Hautecourt-Romanèche est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune est née à la suite de la fusion d'Hautecourt et de Romanèche le .
Pour les articles homonymes, voir Hautecourt-lès-Broville et Romanèche (homonymie).
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Hautecourt-Romanèche | |
![]() Église Saint-Laurent. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse |
Maire Mandat |
Marc Rochet 2020-2026 |
Code postal | 01250 |
Code commune | 01184 |
Démographie | |
Gentilé | Altacurciens |
Population municipale |
763 hab. (2019 ![]() |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 09′ 35″ nord, 5° 25′ 03″ est |
Altitude | Min. 260 m Max. 548 m |
Superficie | 21,60 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bourg-en-Bresse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Étienne-du-Bois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | hautecourtromaneche.grandbourg.fr |
modifier ![]() |
Les habitants d'Hautecourt-Romanèche s'appellent les Altacurciens.
Hautecourt-Romanèche se situe dans le Revermont.
![]() |
Grand-Corent | Cize | Bolozon | ![]() |
Villereversure | N | Serrières-sur-Ain | ||
O Hautecourt-Romanèche E | ||||
S | ||||
Bohas-Meyriat-Rignat | Poncin |
Hautecourt-Romanèche est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,5 %), prairies (18 %), terres arables (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), eaux continentales[Note 3] (3,4 %), zones urbanisées (2,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le site de la commune a révélé des traces d'occupation préhistorique.
Le prieuré du Buenc est mentionné dès le XIIe siècle.
En 1285[7], lors de la guerre delphino-savoyarde, Humbert Ier de Viennois abandonne au comte de Savoie, Buenc ainsi que des terres situées dans le Grésivaudan et dans le Viennois.
La fusion des communes d'Hautecourt et de Romanèche est devenue effective le . Romanèche devient alors une commune associée et le demeure jusqu'au , où la fusion-association est transformée en fusion simple.
Ancienne paroisse (Ecclesia de Buenco, de Boent, Buhens, Buent, Buenc) et prieuré de Bénédictins dépendant du monastère de Nantua, qui en reçut confirmation en 1145, du pape Eugène III.
Vers la fin du XIIIe siècle, l'église paroissiale fut transférée à Hautecourt, qui jusque là n'avait été qu'un simple hameau.
Seigneurie avec château fort possédée, dès le XIIIe siècle, par des gentilshommes du nom et armes de Bohan. Le , Jean de Bohan, chevalier, reçut du comte Amédée IV de Savoie inféodation de la justice haute, moyenne et basse.
Hugonin de Bohan la vendit au comte de Savoie en 1300. Aymon de Savoie la céda, le , à Édouard Ier, sire de Beaujeu, dont le fils, Antoine de Beaujeu, l'aliéna, en 1371, à Humbert de la Baume, seigneur de Fromentes. Bon de la Baume, fils d'Humbert de la Baume, mourut sans enfant. Huguette de la Baume, sa sœur, recueillit sa succession et porta la terre de Bohan en dot à Jacquemard de Coligny, seigneur de Coligny. Elle resta dans la famille de Coligny en titre de baronnie jusqu'en 1494, qu'elle fut vendue, à grâce de réméré, puis retirée en 1497. Elle n'en sortit définitivement qu'en 1656, par vente consentie à Madeleine de Berny, veuve de François Hérard, bourgeois de Lyon, laquelle la légua, en 1660, à François Loubat, écuyer, son petit-fils, dont la postérité en jouissait encore en 1789.
La commune d'Hautecourt-Romanèche est membre de la communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bourg-en-Bresse. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Étienne-du-Bois pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1973 | 1995 | Jean Rappy | RPR | conseiller général |
1995 | 1999 | Joël Treillon | DVG | fonctionnaire des impôts |
1999 | 2008 | Christian Fèvre | ||
2008 | 2014 | Gérard Brevet | ||
2014 | 2020 | Vincent Aznar | SE | Fonctionnaire |
juillet 2020 | En cours | Marc Rochet | Retraité de l'enseignement |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2019, la commune comptait 763 habitants[Note 4], en diminution de 4,03 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 062 | 1 058 | 1 026 | 1 040 | 1 055 | 952 | 1 052 | 1 085 | 1 032 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 010 | 879 | 860 | 804 | 822 | 862 | 882 | 753 | 731 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
715 | 641 | 620 | 524 | 484 | 503 | 423 | 347 | 311 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
257 | 268 | 456 | 549 | 588 | 676 | 727 | 731 | 773 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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792 | 763 | - | - | - | - | - | - | - |
Pfiffelbach-Wersdorf (de) (Allemagne) depuis 2000, dans le land de Thuringe et l'arrondissement du Pays-de-Weimar[16].
Le club d'aviron RCVA (Rowing Club de la Vallée de l'Ain)[17] a vu le jour le 16 juin 2014 sur le site de l'île Chambod. Avec plus de 40 adhérents, il fait partie des clubs importants parmi les 9 clubs que compte le département de l'Ain[18]. Les rameurs évoluent dans les gorges de la rivière d'Ain sur plus de 30 km entre le barrage d'Allement en aval et le viaduc de Cize-Bolozon en amont, en passant sous le pont de Serrières-sur-Ain.
Village rural, activités agricoles d'élevage. Carrières de pierres et de granulats.
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