Savigny-en-Revermont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (76,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (49,5%), forêts (19,6%), terres arables (13,6%), prairies (9,4%), zones urbanisées (5,1%), eaux continentales[Note 3] (1,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
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Origine: "a Sapinis".
Histoire
Savigny se situe à mi-chemin de Lons et de Louhans. Or ces deux seigneuries relevaient des comtes de Bourgogne, de Vienne et de Mâcon, les comtes de Mâcon étant largement possessionnés en Bresse chalonnaise. Au début du XIIIesiècle, l'héritière Béatrice de Vienne († 1239; fille du comte Guillaume IV) reçoit de nombreux fiefs venus de ses ancêtres de Bourgogne et de Mâcon, dont Lons en partie, Louhans, Ste-Croix et... Savigny. Elle épouse en 1219 Hugues III de Neublans d'Antigny: c'est l'origine de la Maison de Vienne (voir l'article Etienne). Savigny échoit à leur fils cadet Henri Ier de Neublans d’Antigny, seigneur de Sainte-Croix (voir de nombreuses sources indexées à cet article; Henri † après 1269, sans doute encore en vie en 1287 car cette année-là meurt son fils Guillaume (Ier) de Ste-Croix, semble-t-il prédécédé), frère puîné d'Hugues (IV), comte de Vienne (né vers 1220 et † en 1277, il reçut Lons en partie, Pymont (Jura), Montmorot en partie, Pymont (Saône-et-Loire), Mirebel, Pagny, Seurre et St-Georges: à Seurre et Jallanges).
Guillaume Ier de Ste-Croix marie Jeanne de Joigny, dame de Lacour et de Coulanges, fille de Guillaume III, comte de Joigny; ils enfantent:
- Henri II d'Antigny-Ste-Croix, marié à Marguerite de Bellevesvre dame de Chay: d'où la suite des sires de Sainte-Croix; - Simon de Ste-Croix, † 1338, chanoine-doyen de St-Vincent de Mâcon et dernier comte héréditaire de Joigny; - Guillaume de Ste-Croix, seigneur de Longe-Pierre, et...
- Etienne de Ste-Croix (peut-être né vers 1280/1290), seigneur de Savigny', Lacour et Coulanges, marié à Béatrice de Joinville, fille de Guillaume de Joinville-Gex et veuve d'Eudes de Bellevesvre (qui était le beau-frère d'Henri II d'Antigny). La généalogie des Ste-Croix de Savigny n'est pas toujours clairement établie (certains auteurs lui attribuent un fils, Etienne II, ce qui introduit une génération supplémentaire): on donne ici le schéma le plus simple, où Etienne[8],[9] est directement le père de quatre fils, peut-être nés entre 1300 et 1320:
Jean de Ste-Croix[10],[11], chevalier, seigneur de Savigny et de Lacour, époux d'Alarde/Alix/Adélaïde de Verdun, dont au moins deux enfants: - Jean le Jeune († vers 1406/1408 sans postérité; époux de Catherine Damas de Couzan, fille de Guy IV Damas de Couzan), et - Jeanne de Ste-Croix, héritière de Savigny, Lacour et Coulanges, mariée à Guillaume de Luyrieux de la Cueille: la succession passe à leur fils Humbert de Luyrieu, ci-dessous
Hugues de Ste-Croix, chevalier, (sire de Clémencey à Sens-sur-Seille?)
Philippe de Ste-Croix, évêque de Mâcon en 1360-80, sire de Coulanges
Etienne de Ste-Croix, encore vivant en 1362, chanoine de St-Vincent de Chalon et de N-D de Beaune, sans doute chantre ou écolâtre de Chalon car sa célèbre pierre tombale, gravée en 1350 et placée dans l'église de Sainte-Croix, le représente dirigeant la leçon[12],[13].
Pour la suzeraineté, en 1289, le comte de Savoie, Amédée V (seigneur de la Bresse par son mariage en 1272 avec Sibylle de Baugé/de Bâgé, fille héritière de Guy, seigneur de Bâgé et de Bresse), cède ses droits éminents sur la ville de Savigny-en-Revermont au duc de Bourgogne, Robert II, aussi comte de Chalon[14].
Humbert de Luyrieu de La Cueille, seigneur de Savigny, Lacour et Coulanges (cette terre est alors cédée à Charles de Savoisy), marié à Jeanne de Sassenage, est suivi par leur fille Alix de Luyrieu, qui épouse en 1425 Pierre de La Baume de Montrevel, seigneur d'Hilan et du Mont-Saint-Sorlin, fils du maréchal Jean.
Mais dans la suite du XVesiècle, on retrouve Savigny et La Cueille aux mains d'une autre branche des Luyrieu, des cousins fort éloignés, les Luyrieu de Prangin, Vellière, Cule et Montvéran (descendants d'Humbert de Savoie et de sa fille Catherine de Gerbaix). Ainsi, Philippe-Françoise de Luyrieu († 1538), fille d'autre Humbert de Luyrieu de La Cueille [et de sa femme Catherine, épousée en 1467, que Guichenon dit fille bâtarde de Charles, duc de Bourgogne, qui l'aurait gratifiée de droits sur Arinthod, Tramelay, Oliferne[15],[16],[17] et [18](p. 236 et 237)], l'apporte à son mari François (II) Mareschal baron de Meximieux, seigneur de Montaney et Bourg-St-Christophe, Grand-chambellan de Savoie,
puis leur fille Isabeau Mareschal à son époux Charles le Jeune de Seyssel de La Chambre-Sermoyer († en 1565; fils cadet de Louis de Seyssel La Chambre (1450-1517) x 2° Anne d'Auvergne, fille de Bertrand VI de La Tour d'Auvergne et de Boulogne; la 1re femme de Louis de Seyssel était Jeanne de Chalon d'Orange, et sa mère: Marie de Savoie d'Achaïe)[18],[19].
Un des fils de Charles de Seyssel et d'Isabeau Mareschal, Philibert de Seyssel La Chambre, baron de Ruffey et de Montfort, frère d'Antoine, hérite de Savigny; de sa femme Anne de Lugny, fille de Philibert de Lugny de St-Trivier(cousin issu de germain de Jean de Lugny, le beau-père de François Chabot; de la succession des Lugny viennent Branges[20], Ruffey, Nanton), il a deux fils: - Claude († 1586) et - Jean de Seyssel La Chambre († ap. 1609)[21]; ce dernier, comte de Montfort, baron de Ruffey et de Branges, est fait comte de Savigny en 1596, a de sa 2e femme, Claudine de Nanton d'Asnières-les-Bois:
Pierrette-Edmée/Esmonde de Seyssel La Chambre, qui épouse en 1604 René d'Amoncourt, seigneur de Montigny, d'où: - François d'Amoncourt, comte de Savigny († entre 1634 et 1650), et - Philiberte d'Amoncourt († 1669), baronne de Branges, mariée en 1625 à Antoine (de) Barillon de Morangis (1599-1672), directeur des Finances et conseiller d'Etat (François et Philiberte d'Amoncourt resteront sans postérité).
La succession passe alors aux St-Mauris de Montbarrey, Jean de Seyssel ayant eu de sa 1re épouse, Claudine de Baronnat, deux filles: - Jeanne de La Chambre, qui épouse en 1609 Charles Damas comte de Thianges et de Chalencey, marquis de Dio; et - Claudine/Claude-Hélène de La Chambre, qui marie en 1620 Léonor de St-Mauris, seigneur du Fay († 1635; fils d'Alexandre de St-Mauris et de Dorothée Bouton du Fay). Les Saint-Mauris[22] furent comtes de Savigny jusqu'à la Révolution, notamment le prince de Montbarrey (1732-1796), arrière-arrière-petit-fils de Léonor et Claudine de Seyssel La Chambre.
Privilèges sur le sel de Salins accordés par Louis XIII en 1616.
Saccagé par les ligueurs, puis par les Comtois.
Article détaillé: Bataille de Savigny (1637).
Jusqu'à la Révolution française, Savigny-en-Revermont, localité du département de Saône-et-Loire relevant depuis 1801 du diocèse d'Autun, dépendit du diocèse de Besançon.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Élections législatives
Le village de Savigny-en-Revermont faisant partie de la Quatrième circonscription de Saône-et-Loire, place en tête lors du 1er tour des Élections législatives françaises de 2022, Valérie Deloge (RN) avec 29,51% des suffrages. Mais lors du second tour, il s'agit de Cécile Untermaier (PS), députée sortante, qui arrive en tête avec 50,27% des suffrages[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2019, la commune comptait 1 137 habitants[Note 4], en diminution de 3,07% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 881
2 043
2 303
2 296
2 437
2 292
2 322
2 502
2 287
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 152
2 122
2 150
2 093
2 111
2 129
2 102
1 942
1 928
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 938
1 881
1 829
1 633
1 714
1 623
1 487
1 400
1 198
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
1 150
1 017
922
951
957
921
1 086
1 133
1 173
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 142
1 137
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey - Les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné (1282 - 1355), collection Histoire et Archéologie médiévales no14, Presses universitaires de Lyon, Lyon, 2005, (ISBN272970762X), p.31.
«Luyrieu, p. 389», sur Armorial historique de Bresse, Bugey, Dombes, Gex, Valromey et Franc-Lyonnais, par Edmond Révérend du Mesnil, chez Aimé Vingtrinier, à Lyon, 1874
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