Longepierre est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Longepierre
L'église de Longepierre, placée sous le vocable de saint Etienne.
Longepierre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (57,2%), prairies (25,5%), eaux continentales[Note 2] (7,2%), forêts (5,2%), zones urbanisées (2,7%), zones agricoles hétérogènes (2,2%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
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Histoire
Entre 1846 et 1857, le village de Longepierre connaît une série de 25 incendies qui détruisent les deux-tiers des maisons du village. D'abord attribués à des vagabonds, ces incendies criminels semblent plutôt provenir d'une rivalité politique au sein du village, entre les partisans du maire et instituteur, Pierre Vaux, et ceux de Gallemard, un notable, sans pour autant que les auteurs aient pu être clairement identifiés.[8]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2019, la commune comptait 161 habitants[Note 3], en diminution de 10,56% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
734
779
788
745
750
802
808
802
725
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
680
619
650
640
656
628
592
562
530
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
524
500
494
449
425
413
386
355
311
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
309
283
256
234
183
167
171
185
172
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
161
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le site naturel dénommé Le sentier de Longepierre, qui est l'un des huit sites naturels gérés en Saône-et-Loire par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne[Note 4]. Ce sentier de découverte parcourt un paysage caractéristique de la basse vallée du Doubs: prairies pâturées, haies taillées en têtards, bras mort de la rivière, grèves et berges érodées (milieux particulièrement favorables à l'installation de certains oiseaux, tel le guêpier d'Europe).
L'église, placée sous le vocable de saint Etienne, qui a conservé son chœur ancien du XVe siècle, voûté d'ogives (dont les supports ont malheureusement été sectionnés pour permettre l'installation de lambris, aujourd'hui disparus). Y est visible un tableau du peintre Camille Bouchet réalisé en 1849: Lapidation de saint Etienne, réinstallé début 2020 après avoir été restauré[14].
Sous le porche de l'église, adossée au mur extérieur de la nef, une dalle funéraire du XVe siècle, classée MH en 1931, représentant Guyon Barbier et son épouse (ceux-ci ont fait don à l'église d'1/2 journal de terre à charge pour le curé de dire une messe tous les ans et de bénir leur tombe, donation remontant à 1454). Les deux époux sont représentés les mains jointes, lui, figuré avec une aumônière et, elle, avec un chapelet.
La croix de cimetière de Longepierre, classée MH.
Personnalités liées à la commune
Pierre Vaux, né le à Ecuelles, qui fut instituteur à Longepierre de 1842 à 1850, année de sa suspension () et de sa révocation (), pour être accusé d'être le chef des "rouges" de la commune[15]. Elu maire de Longepierre le mais destitué par le préfet de Saône-et-Loire, il fut accusé - à tort - d'une série de vingt-cinq incendies qui éclatèrent dans le village et fut condamné par la Cour d'assises à Chalon-sur-Saône en , avec d'autres, aux travaux forcés à vie et déporté à Cayenne, où il arriva en . Il y mourut en 1875. Grâce à l'obstination de son fils, Pierre Vaux fut réhabilité le [16].
Héraldique
Blason
Inconnu.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Pour approfondir
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Avec le site naturel protégé de la Boucherette (Lugny), les prairies et le bocage d'Ouroux-sur-Saône, la réserve naturelle de La Truchère-Ratenelle, le mont Avril (Jambles, Moroges et Saint-Désert), la lande de La Chaume (Le Creusot), les rochers du Carnaval (Uchon) et la carrière de Rampon (Verzé).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Gilles Malandain, «Jean-Claude Caron. Les feux de la discorde. Conflits et incendies dans la France du XIXe siècle. Paris, Hachette Littératures, 2006, 357 p.», Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol.62, no5, , p.1233–1235 (ISSN0395-2649 et 1953-8146, DOI10.1017/s0395264900036088, lire en ligne, consulté le )
Par Françoise Le Corre, restauratrice d'œuvres d'art, spécialisée dans la conservation et la restauration de peintures. Son intervention a contribué à faire inscrire le tableau au titre des Monuments historiques, au terme d'un arrêté du 21 février 2018. Source: Guy Thiébaut, «Camille Bouchet, un maître oublié», revue Images de Saône-et-Loire n° 208 de décembre 2021, pages 2 à 6.
«Pierre Vaux (1821-1875)», article d'Alain Dessertenne paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 112 de décembre 1997, pages 5 à 7.
«Longepierre: l'histoire est dans les rues», article de Claude Elly paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 171 de septembre 2012, pages 2 et 3.
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