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Assier est une commune française, située dans l'est du département du Lot en région Occitanie. La commune se trouve à la limite du causse et du Limargue. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Assier

La Mairie.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Figeac
Intercommunalité Communauté de communes Grand-Figeac
Maire
Mandat
Maxime Hug
2020-2026
Code postal 46320
Code commune 46009
Démographie
Gentilé Assiérois(es)
Population
municipale
633 hab. (2019 )
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 40′ 34″ nord, 1° 52′ 39″ est
Altitude Min. 294 m
Max. 420 m
Superficie 16,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Figeac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lacapelle-Marival
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Assier
Géolocalisation sur la carte : France
Assier
Géolocalisation sur la carte : Lot
Assier
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Assier

    Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par et par un autre cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Causses du Quercy, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (« géoparc des causses du Quercy ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

    Assier est une commune rurale qui compte 633 habitants en 2019. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelés les Assiérois ou Assiéroises.

    Galiot de Genouillac, un de ses seigneurs, s'est illustré auprès des rois Charles VIII, Louis XII et François Ier. Son château et l'église du village témoignent de ce passé.


    Géographie



    Accès


    La halle d'Assier construite en 1884.
    La halle d'Assier construite en 1884.

    Le village d'Assier est situé au nord-est du département du Lot, à l'intersection des routes D 653 (axe Cahors - Sousceyrac) et de la D 11 (route de Saint-Simon à Reyrevignes).

    Sur la D 653 : Assier se trouve à cinq kilomètres au nord-est de Livernon et à trois kilomètres et demi au sud-ouest de la D 840 reliant Brive à Rodez. Sur la D 11, Assier se trouve à trois kilomètres et demi au nord ouest de Reyrevignes et à trois kilomètres au sud-est de Saint-Simon.

    Toutes les routes convergent vers un grand carrefour. Au centre de celui-ci se trouvent l'église Saint-Pierre, ainsi que de grandes places utilisées pour les foires et marchés. Les habitations se répartissent le long des sept voies. Le château est situé à deux cents mètres plus à l'est, au-dessus des pertes du ruisseau.

    La voie ferrée de la ligne de Brive-la-Gaillarde à Toulouse-Matabiau via Capdenac passe au sud-ouest, à trois cents mètres de l'église. La gare d'Assier marque un arrêt entre les stations voisines de Gramat au nord-ouest et Figeac au sud-est.


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes d’Assier[1]
    Sonac Le Bourg
    Issepts
    Livernon Reyrevignes

    Relief


    Au nord-est, se trouvent les parties les plus élevées de la commune (environ 400 mètres d'altitude). Les paysages du Limargue offrent des pâturages à bovins. Un petit ruisseau coule, avec une faible pente, parallèlement à la D 653, dans une large vallée inondée par fortes pluies. Après deux étangs et un ancien moulin, ses eaux se perdent près du centre du village (altitude 350 mètres) au contact du causse de Gramat.

    Au sud, les terrains caillouteux forment un plateau calcaire, faiblement ondulé (320 - 330 mètres d'altitude), percé par quelques dolines d'une dizaine de mètres de profondeur. Ce causse est couvert d'herbes rases (pelouses sèches) et nourrit les troupeaux de moutons à lunettes. Plus loin, des forêts de chênes pubescents et tordus servent aussi de bois de chauffage[2].


    Géologie


    Assier a été implantée au bout d'une avancée de terrains du Lias appelés Limargue, à la limite des calcaires du Causse[3].

    Au sud-est, le Causse de Gramat est formé de calcaires karstifiés du Jurassique moyen et supérieur.

    Les terrains plus anciens du Lias font apparaître en remontant le ruisseau d'Assier vers le nord-ouest :

    Le fond de vallée est constitué d'alluvions modernes apportés par le ruisseau.


    Hydrogéologie


    Le territoire de la commune d'Assier se trouve en bordure du causse de Gramat. Les eaux venant du Limargue au nord-est rencontrent des terrains marneux imperméables du Lias qui descendent sous les calcaires perméables du Jurassique moyen et supérieur. La limite de bassin versant se trouvant plus au nord d'Assier, l'eau est orientée au sud, vers le Célé[3], c'est le système dit "Gramat-Sud" qui draine 330 kilomètres carrés[4].

    Au nord-ouest, au nord du lieu-dit Vialans, on trouve les émergences de Routabous et de la Tour de Maroc, dans les calcaires gréseux du Domérien supérieur.

    La digue et sa retenue à côté du château d'Assier.
    La digue et sa retenue à côté du château d'Assier.

    Les petits ruisseaux ou biales s'enfoncent dans les calcaires au niveau de pertes. Du nord-ouest au sud-est, on trouve[5],[6],[7] :

    Autrefois, d'autres cavités situées à une altitude plus élevées auraient constitué d'anciennes pertes ou auraient été reliées aux systèmes hydrologiques existants : la grotte du Cirque, la grotte de Fennet[10].


    Spéléologie


    La grotte du Cirque.
    La grotte du Cirque.

    En plus des pertes au contact causse - limargue, de nombreuses grottes et igues s'ouvrent sur les terrains calcaires, les plus connues sont[5] :


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 083 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Latronquière », sur la commune de Latronquière, mise en service en 1976[18] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[19],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,3 °C et la hauteur de précipitations de 1 342,5 mm pour la période 1981-2010[20]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 40 km[21], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[22], à 12,7 °C pour 1981-2010[23], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[24].


    Urbanisme



    Typologie


    Assier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[25],[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (44 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,8 %), forêts (21,3 %), zones urbanisées (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune d'Assier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1999 et 2021[34],[31].

    Assier est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[35].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Assier.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Assier.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[36]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 391 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 117 sont en en aléa moyen ou fort, soit 30 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[31].


    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].


    Toponymie


    Attestée sous les formes Asserio dans un manuscrit de 1531, Acierium dans un document de 1549[40].

    Le toponyme Assier pourrait avoir une base Hydronymique pre-indo-européenne selon Ernest Nègre. Selon Marie-Thérèse Morlet, Assier aurait une origine germanique liée à une personne : Anshari. Ce nom se décomposerait en ans : divinité païenne et hari : armée[41],[42].


    Histoire



    Préhistoire


    Le territoire d'Assier a attiré les hommes depuis les temps les plus reculés. De nombreux dolmens et des tumuli sont encore visibles sur les terrains calcaires du causse[2] :

    Dolmen de Mons no 2
    Dolmen de Mons no 2
    Dolmen de Garivals
    Dolmen de Garivals

    Moyen Âge



    Le bourg castral

    Au Moyen Âge, Assier avait l'aspect d'un camp fortifié, d'un bourg entouré de mur de défense. Du premier château féodal, il ne reste que la Tour du Sal. Hors des remparts, s'étendait des faubourgs nommés barry : barry de Mons, barry des sal, barry de las botas, barry des leygue et barry del torria. Le bourg d'Assier avait pour seigneur l'abbé de Figeac et était rattaché à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, cependant certains hameau dont le mas de Vialan dépendait de l'Hôpital d'Issendolus[7].

    Dès le XIIIe siècle, la communauté d'Assier avait le droit d'élire des consuls. Tous les ans, le premier dimanche de septembre, tous les chefs de famille payant impôt élisaient un ou plusieurs consuls[7].


    La commanderie hospitalière d'Assier

    Vers 1280, les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem ont fondé une commanderie. Il s'agirait d'une donation des Barasc qui possédaient une partie de la seigneurie d'Assier. Elle comportait : une maison forte, une église dédiée à Saint-Pierre, un hôpital à l'emplacement du château de Jacques Ricard de Genouillac, une léproserie au lieu-dit la Malaudie sur la route de Reyrevignes[45].

    Liste des commandeurs de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui furent précepteurs à Assier[45] :


    La guerre de Cent Ans

    1365: La France après les traités de Brétigny et de Guérande.
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    1365: La France après les traités de Brétigny et de Guérande.
    • Territoires cédés par la France à l'Angleterre par le traité de Brétigny
    Les ruines de la tour de Maroc au lieu-dit la Garénie, repaire de Bassorat pendant la guerre de Cent Ans.
    Les ruines de la tour de Maroc au lieu-dit la Garénie, repaire de Bassorat pendant la guerre de Cent Ans.

    À partir de 1355, toute la région du Quercy devint un théâtre de luttes pendant la guerre de Cent Ans. Le Prince Noir et ses troupes anglaises envahirent le sud-ouest et le Quercy. Après la défaite française de la bataille de Poitiers, le traité de Brétigny donna à l'Angleterre la Guyenne et la Gascogne. La région fut instable car tous les seigneurs ne se rallièrent pas au roi d'Angleterre.

    Des bandes armées agissaient avec les Anglais ou pour leur propre compte. Elles pillaient, rançonnaient et massacraient les populations. Une de ces bandes, aux ordres de Bassorat, avait pour repaire la tour de Marot ou tour de Maroc au lieu-dit la Garénie. Bassora ravagea la contrée jusqu'en 1395, date de son départ pour l'Espagne. Les Anglais quittèrent la région vers 1450[7].

    Assier et ses environs étaient ruinés, il fallut repeupler la contrée en faisant venir des familles d'Auvergne, du Rouergue et d'ailleurs, en leur offrant des conditions favorables. Pendant cette période plus calme, de 1450 à 1547, furent bâtis l'église et le château. De nombreux ouvriers et artisans arrivèrent et l'agriculture se développa[7].

    Jacques Ricard de Genouillac seigneur d'Assier et grand maître de l'artillerie de France.
    Jacques Ricard de Genouillac seigneur d'Assier et grand maître de l'artillerie de France.

    Dès le XIIe siècle, les premiers seigneurs mentionnés sont dénommés les Rigaud d'Assier. Un des membres de cette famille, fut curé de la cathédrale Saint-Étienne de Toulouse et vivait à la cour du pape Jean XXII. Certains de ses hôtes de sa maison d'Avignon furent impliqués dans le complot de 1317 contre le pape[46]. Il fut évêque de Winchester de 1319 à 1323.

    Raymond du Bosc, seigneur de la Garénie, devint co-seigneur d'Assier en épousant une Rigaud : Marguerite d'Assier. Un de ses descendants, Augé du Bosc se maria en 1439 avec Jeanne de Rassiols, Dame de Vaillac. Leur fille Catherine d'Assier se maria avec Jean Ricard de Ginouillac en 1464. De leur union naquit en 1465, au château d'Assier, Jacques Ricard de Genouillac qui connut une brillante carrière militaire et diplomatique. Après sa mort en 1546, son corps fut rapatrié et enterré dans une chapelle de l'église d'Assier en 1549. Après le décès de son fils François en 1544 lors de la bataille de Cérisoles, sa fille Jeanne resta sa seule héritière. Elle se maria en 1523 avec Charles de Crussols d'Uzès, 9e Vicomte d'Uzès. Veuve en 1543, elle se remaria au prince palatin Philippe de Saim dit Rhingrave et se convertit à la religion protestante. Son fils, Jean de Beaudiné, invité au mariage du futur Henry IV fut tué en 1572 lors du massacre de la Saint-Barthélemy. Vingt ans de trouble secouèrent la région. Après l'édit de Nantes, les places de Figeac, Cardaillac et Assier furent gouvernées par les protestants pendant 50 ans[7].

    Jacques de Crussol, héritier de Jeanne Ricard de Ginouillac, se convertit au catholicisme. Il fut nommé duc et pair de France[7].


    Démolition du château

    Le , François Emmanuel de Crussol 9e duc d'Uzès prend la décision de démolir et vendre les matériaux du château qui fut réalisée en trois étapes[47] :

    En 1768, le 9e duc d'Uzès, François Emmanuel de Crussol, vendit le château pour le faire démolir. Le château et les terres sortirent de la famille fondatrice. Les nouveaux co-seigneurs d'Assier furent, jusqu'à la révolution, messieurs Pouzalgue, Séguy et Montaï[7].


    Époque contemporaine et passé récent



    La révolution à Assier

    Le , Jean-Pierre Séguy, notaire, acheta les terrains de la Devèze d'Assier et devint ainsi un des co-seigneurs d'Assier. La révolution se passa sans trouble majeur : les principales doléances concernaient la redistribution des terres. Jean-Pierre Séguy redistribua les terres qu'il avait achetée à tous les habitants d'Assier présents et à venir (femmes enceintes) qui reçurent chacun 34 ares. Il fut maire de la commune de 1801 à 1827[7].


    Les premières écoles

    Le groupe scolaire d'Assier en 2009.
    Le groupe scolaire d'Assier en 2009.

    À la suite de la loi Guizot, les communes doivent avoir une école publique. Le , le conseil municipal nomme Jean-Pierre Bruel pour assurer les fonctions d'instituteur. Ce dernier perçoit deux cents francs à l'année, en plus des sommes versées par les familles les plus aisées pour la scolarité de leurs enfants : 1 franc pour apprendre à lire, 1 franc et 50 centimes pour la lecture et l'écriture, 2 francs pour le calcul. Douze élèves pauvres sont reçus gratuitement. Le , Il est l'objet d'une réclamation du conseil municipal qui l'accuse : d'assurer les cours de façon quand bon lui chante, de tenir des commerces, boisson et épicerie, devant sa maison, de percevoir des impôts[7].

    En 1853, une école libre de fille est dirigée par Marie Bessac (sœur Victoire) assistée de Jeanne Turenne (sœur Jeanne). Elles sont rémunérées par la commune. Le , Jean-Pierre Bruel décède et Jean Delsériez lui succède en 1859. En 1881 fut créé un poste d'adjoint car les effectifs sont de 75 garçons et 60 filles. Une garderie pour enfant en bas âge est créée à côté de l'école des filles : cout 1,5 francs par élève et par mois. Le poste est confié à sœur Jeanne Turenne. Le 20 août est créé un poste d'adjoint à l'école de garçons[7].

    En 1902, ouvre une école laïque de fille. En 1905, l'école devient obligatoire et gratuite pour tous les enfants de plus de cinq ans. En 1926, le conseil municipal proteste contre la suppression du poste d'adjointe de l'école publique. En 1957, débute la construction du nouveau groupe scolaire d'Assier[7].


    Lutte contre la pauvreté

    Durant les mandats d'Antoine Pezet et Joseph Carbonel, de 1848 à 1870, de nombreuses décisions sont prises afin d'améliorer le sort des plus démunis[7] :


    Progrès techniques


    Le chemin de fer

    La gare d'Assier et sa réserve d'eau.
    La gare d'Assier et sa réserve d'eau.

    Dès 1854, deux projets ferroviaires passant par Assier furent envisagés, puis abandonnés. Une gare de triage aurait dû se situer sur la commune et un particulier avait même fait construire un hôtel-restaurant de 16 pièces, près du tracé envisagé de la ligne. On trouve donc une grande maison isolée au lieu-dit Frejayrie, à un kilomètre du centre d'Assier[7].

    En 1860, la compagnie du Chemin de fer de Paris à Orléans établit la ligne Brive - Rodez passant par la gare d'Assier. Quatre accidents mortels furent à déplorer sur la commune et frappèrent un terrassier et trois ouvriers. La ligne fut inaugurée en septembre 1862[7].


    Les autres modes de déplacement

    En 1905 et 1910 sont envisagés des projets de tramway desservant la gare d'Assier aux communes voisines : ligne de Gourdon au Bourg par Quissac et Espédaillac. Mais rapidement, l'automobile fait son apparition. En 1923, le conseil municipal est amené à limiter la vitesse des automobiles à moins de 15 km/h dans le centre-ville. En 1925, la veuve de Thimoté Gardou installe la première pompe à carburant, la commune perçoit 200 francs par an. En 1932, des autobus circulent entre Assier et Cahors[7].


    L'électrification

    Le , le conseil municipal désigne une commission chargée d'étudier le raccordement du village à un réseau électrique. Le , les crédits pour la constitution d'un syndicat pour l'électrification sont votés. Le 30 octobre, les maires de Cardaillac, Fourmagnac, Fons, Reyrevignes et Assier se réunissent et décident que le courant électrique serait fourni par l'usine hydraulique de M. Barrière, située sur le Drauzou, mais en 1927, la municipalité dénonce la convention avec M. Barrière au motif que l'usine de M. Barrière ne pourrait pas fournir le courant de façon permanente car le débit du Drauzou est jugé trop irrégulier. En 1928, la commune est condamnée à 225 000 francs d'amende pour non-respect de la convention, mais fait appel et a gain de cause en 1932[7].

    La commune adhère alors au syndicat d'électrification du nord du Lot et en 1930, la concession est donnée à la compagnie du Bourbonnais. Le contrat est signé le et le , c'est l'inauguration et la fête de l'électricité[7].

    Dans le bourg, les réseaux de téléphone et d'électricité sont enfouis depuis 1980.


    L'accès à l'eau

    Un abreuvoir creusé sur le foirail d'Assier.
    Un abreuvoir creusé sur le foirail d'Assier.

    Avant 1962, les habitants d'Assier accédaient à l'eau grâce à des fontaines ou des citernes. Il y avait des pénuries et l'approvisionnement était un souci permanent des municipalités[7] :


    Héraldique


    Article connexe : Armorial des communes du Lot.
    Blasonnement :
    Échiqueté d'azur et d'argent, à la bande d'or brochante.

    Politique et administration



    Liste des maires


    Liste des maires successifs[7]
    Période Identité Étiquette Qualité
    juillet 2020 En cours Maxime Hug[48]    
    mars 2014 juillet 2020 Patrick Roques    
    mars 1989 mars 2014 Jean Lafon PRG  
    mars 1977 mars 1989 Paul Hug    
    (Tableau version 11/11/2006)

    Finances locales


    Cette section est consacrée aux finances locales d'Assier de 2000 à 2020[Note 6].

    Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de 500 à 2000 hab appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.

    Pour l'exercice 2020, le compte administratif du budget municipal d'Assier s'établit à 913 260  en dépenses et 787 790  en recettes :

    T0v - Chiffres clés des finances d'Assier de 2017 à 2020
    2017 2018 2019 2020
    Chiffres clés Valeur (k€) Par hab. (€) Strate (€) Valeur (k€) Par hab. (€) Strate (€) Valeur (k€) Par hab. (€) Strate (€) Valeur (k€) Par hab. (€) Strate (€)
    Produits de fonctionnement 616 868 786 582 835 792 662 968 802 552 822 789
    Charges de fonctionnement 525 740 642 538 772 645 508 743 648 524 780 634
    Solde de la section de fonctionnement 91 128 143 44 63 146 153 224 154 28 42 155
    Emplois d'investissement 197 277 381 306 439 398 427 624 430 390 581 369
    Ressources d'investissement 215 303 381 496 712 391 291 426 420 236 352 397
    Solde de la section d'investissement −18 −26 0 −190 −273 6 136 199 10 154 229 −28
    Les valeurs sont arrondies au millier d'euros (k€) le plus proche.

    Pour Assier en 2020, la section de fonctionnement[Note 7] se répartit en 523 560  de charges (780  par habitant) pour 551 680  de produits (822  par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 28 120  (42  par habitant) :

    La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2019.

    G1a - Évolution des produits de fonctionnement pour Assier
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Assier, Valeur totale : Impôts Locaux autres impôts et taxes dotation globale de fonctionnement
    G1b1 - Évolution des charges de personnel et externes pour Assier
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Assier, Valeur totale : Charges de personnel achats et charges externes
    G1b2 - Évolution des charges financières et des subventions versées pour Assier
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Assier, Valeur totale : charges financières subventions versées

    Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité d'Assier. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2019 :

    Cette section détaille les investissements[Note 16] réalisés par la commune d'Assier.

    Les emplois d'investissement en 2020 comprenaient par ordre d'importance :

    Les ressources en investissement d'Assier se répartissent principalement en :

    G3a - Évolution des emplois d'investissement pour Assier
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Assier, Valeur totale : Dépenses d'équipement Remboursements d'emprunts
    G3b - Évolution des ressources d'investissement pour Assier
    Valeurs en millier d'euros (k€)
    Assier, Valeur totale : Nouvelles dettes subventions reçues Fonds de compensation pour la TVA

    L'endettement d'Assier au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 19], l'annuité de la dette[Note 20] et sa capacité de désendettement[Note 21] :

    Les courbes G4a et G4b présentent l'historique des dettes d'Assier.

    G4a - Capacité d'autofinancement et encours total de la dette d'Assier
    Valeurs en euros
    Assier, Par habitant : CAF Encours total de la dette
    G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de la CAF d'Assier
    Valeurs en années
    Assier,  : Ratio = Encours de la dette / CAF

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].

    En 2019, la commune comptait 633 habitants[Note 22], en diminution de 8,66 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    660655496717765765799776812
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    800928767788801784828816803
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    736719806749715869905661622
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    615557512467533535645677657
    2019 - - - - - - - -
    633--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 1620, Assier comportait 115 feux. En 1750, on comptait 500 communiants à la messe[7].

    Au début du XXe siècle, Assier comptait 719 habitants[53].


    Durée moyenne de vie par décennie


    Histogramme de l'âge de décès moyen des habitants d'Assier par décennie[7]


    Économie



    Agriculture


    Assier est une commune rurale comportant une dizaine d'exploitations agricoles à la fin du XXe siècle. Les exploitants ont abandonné la polyculture (céréales et arbres fruitiers) pour se tourner vers la production de viande et de lait. 95 % des terres du limargue sont exploitées, alors que 20 % des terrains du causse servent de parcours pour les troupeaux de moutons, les 80 % restant sont laissés en friche.

    Les foires étaient très importantes au XIXe siècle et égalaient celles de Figeac et Gramat. Une halle fut même construite en 1884 pour la vente de céréales, de châtaignes, de pommes et de noix. Mais elles ont décliné au XXe siècle à la suite de l'évolution des transports, de la motorisation des exploitations et de la négociation chez l'exploitant. Dès 1968, la municipalité prit des mesures pour relancer les marchés aux ovins. En 1980, des études furent réalisées pour l'implantation d'un marché couvert aux ovins qui fut inauguré en juillet 1997 dans la zone industrielle. Il se négocie entre 1500 et 2000 animaux tous les lundis[7].

    Assier possède un marché aux bestiaux de gré à gré[54] et une coopérative agricole.


    Commerce, services et artisanat


    De nombreux commerces et services sont disponibles sur la commune : boucherie, boulangerie, pâtisserie, bar, salons de coiffure, restaurants, fleuriste, épicerie.. ainsi que des artisans : couvreurs, charpentiers, électriciens, plombier, chauffagiste, taxi...

    Une pharmacie est située au centre du bourg.


    Zone industrielle


    Une entreprise de placage en noyer de haute qualité est installée dans la zone industrielle[55].

    La société coopérative Scop O'Chêne s'est installée à Assier lors de son extension. Son domaine est la fabrication de charpentes, de constructions sous forme de modules à assembler et d'aménagements en bois. Elle comptait 7 employés en 2009[56].


    Vie locale



    Enseignement


    L'école d'Assier accueille les enfants de onze communes voisines. À la rentrée 2009, la maternelle est composée de deux classes et la primaire de trois. Le personnel comporte sept instituteurs et deux assistantes ATSEM[57].


    Milieu associatif


    Un festival de jazz, d'improvisation et de théâtre a lieu tous les ans à Assier depuis 1986 dans le château, l'église, les jardins et sur les places[58].

    L'Association REISSA (Rencontres, Événements, Initiatives, Soutien, Social, Activités)[59] assure l'animation du village, la gestion de l’ALSH (Accueil de Loisir Sans Hébergement) pour les enfants.

    La Cyber-base située dans la Maison des services permet l'accès à Internet pour tous[60].


    Services publics


    Le pont bascule public d'Assier.
    Le pont bascule public d'Assier.

    Assier possède un bureau de poste, une gare ferroviaire ainsi qu'un pont-bascule public, non loin du foirail, en direction de Livernon.


    Santé


    Assier a inauguré en 2009 la maison médicale du Causse[61]. La commune dispose aussi d'une pharmacie et d'un cabinet d'infirmière au centre du village.

    Une maison de retraite (EHPAD) est située au lieu-dit les Pradels.

    Les hôpitaux les plus proches d'Assier sont situés à Figeac (21 km, 20 minutes par la D 653 et D 840) et à Cahors (57 km, 52 minutes par la D 653).


    Lieux et monuments



    Le château


    Le château d'Assier est un témoignage exemplaire de la diffusion de l'art de la Renaissance hors des châteaux du Val de Loire. L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1901[62].

    Près du château se trouvent des bâtiments qui lui sont des annexes :


    L'église Saint-Pierre - XVIe siècle


    L'église Saint-Pierre d'Assier[65], L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1840[66]. L'église est le seul édifice religieux de l'époque de la Renaissance du département du Lot. Commencée en 1540 et terminée en 1549, l'église est de style monumental et consacrée uniquement à la gloire de Galiot de Genouillac dont le gisant accompagne l'épitaphe "Après la mort, bonne renommée demeure".


    La frise extérieure

    La frise extérieure en bas relief ceinture le monument. Cette décoration profane et guerrière peut surprendre sur un édifice religieux. Jacques Ricard de Genouillac considérait l'église comme un monument abritant son tombeau et celui de ses descendants. Les motifs évoquent des scènes des guerres d'Italie comme le passage des Alpes précédant la victoire de la bataille de Marignan.

    Ce chef-d'œuvre artistique et historique se dégrade visiblement depuis une centaine d'années comme le remarque Jean Bergue dans son étude de 1987[67].

    Les éléments sculptés représentent le triomphe de l'artillerie avec le canon le plus répandu à savoir la couleuvrine bâtarde, des palais assiégés, des boulets à trois flammèches, des pièces annexes d'une très grande précision qui font de cette frise un véritable document d'archives sur l'art de la guerre de cette époque, sans équivalent.

    Des épées au baudrier fleurdelisé rappellent la charge de grand écuyer et côtoient le collier de l'ordre de Saint-Michel qui était la plus haute distinction de l'époque.


    La chapelle funéraire

    La chapelle funéraire est située au nord de la première travée de la nef. Elle renferme le tombeau de Jacques Ricard de Genouillac qui est représenté d'abord en gisant de marbre, en costume de cour et ensuite revêtu de son armure appuyé sur un canon entouré de boulets et de sacs de poudre.

    La voûte de la chapelle est tout à fait remarquable et unique en France ; il n'existe qu'un autre exemple de cette architecture en Europe ; il se situe au monastère de San Domingue à Valence en Espagne. À la fois voûte et coupole à arêtes triples, lunettes et troupes, elle donne l'impression d'une étoile au dessin compliqué ou d'une immense toile d'araignée dont on pense que la taille définitive de certaines pierres a été effectuée après la pose.


    Personnalités liées à la commune



    Voir aussi



    Bibliographie


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[15].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Cette section est réalisée à partir des données du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global du ministère de l'Économie et des Finances. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 4.0.1 : Yin Yang Tau a effectué la synthèse des tableaux du site https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Assier. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
    7. La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
    8. Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés.
    9. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
    10. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
    11. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
    12. Les « contingents » représentent des participations obligatoires au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
    13. Les « impôts locaux » désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
    14. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
    15. Les « autres impôts » couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
    16. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
    17. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
    18. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
    19. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
    20. L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
    21. La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources d'Assier.
    22. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


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    8. Travaux de traçages des pertes d'Assier - André Tarrisse - DDAF Lot - 1976
    9. Traçage de la grotte du Pech d'Amont effectué en 1984 - André Tarrisse - DDAF Lot.
    10. La grotte de Fennet citée dans Édouard-Alfred Martel, Les Abîmes, Paris, Delagrave, , 578 p., relié (ISBN 978-2-7348-0533-5), chap. XVIII (« Les Grottes et les sources »), p. 342.
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    12. Édouard-Alfred Martel, Les Abîmes, Paris, Delagrave, , 578 p., relié (ISBN 978-2-7348-0533-5, lire en ligne), chap. XVIII (« Le Causse de Gramat — Les Grottes et les sources »), p. 342-343.
    13. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    44. Masse (kg) = volume (m3) * masse volumique du calcaire (kg/m3) = (3,7*2,6*0,3) * 2750 = 7 936,5 kg.
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    63. Notice no PA46000024, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. Notice no PA46000037, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    65. Bruno Tollon - L'église d'Assier - p. 125-136 dans Congrès archéologique de France. 147e session. Quercy. 1989 - Société Française d'Archéologie - Paris - 1993
    66. Église Saint-Pierre : classement monument historique : liste de 1840 (Notice no PA00094969, base Mérimée, ministère français de la Culture).
    67. Jean Bergue, La frise de l'église d'Assier, vol. CVIII (108), Société des Études du Lot, coll. « Bulletin de la Société des Études littéraires, Scientifiques et artistiques du Lot (BSEL) », (présentation en ligne), p. 1-34
      Article étudiant la frise de l'église et sa dégradation récente, Plusieurs pages de photographies.
      .
    68. ladepeche.fr, 20 avril 2009

    Liens externes



    На других языках


    [de] Assier

    Assier (okzitanisch: Assièr) ist eine südfranzösischer Ort und eine Gemeinde (commune) mit 633 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Lot in der Region Okzitanien (zuvor Midi-Pyrénées).

    [en] Assier

    Assier (French pronunciation: ​[asje]; Occitan: Assièr) is a commune in the Lot department in the Occitanie region of south-western France.
    - [fr] Assier



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