Le Montat est une commune française située dans le sud du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le Quercy Blanc, une région naturelle correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Ne doit pas être confondu avec Le Montet.
Le Montat | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Cahors |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Cahors |
Maire Mandat |
Jean-Paul Mougeot 2020-2026 |
Code postal | 46090 |
Code commune | 46197 |
Démographie | |
Gentilé | Montatois |
Population municipale |
1 062 hab. (2019 ![]() |
Densité | 47 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 22′ 51″ nord, 1° 26′ 59″ est |
Altitude | Min. 132 m Max. 303 m |
Superficie | 22,54 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Cahors (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cahors-3 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tréboulou, le ruisseau de Lacoste et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « serres de Saint-Paul-de-Loubressac et de Saint-Barthélémy, et causse de Pech Tondut ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Le Montat est une commune rurale qui compte 1 062 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Montatois ou Montatoises.
La commune qui fait partie de l'aire urbaine de Cahors est située dans le Quercy au sud de Cahors. Elle est étendue du nord au sud, de chaque côté de l'ancienne route Paris-Toulouse.
Cahors | Flaujac-Poujols | |
Labastide-Marnhac | ![]() |
Cieurac |
Lhospitalet | Fontanes |
Les Bories, Boussuges, le Battan, la Bénèche, Lacoste, Lamousie, les Cajalous, le Carriol[2], le Lard, le Mentier ou Mentier, les Oustalous, le Payrat, le Pesquié, les Pouxous[3], Pouzergues, Rigal, Rigou, le Roussel, Lagard, Lasolle, les Quatre Fonts, Quercy, les Tuileries.
Les combes sont de petites vallées sèches creusées par l'érosion, dans la roche tendre. Dans la commune, on rencontre : la combe Escure ; la combe des Faxilliéres ou Fassiliéres[4] ; la combe negre.
« Pech » de l'occitan puég dérive du latin podium et indique un endroit plat et surélevé. On trouve : le Pech de Baillourguel, le Pech Grand, le Pech de Beyne, le Pech de Cazals, le Pech de Payrat, le Pech de Gamele, le Pech Arras, le Pech Noutier.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1986 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,3 | 1,6 | 3,9 | 6 | 9,6 | 12,7 | 14,7 | 14,6 | 11,3 | 8,9 | 4,3 | 1,8 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,2 | 6,3 | 9,3 | 11,6 | 15,8 | 19,1 | 21,5 | 21,4 | 17,6 | 14 | 8,4 | 5,5 | 13 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,1 | 11 | 14,7 | 17,2 | 22 | 25,4 | 28,4 | 28,2 | 24 | 19 | 12,4 | 9,2 | 18,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−20 17.01.1987 |
−12,5 09.02.12 |
−11,6 01.03.05 |
−3,2 22.04.1991 |
0,4 02.05.18 |
4 28.06.1997 |
7,2 13.07.1993 |
5,1 31.08.1986 |
2 19.09.1994 |
−5,8 25.10.03 |
−8,7 18.11.07 |
−11,4 17.12.01 |
−20 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,6 01.01.22 |
25,9 27.02.19 |
26,4 21.03.1990 |
31 07.04.11 |
33,8 30.05.03 |
40,2 29.06.19 |
40 13.07.03 |
42,1 12.08.03 |
35,1 05.09.06 |
32 02.10.11 |
23,8 06.11.15 |
18,3 08.12.10 |
42,1 2003 |
Précipitations (mm) | 69,3 | 64,5 | 55,6 | 81,6 | 77,2 | 77,1 | 55,5 | 62,2 | 75 | 70,9 | 70 | 73,1 | 832 |
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « serres de Saint-Paul-de-Loubressac et de Saint-Barthélémy, et causse de Pech Tondut »[12], d'une superficie de 832 ha, abritant diverses espèces en limite d'aire ou en aire disjointe sur le Lot : Aphyllanthes monspeliensis, Leucanthemum graminifolium, Genista hispanica[13].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[14] :
La desserte de la commune est assurée par les lignes d'autocar 880 et 881 du réseau régional liO, permettant de rejoindre la gare de Cahors[20],[21].
Le Montat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[22],[I 1],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,5 %), zones agricoles hétérogènes (35,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,2 %), zones urbanisées (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %), prairies (0,3 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune duMontat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Cahors, regroupant 14 communes concernées par un risque de débordement du Lot et du ruisseau du Bartassec, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[27]. L'événement passé le plus significatif est la crue des 9 et où le Lot a atteint 8,90 m à Cahors après une montée très rapide des eaux. Seules les crues de 1783 et 1833 ont dépassé ces valeurs. Les dégâts ont été très importants. Deux crues survenues sur le Bartassec en 1996 et 2010 ont eu un très fort impact sur les activités économiques de l'agglomération de Cahors. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[28]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 1996, 1999 et 2010[29],[25].
Le Montat est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de la Moyenne vallée du Lot. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[31]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 495 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 495 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[32].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[25].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic, une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[36] et 296 millions de mètres cubes[37],. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[38].
Le Montat fait partie de l'aire géologique du Quercy blanc[39] au sous-sol argilo-calcaire. Le relief est composé de plateaux de calcaire blanc et de coteaux en bandes étroites et ramifiées : les serres.
Par ailleurs, certains chemins de la commune sont empierrés pour partie de galets de quartz roulés. L'origine fluviale de ces pierres roulées peut être retrouvée.
En effet, au Bartonien, la formation alluviale de Saint-Denis-Catus couvre l'Est du département en ravinant les paléoaltérites[40]. Elle témoigne du passage d'un grand fleuve ou d'un oued divaguant, traversant le plateau quercynois et s'écoulant du N.NE en direction du Sud de Cahors vers le « golfe » lacustre de Cieurac[41].
Le toponyme Le Montat induit l'idée de colline, montée, ascension[42].
D'où le premier nom connu de l'église : Sanctus Petrus de Montato :Saint Pierre de la montée ou de l'ascension.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1792 | 1797 | Jean Baptiste Marabelle | ||
1797 | 1798 | Antoine VINCENS | ||
1798 | 1800 | Jean MARABELLE | ||
1800 | 1811 | Antoine VINCENS | ||
1811 | 1813 | Jean Pierre VINCENS | ||
1813 | 1815 | Etienne DELMAS | ||
1815 | 1816 | Jean Lezeret de LAMAURINIE | ||
1816 | 1830 | François CUBAYNES | Propriétaire,cultivateur | |
1830 | 1833 | Guillaume PLANTADE | ||
1833 | 1848 | François Emmanuel SALVAT | ||
1848 | 1867 | Jean Baptiste CELARIE | Agriculteur | |
1867 | 1902 | Pierre DUFOUR | ||
1902 | 1919 | Paul FOURNIE | ||
1919 | 1935 | Henri FOURNIE | ||
1940 | 1941 | Albert Cubaynes | ||
1941 | 1943 | Fernand Boeda | ||
1943 | 1945 | Achille FOURNIE | ||
1945 | 1971 | Jean Pagès | ||
1971 | 1977 | Germain Girma | ||
1977 | 2001 | Roger Peyralade | ||
2001 | 2014 | Michel DELPON | Retraité | |
2014 | 2020 | Jean Paul MOUGEOT | Retraité-Fonctionnaire de catégorie A | |
2020 | 2026 | Jean Paul MOUGEOT | Retraité-Fonctionnaire de catégorie A |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].
En 2019, la commune comptait 1 062 habitants[Note 8], en augmentation de 4,22 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
900 | 656 | 636 | 600 | 650 | 826 | 616 | 690 | 707 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
667 | 702 | 729 | 725 | 715 | 1 235 | 614 | 579 | 555 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
529 | 449 | 382 | 308 | 270 | 267 | 252 | 221 | 194 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
240 | 236 | 348 | 459 | 685 | 774 | 943 | 963 | 965 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 044 | 1 062 | - | - | - | - | - | - | - |
Le bâti local emprunte beaucoup au style quercynois : maisons de vignerons à bolet et monuments en moellons de calcaire blanc.
On remarque aussi nombre de petites maisons d'une pièce, construites par de modestes travailleurs.
Dans les champs subsistent encore des gariottes et des caselles, guérites et cabanes de pierres sèches édifiées notamment par les vignerons d'autrefois. Elles servaient de remises à outils, d'abris contre les intempéries ou l'ardeur du soleil.
En 2018, la commune compte 425 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 036 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 630 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 4,1 % | 6,6 % | 6,1 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 648 personnes, parmi lesquelles on compte 78,8 % d'actifs (72,7 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 21,2 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 383 emplois en 2018, contre 346 en 2013 et 297 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 478, soit un indicateur de concentration d'emploi de 80 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,6 %[I 10].
Sur ces 478 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 79 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 94,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 0,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
101 établissements[Note 11] sont implantés au Montat au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 101 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 11 | 10,9 % | (14 %) |
Construction | 21 | 20,8 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 29 | 28,7 % | (29,9 %) |
Information et communication | 4 | 4 % | (1,8 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 4 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 6 | 5,9 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 16 | 15,8 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 4 | 4 % | (12 %) |
Autres activités de services | 6 | 5,9 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,7 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 101 entreprises implantées au Le Montat), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
La station trufficole du Montat est un lieu d'expérimentation des techniques de productions truffières. Elle est située sur le site du lycée professionnel agricole et viticole de Cahors-le Montat[47].
Se trouvant à une dizaine de kilomètres de Cahors, Le Montat était réputé pour son vignoble, avant que la crise du phylloxéra ne vienne le réduire à néant. En 1884,les trois quarts des vignes étaient déjà détruits[48].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 22 | 15 | 7 | 7 |
SAU[Note 13] (ha) | 332 | 388 | 285 | 405 |
La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 15] (22 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 405 ha[51],[Carte 5],[Carte 6].
La commune abrite l'église Saint-Barthélemy, édifice du XIe siècle classé monument historique en 1846[52]. Jusqu'au XVIIe siècle, elle a porté le nom d'église Saint-Pierre du Montat. Plusieurs objets sont référencer dans la base Palissy[52].
Fontaine de Borne-fontaine des Ouxels-fontaine du Gendarme et de Lamousie.
Elle se déroule à la fin de la dernière semaine du mois d'août et est très appréciée. Deux tiers des habitants de la commune y participent.
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Blasonnement :
Écartelé : au 1er de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or (croix occitane), au 2e d'or à la gariotte [ou caselle : construction en pierres sèches] d'argent, ouverte de gueules et accompagnée en chef dextre d'un arbre d'argent, au 3e d'or à l'église du lieu d'argent essorée de gueules, au 4e de gueules au lion d'or ; à la fasce d'or chargée de l'inscription « Le Montat » en lettre gothiques de sable, brochant sur le coupé. |
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