Sens-sur-Seille est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Sens-sur-Seille fait partie de la Bresse louhannaise. La Seille ainsi que son affluent de la Brenne coulent sur le territoire communal.
Sens est traversée par la Seille, née dans le Jura, et par la Brenne, son affluent, qui se rejoignent au hameau de Clémencey à Frangy-en-Bresse
Au cours des siècles, au gré des groupes d’habitations qui s’implantaient, se sont créés des hameaux dont le nom a perduré ou a disparu. Certains, qui ne figurent plus au nombre de ceux actuels ont pu tout de même imprimer les mémoires.
Bois-de-Long :
Soit un endroit où travaillaient les scieurs de long (qui débitaient les troncs dans le sens de la longueur), soit un endroit où l’on faisait pousser des arbres à croissance lente.
Mes recherches sur les actes paroissiaux, de 1581 à la révolution, révèlent que ce hameau n’avait pas d’habitation (aucun acte répertorié). Ce dont je suis sûr, c’est que ce hameau était englobé dans un autre (Visargent). Il est répertorié dans les cartes de Cassini.
Conde ou Condé:
Du gaulois Condate, (confluent) probablement un très vieux hameau qui a toujours été à part de la paroisse de Sens. En effet, il possédait sa propre chapelle dont Adrian Conduit (1626 - 1628) était dit Vicaire.
Il s’agirait de La Chapelle Saint-Georges, Saint-Roch[1] ou Saint-Jean selon Guillemin.
Conde appartient aux Du Châtel au XVIIe siècle, puis aux De la Rodde, aux De Brancion au XVIIIe siècle et enfin aux De Scorailles.
Le 24 avril 1791, la ville de Saint-Germain-du Bois a demandé de réunir divers hameaux à sa paroisse, dont Conde, afin de l’agrandir dans l’intérêt des marchands avoisinant l’église[2].
Le Conseil municipal de Sens exposa aux administrateurs du directoire que les habitants de Conde ont intérêt à demeurer à la paroisse de Sens puisqu’ils ne sont éloignés du bourg que de vingt minutes de marche tandis qu’ils sont à une lieue de Saint Germain du bois, avec de mauvais chemins.
Ces habitants devaient, en effet, pour venir à Sens, traverser la rivière de Brenne sur une planche et, en cas de crue, ils devaient prendre le bateau ou passer par le pont de l’Etalet en faisant un détour par la Corbière, hameau de Saint Germain du Bois.
Les Corales :
L’étymologie du nom peut prendre plusieurs axes ; soit cela peut provenir du caractère amical de la personne à qui appartenait à l’origine, ce terrain (coral, en vieux français a le sens d’amical, sympathique) ou d’un terrain planté de chênes. (Coral : cœur de chêne).
Selon le cadastre de 1825[3], on trouve deux champs appelés grandes et petites Corales. Les grandes Corales étaient coupées, en leur milieu, par l’ancienne route qui menait au château de Visargent.
Mes recherches sur les actes paroissiaux, de 1581 à la révolution, révèlent que ce hameau n’avait pas d’habitation (aucun acte répertorié). En fait, ce hameau était englobé dans un autre (Visargent).
En 1958, le curé de la paroisse fit ériger un oratoire, le long de la route de Saint-Germain-du-Bois pour permettre des processions plus accessibles à Notre Dame qui se situait à la chapelle de la Chesnaye.
L’Etalet :
Étymologie vague mais pourrait provenir du bas francisque « Stal » (position, demeure) qui a formé en vieux français « astaler » puis étaler. Toponymiquement, on peut imaginer que les fréquentes inondations à cet endroit aient influencé son nom (eau qui s’étale).
Au cours du temps, le nom s’est modifié tant dans sa structure que dans son orthographe. Il passe de Lestalet en 1343 à Lestaillet en 1490 mais également en portant, dans son nom, son statut de frontière fiscale (Le portail de l’Etalley-1602 ; Pont de l’Estallet-1666) pour parvenir à nous dans son orthographe définitive : l’Etalet (1856)[4]
Ce passage sur la Brenne était emprunté depuis longtemps : une voie romaine y partait pour finir à Villevieux en passant par le bourg de Sens.
Le pont de l’Etalet était à la frontière fiscale entre la Bresse chalonnaise et la Franche-Comté. Une maison implantée perpendiculairement à la route d’environ 23 m de long fut construite en 1602 pour héberger un fermier du roi et 12 gabelous jusqu'à la Révolution. La pièce du fermier était parquetée de chêne. Au XIXe siècle la maison devint résidence de notaires et de médecins puis ferme "collective". Elle accueillait quatre ménages en 1935 et plus que deux en 1950. Cependant, selon les recherches en archives du propriétaire en 2008, il s'agit d'un poste de douanes construit en 1725 sur ordre du roi[5].
Le 18 mars 1792, le conseil délibère sur l’état de la route entre Chalon et Lons le Saunier qui se détériore surtout entre Saint Germain du Bois et Sens, lorsque la route descend vers le bois de l’Etalet.
Gerans :
L’étymologie du nom n’est pas assurée. Néanmoins, on retrouve un nom de famille Géran au centre de la France, ce nom avait probablement comme origine un nom franc formé sur la racine War (protecteur) comme les noms et prénoms gerin, guérin…
Une des formes du nom du hameau en 1490 est Ageran. Les noms tant de lieux que de famille qui débutent par A… prennent souvent leur source dans l’esprit de possession ou d’appartenance (à geran = Ageran ;) ce qui appuierait cette hypothèse.
Les Lorins :
Selon le dictionnaire topographique de la France, la plus ancienne référence à ce nom pour Sens est un philibert lorin (1476). En effet mes recherches ont révélé une très ancienne famille Lorin présente dès 1581. Cela tend à penser que le nom du hameau provient de l’installation d’une famille « Lorin » en ce lieu. D’autant que l’article (les) devant le nom du hameau est une marque fréquente d’appartenance à un groupe (les Michelins, les Dameys à Bosjean). Quant à l’origine du nom, il semble qu’un groupe d’individu provenant de Loraine ait pu recevoir le surnom de « Lorins ».
Visargent :
Dans le dictionnaire de la noblesse[6], on trouve la trace de Pierre de Brancion, seigneur de Visargent dès le XIIIe siècle et descendant de Warulphe de Brancion (vers 960). Le lieu est donc très ancien, mais reste énigmatique sur son origine.
Si les diverses formes anciennes ont quelquefois donné « Vif argent (1490)», il ne me semble pas que le mercure (vif argent autrefois) ait un quelconque rapport.
Au XIIIe siècle, la seigneurie de Visargent passe des De viennes aux De Brancion[7]. Les armes de cette maison sont d’azur à trois fasces ondées d’or.
Le château de Visargent date de la limite entre le XVIIe et le XVIIIe siècles. Toutefois, en 1374, on note l’emplacement d’une maison fort de Visargent.
La Serrée :
En Bressan, la Sarria. Le nom se retrouve sur plusieurs sites en Bourgogne, je n’en connais pas la signification. Sur le cadastre de 1825, ce lieu se situe sur le document D1, le long de la Seille derrière le château de Visargent.
Bure :
Ce hameau, désigné Beure en 1490, pourrait, à l’instar de la ville Comtoise du même nom être issu du terme germanique Bûr désignant une habitation isolée, faisant allusion à l’habitat des castors.
Les lieux-dits disparus le furent, soit parce que la destination du lieu est devenue caduque (la tuilerie), soit que le lieu fut détruit. Le plus souvent ils ont été englobés dans un hameau principal.
Cabertes :
Lieu connu dès 1539[4]. Je n’ai pas trouvé d’information sur l’étymologie du nom, ni son implantation dans le cadastre de 1825, mais il existe une ville du même nom en Espagne…
Chaneviz :
Ce lieu faisait partie du fief de la seigneurie de Bosjean, il est mentionné en 1539.
Le Chènevis est le nom donné à la graine de chanvre dont la culture était très importante en Bresse puisqu’il permettait d’obtenir des toiles plus ou moins fines. La culture du Chanvre se faisait toujours sur les mêmes parcelles qu’on appelait Chenevière, ce qui a donné Chanevis, Chaneviz..
Château Gaillard :
Les villes, ou lieux-dits de France, portant ce nom sont souvent des endroits où l’on a édifié un château sur une butte, comme celui des Andelys où furent enfermées les belles-filles de Philippe IV Le Bel. Dans le cas de cet ancien hameau la topologie de l’emplacement exclue, à mon avis cette hypothèse.
En l’espèce, on peut voir sur le cadastre de 1825[3], la position de Château-Gaillard, au coin de la route de Visargent, entre les Corales et Bois de Long.
La Vaivre :
Ce Hameau était en fait derrière le Château de Visargent, le long de la Seille. Ce devait être un endroit souvent inondé car la Vaivre ou Vouivre était, hormis l’appellation mythologique romaine, « un lieu insalubre et peuplé de serpents et autres animaux fantastiques mais dangereux».
Les Varennes :
Une varenne, désigne un domaine de chasse réservé, puis une terre inculte où l'on fait paître le bétail. S’il n’existe plus en tant que hameau, cet endroit est toujours présent sur le cadastre de 1825 (section D2) entre L’Etalet et Visargent.
L’Argillet :
Connu depuis 1421, ce hameau situé entre les Corales et le Bourg n’est plus marqué aujourd’hui. Mais il est pourtant cité le 16 floréal an 3 de la république, pour un litige de partage de terres entre les habitants de Sens. Son nom peut provenir de l’argile qu’on y prélevait.
Les champs de Seille :
Ce lieu faisait partie du fief de la seigneurie de Bosjean, connu en 1539[8]. On le retrouve sur le cadastre de 1825 entre Les Lorins et le canal.
Comme son nom l’indique, il s’agit des champs qui jouxtaient la Seille, fréquemment inondés et qui servaient à faire champoyer les bêtes (mettre aux champs).
Notre-Dame :
Ce lieu-dit fait partie de Visargent, Courtépée signale la présence d’une chapelle mariale en 1780.
La Tuilerie :
En 1783, les nouveaux états généraux en font mention, c’était le lieu d'emplacement de la tuilerie de Sens sur seille. Il faut noter qu'il existait une tuilerie à l'Etalet qui fonctionna jusqu'en 1930 mais hors du hameau en question.
Sur l’illlustration qui suit, on aperçoit que la Tuilerie se trouvait à l’est, entre Bures et Les Lorins, au nord de Gommerand.
Bouhans | Bosjean | |
Saint-Germain-du-Bois | ![]() |
Le Tartre |
Frangy-en-Bresse |
Sens-sur-Seille est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,9 %), prairies (26,8 %), terres arables (11,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,5 %), forêts (5,8 %), zones urbanisées (5 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Il est fort probable que ce sol fut foulé par de bien plus larges pattes, celle des grands dinosaures, ces sauropodes dont en 2005, on trouva des traces à Loulle, dans le haut-Jura.
L’occupation humaine préhistorique est aussi avérée, car tant à Conde qu’aux Lorins, des pierres taillées furent mise à jour. Robert Oudet, dans son fascicule sur la commune de Sens, note que notre ville était habitée au moins depuis 5 000 ans avant notre ère, et qu’on y a trouvé, à Conde, des silex taillés et une hache de pierre polie verte.
En 1981, Raymond Coulon a découvert, dans son jardin, aux Lorins, sur le rebord de la terrasse alluviale dominant la seille, une dizaine de silex taillées d’époque néolithique (de 5000 à 2000 av JC.) ainsi qu’une petite pointe de flèche sur éclat, à base ovalaire. À cette époque, les hommes ne vivent plus seulement de pèche, de chasse et de ramassage de fruits sauvages, mais aussi de l’élevage et de la culture des céréales. On peut sans doute y voir les prémices de l’installation, de manière durable, de l’homme dans notre ville[16].
De manière large, on sait que la partie de la Gaule située entre Saône et Rhône était l’apanage des Séquaniens, celtes venus de l’est descendants d’Ascanée.
L’arrondissement de Louhans est un mélange de divers séquaniens : Insubriens, Ambarres, Allobroges et ségusiens. Peuples de tradition orale, polythéiste. La gaule, à cette époque est subdivisée en plusieurs « Pagi » dont l’Insubrie.
On sait déjà que Conde est d’origine gauloise, mais selon Désiré Monnier, érudit français (mort en 1869), auteur de plusieurs ouvrages consacrés aux traditions populaires de Franche-Comté, les termes Charnay (Frangy) ou sens (comme seine senan) sont les marques de l’imprégnation des druides.
Le cartulaire de Saint Marcel[17], aux alentours de 1090, fait mention de la ville de Sans ou Sancis où Aia, la fille de Laurent, servant de Saint Marcel, sœur d’Oddon, Meschin et Gislebert vend à Maître Leodegario, doyen de Ruffey, une vigne et un curtil qui est dans l’angle dans la ville que l’on appelle « sancis ».
Les preuves pour l’abbaye de Baumes-les-Messieurs, en 1157, évoque le nom de Cincinum.
On trouve également [18]: Senciacum (1184) ; Saens ; Sans (1498). Je tiens, par ailleurs des anciens et de ceux qui parle le Bressan en général, qu’on le prononce comme « SANS » et non « Sense ».
Communément, le nom gaulois Sancia a été latinisé en sanciacum et signifie, selon Désiré Monnier[19] dans son essai sur la Séquanie[20]…(1818), la sainte demeure. En effet Sancus a été utilisé dans le bas latin à la place de sanctus et les suffixes –ac, -acus, -acum sont les terminaisons habituelles des dénominations locales et désignent les habitations.
Le cahier de doléances :
Les délibérations du conseil municipal relève, à son origine, une mention portée par le curé CUSIN et reflet du procès-verbal de Paul CATRON, notaire royal de Louhans.
Daté du 19 mars 1789, c'est, normalement le procès-verbal dressé pour recevoir les avis des habitants, dans le but de rédiger le cahier de doléances.
Sont présents les sieurs CATRON, notaire ; BLANC, échevin ; François CHEVROT, notaire ; CUSIN, curé. Mais les habitants ne viennent pas à l'assemblée.
Le curé assure avoir publié l'annonce de la réunion et ajoute que le sieur BILLOT, recteur d'école a posé les affiches à l'issue de la messe.
le curé reçoit l'information selon laquelle ils ne sont pas venu, car gênés de rédiger les doléances devant eux.
Le prêtre, connait la raison et le précise :
« … à l’issue de la messe la plus grande partie des habitants s’étant assemblés sur le cimetière[21] autour de maître Bruchon notaire royal demeurant à Sens, lequel était monté sur une pièce de bois destiné a entreposer les morts, led(it) Bruchon leur lut à haute voix le cahier des plaintes doléances et remontrances qu’il déclara avoir fait pour la paroisse en disant qu’il y avait travaillé pendant deux jours… »
Il décide de ne pas attendre pour faire l’assemblée, fait venir une table et ajoute :
« …qu’il ne serait pas dit d’avoir travaillé pour rien pendant deux jours… »
Ensuite, le sieur Bruchon et le sieur Caucal de Visargent sont nommés députés pour la paroisse par deux voix seulement celles de Antoine Cuaboz et François morestin.
Attirés par le son de la cloche les Sieur Chevrot et Blanc se rendent sur le lieu de l’assemblée pour en connaître les motifs et le Notaire de Sens les apostrophe :
« …Approchez échevin et Chevrot approchez que je vous dise vos iniquités… Nous nous passerons d’eux. L’échevin n’a rien à perdre ni à gagner et les habitants veulent que l’assemblée se fasse aujourd’hui… »
Maitre Catron déclare cette assemblée illégalement faite et nulle et donne acte aux sieurs Cusin, Blanc et Chevrot.
Signé
Catron et Duscheneau, greffier.
Aux Archives départementales de Saône et Loire, le cahier que l'on peut consulter sous la côte "3 B 387" est celle rédigée par Maître Bruchon...
[1] Le cimetière de Sens était autour de l’église.
Jusqu'à la Révolution française, Sens-sur-Seille, localité du département de Saône-et-Loire relevant depuis 1801 du diocèse d'Autun, dépendit du diocèse de Besançon.
Les délibérations du conseil municipal de la Commune de Sens[22] (pas encore Sens-sur-Seille) en date du 23 septembre 1814, font état d'une pétition signée par les sieurs Claude et Jean Michelin, cultivateurs à sens.
Le 6 mars précédent,les troupes alliées[23] étant à Sens, les chefs des hussards verts sont logés de leur propre autorité chez un dénommé François Robelin, dit "boulange" Ils exigent un bœuf gras et de la volaille.
Dans l'urgence, monsieur le Maire fit réquisition d'un bœuf chez les pétitionnaires qui fut livré chez monsieur Guillemein, aubergiste à Sens, où il fut abattu.
Cet animal ne fut pas mangé, les troupes ayant reçu l'ordre de se retirer. La viande perdue fut vendue 17,85 Francs et la peau pour 10 francs (le montant estimé de la bête était de 200 francs.)
La partie en surplus fut enterrée, la moins corrompue donnée aux indigents.
C’est un décret de 1953 qui lui porta définitivement son nom « Sens-sur-Seille ».
Le village de Sens-sur-Seille faisant partie de la Quatrième circonscription de Saône-et-Loire, place lors du 1er tour des Élections législatives françaises de 2017, Cécile Untermaier (PS) avec 27.27 % ainsi que lors du second tour avec 59,46 % des suffrages[24].
Lors du 1er tour des Élections législatives françaises de 2022, Cécile Untermaier (PS), députée sortante, arrive en tête avec 38,41 % des suffrages comme lors du second tour, avec cette fois-ci, 53,49 % des suffrages[25].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
février 1790 | novembre 1790 | Eusèbe Bruchon | Notaire | |
novembre 1790 | février 1795 | Claude Michelin | ||
1813 | 1819 | Claude Caucal | ||
décembre 1819 | mars 1848 | Jean Bruchon | ||
mai 1848 | août 1848 | Claude Burdy | ||
août 1848 | juin 1849 | Paul Gavillot | ||
1849 | Claude Burdy | |||
1882 | 1900 | Homère Gavillot | ||
1900 | 1901 | Claude Perraut | ||
1901 | 1904 | Albert Rivière | ||
1904 | 1928 | Eugène Gavillot | ||
1928 | 1932 | Edmond Combette | ||
1932 | 1934 | Claude Cornier | ||
1935 | 1935 | Lucien Vernay | ||
1935 | Claude Marie Fichet | |||
juin 1995 | mars 2008 | Jean-Jacques Sergent | ||
mars 2008 | mars 2014 | Jean-Pierre Combette | ||
mars 2014 | En cours | Sébastien Jacquard | DVD | Employé, conseiller départemental depuis 2021 |
Les données manquantes sont à compléter. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
février 1790 | mars 1792 | Claude Vannesson | ||
1792 | Jean Nicolas Richardin | recteur d'école | ||
An X | 1807 | Rémi Petetin | ||
1807 | Pierre Joseph Bénier | Instituteur | ||
avant 1910 | après 1919 | Nicot | ||
après 1926 | avant 1931 | Michallet | ||
1931 | Marius Bretin | |||
1940 | Relange | |||
1940 | Marius Bretin | |||
1941 | 1943 | Simard | ||
1943 | René Guyon | |||
1943 | Gustave Guyon | |||
Les données manquantes sont à compléter. |
Le 14 pluviose An II, Jean Claude Cusin, donne sa démission de ministre du culte de Sens et déclare se retirer à Besançon d’où il est originaire.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2019, la commune comptait 419 habitants[Note 2], en augmentation de 9,69 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
745 | 763 | 785 | 812 | 840 | 828 | 812 | 835 | 861 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
816 | 788 | 840 | 832 | 875 | 840 | 802 | 804 | 824 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
791 | 801 | 800 | 708 | 750 | 690 | 680 | 601 | 556 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
463 | 414 | 372 | 363 | 325 | 298 | 323 | 326 | 376 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
411 | 419 | - | - | - | - | - | - | - |
Le monument aux morts d'une ville est plus que la liste froide et minérale de noms que presque plus personne ne connaît. Gratter la pierre et fouiller les archives a permis de retrouver la mémoire de ces jeunes adultes de Sens-sur-Seille, de caresser leurs espoirs, de les voir pris au piège d'une guerre qui n'était pas la leur. Chaque décès de ces Poilus est autant de larmes qu'ont versé leur mère, leur femme, leur père. Le travail de mémoire sur la commune de Sens-sur-Seille est important pour Didier Trouvat, ce Parisien qui a adopté ce village de Saône-et-Loire[30].
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