Meximieux est une commune française située dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes et appartient à l'aire urbaine de Lyon. L’unité urbaine de Meximieux (Meximieux, Bourg-Saint-Christophe, Pérouges), regroupe 10 653 habitants en 2019.
Meximieux | |
Le centre-ville et l'ancien hôtel de ville (à droite). | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Belley |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain |
Maire Mandat |
Jean-Luc Ramel 2020-2026 |
Code postal | 01800 |
Code commune | 01244 |
Démographie | |
Gentilé | Meximiards |
Population municipale |
7 923 hab. (2019 ![]() |
Densité | 576 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 54′ 19″ nord, 5° 11′ 43″ est |
Altitude | Min. 206 m Max. 310 m |
Superficie | 13,75 km2 |
Unité urbaine | Meximieux (ville-centre) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meximieux (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-meximieux.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Meximiards et les Meximiardes[1].
À 37 km au nord-est de Lyon, 37 km au sud-ouest de Bourg-en-Bresse et à 15 km d'Ambérieu-en-Bugey, la localité est située sur le relief de la côtière qui marque la fin du plateau de la Dombes, au contact avec la plaine de l'Ain. D'un point de vue historique, elle appartient à l'ancienne province de Bresse. Sa situation lui a longtemps conféré un rôle de relais sur les routes allant de Lyon vers Genève et vers les frontières allemande ou alpine. Meximieux est également située à 16 km de Lagnieu. Elle est traversée par le Longevent.
Le climat y est de type semi-continental, avec des hivers parfois froids, des étés chauds...
Plusieurs routes permettent l'accès à la commune. La départementale 1084 en est la principale. Elle provient du sud-ouest depuis Rillieux-la-Pape, puis part en direction du nord-est vers Neuville-sur-Ain. La départementale D22A arrive du nord depuis Bourg-en-Bresse, la départementale D4 de l'ouest, et la départementale D65 du sud. L'autoroute A42 traverse le territoire communal (la sortie la plus proche est la sortie no 7 de Pérouges) et relie Lyon en 35 minutes.
Meximieux est une commune urbaine[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Meximieux, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 10 653 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].
Meximieux, dont la population a été multipliée par trois en trente ans, est une ville en pleine expansion : de nombreux travaux ont été réalisés ces dernières années avec notamment de nouveaux parkings, la rénovation de la salle des fêtes, la construction d’une médiathèque et l’aménagement des voies routières.
Il existe plusieurs espaces verts sur le territoire de la commune : la Coulée verte qui traverse la moitié de la ville en longueur et l'étendue autour de l'étang de L’Aubépin qui permet de rejoindre Pérouges à pied.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,6 %), zones urbanisées (20,5 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,1 %), forêts (8,7 %), prairies (1,3 %), eaux continentales[Note 3] (0,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
![]() |
Saint-Éloi | Rignieux-le-Franc | ![]() | |
N | Villieu-Loyes-Mollon | |||
O Meximieux E | ||||
S | ||||
Pérouges | Charnoz-sur-Ain | Chazey-sur-Ain |
Au Moyen Âge, le bourg de Meximieux s'abrite derrière une courtine à flanquements circulaires, dont il subsiste des débris.
Le bourg de Meximieux était possession de l'archevêque de Lyon de 1072 à 1270, date à laquelle Meximieux passe entre les mains du seigneure de Beaujeu puis du Dauphiné en 1327, enfin Meximieux fait partie de la Savoie à partir 1353, situation qui perdura plusieurs siècles. Pendant cette période prospère, elle acquiert une position de ville frontalière avec Pérouges. François (II) Mareschal, seigneur de Méximieux, obtient du duc de Savoie Charles III par lettres patentes du d'ériger Méximieux en baronnie[11],[12]. Ambassadeur pour le duc en Italie, il profite de son statut pour obtenir du pape Léon X « l'érection de l'église de Saint-Apollinaire en collégiale, ainsi que la création d'un chapitre de chanoines à Meximieux (1515). »[12]
À la fin du Moyen Âge, la ville est sur une zone de marche entre Dauphiné, France et Savoie. Cependant, les luttes entre souverains de France et de Savoie, conduisent à un accord en 1601 qui changea la destinée de la ville désormais française. C'est pendant cette période que naît Vaugelas. Sa vie entre Savoie et France est à l'image de sa ville natale.
Le traité de Lyon proposait d'échanger des territoires. La France cédait Châteaudauphin en Piémont à la Savoie. La Savoie cédait ses provinces occidentales de Bresse et du Bugey, difficiles à tenir en cas de conflit. Chacun s'assurant ainsi un territoire plus cohérent.
Meximieux devint chef-lieu du canton éponyme. L'arrivée du chemin de fer en 1858 facilite les liaisons avec les autres points de la région.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, fin août-début , Meximieux est le théâtre d'une bataille à la suite d'une contre-offensive allemande. À ce titre, la commune de Meximieux est l'une des rares collectivités territoriales de France, elles seront 17 au total, à recevoir la médaille de la Résistance, attribuée le . Le lieutenant-colonel Davison à la tête des troupes alliées, devint citoyen d'honneur de la ville.
Dans les années 1970, la ville connait un accroissement de population avec l'implantation de la centrale nucléaire du Bugey, à Saint-Vulbas. Les cadres et techniciens d'EDF sont logés dans deux cités construites au-dessus du quartier du Fouilloux, aux Galamières. Dans les années 1980, la population continue de progresser. Le développement du transport ferroviaire et la construction de l'autoroute A42 facilite l'accès à Lyon.
Meximieux tire son nom du propriétaire d'une ferme gallo-romaine : « Maximiacus »[13],[14].
La dernière consonne est rarement prononcée. Pour les noms multisyllabiques, « x » indique l’accentuation sur la dernière syllabe le différenciant avec le z final qui sert à marquer le paroxytonisme et ne devrait pas être prononcé dans sa langue d'origine.
Meximieux est le chef-lieu du canton homonyme dans l'arrondissement de Bourg-en-Bresse.
Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal de la commune :
Groupe | Président | Effectif | Statut | ||
---|---|---|---|---|---|
25 | majorité | ||||
4 | opposition |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1er février 1790 | ? | Claude-François Mazoyer | avocat, député du Tiers-État à l'assemblée générale des trois ordres à Bourg-en-Bresse | |
1820 | 1832 | Philibert Vézu | ||
1848 | 1865 | Claude-Joseph Perrin | ||
1886 | 1904 | Claude COMTE | ||
1919 | 1929 | Fernand Berthier | ||
1950 | 1959 | Victor Fol | DVD | Médecin - conseiller général (1951-1964) |
1959 | 1971 | Jean-Claude Ronge | SE | Négociant en vins - conseiller général (1964-1970) |
1971 | 1977 | Marcel Bouchard[15] | ||
1977 | 1984 | Robert Goglu[Note 4] | DVG | |
1984 | 1995 | Alain Cavet | PS | |
juin 1995 | mai 2020 | Christian Bussy | RPR puis UMP puis LR | Retraité fonction publique |
mai 2020 | En cours | Jean-Luc Ramel | DVD |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].
En 2019, la commune comptait 7 923 habitants[Note 5], en augmentation de 6,72 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 565 | 1 691 | 1 805 | 1 765 | 1 997 | 2 065 | 2 086 | 2 286 | 2 473 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 439 | 2 552 | 2 559 | 2 387 | 2 363 | 2 276 | 2 250 | 2 137 | 2 138 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 340 | 2 104 | 1 858 | 1 796 | 1 895 | 2 037 | 2 044 | 2 089 | 2 132 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 392 | 2 669 | 3 457 | 4 253 | 6 230 | 6 840 | 7 217 | 7 384 | 7 268 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 655 | 7 923 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,3 % la même année, alors qu'il est de 23,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 747 hommes pour 4 101 femmes, soit un taux de 52,26 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,67 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,7 |
5,7 | 75-89 ans | 8,9 |
14,2 | 60-74 ans | 15,1 |
18,6 | 45-59 ans | 18,8 |
20,5 | 30-44 ans | 20,4 |
17,4 | 15-29 ans | 15,9 |
22,9 | 0-14 ans | 19,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,6 |
5,9 | 75-89 ans | 7,9 |
15,1 | 60-74 ans | 15,7 |
21,1 | 45-59 ans | 20,5 |
19,9 | 30-44 ans | 19,8 |
16,6 | 15-29 ans | 15,3 |
20,8 | 0-14 ans | 19,1 |
La commune a développé une association de jumelage avec :
|
|
Il existe divers clubs notamment en football, rugby, tennis, handball, judo, basket-ball ou encore pétanque, escrime. La ville possède 3 terrains de football, 2 terrain de rugby, 2 gymnases, 2 courts de tennis couverts, 4 cours découverts, 1 city stade, 1 salle de fitness, 2 terrains de beach-volley, 1 boulodrome…
Données 2018 | Meximieux | % de la population active de 15-64 ans | Moyenne des villes |
---|---|---|---|
Actifs en emploi | 3 430 | 90,2 % | 89,4 % |
Chômeurs | 375 | 9,9 % | 10,6 % |
Inactifs | 1 017 | 12,7 % | 13,9 % |
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[24].
Étang de l'Aubépine
![]() |
La commune de Meximieux porte :
|
---|
Le blason est celui de la famille Mareschal, dont une branche a porté le titre de seigneur de Meximieux.