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Jambles est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Jambles

L'église paroissiale.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Le Grand Chalon
Maire
Mandat
Luc Bertin-Boussu
2020-2026
Code postal 71640
Code commune 71241
Démographie
Gentilé Jamblois
Population
municipale
486 hab. (2019 )
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 46′ 29″ nord, 4° 41′ 40″ est
Altitude Min. 234 m
Max. 495 m
Superficie 8,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chalon-sur-Saône
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Givry
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Jambles
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Jambles
Géolocalisation sur la carte : France
Jambles
Géolocalisation sur la carte : France
Jambles
Liens
Site web jambles.fr

    Le village est spécialisé dans le domaine viticole.


    Géographie



    Localisation


    Jambles est située en Bourgogne, dans le département de Saône-et-Loire, sur la côte chalonnaise, à 4 kilomètres de Givry et à un peu plus de 10 kilomètres de Chalon-sur-Saône.


    Communes limitrophes


    Châtel-Moron Barizey Saint-Denis-de-Vaux
    N Givry
    O    Jambles    E
    S
    Sainte-Hélène Moroges Saint-Désert
    Ruisseau de Jambles.
    Ruisseau de Jambles.
    Paysage de Jambles.
    Paysage de Jambles.

    Accès et transports


    Le village est situé à proximité des grands axes de circulation, à 11 kilomètres de l'autoroute A6 (Chalon-sur-Saône), à 14 kilomètres des voies ferrées ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, à 20 kilomètres de LGV Sud-Est (TGV) (Le Creusot) et à 3 kilomètres de la route nationale 80 Chalon-Moulins.


    Hydrographie



    Géologie et relief


    La commune est située sur des versants au sous-sol calcaire, sur des sols argilo-calcaires.

    Ce territoire est très vallonné (altitude de 234 mètres à 495 mètres) sur ces 826 hectares, avec 130 hectares couverts de bois dont 40 hectares sont en douglas et exploités par l'Office national des forêts. La vigne représente 90 hectares[b 1].

    Cette commune se situe au pied du mont Avril (420m).


    Climat


    C'est un climat tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids[2], avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogènes sur l'année, avec un mois de mai le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise. Les gelées tardives sont peu fréquentes sur le village en général. Il y a bien quelques lieux-dits ou les risques de gelées sont plus importante (on parle de zones gélives). De violents orages peuvent s'abattre sur la commune avec rarement de la grêle.

    Valeurs climatiques de Dijon et Mâcon, car Jambles est située entre ces deux villes.


    Dijon

    Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :

    Relevés Dijon ????-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1 0,1 2,2 5 8,7 12 14,1 13,7 10,9 7,2 2,5 −0,2 6,3
    Température moyenne (°C) 1,6 3,6 6,5 9,8 13,7 17,2 19,7 19,1 16,1 11,3 5,6 2,3 10,5
    Température maximale moyenne (°C) 4,2 7 10,8 14,7 18,7 22,4 25,3 24,5 21,3 15,5 8,6 4,8 14,8
    Précipitations (mm) 49,2 52,5 52,8 52,2 86,3 62,4 51 65,4 66,6 57,6 64,2 62 732,2
    Source : Infoclimat : Dijon (????-1990)[3]

    Mâcon

    Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :

    Relevés Mâcon 1961-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,6 0,7 2,5 5,2 8,9 12,3 12,4 13,9 11,1 7,5 2,9 0,1 6,6
    Température moyenne (°C) 2,1 4 6,8 10 13,9 17,5 20,1 19,4 16,4 11,7 6 2,7 10,9
    Température maximale moyenne (°C) 4,9 7,3 11,1 14,8 18,9 22,8 25,7 24,9 21,7 15,9 9,1 5,3 15,2
    Précipitations (mm) 66,3 60,9 58,7 69,4 85,9 74,7 58,1 77,1 75,7 71,7 72,7 70,4 841,4
    Source : Infoclimat : Mâcon (1961-1990)[4]

    Urbanisme



    Typologie


    Jambles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,7 %), prairies (19,4 %), forêts (16 %), cultures permanentes (11,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,9 %), zones urbanisées (4,2 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].


    Toponymie


    Différentes chartes de l'abbaye de Cluny mentionnent le village sous diverses appellations : Gemulense, Gemulasense, Jemulacense[12]. Jambles se situant entre deux collines jumelles : Le « Mont Avril » et le « Santon », certains auteurs y voient une référence à l'appellation Jemulacensis. Mr Houze donne un autre sens pour Gemula qui veut dire la triste ; enfin des archéologues pensent à des altérations successives passant de Gemula à Geml'ae, puis à Gemblae pour finir en Jambles[13].


    Histoire



    Antiquité


    Ce village était habité à l'époque gallo-romaine car il a été retrouvé des tuiles à rebord[a 1],[Note 3].


    Moyen Âge à la Révolution.


    Dès le IXe siècle, Jambles appartient à l'église puis à l'abbaye de Cluny et vers le XIe siècle à l'évêque de Chalon[a 1]. Un cartulaire de Saint-Vincent de Chalon de 1263, mentionne la présence d'un établissement hospitalier qui reçoit des malades, des sans-abris et des voyageurs au lieu-dit la Maison-Dieu[a 1]. Au XIIe siècle les chanoines du chapitre de la cathédrale Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône rattachent Jambles à la vidamie du chapitre. À la même époque l'archidiaconé de Chalon comprend l'archiprêtré de la Montagne établi à Jambles qui comprend Givry, Buxy, Saint-Gengoux, Saint-Jean-de-Vaux et le mont Saint-Vincent. Fin du XVe, la commune appartient pour partie à l'abbaye bénédictine Saint-Pierre de Chalon-sur-Saône et pour partie aux seigneurs de Charnailles, savoir les familles de Ciry, de Distenne, puis Marloud (1628-1710), de Mucie (1714-1731), enfin Cortois-Humbert (1731-1789). À la Révolution, le château est vendu comme bien national, il revient sous l'empire à un officier des armées impériales, Mr Pagan-Thorin.

    L'ancienne église de Jambles se situait en haut du Santon, elle desservait également Russilly. Par la suite l'église actuelle de pur style clunisien se trouve au centre du village : le clocher et le chœur sont du XIe siècle et les chapelles latérales remaniées au XVe[14]

    Au XVe siècle, les passages de gens d'armes, les intempéries et les épidémies se succèdent dans la commune[a 2].

    La « Confrérie Jambloise » voit le jour en 1508, en l'honneur du Saint-Sacrement[a 2]. Une grande tempête s'abat sur la commune le [a 2]. Il y a entre 1614 et 1630, des gens d'armes, des gelées, de la grêle, de la sécheresse, des orages entraînant des disettes et des épidémies de peste[a 3]. La nuit du 15 au , survient une gelée qui touche très durement le vignoble et le , c'est un gros orage de grêle qui touche la vigne[a 4].


    Période contemporaine[15]



    XIXe siècle

    En 1814, les Autrichiens passent et réquisitionnent des produits dans le village[a 5]. Création en 1859 de la « Société de secours mutuels Saint-Vincent »[a 6]. En 1879, le phylloxéra envahit le vignoble de Jambles[a 6]. À la fin du XIXe siècle, il y a à Jambles un exploitant de carrière, deux maçons, deux forgerons, deux charpentiers, deux meuniers, un boulanger, un boucher, quatre bouilleurs d'eau-de-vie, un épicier, un huilier, deux merciers, quatre aubergistes, deux voituriers et un notaire[a 6].

    Le monument aux morts.
    Le monument aux morts.

    XXe siècle

    Le monument aux morts est érigé en 1920, à la mémoire des trente Jamblois morts lors de la Première Guerre mondiale[a 7]. L'électricité arrive vers 1930.

    La ligne haute tension de Chalon-Montchanin passant par le Mont-Avril est sabotée en mai et juin 1944, les Allemands menacent donc d'incendier le village[a 7]. Le , un camion de résistants se heurte à une équipe du service agricole allemand, une fusillade s'ensuit et plusieurs Allemands sont tués. Un officier allemand blessé est soigné par les habitants, ce qui épargne probablement de lourdes représailles au village dont plusieurs habitants sont maquisards[a 7].

    Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il y a dans la commune un boulanger, trois épiciers-merciers, deux aubergistes, deux bouilleurs d'eau-de-vie, deux marchands de vin, un menuisier, un maçon, un sabotier, un perruquier, un cantonnier, un garde-champêtre, un notaire et un voiturier[a 6]. L'eau courante est installée vers 1960.


    XXIe siècle

    Avec la canicule de 2003, les vendanges débutèrent pour certains domaines cette année-là à la mi-août, soit avec un mois d'avance, des vendanges très précoces qui ne s'étaient pas vues depuis 1422 et 1865 d'après les archives[16]. En janvier 2004, Jambles a rejoint la communauté d'agglomération de Chalon Val de Bourgogne.


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Jambles est un village qui vote plutôt à droite. Depuis 1997, la droite est arrivée en tête dans 14 élections, la gauche dans 5 élections et une élection a vu la gauche et la droite à égalité[b 2],[b 3],[b 4],[b 5],[b 6],[b 7],[b 8],[b 9],[b 10],[b 11],[b 12],[b 13],[b 14],[b 15],[b 16],[b 17],[b 18],[b 19],[b 20].


    Administration municipale


    Jambles dépend de la sous-préfecture de Saône-et-Loire à Chalon-sur-Saône. Le conseil municipal est composé de 11 membres conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[17]. À l'issue des élections municipales de 2014, Luc Bertin-Boussu a été réélu maire de Jambles[18].


    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1959 mars 1977 Roland Champion    
    mars 1977 mars 2001 Bernard Sarrazin[Note 4]    
    mars 2001 mars 2008 Annick Giraudet DVD  
    mars 2008 En cours Luc Bertin-Boussu    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Canton et intercommunalité


    Cette commune est incluse dans le canton de Givry, comptant 12 057 habitants en 2007. En intercommunalité, ce village fait partie du Grand Chalon. Pierre Voarick est conseiller général de ce canton depuis 1998.


    Instances judiciaires et administratives


    Dans le domaine judiciaire, la commune dépend aussi[Quoi ?] de la commune de Chalon-sur-Saône qui possède un tribunal d'instance et un tribunal de grande instance, d'un tribunal de commerce et d'un conseil des prud'hommes. Pour le deuxième degré de juridiction, elle dépend de la cour d'appel et de la cour administrative d'appel de Dijon[19].


    Jumelages


    Au , Jambles n'est jumelée avec aucune commune.


    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].

    En 2019, la commune comptait 486 habitants[Note 5], en diminution de 1,62 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    760872692742748763777786729
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    699682733705733816791765733
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    732706618506472442443417380
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    383382350427432475491492493
    2017 2019 - - - - - - -
    490486-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,5 % la même année, alors qu'il est de 32,7 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 236 hommes pour 255 femmes, soit un taux de 51,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,46 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[24]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,7 
    90 ou +
    2,4 
    12,1 
    75-89 ans
    13,5 
    22,5 
    60-74 ans
    20,8 
    24,2 
    45-59 ans
    22,4 
    12,2 
    30-44 ans
    13,9 
    14,8 
    15-29 ans
    11,3 
    12,5 
    0-14 ans
    15,7 
    Pyramide des âges du département de Saône-et-Loire en 2018 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1 
    90 ou +
    2,5 
    9 
    75-89 ans
    12,3 
    20 
    60-74 ans
    20,4 
    21 
    45-59 ans
    20,3 
    16,8 
    30-44 ans
    16 
    15,1 
    15-29 ans
    13 
    17,2 
    0-14 ans
    15,5 

    Enseignement


    École.
    École.

    La commune de Jambles est située dans l'académie de Dijon.

    Ce village possède une micro-crèche avec une capacité de dix places pouvant recevoir 25 à 30 enfants suivant les plages horaires[b 1].

    Le village possède une école de niveau élémentaire (maternelle et primaire) avec 18 élèves en 2015-2016[b 1]. Le collège le plus proche est situé à Givry et les lycées les plus proches à Chalon-sur-Saône.


    Manifestations culturelles et festivités


    Il peut être cité : la Fête de la Saint-Vincent au mois de janvier, la fête patronale (Saint-Louis) fin août ; les feux de la Saint-Jean, la Fête du village[b 1].et tout ce qui est lié à l'entretien et la valorisation du patrimoine Jamblois (journées du patrimoine, concerts, circuit Niépce...).


    Santé


    Il y a un cabinet médical à Givry. L’hôpital le plus proche se situe à Chalon-sur-Saône.

    Aire de loisirs avec l'« agorespace ».
    Aire de loisirs avec l'« agorespace ».

    Sports


    De nombreux sentiers balisés dont les deux principaux sont « La balade verte » et « La promenade sur le mont-Avril » permettent la randonnée. Il y a également un « Agorespace »[b 21].Jambles est située sur le GR 7 (randonneurs et pèlerins venant d'Alsace, d'Allemagne notamment). Une course automobile (Rallye de la Côte Chalonnaise) en juillet passant par Jambles.


    Cultes


    Culte catholique à l'église Saint-Bénigne au centre du village (paroisse Saint-Vincent-des-Buis).


    Écologie et recyclage


    Le Grand Chalon gère la collecte de la commune. Il y a une collecte hebdomadaire des ordures ménagères. Les pelouses calcaires du mont Avril avec une flore particulière inventoriée par le Conservatoire naturel des sites bourguignons.

    Vignes.
    Vignes.
    Les vignobles de la côte chalonnaise.
    Les vignobles de la côte chalonnaise.

    Économie


    C'est la viticulture qui est omniprésente dans la commune. Il y a aussi de l'agriculture avec de la culture de céréales, d'élevage bovin et d'élevage ovin[a 6]. Il y a également un gîte dans cette commune.


    Vignoble


    Articles détaillés : Givry (AOC), Bourgogne côte-chalonnaise (AOC), Bourgogne (AOC), Bourgogne aligoté et Crémant de Bourgogne.

    Jambles est un village viticole qui comprend 90 hectares de vigne et inclus dans les appellations Givry et Bourgogne côte-chalonnaise. Le cépage dominant dans la commune est le pinot noir (80 %)[b 1]. Il y a huit exploitations viticoles dans ce village[b 1].


    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments



    Classés ou inscrits aux monuments historiques

    Article connexe : Liste des monuments historiques de Saône-et-Loire.

    Autres lieux et monuments


    Patrimoine culturel


    Il y a une dizaine d'associations dans ce village (Patrimoine de l'église de Jambles, Saint-Vincent, Club du Mont Avril, les « rAts d'Arts » qui organise des expositions et de merveilleux spectacles et concerts dans une cave d'une parfaite authenticité 26 rue de la côte chalonnaise, gymnastique volontaire...)[b 1].


    Personnalités liées à la commune



    Héraldique


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    Galerie photos



    Pour approfondi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Se référer aux travaux d'Armand Calliat
    4. Bernard Sarrazin, qui s'est éteint le 21 novembre 2013 à l'âge de 88 ans, était à l'image des gens de la terre qu'il a rencontrés durant sa longue vie professionnelle : travailleur, exigeant et discret. Il a d'abord été clerc de notaire auprès de son père, notaire à Jambles, puis auprès de maître Convers à Givry. L'homme de dossiers, accède aux fonctions de conseiller municipal en 1965, à Jambles. En 1971, il devient premier adjoint au maire de Monsieur Champion. C'est tout naturellement qu'il est élu maire en 1977, parfaitement rodé aux questions administratives de par sa profession mais aussi initié à l'intérêt public par son prédécesseur. Il est constamment réélu en 1983, 1989 et 1995. Une confiance renouvelée par la population comme un gage de reconnaissance du travail effectué et d'une gestion rigoureuse. En 2001, il cesse ses activités publiques et devient maire honoraire du village qu'il a accompagné dans sa mutation, dans son développement harmonieux afin d'en conserver les particularités viticoles et architecturales. « Il a toujours été préoccupé par l'intérêt général. Il était très apprécié. Il a poursuivi l'œuvre de M. Champion, notamment pour les travaux de l'église, l'amélioration de l'accès au cimetière. Il a œuvré avec discrétion et il était très attaché à certaines traditions » s'est souvenu Annick Giraudet qui lui a succédé en 2001. « Il a contribué au développement harmonieux de notre commune. C'était un homme discret. Sous ses mandats respectifs, il a mis en place l'assainissement, il a contribué aussi à la sauvegarde du patrimoine communal et tout d'abord de l'église » a confié, ému, Luc Berthin-Bossu, actuel maire de Jambles. Passionné d'histoire locale, il avait préfacé un ouvrage de Yvonne Pereyrol, intitulé Jambles en Bourgogne, témoignant ainsi son attachement au passé de son village natal. Monsieur Sarrazin a participé activement à la vie de plusieurs organismes intercommunaux dans le canton de Givry. Il a également été très actif au sein de l'amicale des donneurs de sang de Givry.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    6. C'est l'un des huit sites gérés par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne en Saône-et-Loire, avec le site naturel protégé de la Boucherette (Lugny), le sentier de Longepierre, les prairies et le bocage d'Ouroux-sur-Saône, la réserve naturelle de La Truchère-Ratenelle, la lande de La Chaume (Le Creusot), les rochers du Carnaval (Uchon) et la carrière de Rampon (Verzé).

    Références



    Ouvrages

    1. p. 151.
    2. p. 154.
    3. p. 155.
    4. p. 157.
    5. p. 158.
    6. p. 159.
    7. p. 160.
    8. p. 156.
    1. 31 janvier 2012, p. 16.
    2. sup. édition du 28 mars 2011, Canton de Givry, p. 9.
    3. sup. édition du 21 mars 2011, Canton de Givry, p. 10.
    4. sup. édition du 22 mars 2010, Canton de Givry, p. 8.
    5. sup. édition du 15 mars 2010, Canton de Givry, p. 7.
    6. sup. édition du 8 juin 2009, Canton de Givry, p. 7.
    7. sup. édition du 11 juin 2007, Canton de Givry, p. 18.
    8. sup. édition du 18 juin 2007, Canton de Givry, p. 20.
    9. sup. édition du 7 mai 2007, Canton de Givry, p. 18.
    10. sup. édition du 23 avril 2007, Canton de Givry, p. 19.
    11. sup. édition du 14 juin 2004, Canton de Givry, p. 4.
    12. sup. édition du 29 mars 2010, Canton de Givry, p. 10.
    13. sup. édition du 22 mars 2004, Canton de Givry, p. 10.
    14. sup. édition du 23 mars 2004, Canton de Givry, p. 8.
    15. sup. édition du 10 juin 2002, Canton de Givry, p. 16.
    16. sup. édition du 17 juin 2002, Canton de Givry, p. 14.
    17. sup. édition du 22 avril 2002, Canton de Givry, p. 14.
    18. sup. édition du 14 juin 1999, Canton de Givry, p. 4.
    19. sup. édition du 23 mars 1998, Canton de Givry, p. 6.
    20. sup. édition du 26 mai 1997, Canton de Givry, p. 24.
    21. 31 janvier 2012, p. 17.

    Autres sources

    1. Wetzel Gérard, Patrimoine de Jambles en côte chalonnaise, Jambles, Gérard Wetzel, , 198 p..
    2. André Dominé : Le vin, « La Bourgogne », p. 181.
    3. Archives climatologiques mensuelles - Dijon (????-1990) Consulté le 17 décembre 2008
    4. Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1961-1990) Consulté le 17 décembre 2008
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    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. G. Wetzel Histoire et Patrimoine de Jambles, page 5 et suivantes. Cartes de Cluny 65, 742, 1464 et 4527.
    13. G.Wetzel op.cité page7 et 8
    14. Voir description sur la fiche église de Jambles sur le site web "Pastourisme 71"
    15. Jambles G. Wetzel op.citato :chapitre sur le château de Charnailles et des seigneuries ecclésiastiques
    16. La Revue du vin de France no 482S : « Le Millésime 2003 en Bourgogne », p. 109.
    17. « nombre des membres du conseil municipal des communes », sur Legifrance (consulté le ).
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    19. « Annuaire des juridictions », sur le site du ministère de la justice (consulté le ).
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
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    25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de Saône-et-Loire (71) », (consulté le ).
    26. La Saône-et-Loire ; les 573 communes, Jambles, p. 111
    27. Notice no PA00113301, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    28. Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs (PRTL) du diocèse d'Autun, « Brochure de présentation de l'église Saint-Bénigne » [PDF], sur pastourisme71.com, (consulté le )
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    30. Notice no PA00113300, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    31. Daniel Conry, En Bourgogne-Franche-Comté : la Saône-et-Loire, un patrimoine naturel riche et diversifié, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire », no 199-200 de novembre 2019, p. 40-49.
    32. Notes sur la famille Niépce d'Armand Calliat (1966) et Histoire de Jambles par G. Wetzel et Marie Peyrerol, op.citato pg 92-105 (2016)

    На других языках


    [de] Jambles

    Jambles ist eine Gemeinde mit 486 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Saône-et-Loire in der Region Bourgogne-Franche-Comté im Osten Frankreichs.[1] Die Einwohner werden Jamblois genannt.

    [en] Jambles

    Jambles (French pronunciation: ​[ʒɑ̃bl]) is a commune in the Saône-et-Loire department in the region of Bourgogne-Franche-Comté in eastern France.
    - [fr] Jambles



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