (%)
    Lot4312,6636,3412,242 29424,3

    Enseignement


    Cahors est située dans l'académie de Toulouse.


    Établissements scolaires

    La commune administre 10 écoles maternelles et 9 écoles élémentaires communales. 2 écoles élémentaires et 2 maternelles sont également gérées dans le domaine privé.

    Le département gère 2 collèges et la région Occitanie 2 lycées.


    Enseignement supérieur


    Manifestations culturelles et festivités



    Santé


    Le centre hospitalier Jean Rougier (Cahors) dispose de 288 lits et places en 2018, dont[124] :


    Cultes



    Culte catholique


    Culte protestant


    Culte musulman


    Loges maçonniques


    Sports



    Économie



    Revenus de la population et fiscalité


    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 42 583 , ce qui plaçait Cahors au 1 456e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[128].

    Les données sont incomplètes, il manque notamment des données sur le nombre de foyers fiscaux imposables.


    Entreprises et commerces


    L'agglomération cadurcienne a souvent été présentée comme une petite ville périphérique de Toulouse, au milieu d'un territoire « vide ». C'est une ville qui tire sa raison d'être de son rôle directif de préfecture sur un espace lotois dévitalisé. Le Lot, qui est longtemps resté en marge des grands courants d'échange et de communication, est un département fortement marqué par sa ruralité et par un terroir sans véritable tradition industrielle et dépourvu d'armature urbaine structurante. Actuellement, l'agriculture, la vigne et le tourisme sont ses principales ressources, mais le département abrite aussi des festivals culturels de qualité : Gindou (cinémas du sud), Cajarc (Africajarc), Assier (musiques), Belaye (violoncelle), le Festival Régional de Théâtre, etc. Son influence extra-départementale est réduite ; elle est assujettie à l'ordre économique régional et national.

    Malgré cela, grâce à son rôle de préfecture du Lot, la ville a pu subsister dans une région rurale en déclin où elle a pris une place de plus en plus importante. Cahors est aussi une de ces villes d'Occitanie qui, derrière une façade de ville administrative de province, cachent une activité industrielle d’un niveau technologique assez élevé. Les caractéristiques urbaines, le niveau des services peuvent ensemble favoriser l’implantation de nouvelles entreprises et plus précisément de PME et PMI qui trouvent ici une société urbaine et un environnement à leur échelle. De plus, Cahors possède un port fluvial sur le Lot géré par la Chambre de commerce et d'industrie du Lot.

    En 1997, le magazine l'Entreprise avait classé Cahors comme étant, parmi les villes de 20 000 habitants, la plus performante en création d’emplois industriels. Face à la crise des grandes villes, Cahors s’approprie progressivement l’image d’un centre urbain resté à taille humaine et préservant au mieux une certaine qualité de vie. Cahors a enfin trouvé sa place en tant que pôle urbain relais de la capitale régionale qu’est Toulouse.

    Cahors est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Lot. Elle gère outre le port de la ville, le Centre consulaire de formation, la Base Technique d’entretien et d’hivernage à bateaux de Saint-Géry, le port de Douelle, le port de Luzech, le port de Bouzies. Elle gère aussi des Hôtels d’entreprises et le ZI Cahors Sud.


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Cahors.
    Le pont Valentré, vu depuis la ville.
    Le pont Valentré, vu depuis la ville.
    La Barbacane et la tour Saint-Jean.
    La Barbacane et la tour Saint-Jean.
    L'hôtel de Roaldès.
    L'hôtel de Roaldès.
    La place François-Mitterrand et la statue de Gambetta.
    La place François-Mitterrand et la statue de Gambetta.

    Les monuments dont le nom est suivi de la mention MH sont classés au titre des monuments historiques


    Quartier de la Barre

    Quartier situé à l'extrême nord du vieux Cahors.


    Quartier des Soubirous

    Quartier situé au nord de la ville, entre la place de la Libération et la place Lafayette.


    Quartier de la Cathédrale

    Quartier situé au centre de la ville, entre la rue Clemenceau et la place de la Libération.


    Quartier des Badernes

    Quartier situé au sud de la ville, entre la rue Clemenceau et l'extrême-sud de la ville


    Cabessut


    Extérieur


    Parcs et espaces verts


    Cahors offre à ses habitants et visiteurs la richesse de ses parcs et jardins.

    À Cahors, le fleurissement est un véritable art de vivre et de séduire. Cette créativité a été maintes fois reconnue aux niveaux national et international. Cahors s'enrichit chaque année de nouveaux jardins, et fait des émules en France et en Europe. Récompensés par l'attribution du label « Jardin Remarquable » par le ministère de la Culture, les Jardins Secrets sont ainsi devenus de véritables ambassadeurs de la Ville. Avec 250 points fleuris répartis sur l'ensemble de la commune, et 300 000 plantes produites, Cahors est considérée comme une référence au niveau national.

    Cahors est récompensée par quatre fleurs et par le Grand Prix national du fleurissement au concours des villes et villages fleuris et la Médaille d'Or au concours européen 2004[136].

    En 2006, la ville a signé un partenariat avec la ville de Bitche, qui a reproduit à l'identique un rond-point aux arrosoirs dans la ville du Lot.


    Patrimoine culturel



    Label Ville d'art et d'histoire

    La ville obtient le label Ville d'art et d'histoire en 2005. Il reconnaît la richesse patrimoniale de la ville. Il lui permet de la mettre en valeur.

    Le visiteur peut découvrir la qualité architecturale de la ville par le biais de plusieurs équipements :


    Infrastructures culturelles

    La ville, qui compte déjà une école de musique pourvue d'une salle de concert, s'est dotée, en 2003, d'une médiathèque et a organisé la réouverture du théâtre.

    Le musée de Cahors Henri-Martin, dirigé par Laurent Guillaut, propose des expositions artistiques ou ethnologiques de grande qualité : (Hartung, Olivier Debré, Louttre.B…).

    L'Espace Caviole permet d'organiser des concerts en plein air.

    Le Cahors Blues Festival[137] existe depuis 25 ans et présente au cœur de l'été les plus grands artistes du blues.

    Le festival de cinéma Cinédélices consacré au « cinéma hédoniste » a été créé en 2012, et accueille chaque automne des personnalités du cinéma de renommée nationale[138],[139].

    Depuis 2003, l'installation au début de l'automne d'un nouveau festival francophone permet de rendre hommage à la culture d'un pays étranger où la culture francophone joue un rôle important.

    Les Docks sont un lieu voué à la jeunesse où se côtoient un pan d'escalade, des ateliers musicaux et des ateliers de nouvelles technologies.

    Le marché près de la cathédrale demeure un lieu de rencontre animé pour les Cadurciens.

    Malgré ces nouvelles infrastructures et ces efforts, l'animation culturelle de Cahors a vu ces dernières années le déplacement géographique de festivals prestigieux comme le Printemps de la Photo (aujourd’hui situé à Toulouse) ou Le Chaînon Manquant, qui attiraient beaucoup de touristes et d'artistes. Peu à peu, l'affluence touristique stagne alors qu'elle comptait pour beaucoup dans le dynamisme économique de la ville.


    Cahors gastronomique

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    Personnalités liées à la commune




    Héraldique, logotype et devise


    Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

    De gueules au pont d’argent maçonné de sable posé sur des ondes aussi d’argent chargé de cinq tours couvertes du même maçonnées et ajourées de sable, sommées de cinq fleurs de lis d’or rangées en chef.

    Le pont qui figure sur le blason n'est pas le pont Valentré (XIVe siècle), ouvrage militaire célèbre qui fait une partie de la renommée touristique de Cahors, qui ne compte en effet que trois tours. Il s'agit du pont Vieux ou pont Notre-Dame, qui prolongeait au sud de la ville la rue principale pour traverser le Lot. Ce pont a été abattu en 1868 et on ne peut voir, par temps de sécheresse, que ses piles émergeant des eaux du Lot. Longtemps daté de l'époque gallo-romaine (on a retrouvé des monnaies antiques dans ses piles), il semble n'avoir été construit qu'au Moyen Âge sur les piles du pont gallo-romain. Un autre pont a été construit au XIXe siècle, non loin de là, pour assurer le passage du Lot vers le sud de la ville. Il s'agit du pont Louis-Philippe.


    Voir aussi


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    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes



    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[58].
    8. Dante place Cahors au plus bas degré des enfers pour sa pratique de l'usure Dante, La Divine ComédieL’Enfer (lire sur Wikisource), « Chant XI ».
    9. D'autres sources évoquent le nombre de 30 victimes, comme Jean Hippolyte Mariéjol : « Quelques jours auparavant (19 novembre 1561), la populace de Cahors avait assailli, enfumé et égorgé une trentaine de réformés qui célébraient le culte dans un de leurs logis (…) », cf. Jean-Hippolyte Mariéjol, Catherine de Médicis, 1519-1589, Paris, éd. Tallandier, coll. « Figures de proue », , 645-[16] (ISBN 2-235-00673-6, BNF 34663040, lire en ligne), p. 171
      L'édition originale de l'essai biographique de Mariéjol est parue en 1920 à la Librairie Hachette.
      .
    10. Sur Les étoiles du Quercy. La revue mensuelle est née le 20 septembre 1944 « anniversaire de Valmy sous le patronage d'honneur de Jacques Decour, Saint-Pol Roux, Politzer, Hoog, Max jacob, Saint-Exupéry, Maurice Jaubert » (tous morts au front ou tués par les nazis). Elle a été « fondée à Cahors par un groupe d'intellectuels venus de tous les coins de la France à qui se sont joints, sur place, dans le but de combattre un ennemi commun : le nazisme, d'autres intellectuels, fils du Quercy. Dans ses deux premiers numéros, la revue a publié des textes d'Aragon, Saint-Exupéry, Jean Cassou, Paul Éluard, René Huyghe, André Chamson, Jean Lurçat, Léon Moussinac, Debu-Bridel, Luc Estang, Jean Marcenac, Tristan Tzara, René Kerdyk, Agamemnon, Pierre Mazars, Yves Salgues, Jean Rivier… ».
    11. Cette section est réalisée à partir des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 4.0.1 : Yin Yang Tau a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Cahors. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    12. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
    13. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés.
    14. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    15. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
    16. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
    17. Les « contingents » représentent des participations obligatoires au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
    18. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    19. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
    20. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
    21. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    22. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    23. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    24. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    25. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    26. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Cahors.
    27. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    28. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    29. Il fut notamment ambassadeur de France au Niger de 1970 à 1972.
    30. Il fut viguier d'Andorre de 1972 à 1977.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes



      Références


      1. « Cadurcien », dans Wiktionnaire, (lire en ligne)
      2. « Bienvenue dans le Grand Site de Cahors – Vallée du Lot », sur Tourisme Lot (consulté le )
      3. Site de l'UNESCO, convention du patrimoine mondial : http://whc.unesco.org/fr/list/868/.
      4. « «Votre plus beau marché» : Cahors victorieux en Midi-Pyrénées », sur ladepeche.fr (consulté le )
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      [de] Cahors

      Cahors [.mw-parser-output .IPA a{text-decoration:none}ˈkaɔʁ] ist eine französische Stadt (okzitanisch Caors) in der Region Okzitanien. Die Stadt ist Sitz der Verwaltung des Départements Lot. Die 19.937 Einwohner (Stand: 1. Januar 2019) zählende Stadt ist zudem Hauptort des Arrondissements Cahors. Ihre Einwohner nennen sich Cadurciens.

      [en] Cahors

      Cahors (French pronunciation: ​[kaɔʁ]; Occitan: Caors [kaˈuɾs, ˈkɔws, ˈkɔw]) is a commune in the western part of Southern France. It is the smallest prefecture among the 13 departments that constitute the Occitanie Region.[2] The main city of the Lot department and the historical center of the Quercy, Cahors is home to 19,878 cadurciennes and cadurciens.

      [es] Cahors

      Cahors (en francés oficial, pronunciado [kaɔʁ], Caors en occitano y pronunciado [kaˈurs, ˈkɔws, ˈkɔw]), es una ciudad y comuna de Francia. Situada en la región de Occitania, en el departamento de Lot, la prefectura del Lot es la ciudad principal del departamento. Es igualmente la ciudad principal de la mancomunidad de Grand Cahors.
      - [fr] Cahors

      [ru] Каор

      Као́р (устар. Кагор; фр. Cahors, окс. Caors, лат. Divona Cadurcorum) — исторический город на юго-западе Франции, на реке Ло, притоке Гаронны. Административный центр департамента Ло. Центр производства знаменитого кагорского вина.



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