Saint-Laurent-des-Vignes est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Laurent et Vignes.
Saint-Laurent-des-Vignes | |
Le village de Saint-Laurent-des-Vignes. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Bergerac |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération bergeracoise (nouvelle) |
Maire Mandat |
Jean-Claude Portolan 2020-2026 |
Code postal | 24100 |
Code commune | 24437 |
Démographie | |
Population municipale |
918 hab. (2019 ![]() |
Densité | 114 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 49′ 05″ nord, 0° 27′ 15″ est |
Altitude | Min. 12 m Max. 59 m |
Superficie | 8,08 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Bergerac (banlieue) |
Aire d'attraction | Bergerac (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Pays de la Force |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintlaurentdesvignes.com |
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Incluse dans l'unité urbaine de Bergerac[1], la commune de Saint-Laurent-des-Vignes se situe en Bergeracois, dans le quart sud-ouest du département de la Dordogne. Elle est bordée au nord par la Dordogne qui la sépare de Prigonrieux.
Le village de Saint-Laurent-des-Vignes, à l'écart des routes principales mais à environ un demi-kilomètre au nord de la route départementale (RD) 14, se situe, en distances orthodromiques, cinq kilomètres au sud-ouest de Bergerac.
Le territoire communal est traversé au nord par les RD 936 et 936E1, et bordé au sud-est par la RD 933.
Saint-Laurent-des-Vignes est limitrophe de cinq autres communes.
Prigonrieux | Bergerac | |
Lamonzie-Saint-Martin | ![]() |
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Pomport | Monbazillac |
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Laurent-des-Vignes est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et de calcaires lacustres de l'ère tertiaire[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque. La formation la plus ancienne, notée e6b, se compose de molasses inférieures (faciès argileux dominant) (Bartonien supérieur continental). La formation la plus récente, notée CF, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées sablo-argileuses et argilo-sableuses. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « no 806 - Bergerac » et « no 830 - Eymet » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et leurs notices associées[5],[6].
Ère | Période | Époque | Formations géologiques | |||||||
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Cénozoïque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
Holocène |
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Pléistocène |
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Néogène (2.58 - 23.03) |
non présent | |||||||||
Paléogène (23.03 - 66.0) |
Oligocène | non présent | ||||||||
Éocène |
| |||||||||
Paléocène | non présent | |||||||||
Mésozoïque (66.0 - 252.17) |
non présent | |||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 12 mètres[7] au nord-ouest, au lieu-dit Grand-Castang, là où la Dordogne quitte la commune pour servir de limite entre celles de Lamonzie-Saint-Martin et Prigonrieux, et 59 mètres[7] au sud, près du lieu-dit le Marsalet, en limite de la commune de Monbazillac[8].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [9]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[10]. La commune est dans le Bergeracois, une région naturelle présentant un relief contrasté, avec les deux grandes vallées de la Dordogne et du Dropt séparées par un plateau plus ou moins vallonné, dont la pente générale s’incline doucement d’est en ouest. Ce territoire offre des paysages ouverts qui tranchent avec les paysages périgourdins. Il est composé de vignes, vergers et cultures[11],[12].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 8,08 km2[7],[13],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 8,1 km2[4].
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[16]. Elle est drainée par la Dordogne, le ruisseau de Gabanelle et par divers petits cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[17],[Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaîne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne en limite d'Ambès et Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[18],[19]. Elle borde la commune au nord sur près de deux kilomètres et demi, face à Prigonrieux.
Son affluent de rive gauche le ruisseau de Gabanelle sert de limite territoriale au nord-est sur un kilomètre et demi, face à Bergerac.
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne Atlantique ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au sous‐bassin le plus aval du bassin versant de la Dordogne (aval de la confluence Dordogne - Vézère)., d'une superficie de 2 700 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[20]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [21].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[22]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[23].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[26] complétée par des études régionales[27] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1962 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[28]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,6 | 3,6 | 5,8 | 9,7 | 12,8 | 14,5 | 14,3 | 11,2 | 8,8 | 4,5 | 2,2 | 7,6 |
Température moyenne (°C) | 5,7 | 6,6 | 9,5 | 11,9 | 15,9 | 19,2 | 21,2 | 21,1 | 18 | 14,4 | 8,9 | 6 | 13,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 9,6 | 11,7 | 15,4 | 18 | 22 | 25,5 | 27,8 | 27,9 | 24,7 | 20 | 13,4 | 9,8 | 18,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−18,8 17.01.1987 |
−14 04.02.1963 |
−13,2 07.03.1971 |
−3 04.04.1996 |
−0,5 08.05.1974 |
2,5 02.06.1975 |
6 11.07.04 |
2,5 10.08.1963 |
0,5 21.09.1977 |
−5,5 31.10.1997 |
−9,8 24.11.1998 |
−12,5 26.12.1962 |
−18,8 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,5 31.01.1966 |
24 24.02.1990 |
27,3 20.03.05 |
30,8 24.04.07 |
33,9 29.05.01 |
41 29.06.03 |
38,7 21.07.06 |
41,5 04.08.03 |
37,5 03.09.05 |
31,8 02.10.1985 |
23,5 08.11.1985 |
20,2 05.12.06 |
41,5 2003 |
Précipitations (mm) | 65,9 | 56,4 | 56,7 | 73,6 | 74,4 | 58,7 | 50 | 67 | 61,2 | 74,5 | 75,4 | 80,6 | 794,4 |
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Saint-Laurent-des-Vignes[29],[30]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[31].
Saint-Laurent-des-Vignes fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[32],[33], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[34].
Saint-Laurent-des-Vignes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[35],[36],[37]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bergerac, une agglomération inter-départementale regroupant 22 communes[38] et 64 183 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[39],[40].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[41],[42].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (61,4 %), zones urbanisées (16,8 %), terres arables (16,8 %), eaux continentales[Note 9] (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %), prairies (0,2 %)[43].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
(Liste non exhaustive)
Outre le bourg de Saint-Laurent-des-Vignes proprement dit, la commune est composée d'autres villages ou hameaux : les Cabanes - Carbonnière - les Doris - la Foncalpre - Gabanelle - Grand Castang - Grands Champs - les Haons - Labarthe - Malpas - la Marche - les Martras - le Paillet - la Peyrette - le Poncet - Rabier - le Rauly Bas - Saint-Cernin - Saint-Laurent - les Seguinots - Sénissonnes - le Terrible, ainsi que du lieu-dit : le Biquaro[44].
Le territoire de la commune de Saint-Laurent-des-Vignes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[45]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[46].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bergerac, regroupant les 22 communes (15 en Dordogne et 7 en Gironde) concernées par un risque de débordement de la Dordogne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[47]. Les événements significatifs antérieurs à 2014 sont la crue de 1843 (4 100 m3/s à Bergerac, la crue de référence historique de période de retour au moins centennale), les crues de 1912, 1944 et 1952 (période de retour de 50 ans) et les crues de 1982 et 1994 (période de retour de 20 ans). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[48]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1996, 1997, 1999 et 2018[49],[45]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dordogne - Bergeracois », couvrant 5 communes et approuvé le , pour les crues de la Dordogne[50],[51].
Saint-Laurent-des-Vignes est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[52]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[53],[54].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[55]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[56]. 98,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[57].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[45].
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 11] situé dans le département de la Corrèze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[59].
La première mention écrite connue du lieu figure dans un écrit du XIVe siècle sous la forme Sanctus Laurentius prope Brageriacum, puis Sanctus Laurentius de Vineis, en 1495[60].
En occitan, la commune se nomme Sent Laurenç dei Vinhas[61].
La première mention écrite connue du lieu remonte au XIVe siècle sous la forme Sanctus Laurentius prope Brageracium (« Saint Laurent près de Bergerac », avant d'être nommé Sanctus Laurentius de Vineis à la fin du siècle suivant[62].
Dans les premières années de la Révolution française, la commune de Saint Cernin de Gabanelle fusionne avec celle de Saint-Laurent-des-Vignes[63].
Fin 2001, Saint-Laurent-des-Vignes intègre dès sa création la communauté de communes de Bergerac Pourpre. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté d'agglomération bergeracoise. Celle-ci fusionne avec la communauté de communes des Coteaux de Sigoulès au pour former la nouvelle communauté d'agglomération bergeracoise.
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[64],[65].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
8 frimaire An IV | An V | Pierre Alard | Premier Agent municipal | |
16 pluviôse An VI | An VII | Peyrot | Agent municipal | |
2 messidor An VII | An VII | Zacharie Dusselle | Agent municipal | |
An VIII | An VIII | Boyer | Adjoint ? | |
An VIII | An XI | Étienne Vaussanger | Agriculteur maire municipal | |
An XII | 1814 | Zacharie Dusselle | Agriculteur | |
1815 | 1816 | François Eyriniac | Maire de Bergerac | |
1817 | 1818 | Jean Zacharie Broutille | Adjoint au maire de Bergerac | |
1818 | 1824 | Élie Grossoleil | ||
22 février 1825 | 1826 | Mourgue | ||
8 mars 1826 | 1831 | Vigier | ||
1832 | 1835 | Mourgue | ||
25 avril 1835 | 1838 | Boyer | ||
12 juin 1838 | 1848 | Moulinier | ||
29 mai 1848 | 1854 | Peytavie | ||
1855 | 1860 | Élie Grossoleil | ||
1861 | 1870 | Croux | ||
1870 | 1871 | Jean Élie Grossoleil | ||
1871 | 21 février 1876 | Croux | ||
1876 | 1879 | Élie Grossoleil | ||
1880 | 1885 | Valleton | ||
1885 | 1897 | A. du Peyroux | Propriétaire | |
1886 | 1902 | Jean Martaux | Propriétaire | |
29 septembre 1902 | 1912 | Pierre Denoux | ||
8 juillet 1912 | 1935 | Jean Fauvel | Meunier | |
19 mars 1935 | septembre 1955 | Michel Durand | Agriculteur | |
septembre 1955 | 1970 | René Royère | ||
1971 | 1977 | Jean Royère | ||
1977 | 1994 | Michel Behague | SE | Directeur agro-alimentaire |
1995 | 2014 | Gilbert Obre | SE[66] | Retraité agricole |
mars 2014[67] (réélu en mai 2020) |
En cours | Jean-Claude Portolan | Retraité |
Dans le domaine judiciaire, Saint-Laurent-des-Vignes relève[68] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[70].
En 2019, la commune comptait 918 habitants[Note 12], en augmentation de 2 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,88 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
317 | 308 | 350 | 361 | 423 | 384 | 368 | 432 | 389 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
362 | 372 | 402 | 400 | 381 | 385 | 387 | 422 | 406 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
416 | 396 | 370 | 405 | 414 | 447 | 536 | 529 | 528 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
525 | 531 | 603 | 709 | 732 | 732 | 852 | 886 | 918 |
En 2015[72], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 376 personnes, soit 42,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (quarante-cinq) a augmenté par rapport à 2010 (trente-neuf) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12 %.
Au , la commune compte 125 établissements[73], dont 74 au niveau des commerces, transports ou services, vingt dans la construction, dix-huit dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, sept dans l'industrie, et six relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale[74].
Tous secteurs confondus, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, deux situées à Saint-Laurent-des-Vignes se classent parmi les cinquante premières quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016[75] :
Parmi les cinquante premières entreprises de chaque secteur économique dans le département, classées selon le chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, on trouve trois entreprises implantées à Saint-Laurent-des-Vignes :
Tous secteurs confondus, deux de ces entreprises figurent parmi les cinquante premières de la Dordogne, quant au chiffre d'affaires à l'exportation en 2015-2016[78] :
Fin 2018, le nouveau siège social du Crédit agricole Charente-Périgord est implanté à Saint-Laurent-des-Vignes, transféré depuis le Combal à Bergerac[79] Il emploie 180 salariés[79].
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Blason | Coupé : au 1er d'azur au gril d'argent, posé en pal, la poignée en bas, accompagné de deux grappes de raisin feuillées d'or brochant en flancs sur le gril, au 2e de gueules à trois lions d'or couronnés, armés et lampassés de sable, accompagnés en chef d'une coquille d'argent. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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