Bouziès est une commune française, située dans le sud du département du Lot en région Occitanie.
Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Célé, le Lot et par un autre cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de géoparc mondial Unesco, la commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (la «moyenne vallée du Lot inférieure» et la «basse vallée du Célé»), deux espaces protégés (les «falaises lotoises (rapaces)» et la réserve naturelle nationale d'intérêt géologique du département du Lot) et sept zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Bouziès est une commune rurale qui compte 92 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 390 habitants en 1821. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors.
Géographie
Commune située dans le Quercy à la confluence du Lot et du Célé.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Gery», sur la commune de Saint Géry-Vers, mise en service en 1974[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,1°C et la hauteur de précipitations de 862,5 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Gourdon», sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 35 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,4°C pour la période 1971-2000[11], à 12,7°C pour 1981-2010[12], puis à 13,1°C pour 1991-2020[13].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
La commune fait partie de parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[16]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[17],[18]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination «géoparc des causses du Quercy», faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[19],[20].
Deux autres espaces protégés sont présents sur la commune:
les «falaises lotoises (rapaces)», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 6,6ha[21];
la réserve naturelle nationale d'intérêt géologique du département du Lot, classée en 2015 et d'une superficie de 800ha, composée de 59 sites d'intérêts géomorphologique, minéralogique, tectonique et paléontologique remarquables[22],[23].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[25]:
La «moyenne vallée du Lot inférieure», d'une superficie de 2 554ha, abrite plusieurs espèces d'intérêt communautaire (Lamproie de Planer, Toxostome, Odonates) ainsi que des boisements alluviaux et des prairies humides[26];
La «basse vallée du Célé», d'une superficie de 4 702ha, abrite une faune, une flore et des milieux naturels remarquables, riches et diversifiés. 15 habitats naturels et 18 espèces, désignés au titre de la directive Habitats, y ont été identifiés. Ont également été, mis en évidence la présence de plusieurs espèces remarquables et patrimoniales d'oiseaux, dont le Hibou grand-duc, le Faucon pèlerin et le Circaète Jean-le-Blanc (inscrits à la directive oiseaux)[27];
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[28]:
les «corniches et landes de Place Grande» (57ha), couvrant 2 communes du département[29];
le «cours moyen du Lot» (1 543ha), couvrant 33 communes dont huit dans l'Aveyron et 25 dans le Lot[30];
les «landes et forêt de Montclar» (849ha), couvrant 4 communes du département[31];
les «pechs et coteaux secs de Bouziès-Bas et de Cabrerets» (1 271ha), couvrant 3 communes du département[32];
la «rivière Célé» (1 383ha), couvrant 15 communes du département[33];
la «basse vallée du Célé» (4 063ha), couvrant 15 communes du département[34];
la «Moyenne vallée du Lot» (7 893ha), couvrant 36 communes dont huit dans l'Aveyron et 28 dans le Lot[35].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Bouziès.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Bouziès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[36],[I 1],[37].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (66,7%), zones agricoles hétérogènes (14,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,1%), eaux continentales[Note 9] (4,9%), terres arables (4,6%)[38].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bouziès est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot et le Célé. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[41]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1993, 1999, 2003 et 2021[42],[39].
Bouziès est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de la Moyenne vallée du Lot. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature
de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[43].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bouziès.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[44]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[45].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 91 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 82 sont en en aléa moyen ou fort, soit 90%, à comparer aux 72% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[46],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[45].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[39].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 10] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[48] et 296 millions de mètres cubes[49],[50]
Toponymie
Le toponyme Bouziès (en occitanBosiès) est peut-être basé sur[51]:
un anthroponyme germanique: bos, bosso qui veut dire mauvais;
une racine pré-romane qui se retrouve dans l'ancien occitanboza qui désigne de la boue ou un sédiment.
Histoire
Lors d'un dragage du Lot, deux épées en bronze datées respectivement du Bronze Moyen et du Bronze final ont été retrouvées à la hauteur du lieudit Pergouset[52].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[55].
En 2019, la commune comptait 92 habitants[Note 11], en augmentation de 17,95% par rapport à 2013 (Lot: +0,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
356
351
346
390
347
335
338
325
343
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
347
330
343
330
327
330
371
307
318
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
282
269
225
186
170
169
157
142
124
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
126
105
93
74
77
70
72
72
80
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
79
92
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 47 personnes, parmi lesquelles on compte 83,7% d'actifs (73,5% ayant un emploi et 10,2% de chômeurs) et 16,3% d'inactifs[Note 12],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 7]. Elle compte 32 emplois en 2018, contre 31 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 34, soit un indicateur de concentration d'emploi de 92,9% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,2%[I 8].
Sur ces 34 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 12 travaillent dans la commune, soit 36% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 66,7% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 13,9% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 19,4% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
18 établissements[Note 13] sont implantés à Bouziès au [I 11].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 44,4 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 18 entreprises implantées à Bouziès), contre 29,9% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans la vallée du Lot», une petite région agricole s'étendant d'est en ouest et de part et d'autre du cours du Lot, particulièrement réputée pour ses vignes, celles du vignoble de Cahors plus précisément[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4]. Deux exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 16] (sept en 1988). La superficie agricole utilisée est de 191ha[60],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Léger de Bouziès.
Le pont suspendu qui traverse le Lot.
Le château dans le versant du plateau (Château anglais).
Le château de Condat inscrit au titre des monuments historiques en 1987.
Le chemin de halage taillé en encorbellement dans la roche. Les travaux ont commencé le et sont terminés le . Cette voie permettait la traction des bateaux par des hommes ou des bêtes de somme. Le sculpteur Daniel Monnier a réalisé de 1985 à 1989 le bas-relief sur la paroi. Ce parcours piéton, d'un kilomètre, commence à la halte nautique de Bouziès passe par l'écluse du Ganil, et mène au village de Saint-Cirq-Lapopie[61].
La grotte Christian, grotte ornée classée au titre des monuments historiques en 1980.
La grotte Carriot, grotte ornée classée en 1993.
Église Saint-Léger de Bouziès
Le chevet de l'église Saint-Léger
Pont suspendu.
Château dans le versant du plateau (Château anglais).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy: Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127p. (ISBN2-910540-16-2), p.87.
«Les épées de Pergouset à Bouziès (Lot)», Bulletin de la Société préhistorique française, notome 81, N.7, , pp. 221-224 (lire en ligne).
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[47].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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