Cabrerets[kabʁəʁɛ] est une commune française située dans le sud du département du Lot, en région Occitanie.
Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Célé, la Sagne, le Vers et par deux autres cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Causses du Quercy, qui a depuis 2017 le label de géoparc mondial Unesco, la commune possède un patrimoine naturel remarquable: deux sites Natura 2000 (les «vallées de la Rauze et du Vers et vallons tributaires» et la «basse vallée du Célé»), trois espaces protégés (les «falaises lotoises (rapaces)» et le «géoparc des causses du Quercy »la réserve naturelle nationale d'intérêt géologique du département du Lot) et neuf zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Cabrerets est une commune rurale qui compte 225 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 022 habitants en 1876. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Cahors. Ses habitants sont appelés les Cabrerétiens ou Cabrerétiennes.
Géographie
Au confluent de la Sagne et du Célé, le village se niche au pied de la falaise de Rochecourbe, immense paroi en surplomb, à laquelle sont accrochées les ruines d'un château médiéval.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 12,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 11,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Gery», sur la commune de Saint Géry-Vers, mise en service en 1974[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,1°C et la hauteur de précipitations de 862,5 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Gourdon», sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 33 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,4°C pour la période 1971-2000[11], à 12,7°C pour 1981-2010[12], puis à 13,1°C pour 1991-2020[13].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[16]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[17],[18]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination «géoparc des causses du Quercy», faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[19],[20].
Deux autres espaces protégés sont présents sur la commune:
les «falaises lotoises (rapaces)», objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 6,6ha[21];
la réserve naturelle nationale d'intérêt géologique du département du Lot, classée en 2015 et d'une superficie de 800ha, composée de 59 sites d'intérêts géomorphologique, minéralogique, tectonique et paléontologique remarquables[22],[23].
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[25]:
les «vallées de la Rauze et du Vers et vallons tributaires», d'une superficie de 4 807ha, présentant, en zone alluviale, un intérêt majeur pour des prairies de fauche souvent riches en orchidées (Dactylorhiza sesquipedalis, Orchis laxiflora, ponctuellement Coeloglossum viride) et constituant le biotope de Lycaena dispar[26];
la «basse vallée du Célé», d'une superficie de 4 702ha, abritant une faune, une flore et des milieux naturels remarquables, riches et diversifiés. 15 habitats naturels et 18 espèces, désignés au titre de la directive habitats, y ont été identifiés. Ont également été, mis en évidence la présence de plusieurs espèces remarquables et patrimoniales d'oiseaux, dont le Hibou grand-duc, le Faucon pèlerin et le Circaète Jean-le-Blanc (inscrits à la directive oiseaux)[27];
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Sept ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[28]:
les «landes et forêt de Montclar» (849ha), couvrant 4 communes du département[29];
les «landes, pelouses sèches et bois des Escloupars et des pechs de Cuzals et de Gorse» (1 352ha), couvrant 3 communes du département[30];
le «pech de Fumades et forêt de Monclar» (728ha), couvrant 4 communes du département[31];
les «pechs et coteaux secs de Bouziès-Bas et de Cabrerets» (1 271ha), couvrant 3 communes du département[32];
la «rivière Célé» (1 383ha), couvrant 15 communes du département[33];
la «vallée de la sagne» (549ha), couvrant 3 communes du département[34];
la «vallée du Vers» (3 782ha), couvrant 11 communes du département[35];
la «basse vallée du Célé» (4 063ha), couvrant 15 communes du département[36];
la «Moyenne vallée du Lot» (7 893ha), couvrant 36 communes dont huit dans l'Aveyron et 28 dans le Lot[37].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Cabrerets.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Cabrerets est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[38],[I 1],[39].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,3%), prairies (19,8%), zones agricoles hétérogènes (5,9%), terres arables (1,2%)[40].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Cabrerets est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Célé, la Sagne et le Vers. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[43]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999 et 2003[44],[41].
Cabrerets est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de la Moyenne vallée du Lot. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature
de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[45].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cabrerets.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[46]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[47].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 33,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 228 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 62 sont en en aléa moyen ou fort, soit 27%, à comparer aux 72% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[48],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[47].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[41].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval et de Sarrans, des ouvrages de classe A[Note 9] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[50] et 296 millions de mètres cubes[51],[52]
Toponymie
Le toponyme Cabrerets désigne un endroit propice aux chèvres ou peut-être le surnom d'un propriétaire joueur de cornemuse[53].
Le pèlerinage de Compostelle
Le village se trouve sur une variante de la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle dite variante (de la vallée) du Célé, décrite notamment comme itinéraire du sentier de grande randonnée GR 651.
On vient de Sauliac-sur-Célé, la prochaine commune est Saint-Cirq-Lapopie.
Après ce village, les jacquets rejoignaient à rebours ceux qui étaient passés par Cajarc et la vallée du Lot
Histoire
Ruines du château troglodyte dit des Anglais ou du Diable.
La haute falaise en surplomb de Rochecourbe domine le village et porte sur sa verticale les ruines d'un château des Anglais, dit aussi château du Diable, accroché à une corniche.
Encore pourvu d'une tour et d'une fenêtre à meneaux, il était mentionné dans un acte de 1259 et fut d'abord au Moyen Âge la demeure des seigneurs de Barasc.
Pendant la guerre de Cent Ans, il tomba en 1380 aux mains des grandes compagnies au service des Anglais d'Aquitaine, d'où son nom.
Dix ans plus tard, Jean d'Hébrard, seigneur de Saint-Sulpice, le reprenait, en débarrassait les brigands et le démolissait.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].
En 2019, la commune comptait 225 habitants[Note 10], en augmentation de 0,45% par rapport à 2013 (Lot: +0,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
500
930
962
954
959
1 019
1 001
945
968
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
939
953
996
1 003
1 022
1 008
857
744
733
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
696
611
575
509
449
406
397
351
295
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
290
242
236
213
191
203
228
231
224
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
229
225
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique
Église Saint-PierreArbre dans l'entrée du cuzoul de Monclar
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 108 ménages fiscaux[Note 11], regroupant 210 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 550 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 133 personnes, parmi lesquelles on compte 81,3% d'actifs (61,9% ayant un emploi et 19,4% de chômeurs) et 18,7% d'inactifs[Note 12],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Cahors, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 61 emplois en 2018, contre 59 en 2013 et 76 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 88, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,1% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,3%[I 10].
Sur ces 88 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 42 travaillent dans la commune, soit 48% des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 72,7% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1% les transports en commun, 6,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 19,3% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
39 établissements[Note 13] sont implantés à Cabrerets au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 13].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
39
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
11
28,2%
(14%)
Construction
4
10,3%
(13,9%)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
13
33,3%
(29,9%)
Activités financières et d'assurance
1
2,6%
(2,8%)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
7
17,9%
(13,5%)
Autres activités de services
3
7,7%
(8,7%)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 33,3% du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 39 entreprises implantées à Cabrerets), contre 29,9% au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[59]:
SARL De Transformation Construction Bois, travaux de charpente (113 k€)
Les Jardins Sauvages, hébergement touristique et autre hébergement de courte durée (7 k€)
La commune est dans les Causses», une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[60]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (16 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 1 612ha[62],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre de Cabrerets.
Notre Dame de Cabrerets: Amédée Lemozi a organisé la construction de cet oratoire dédié à la Vierge Marie, situé dans la vallée de la Sagne, au pied de la route qui conduit à la grotte du Pech Merle.
Le château:
Article connexe: Château de Cabrerets.
Dolmens du Mas-d'Arjac:
Article détaillé: Dolmens du Mas d'Arjac.
La grotte du Pech Merle:
Article connexe: Grotte du Pech Merle.
Résurgence de la Pescalerie: située à 3 km en amont de Cabrerets. Un ancien moulin utilisait l'énergie fournie par cette résurgence dont les eaux alimentent la rivière du Célé. Elle donne accès à un important réseau de galeries sèches et noyées, explorées en plongée souterraine[63].
Le cuzoul de Montclar: grotte de la forêt domaniale de Monclar, deux vastes entrées donnent accès à une grande salle[64].
Personnalités liées à la commune
André David: spéléologue
Amédée Lemozi: préhistorien à qui l'on doit, entre autres, l'étude de la grotte du Pech Merle. Il fut curé de Cabrerets de 1919 à 1962. Le musée de préhistoire du Pech Merle porte son nom.
André Niederlender, archéologue
Géo Marchand, spéléologue
Moulin de la Pescalerie.Abel Bessac, Résistant déporté libéré à Bergen-Belsen en 1945, Député du Lot de 1945 à 1956, Chevalier de la Légion d'honneur le 13/12/1996.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[49].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[61].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Gaston Bazalgues, «Les noms des communes du Parc», Les cahiers scientifiques du Parc naturel régional des Causses du Quercy, vol.1, , p.117 (lire en ligne).
«Émergence de la Pescalerie», sur plongeesout.com: Études et explorations des réseaux souterrains (consulté le ).
Jean Taisne, Contribution à un inventaire spéléologique du Département du Lot: coordonnées et situation de plus de 1300 cavités, Labastide-Murat, Comité Départemental de Spéléologie du Lot (CDS46), , 363p. (ISBN2-9509260-1-0), p.99.
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