Poncin est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant le Bugey et une commune de l’Ain.
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Poncin | |
![]() Le château de Poncin inscrit au titre des monuments historiques. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Nantua |
Intercommunalité | Communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon |
Maire Mandat |
Jean-Michel Giroux 2020-2026 |
Code postal | 01450 |
Code commune | 01303 |
Démographie | |
Population municipale |
1 699 hab. (2019 ![]() |
Densité | 86 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 05′ 15″ nord, 5° 24′ 25″ est |
Altitude | Min. 240 m Max. 540 m |
Superficie | 19,77 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-d'Ain |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | poncin.fr |
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Le village est construit au bord de la rivière d'Ain, à quelques kilomètres du barrage d'Allement et du lac de Chambod. Plusieurs hameaux sont rattachés à la commune : Breignes, Ménestruel, Leymiat, Avrillat, Champeillon, la Cueille, Allement. La ville est située au confluent de l'Ain et du Veyron.
![]() |
Bohas-Meyriat-Rignat | Hautecourt-Romanèche | Serrières-sur-Ain | ![]() |
Neuville-sur-Ain | N | Challes-la-Montagne Saint-Alban Cerdon | ||
O Poncin E | ||||
S | ||||
Jujurieux | Mérignat |
Poncin est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,8 %), prairies (28,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), zones urbanisées (6,2 %), eaux continentales[Note 2] (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le village cité dans les Vies de saint Romain (no 43) et de saint Oyend (no 160).
Le village appartenait aux ducs de Savoie. L'église est érigée en collégiale par Guillaume Bolomier, chancelier du duc de Savoie Amédée VIII[7],[8]. Cependant, le duc de Savoie obtint le droit de vendre ses terres situées en Bugey (et en Poitou) par l'article 11 du traité d'Utrecht du . Le premier acquéreur en 1716 fut Artus-Joseph de La Poype (1653-1739), qui acquit en même temps la baronnie de Cerdon. Il était second président au Parlement de Grenoble, devint premier président en 1730 et mourut en 1739, les deux baronnies échouant alors à son petit-fils, Artus-Joseph II de La Poype (1720-1751), qui laissa comme héritière sa tante Marie-Anne de La Poype, mariée à Jean-Dominique de la Croix de Chevrières de Sayve, mais elle vendit ses droits au comte de Dissimieu et on ne retrouve un baron de Poncin qu'en 1758 : ce sera Gaspard-Roch Augustin Quinson, et la baronnie restera dans sa famille jusqu'à la Révolution[9],[10].
Bourg médiéval autrefois important, Poncin est surplombée par une muraille en parfait état. Une politique de mise en valeur du patrimoine médiéval fut envisagée, au même titre que celle mise en place à Pérouges, mais le projet fut abandonné.
Le , le hameau de Bosseron est rattaché à Neuville-sur-Ain[11].
Dans les années 1970, un bureau de poste fut même construit sur les ruines d'un des deux châteaux du village.
Ce village dépendait de la seigneurie de la Cueille, en vertu de la cession faite, le , à Jean de Luyrieux, par Jean de Buenc, chevalier, seigneur de Beaurepaire[12].
Il dépendait au dernier siècle (XVIIIe siècle) de la seigneurie de la Cueille.
Fief, possédé, dès le commencement du XIVe siècle, par la noble famille de Bolomier, d'origine romaine. Girard de Bolomier, le premier de cette famille qui vint s'établir en Bugey, en fit bâtir la maison forte (maison forte de Bolomier) en 1315, du consentement d'Humbert V de Thoire-Villars, sire de Thoire-Villars.
Ce fief resta dans sa famille jusqu'au mariage d'Antoinette de Bolomier, fille de Pierre de Bolomier, avec Amé de Conzié, écuyer, grand châtelain de Poncin, qui testa en 1486. Bolomier était encore dans la famille de Conzié en 1789.
La commune de Poncin est membre de la communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Jujurieux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[13].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Pont-d'Ain pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la cinquième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1989 | 1998 | Patrick Berthier | DVD | |
1998 | mars 2008 | Michel Gendarme | ||
mars 2008 | En cours | Jean-Michel Giroux | DVD | Médecin |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].
En 2019, la commune comptait 1 699 habitants[Note 4], en augmentation de 0,77 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 043 | 2 511 | 2 696 | 1 923 | 2 121 | 2 097 | 2 109 | 1 902 | 2 135 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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2 171 | 2 238 | 2 187 | 2 100 | 2 052 | 2 006 | 1 913 | 1 831 | 1 724 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 675 | 1 474 | 1 395 | 1 222 | 1 154 | 1 243 | 1 230 | 1 201 | 1 279 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 157 | 1 210 | 1 115 | 1 144 | 1 229 | 1 360 | 1 550 | 1 576 | 1 687 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 703 | 1 699 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune comporte de nombreux habitats naturels favorables à une faune et une flore très diversifiée. Notons comme exemple les orchidées qui y sont très nombreuses (céphalanthère blanche, limodore à feuilles avortées, ophrys bourdon, ophrys mouche, orchis bouc, orchis homme-pendu, orchis militaire, orchis pyramidal...).
Pour la faune, la rivière est le lieu de vie du castor d'Eurasie et la loutre d'Europe revient peu à peu dans le secteur depuis les années 2010. Le martin-pêcheur est régulièrement vu. Au bord de la rivière, on peut croiser l'inoffensive couleuvre vipérine.
Dans les boisements et coteaux, le pic mar, pic épeiche et pic vert sont abondants. Le crapaud commun, le triton alpestre et la salamandre tachetée peuvent être croisés dans les rares zones humides. Le seigneur des lieux est incontestablement le lynx boréal qui arpente régulièrement les reliefs poncinois.
Parmi les oiseaux remarquables, on observe à Poncin les allées et venues du milan royal ou de la bondrée apivore.
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Les armes de Poncin se blasonnent ainsi[23] : De gueules à la croix d'argent cantonnée, au premier et au quatrième, d'une étoile d'or, au deuxième et au troisième, d'une rose du même.
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