Ambérieu-en-Bugey (prononcé [ɑ̃.be.ʁjø ɑ̃ by.ʒɛ]) est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle est une ville de la région lyonnaise et appartient également à la région naturelle et historique du Bas-Bugey.
Pour les articles homonymes, voir Ambérieux.
Ambérieu-en-Bugey | |
L'hôtel de ville, de nuit. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Belley |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine de l'Ain |
Maire Mandat |
Daniel Fabre 2020-2026 |
Code postal | 01500 |
Code commune | 01004 |
Démographie | |
Gentilé | Ambarrois, Ambarroises |
Population municipale |
14 134 hab. (2019 ) |
Densité | 575 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 57′ 47″ nord, 5° 21′ 15″ est |
Altitude | Min. 237 m Max. 753 m |
Superficie | 24,60 km2 |
Unité urbaine | Ambérieu-en-Bugey (ville-centre) |
Aire d'attraction | Ambérieu-en-Bugey (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Ambérieu-en-Bugey (bureau centralisateur) |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-amberieuenbugey.fr |
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C'est la ville la plus peuplée de l'arrondissement de Belley. Elle est également le bureau centralisateur du canton d'Ambérieu-en-Bugey, qui regroupe dix-huit communes pour 30 261 habitants en 2019 ; enfin elle est la ville-centre d'une unité urbaine de 17 162 habitants en 2019[1].
Ses habitants sont appelés les Ambarrois[2]. La ville s'est appelée Ambérieu jusqu'au , date à laquelle elle est devenue Ambérieu-en-Bugey.
La ville est connue pour avoir été un important nœud ferroviaire mais également pour avoir obtenu la Croix de guerre 1939-1945 avec citation, à la Libération.
Selon le classement « Où fait-il bon vivre en France ? »[Note 1] réalisé par Les Échos en 2015, le bassin d'emplois d'Ambérieu est au 3e rang sur 304 zones répertoriées[3].
La ville d'Ambérieu-en-Bugey se trouve à 39 km au nord-est de Lyon (Porte de Cusset) , à 30 km au sud de Bourg-en-Bresse, à 54 km au nord-ouest d'Aix-les-Bains, à 55 km au sud-est de Mâcon ainsi qu'à 68 km à l'ouest de Genève.
Ambérieu-en-Bugey est située au pied des contreforts occidentaux du Jura (montagnes du Bugey) et s'ouvre sur la plaine de l'Ain, au débouché de la cluse de l'Albarine.
Ambronay | Douvres | Ambronay |
Château-Gaillard | Saint-Rambert-en-Bugey | |
Saint-Denis-en-Bugey | Bettant | Torcieu |
Une station météorologique est ouverte le . Elle est jusqu'au à 45,955, 5,34833 puis au même endroit du au mais cinq mètres plus haut à 252 m d'altitude.
Du au , elle est à 45,97833, 5,345.
Depuis, le , la station à l'aérodrome est à 45,97639, 5,32944, à 250 m d'altitude[4].
Le climat y est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes : les étés sont chauds et ensoleillés et les hivers rigoureux.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −1,7 | −0,3 | 1,4 | 4,2 | 8,3 | 11,2 | 13,4 | 12,9 | 10,5 | 7,1 | 2,3 | −0,8 | 5,7 |
Température moyenne (°C) | 1,8 | 3,7 | 6,4 | 9,6 | 13,8 | 17,1 | 19,8 | 19,1 | 16,3 | 11,8 | 6,1 | 2,5 | 10,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,3 | 7,8 | 11,4 | 15,1 | 19,3 | 23,1 | 26,2 | 25,3 | 22 | 16,4 | 9,9 | 5,7 | 15,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−26,9 1963 |
−20,8 1963 |
−15,5 1971 |
−6,1 1956 |
−3,3 1960 |
1,3 1962 |
3,6 1954 |
3 1986 |
−1,2 1972 |
−7,2 1997 |
−10 1955 |
−17,3 2009 |
−26,9 1963 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,1 1999 |
22,9 1960 |
26,6 1990 |
29,1 2018 |
34,4 2009 |
38,1 2003 |
40,2 1983 |
40,3 2003 |
39,1 1942 |
28,9 1977 |
23,2 1995 |
21,3 1989 |
40,3 2003 |
Nombre de jours avec gel | 18,5 | 14,6 | 12,1 | 5,7 | 0,5 | 0 | 0 | 0 | 0,2 | 1,9 | 9,8 | 17,6 | 81 |
Ensoleillement (h) | 53,4 | 81 | 130,5 | 167,2 | 199,6 | 230,9 | 273,9 | 236,2 | 183,2 | 119,9 | 65,1 | 46,3 | 1 787,2 |
Précipitations (mm) | 93,8 | 86,9 | 100,8 | 93,9 | 111,5 | 98,2 | 66,5 | 91,6 | 98,1 | 102,7 | 107 | 102,1 | 1 153 |
Humidité relative (%) | 86 | 83 | 77 | 74 | 75 | 75 | 72 | 75 | 80 | 85 | 86 | 87 | 80 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,8 | −0,3 | 2,3 | 5 | 9,4 | 12,3 | 14,6 | 14 | 10,9 | 8,1 | 3 | 0,4 | 6,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,9 | 7,9 | 12,7 | 16,1 | 20,4 | 24,1 | 27 | 26,6 | 22 | 16,9 | 10,3 | 6,5 | 16,4 |
Le territoire communal[8] a une altitude comprise entre 237 m et 753 m.
Le sous-sol a fait l'objet d'une importante activité économique dans la région d'Ambérieu, au XIXe siècle et jusqu'à la première moitié du XXe siècle ; par exemple, l'extraction de lignite (utilisé en particulier pour le chauffage) était une activité importante à Ambérieu, durant la Première Guerre mondiale[9].
Ambérieu-en-Bugey témoigne des caractéristiques du Bugey sur le plan géologique : la région est composée d'un relief montagneux plissé, partiellement karstifié, qui est la prolongation méridionale du massif du Jura. La datation des roches calcaires du Bugey se situe entre le Jurassique pour les anticlinaux et le Crétacé pour les synclinaux. Les plissements sont bien visibles selon les affleurements et les falaises[10].
On dénombre plusieurs cours d'eau à Ambérieu-en-Bugey[11]. Outre l'Albarine qui coule à Ambérieu-en-Bugey[12], deux ruisseaux eux-mêmes affluents de l'Albarine coulent sur le territoire de la commune : le ruisseau du Seymard, long de 15,5 km[13] et la Caline[14], ruisseau long de 3,4 km.
La gare d'Ambérieu-en-Bugey qui se situe à la jonction de la ligne Mâcon - Ambérieu avec la ligne Lyon - Genève est desservie par de nombreux TER à destination de Lyon, de Bourg-en-Bresse, de Mâcon, de Dijon, d'Évian-les-Bains, de Besançon, de Strasbourg, de Culoz, de Genève, de Saint-Gervais-les-Bains, d'Aix-les-Bains et de Chambéry.
Historiquement, le chemin de fer a desservi la commune dès 1856[15], faisant de la ville un important nœud ferroviaire et de la gare, « l’un des plus grand centre [sic] de triage national »[15]. Certaines lignes, aujourd'hui disparues (par exemple la ligne Ambérieu - Montalieu-Vercieu) témoignent d'une grande activité ferroviaire à Ambérieu-en-Bugey ; activité illustrant d'ailleurs l'essentiel des collections du musée du cheminot, depuis 1987.
Dans les années 1930, le nœud ferroviaire, parfois surnommé l'« étoile d'Ambérieu » compte 247 locomotives au dépôt ; le bourg compte alors environ 6 500 habitants et la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée y emploie environ 2 150 cheminots[16].
Le 7 juin 1944, une opération est organisée par des cheminots résistants et des maquisards, elle met hors service 52 locomotives et de nombreux autres matériels. Cette action, en diminuant les capacités d'un site stratégique et en réduisant les communications de l'armée allemande, évite le bombardement du site par les alliés[17] ; une stèle à proximité de la gare d'Ambérieu-en-Bugey rappelle ce fait d'armes.
Depuis le début du XXe siècle, une certaine activité aérienne est présente à Ambérieu-en-Bugey ; à titre d'exemple, Antoine de Saint-Exupéry a reçu son baptême de l'air en , sur l'aérodrome civil de Bellièvre[18].
La base aérienne 278 Ambérieu-en-Bugey a été aménagée en , pendant la Seconde Guerre mondiale, comme terrain temporaire tous temps par l'United States Air Force XII Engineer Command. Nommée « base Colonel-Chambonnet », elle est aujourd'hui un centre d'approvisionnement et de réparation d'équipements électroniques de bord d'avions et matériels de détection de télécommunications au sol et d'aide à la navigation et centre de fabrication d'équipements simples.
Il existe aussi un aérodrome civil situé sur les communes voisines de Château-Gaillard et d'Ambronay.
La commune est également située à 32 kilomètres de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry.
Plusieurs écoles de pilotage se sont succédé à Ambérieu-en-Bugey : l'école bressane d'Aviation, fondée en 1909 par Mignot et Harding, à laquelle s'associera la Société Aérienne de Lyon-Bron. En 1912, elle prendra le nom de Deperdussin-SPAD et sera dirigée par le pilote René Vidart. On peut également citer l'école de pilotage Louis-Mouthier, inaugurée en 1911. En 1915 était implantée l'école militaire de pilotage d'Ambérieu. Enfin, en 1928, l'école de pilotage Caudron quitte Le Crotoy dans la Somme pour s'installer à Ambérieu-en-Bugey. Cette école a formé Jean Mermoz et René Fonck.
Le territoire de la commune est traversée par l'autoroute A42. Une sortie dessert la commune : 8 Ambérieu-en-Bugey, pour la direction Genève.
En outre, plusieurs routes départementales desservent la commune : la route départementale D 1075 (l'ancienne route nationale 75) qui relie Bourg-en-Bresse à Sisteron, la route départementale D 1504, (l'ancienne route nationale 504), qui relie Ambérieu-en-Bugey à la commune du Bourget-du-Lac et la route départementale D 904 (l'ancienne route dite du « Val de Saône »).
En 2007, sur 5 468 ménages ambarrois, 85,1 % des ménages possédaient au moins une voiture sachant que 35,1 % de l'ensemble des ménages possédaient au moins deux voitures[19].
Depuis le , un réseau composé en 2018 de cinq lignes de bus a été mis en place en remplacement du service Ambar'bus. Le nouveau réseau porte le nom de TAM (Réseau de Transport Ambarrois) et voit ses horaires calés sur ceux de la ligne TER Lyon-Ambérieu. Le réseau fonctionne de 5 h 40 à 20 h 45 environ et transporte 208 passagers par jour[20].
La commune réfléchit aussi à l'élargissement du périmètre de transport urbain à des communes voisines[21].
Ambérieu-en-Bugey est une commune urbaine[Note 2],[22]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[23],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ambérieu-en-Bugey, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[25] et 17 096 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambérieu-en-Bugey, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 15 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[28],[29].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49 %), zones urbanisées (21,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), terres arables (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %), prairies (0,6 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2007, le nombre total de logements dans la commune était de 5 949[19] (contre 5 185 en 1999). Parmi ces logements, 91,9 % étaient des résidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et 6,0 % étaient des logements vacants.
Ces logements étaient pour une part de 50,7 % de maisons individuelles et 48,6 % d'appartements. La proportion d'habitants propriétaires de leur logement était de 41,7 %[19].
Ambérieu est attesté sous la forme Villa Ambariacus en 853[31], ensuite Ambayreu en 1240[32].
Le second élément -acus, représente le suffixe d'origine gauloise *-āko(n), généralement noté -acum en latin. C'est un suffixe locatif à l'origine qui va plus tard désigner des villae gallo-romaines. Il a généralement évolué phonétiquement en -ieu dans la région. Le premier élément désignerait le peuple gaulois (peuple celte) des Ambarres dont le nom signifie « vivant des deux (*amb) côté de la Saône (Arar, la Saône) » ou serait un anthroponyme gaulois Ambarrius. Ambérieux-en-Dombes, Ambérieux, Ambérac et Ambeyrac sont des formations toponymiques analogues.
En arpitan, langue parlée dans la région, cette commune s'écrit Ambèriœx.[réf. nécessaire]
On a trouvé au hameau de Saint-Germain des traces de stations gauloises et la présence des Romains y est attestée par la découverte de nombreuses poteries et médailles.
Un certain nombre de découvertes archéologiques relatives à l'Antiquité ont été réalisées à Ambérieu-en-Bugey[a 1] :
Le bourg fortifié d'Ambérieu est mis à sac et entièrement brulé le [33]. Le comte de Savoie fait détruire les murailles et les tours nobles de la ville qui ne furent jamais reconstruites. Les habitants devinrent des serfs privés des libertés seigneuriales. Tout fut transféré dans le bourg neuf, fondé en 1325, que nous appelons maintenant le vieux Saint-Germain.
Entre 1321 et 1328, le comte de Savoie répare et renforce les défenses du château et fait construire un nouveau bourg en remplacement de celui d’Ambérieu ; actuel quartier du vieux Saint-Germain[34]. En 1326, Saint-Germain devient chef–lieu de bailliage[Note 4],[35].
En 1355, le traité de Paris fixe les limites entre les États de Savoie et le Dauphiné. La ville se situe alors sur la ligne de défense du comté de Savoie, face à la France. Une série de fortifications et de bâties est mise en place pour assurer la protection des marches de la Savoie. Le château des Allymes, la bâtie de Brey-de-Vent, le château de Saint-Germain et le château de Saint-Denis-en-Bugey participent à cette ligne de défense des possessions bugistes du comte de Savoie. Pérouges, cité savoyarde située dans la plaine joue un rôle commercial à la frontière avec le Dauphiné et la France jusqu'au traité de Lyon.
Le , le traité de Lyon rattache le Bugey, et donc Ambérieu, à la France. Ce traité entre le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie et le roi Henri IV de France intègre également à la France la Bresse, le Bugey (à l'époque, explicitement distingué du Valromey) et le pays de Gex.
Fin 1941, Henri Romans-Petit est engagé dans le réseau Espoir à Saint-Étienne. Lors de la fête de Noël, un résistant indépendant Marcel Demia, maraîcher-horticulteur de la commune d'Ambérieu-en-Bugey s'y rend pour visiter ses parents. Les deux hommes se rencontrent et échangent leurs points de vue sur la situation. Leur engagement commun incite Henri Romans-Petit à découvrir l'organisation de la Résistance dans le département de l'Ain[36]. Marcel Demia lui parle des jeunes réfractaires qu'il a placés dans des fermes isolées et des difficultés qu'il rencontre dans son organisation. Henri Romans-Petit arrive dans l'Ain en 1942[37] et commence à aider les réfractaires du STO à s'héberger. Ambérieu-en-Bugey compte aujourd'hui une rue Marcel-Demia.
La ville est libérée le par les troupes débarquées en Provence[38]. Connue pour les actions de ses résistants, en particulier issus des maquis de l'Ain et du Haut-Jura, la ville est surnommée « Ambérieu la Rebelle » et sera décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec citation.
Le , Ambérieu devient Ambérieu-en-Bugey.
La commune, instituée par la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle de Les Allymes[39].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Belley du département de l'Ain. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de l'Ain.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Ambérieu-en-Bugey[39]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 8 à 17 communes.
La commune est la ville la plus peuplée de la communauté de communes de la Plaine de l'Ain, créée en 1973 sous le statut de district, et transformé en 1994 en SIVOM, et qui a pris son statut actuel de communauté de communes en 2002.
Résultats des seconds tours.
La commune compte entre 10 000 et 20 000 habitants, le conseil municipal est donc composé de 33 membres.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1944
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1944 | 1965 | Léon Tournier-Billion | SFIO | Conseiller général d'Ambérieu-en-Bugey (1958 → 1976) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1965 | 1971 | Paul Combier | SFIO-PS | Conseiller général d'Ambérieu-en-Bugey (1976 → 1982) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1971 | 1977 | Antoine Buy | DVG | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1977 | 1991 | Robert Marcelpoil | DVD | Chef d’une entreprise de recyclage des métaux, conseiller régional de 1983 à 1986. Décédé dans ses fonctions le en allant constater les dégâts d'une inondation de l'Albarine[50],[51] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1992 | 1995 | Gilles Bolliet | DVD | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1995 | 2008 | Gilles Piralla | DVD | Conseiller général d'Ambérieu-en-Bugey (1994 → 2001) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2008 | 2014 | Josiane Exposito | PS | Conseillère régionale (2004 → 2010[52]) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2014[53] | En cours (au 13 janvier 2019[54]) |
Daniel Fabre Réélu pour le mandat 2020-2026[55] |
UDI puis Horizons[56] | Cadre dans une entreprise publique Vice-président de la CC plaine de l'Ain (2014[57] → ) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune, à l'instar de Saint-Vulbas ou encore Pérouges, expérimente dès 2011 un plan de désherbage qui n'implique pas l'utilisation de produits chimiques[58].
Partie prenante de la communauté de communes de la plaine de l'Ain, la commune d'Ambérieu-en-Bugey participe à ce titre aux actions de contrôle de la qualité de l'air, qualité potentiellement remise en cause par la proximité du parc industriel de la Plaine de l’Ain[59].
Le sous-sol de la région d'Ambérieu-en-Bugey recèle du gaz de schiste. L'exploitation potentielle de ces gisements provoque en 2011 une certaine hostilité exprimée par des mouvements politiques locaux ; les actions de sensibilisation menées par ces mouvements sont diverses : diffusion[60],[61] du documentaire Gasland — comme en — ou encore manifestations[62] à Blyes, la principale commune concernée dans la région.
La ville d'Ambérieu-en-Bugey est jumelée avec la ville allemande de Mering depuis 1973[63].
Mering |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[64],[Note 6]
En 2019, la commune comptait 14 134 habitants[Note 7], en diminution de 1,57 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 915 | 2 850 | 2 892 | 2 657 | 2 647 | 2 800 | 2 677 | 2 521 | 2 458 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 472 | 2 782 | 3 047 | 2 954 | 3 427 | 3 396 | 3 618 | 3 635 | 3 548 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 023 | 4 100 | 4 334 | 4 796 | 5 705 | 6 794 | 6 846 | 7 142 | 7 159 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 748 | 8 949 | 9 550 | 9 737 | 10 455 | 11 436 | 12 709 | 13 839 | 14 081 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
14 134 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,8 % la même année, alors qu'il est de 23,4 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 6 856 hommes pour 7 348 femmes, soit un taux de 48,27 % d'hommes, légèrement inférieur au taux départemental (49,33 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 1,9 |
5,6 | 75-89 ans | 8,6 |
12,6 | 60-74 ans | 15,9 |
17,3 | 45-59 ans | 16,6 |
20,5 | 30-44 ans | 18,5 |
22,9 | 15-29 ans | 20,5 |
20,3 | 0-14 ans | 18,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,6 |
5,9 | 75-89 ans | 7,9 |
15,1 | 60-74 ans | 15,7 |
21,1 | 45-59 ans | 20,5 |
19,9 | 30-44 ans | 19,8 |
16,6 | 15-29 ans | 15,3 |
20,8 | 0-14 ans | 19,1 |
Ambérieu-en-Bugey est située dans l'Académie de Lyon.
Un GRETA, organisme spécialisé dans la formation continue pour adultes, est basé à Ambérieu-en-Bugey. Le centre de formation d'apprentis Bernard-Palissy est aussi basé dans la commune.
Outre le chemin de fer, comme tend à le montrer la création du musée du cheminot en 1987, Ambérieu-en-Bugey développe autour de sa médiathèque, un intérêt pour le patrimoine autobiographique accueillant notamment le siège de l'Association Pour l'Autobigraphie (APA).
De plus, la ville est dotée d'une maison des associations.
Plusieurs centres médicaux sont basés à Ambérieu-en-Bugey : outre la clinique mutualiste qui inclut une maternité, se trouvent dans la ville, le cabinet médical des Allymes, le centre d'action médico-sociale précoce Paul-Mourlon et le Service d'éducation spécialisée et de soins à domicile également nommé Paul-Mourlon, et la maison médicale de garde de la plaine de l'Ain[réf. nécessaire].
Deux événements notables de la ville :
L'association pour l'autobiographie et le patrimoine autobiographique, située à Ambérieu-en-Bugey, organise également, de manière ponctuelle, des manifestations culturelles.[réf. nécessaire]
La ville est dotée de plusieurs infrastructures sportives : les gymnases Cordier, Bellièvre, Saint-Exupéry et celui de la Plaine de l'Ain. On peut également citer, le centre nautique Laure-Manaudou, le stade Théo-Tillier[Note 9] et le skatepark[réf. nécessaire].
Le journal Le Progrès propose une édition quotidienne dédiée à la région du Bugey. Voix de l'Ain est un hebdomadaire qui propose des informations locales pour les différentes régions du département. Le Journal du Bugey est un hebdomadaire qui propose lui, des informations davantage centrées sur le secteur d'Ambérieu-en-Bugey et de ses environs.
Les chaînes France 3 Rhône Alpes Auvergne et BFM Lyon sont disponibles dans la ville.
Une station radio locale émet depuis Montluel, la Fréquence Côtière[68]. Depuis les années 2000, son nom a évolué pour devenir la station FC radio, l'essentiel.
Une loge maçonnique, la Fraternité bugeysienne, est basée à Ambérieu-en-Bugey. Elle dispose d'ailleurs d'un temple maçonnique situé sur la commune de Saint-Denis-en-Bugey. Elle est affiliée au Grand Orient de France[réf. nécessaire].
En 2008, selon l'enquête de l'Insee[19], les revenus moyens nets par foyer étaient en 2008 de l'ordre de 21 335 euros par an. 54,0 % des foyers fiscaux de la commune étaient alors imposables.
En 2008 toujours, le revenu fiscal médian par ménage[Note 10] était de 17 750 €, ce qui plaçait Ambérieu-en-Bugey au 13 724e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[73].
En 2007, la population d'Ambérieu-en-Bugey se répartissait[19] ainsi : 66,3 % d'actifs, ce qui est nettement supérieur au 45,2 % d'actifs de la moyenne nationale, et 7,4 % de retraités, un chiffre très inférieur au 18,2 % national.
En 2007 toujours, le taux de chômage était de 10,5 % contre 12,1 % en 1999[19].
Une agence Pôle emploi pour la recherche d'emploi est localisée dans la ville.
Répartition des emplois par domaine d'activité en 2007
Agriculteurs | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres, professions intellectuelles | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers | |
---|---|---|---|---|---|---|
Ambérieu-en-Bugey | 0,4 % | 6,1 % | 9,5 % | 22,7 % | 29,2 % | 32,2 % |
Moyenne nationale | 2,4 % | 6,4 % | 12,1 % | 22,1 % | 29,9 % | 27,1 % |
Sources des données : INSEE[19] |
Au , Ambérieu-en-Bugey comptait 908 établissements[19] : 59 étaient spécialisés dans une activité industrielle, 89 dans la construction, 618 dans le commerce, 15 en agriculture et 142 étaient relatives au secteur administratif.
En 2010, 97 entreprises ont été créées sur le territoire dont 69 sous le régime auto-entrepreneur[19].
Liste des entreprises créées à Ambérieu-en-Bugey[réf. nécessaire] :
Le Lab01, est un fablab situé dans la maison des entreprises et des savoirs, quartier gare à Ambérieu, a ouvert ses portes en . C'est un tiers-lieu où l'on trouve un espace de coworking, un atelier de fabrication numérique et un Living Lab[74]. L'espace fablab est équipé de différentes machines comme des imprimantes 3d, découpeuse laser et autres.
La commune compte plusieurs parcs : celui dit du « Lac Bleu », dans le quartier de Vareilles ; celui des Échelles, classé jardin remarquable[79], dans lequel chaque année en juillet se déroulait le festival de jazz Jazz dans le parc et enfin le « Parc du Grand Dunois ».
En 2014, la commune de Ambérieu-en-Bugey a été récompensée par le « Concours des villes et villages fleuris » avec deux fleurs[81]. La commune a reçu la première fleur des villes et villages fleuris en 2005 et la seconde en 2008.
Plusieurs films ont été tournés partiellement à Ambérieu-en-Bugey : en 2001, L'Emploi du temps de Laurent Cantet ; et en 2004, Cause toujours ! de Jeanne Labrune.
Blason | Coupé, au premier échiqueté d'or et d'azur de deux tires, au second de gueules, au lion d'hermine brochant sur le tout[82]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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