Lhospitalet est une commune française, située dans le sud-ouest du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le Quercy Blanc, une région naturelle correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
Pour les articles homonymes, voir L'Hospitalet (homonymie).
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Barguelonne, le Lendou, le ruisseau de Lacoste et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « serres de Saint-Paul-de-Loubressac et de Saint-Barthélémy, et causse de Pech Tondut ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Lhospitalet est une commune rurale qui compte 500 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Hospitalétiens ou Hospitalétiennes.
Commune située dans l'aire urbaine de Cahors sur la RD 659 près des sources du Lendou et du Bartassec.
Au XIe siècle, un hôpital qui prit le nom de Dame-Hélène a donné son nom à cette petite commune. À quelques centaines de mètres de là, à l'est, existait, encore en 1790, la commanderie de Granéjouls des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.
Labastide-Marnhac | Le Montat | |
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Fontanes | |
Pern |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Montat », sur la commune du Montat, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 832 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, dans le département de Tarn-et-Garonne, mise en service en 1885 et à 38 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[11] à 14 °C pour 1991-2020[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « serres de Saint-Paul-de-Loubressac et de Saint-Barthélémy, et causse de Pech Tondut »[14], d'une superficie de 832 ha, abritant diverses espèces en limite d'aire ou en aire disjointe sur le Lot : Aphyllanthes monspeliensis, Leucanthemum graminifolium, Genista hispanica[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[16] : la « haute vallée du Lendou et serres de Cézac » (1 133 ha), couvrant 5 communes du département[17] et les « serres de pech Tondut et de Doumary » (251 ha), couvrant 3 communes du département[18].
Lhospitalet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[19],[I 1],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (76,5 %), forêts (19,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), prairies (1,9 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Lhospitalet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Barguelonne, le Lendou et le ruisseau de Lacoste. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999 et 2010[25],[22].
Lhospitalet est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[26].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[27]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 242 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 242 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
Le toponyme Lhospitalet est basé sur le latin hospitalis et désigne un petit hôpital[31].
Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. On vient de Labastide-Marnhac, la prochaine commune est Lascabanes, et l'église d'Escayrac.
C'est entre 1095 (selon le chroniqueur Fouilhac, suivi par l'historien quercynois G. Lacoste) et le milieu du XIIIe siècle, que Dame Hélène (de Castelnau) et sa suivante, s'étant embourbées avec leurs montures dans un « fangas », au fond d'un vallon, crurent ne pas pouvoir se dégager. Dame Hélène fit alors le vœu, si elles parvenaient à se sortir de ce mauvais pas, de se consacrer aux soins des pauvres et des pèlerins. Ayant pu regagner la terre ferme, elle s'acquitta de son vœu.
C'est là l'origine de l'hôpital Saint-Jacques de L'Hospitalet, dit « de Dame Hélène », situé quelque peu au sud de Cahors, au carrefour du chemin venant de cette ville et se dirigeant vers Moissac, par Castelnau Montratier et la vallée du Lendou ou par Durfort-Lacapelette, et de l'ancienne voie romaine venant de Varaire et Granéjouls où se trouvait aussi un autre hôpital qui lui fut uni en 1246.
C'était un petit hôpital le long duquel s'étira ultérieurement la bourgade. De cet établissement, il ne reste plus trace, sauf une arcade enchâssée dans un mur qui pourrait être un vestige de la chapelle. On ne connaît même pas son emplacement exact.
Un testament du apporte quelques précisions : la « Maison-Dieu de L'Hospitalet », dite de « la fondation de saint Jacques », est gratifiée d'un legs de terres « pour l'entretenement des dix pauvres de Dieu tant de L'Hospitalet de Granéjouls et autres passans et repassans ». Il s'agit donc d'un hôpital de capacité modeste. Rien d'étonnant à cela, d'autres sont proches, à commencer par les hôpitaux de Cahors.
Au XVIIe siècle, le vocable de saint Jacques est solidement attaché à cette maison, nommée usuellement « commanderie de L'Hospitalet ou de l'hôpital saint Jacques dudit lieu de L'Hospitalet » tandis que son annexe de Granéjouls est présentée comme spécialement destinée aux pèlerins de Saint-Jacques. Cette vocation remonte-t-elle au temps de sa fondation ? Très probablement à l'année 1246, époque de la fusion avec Granéjouls, comme le rapporte un document de 1678.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1802 | 1819 | Pierre Aulie | ||
1819 | 1825 | Pierre-hugues Aulie | ||
1825 | 1830 | Pierre Chanut | ||
1830 | 1836 | Pierre-hugues Aulie | ||
1836 | 1862 | Pierre Chanut | ||
1862 | 1872 | Jean Combebias | ||
1872 | 1887 | Pierre Combebias | ||
1887 | 1888 | R. Bonnet | ||
1888 | 1893 | Pierre Combebias | ||
1893 | 1908 | Grégoire Combevbias | ||
1908 | 1923 | Pierre Daude | ||
1923 | 1929 | Lucien Bonnet | ||
1929 | 1941 | Paul Bouzerand | ||
1941 | 1947 | Clément Laporte | ||
1947 | 1953 | Adrien Molinie | ||
1953 | 1959 | Adrien Baudel | ||
1959 | 1971 | Louis Soupa | ||
1971 | 1977 | Jacques Castel | ||
mars 1977 | janvier 2009 | Jean-Claude Bessou[33] | PRG | Contrôleur DDCCRF Conseiller général de Castelnau-Montratier, (2001 → 2015) Vice-président du conseil général du Lot[Quand ?] conseiller départemental des Marches du Sud-Quercy (2015 → 2018) Président de Territoires Énergies Lot (ex-FDEL Président de la CC de Castelnau-Montratier ( ? → 2013) Président de la CC du Quercy Blanc (2014 → 2020) |
février 2009 | mai 2020[34] | Jean-Pierre Alméras | PRG | Agriculteur propriétaire-exploitant |
mai 2020[35] | En cours (au 5 juin 2020) |
Jean-Luc Estradel | Vice-président de la CCdu Quercy Blanc (2020 → ) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2019, la commune comptait 500 habitants[Note 8], en augmentation de 9,17 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
318 | 683 | 677 | 620 | 697 | 654 | 704 | 699 | 682 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
618 | 649 | 637 | 618 | 609 | 574 | 521 | 460 | 429 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
385 | 402 | 369 | 309 | 310 | 284 | 267 | 246 | 228 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
218 | 241 | 262 | 272 | 299 | 373 | 441 | 451 | 448 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
496 | 500 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 195 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 467 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 840 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 5,3 % | 4,5 % | 8 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 328 personnes, parmi lesquelles on compte 80,9 % d'actifs (72,9 % ayant un emploi et 8 % de chômeurs) et 19,1 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 164 emplois en 2018, contre 172 en 2013 et 60 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 242, soit un indicateur de concentration d'emploi de 67,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 66,7 %[I 10].
Sur ces 242 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 51 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 93,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 0,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
42 établissements[Note 11] sont implantés à Lhospitalet au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 42 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 5 | 11,9 % | (14 %) |
Construction | 11 | 26,2 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 11 | 26,2 % | (29,9 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 4,8 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,4 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 3 | 7,1 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 7 | 16,7 % | (12 %) |
Autres activités de services | 2 | 4,8 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 42 entreprises implantées à Lhospitalet), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans le Quercy Blanc », une petite région agricole couvrant une partie du sud-ouestdu département du Lot[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 30 | 21 | 13 | 13 |
SAU[Note 14] (ha) | 524 | 686 | 698 | 602 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 30 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 21 en 2000 puis à 13 en 2010[42] et enfin à 13 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 57 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[43],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 524 ha en 1988 à 602 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 46 ha[42].
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