Caniac-du-Causse est une commune française située dans le centre du département du Lot en région Occitanie. Les habitants de Caniac-du-Causse sont les Caniacois et les Caniacoises. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.
Caniac-du-Causse | |
Lac Saint-Namphase dans la forêt de la Braunhie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Lot |
Arrondissement | Gourdon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Causse de Labastide-Murat |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Sabrazat 2020-2026 |
Code postal | 46240 |
Code commune | 46054 |
Démographie | |
Gentilé | Caniacois |
Population municipale |
386 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 37′ 20″ nord, 1° 38′ 38″ est |
Altitude | Min. 309 m Max. 480 m |
Superficie | 35 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Causse et Vallées |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (la « zone centrale du causse de Gramat ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Caniac-du-Causse est une commune rurale qui compte 386 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 1 223 habitants en 1861. Ses habitants sont appelés les Caniacois ou Caniacoises.
Commune située à une trentaine de kilomètres a l'ouest de Figeac et à sept kilomètres au sud-est du bourg de Labastide-Murat, sur le Causse de Gramat, dans le Parc naturel régional des Causses du Quercy.
Caniac-du-Causse est limitrophe de cinq autres communes.
Cœur de Causse | ||
Soulomès | ![]() |
Quissac |
Les Pechs du Vers | Sénaillac-Lauzès |
Clavel, Gizot, Jouany, Armagnac, Le Poustel, Le Puits, Poujade, Le Foirail, Les Places, Le Bonneau, Raffard, Le Boutit, Naudou.
Voir le système hydrologique de l'Ouysse, et plus particulièrement l'alimentation de la résurgence de Saint-Sauveur.
La superficie de la commune est de 3 500 hectares ; son altitude varie de 309 à 480 mètres[2].
Accès avec les routes départementales D 71 et D 42.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gery », sur la commune de Saint Géry-Vers, mise en service en 1974[8] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,1 °C et la hauteur de précipitations de 862,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 24 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[14].
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].
La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[17]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[18],[19]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[20],[21].
La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[22],[23].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : la « Zone centrale du causse de Gramat »[25], d'une superficie de 6 413 ha, un site comprenant diverses espèces remarquables d'orthoptères (Stenobothrus nigromaculatus, Arcytera fusca, Oedaleus decorus), de lépidptères (Brenthis hecate, Chazara briseis, Polyommatus dorylas) et de coléoptères (Cyrtonus dufouri, Chrysolina femoralis, Chrysolina obscurella)[26].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[27] : la « zone centrale du causse de Gramat » (7 127 ha), couvrant 11 communes du département[28].
Caniac-du-Causse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[29],[I 1],[30]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (34 %), forêts (26,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %)[31].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Caniac-du-Causse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].
Caniac-du-Causse est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[34].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des éboulements, chutes de pierres et de blocs[35]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 71,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 242 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 176 sont en en aléa moyen ou fort, soit 73 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[36].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[32].
Le toponyme Caniac est basé sur l'anthroponyme latin ou roman Canius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[38].
du Causse a été ajouté en 1949[39].
Les premiers hommes vivaient déjà sur le territoire de l'actuelle commune de Caniac-du-Causse. Une incisive de néandertalien, datée de 335 000 ans, a été découverte à la grotte de Pradayrol[40].
Caniac figurait en 654 sur un acte mentionnant un don que fit l'évêque Didier au chapitre de la cathédrale de Cahors. Plus tard, Namphaise se retira dans la forêt de la Braunhie. Ses reliques reposent dans la crypte de l'église de Caniac, bâtie au XIIe siècle sous l'autorité de l'abbaye Saint-Pierre de Marcilhac-sur-Célé[41].
Caniac est l'une des dix-sept communes de France décorées de la médaille de la Résistance[42] par décret du .
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 100 habitants et 500 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de onze[43],[44].
Commune faisant partie de l'arrondissement de Gourdon de la communauté de communes du Causse de Labastide-Murat et du canton de Causse et Vallées (avant le redécoupage départemental de 2014, Caniac-du-Causse faisait partie de l'ex-canton de Labastide-Murat).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1802 | 1806 | Antoine Lavergne | ||
1806 | 1807 | Gabriel Dubreil | ||
1807 | 1811 | Antoine Lavergne | ||
1811 | 1815 | Charles Lieusse | ||
1815 | 1830 | Antoine Lapergue | ||
septembre 1830 | 1843 | Hyacinthe Cassagne | ||
octobre 1843 | 1844 | Antoine Lapergue | ||
1845 | 1865 | Jean Pierre Sindou | ||
octobre 1865 | 1876 | François Léon Cayrel | ||
octobre 1876 | 1892 | Jean Baptiste Pégourié | ||
juin 1892 | 1896 | Louis Edmond Cayrel | ||
juin 1896 | 1912 | Valentin Pégourié | ||
juin 1912 | 1921 | Félix Méjecaze | ||
juin 1921 | 1933 | Valentin Pégourié | ||
septembre 1933 | 1935 | Charles Mejecaze | ||
juin 1935 | 1950 | Louis Valéry | ||
juin 1950 | 1967 | Paul Andrieu | ||
décembre 1967 | 1971 | Cyprien Delfau | ||
juillet 1971 | 1973 | Roger Combes | ||
1974 | 1977 | Marius Graulières | ||
1977 | En cours | Jean-Pierre Sabrazat | DVG | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].
En 2019, la commune comptait 386 habitants[Note 7], en augmentation de 11,56 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
942 | 476 | 921 | 1 030 | 1 085 | 1 128 | 1 155 | 1 184 | 1 170 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 210 | 1 223 | 1 151 | 1 050 | 1 025 | 1 019 | 981 | 957 | 850 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
716 | 674 | 596 | 509 | 505 | 435 | 445 | 353 | 309 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
267 | 228 | 207 | 245 | 246 | 246 | 318 | 330 | 350 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
367 | 386 | - | - | - | - | - | - | - |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].
En 2019, la commune comptait 386 habitants[Note 7], en augmentation de 11,56 % par rapport à 2013 (Lot : +0,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
942 | 476 | 921 | 1 030 | 1 085 | 1 128 | 1 155 | 1 184 | 1 170 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 210 | 1 223 | 1 151 | 1 050 | 1 025 | 1 019 | 981 | 957 | 850 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
716 | 674 | 596 | 509 | 505 | 435 | 445 | 353 | 309 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
267 | 228 | 207 | 245 | 246 | 246 | 318 | 330 | 350 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
367 | 386 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[52] | 1975[52] | 1982[52] | 1990[52] | 1999[52] | 2006[53] | 2009[54] | 2013[55] |
Rang de la commune dans le département | 220 | 134 | 165 | 148 | 178 | 136 | 136 | 130 |
Nombre de communes du département | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 | 340 |
Caniac-du-Causse fait partie de l'académie de Toulouse.
Spéléologie, chasse, randonnée pédestre,
En 2018, la commune compte 136 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 303 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 300 €[I 4] (20 740 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 11,4 % | 10,1 % | 15,4 % |
Département[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 228 personnes, parmi lesquelles on compte 75,1 % d'actifs (59,7 % ayant un emploi et 15,4 % de chômeurs) et 24,9 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 70 emplois en 2018, contre 64 en 2013 et 54 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 140, soit un indicateur de concentration d'emploi de 50,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,2 %[I 10].
Sur ces 140 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 57 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 82,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 5,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
23 établissements[Note 10] sont implantés à Caniac-du-Causse au [I 13]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,4 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 23 entreprises implantées à Caniac-du-Causse), contre 14 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[56]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 32 | 32 | 28 | 15 |
SAU[Note 12] (ha) | 1 540 | 1 967 | 2 157 | 2 123 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 32 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 32 en 2000 puis à 28 en 2010[58] et enfin à 15 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 53 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[59],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 1540 ha en 1988 à 2123 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 48 à 142 ha[58].
![]() |
Blasonnement :
Écartelé : aux 1er et 4e d'azur semé de flanchis d'or, au lion d'or armé, lampassé et couronné de gueules, brochant, aux 2e et 3e d'or à la bande de gueules ; sur le tout, un écu en bannière parti d'argent et de gueules. |
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