Le Montet est une commune française, située dans le département de l'Allier en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.
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Le Montet | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Allier |
Arrondissement | Moulins |
Intercommunalité | Communauté de communes du Bocage Bourbonnais |
Maire Mandat |
Sylvette Desnauds 2022-2026 |
Code postal | 03240 |
Code commune | 03183 |
Démographie | |
Gentilé | Montetois |
Population municipale |
469 hab. (2019 ![]() |
Densité | 265 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 24′ 35″ nord, 3° 03′ 22″ est |
Altitude | Min. 423 m Max. 486 m |
Superficie | 1,77 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Souvigny |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le bourg est placé à proximité de la RCEA, Route Centre-Europe Atlantique. Il se voit de très loin puisqu'il se situe sur une colline, au milieu du Bocage bourbonnais, et se reconnaît grâce à la silhouette de son église à l'allure fortifiée, dressée au sommet de la colline à 482 mètres d'altitude, 50 mètres au-dessus de la plaine environnante. Depuis la Révolution et jusqu'aux élections départementales de 2015, Le Montet a été chef-lieu de canton du département de l'Allier. Depuis ces élections, elle fait partie du canton de Souvigny[1].
La commune se distingue par l'exiguïté de son territoire (1,77 km2, à comparer avec les 31 km2 de la commune voisine de Tronget) ; les limites de la commune s'éloignent à peine du bourg.
Ses communes limitrophes sont[2] :
Rocles | Tronget | |
Saint-Sornin | ![]() |
|
Deux-Chaises |
Le Montet est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (72,5 %), zones urbanisées (14,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), terres arables (0,8 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le site du Montet est très tôt habité grâce à sa situation défensive. Au Moyen Âge, le site devient Le Montet-aux-Moines, car un monastère dépendant de Saint-Michel-de-la-Cluse, en Piémont, s'y installe grâce à une donation des sires de Bourbon. La ville est alors dominée par le prieuré et son église, qui est l'une des plus grandes de la province du Bourbonnais. Archambaud III de Bourbon se fait ensevelir dans cette église (il portait aussi le nom d'Archambault du Montet).
Le pape Urbain II s'y arrête en , sur sa route pour le concile de Clermont[9].
La ville est close de remparts et son importance militaire est liée à la situation dominante de son église qui est fortifiée. Mais en 1568, pendant les guerres de religion, les huguenots brûlent la ville après leur victoire sur les catholiques à la bataille de Cognat. La ville est saccagée.
La ville faisait partie de la châtellenie de Murat, dont le siège a été transféré à Montmarault en 1687.
Pendant la Révolution française, le nom Le Montet-aux-Moines fut écourté en Le Montet[10].
Le conseil municipal du Montet, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[11] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[12]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. Sur les vingt-deux candidats en lice, onze ont été élus dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 65,96 %[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1870 | 1874 | Charles-Frédéric Forichon | ||
1874 | 1877 | Jacques-François Blanchet | ||
1878 | 1888 | Jacques-Henri Place | ||
1888 | 1909 | Charles-Frédéric Forichon | ||
1910 | 1918 | Maurice Debaux | ||
1919 | 1924 | Gilbert Gaulier | ||
1925 | 1930 | Alexandre Fratissier | ||
1930 | 1944 | Arthur Brun | ||
1944 | 1945 | Jacques Michel | ||
1945 | 1953 | Alfred Bourgeon | ||
1953 | 1972 | Charles Blanchet | CNI | Médecin |
1972 | 1981 | Jean Pioton | ||
1981 | 1995 | Roger Bridot | ||
1995 | mars 2008 | Pierre Luet | ||
mars 2008 | Jean-Pierre Jeudy[14] | ? puis LR | Retraité | |
2022 (démission) |
Alain Perrier[15] | |||
En cours (au ) |
Sylvette Desnauds[16],[17] | Retraitée Présidente du regroupement pédagogique intercommunal Deux-Chaises / Le Montet / Rocles[17] |
Au XIXe siècle, le village voisin de Tronget se développe beaucoup plus que Le Montet grâce à sa situation sur la ligne ferroviaire Montluçon-Moulins. Encore aujourd'hui, Tronget possède presque deux fois plus d'habitants que Le Montet. Le Montet est resté tout de même chef-lieu de canton jusqu'en .
Les habitants du Montet sont appelés les Montetois et les Montetoises[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].
En 2019, la commune comptait 469 habitants[Note 2], en diminution de 3,3 % par rapport à 2013 (Allier : −2,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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360 | 313 | 275 | 368 | 472 | 526 | 600 | 664 | 676 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
686 | 758 | 691 | 720 | 769 | 809 | 720 | 721 | 709 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
665 | 650 | 660 | 577 | 560 | 566 | 562 | 575 | 595 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
582 | 583 | 505 | 544 | 534 | 502 | 509 | 511 | 485 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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468 | 469 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Coup au 1) d’or au lion issant de gueules accompagné de cinq coquilles d’azur ordonnées en orle, au 2) aussi d’or mantelé d’azur.
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