Châtel-Moron est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Châtel-Moron | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Chalon-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Sud Côte Chalonnaise |
Maire Mandat |
Audrey Vollot 2020-2026 |
Code postal | 71510 |
Code commune | 71115 |
Démographie | |
Gentilé | Castelmoronnais |
Population municipale |
92 hab. (2019 ![]() |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 47′ 39″ nord, 4° 38′ 52″ est |
Altitude | Min. 294 m Max. 497 m |
Superficie | 6,54 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Chalon-sur-Saône (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Givry |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.chatel-moron.fr/ |
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Située en Saône-et-Loire, dans le Chalonnais (canton de Givry).
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Saint-Bérain-sur-Dheune | Saint-Mard-de-Vaux | ![]() | |
Morey | N | Barizey | ||
O Châtel-Moron E | ||||
S | ||||
Villeneuve-en-Montagne | Sainte-Hélène | Jambles |
Cette petite commune est située en haut de la Vallée des Vaux.
L'Orbise prend sa source dans ce village.
Châtel-Moron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (78,8 %), forêts (21,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom propre Châtel-Moron a pour racine latine les mots « castellum » qui désigne un château ou un petit ouvrage de fortification isolé et « mons rotundus » qui signifie montagne ou mont rond[8]. Son orthographe a été modifié en raison des évolutions de la langue française[9] :
L’existence de Châtel-Moron remonte peut-être à la période de l’Antiquité car un fragment de stèle gallo-romaine a été encastré au dessus de la porte principale de l’église Saint-Martin.
Au Moyen Âge, une motte castrale de forme ovale a été construite sur le point le plus élevé de la commune[10]. Ce type d’ouvrage défensif était très répandu à cette époque. Elle symbolisait le pouvoir d’un « seigneur » et mais assurait aussi une fonction défensive de la communauté. Ensuite, une tour en pierre a probablement été édifiée à son emplacement.
En 1642, il est précisé dans un acte de la chambre des comptes de Bourgogne que la seigneurie consiste en un « viel chatel en ruine où il n'y a apparence que de quelques fondemens de murailles »[11].
Au cours de l’histoire moderne, la seigneurie de Châtel-Moron a été détenue par un ou plusieurs seigneurs en fonction des héritages, des donations et des achats effectués.
En 1793, la Convention nationale invite les communes dont les noms peuvent rappeler la royauté, la féodalité ou la religion catholique à les changer. Le mot « Châtel » (château) est une référence à l’ancien régime[12]. Châtel-Moron devient donc Moron-la-Montagne. Il est à noter que dans les registres d’état civil de la commune on ne relève qu'un nombre très limité d'actes avec cette nouvelle appellation.
De 1791 à 1796, les biens du clergé et la noblesse situés à Châtel-Moron sont vendus aux enchères au chef lieu du district à Chalon-sur-Saône conformément à deux décrets législatifs. L'objectif est d'augmenter les recettes financières de l'État.
- Des prés, des terres et des vignes appartenant à la cure et au conseil paroissial.
- Des prés et des terres dépendants de l’abbaye de La Ferté de Saint-Ambreuil situées en la Tâche.
- Le presbytère est vendu en 1796.
- Un domaine avec ses dépendances, plusieurs bâtiments avec cour et jardin, des terres, des prés, des vignes et des bois, une grange avec une écurie et un pressoir dont le propriétaire est Jean Le Mulier de Bressey émigré en 1791.
- Plusieurs bâtiments avec cour et jardin, des terres, des prés et des bois appartenant à Marie Bénigne Ferréol Xavier Chifflet d'Orchamps émigré en 1792.
Châtel-Moron disposa durant toute la première moitié du XIXe siècle de l'une des onze stations (ou postes télégraphiques aériens) du télégraphe Chappe implantées en Saône-et-Loire (le long de la ligne Paris-Toulon), installation mise en service en 1807 et qui cessa de fonctionner en 1853, remplacée par la télégraphie électrique[14].
Une carte d’état-major[15] éditée au XIXe siècle situe le poste télégraphique de forme carrée sur la côte 494 entre les Renais et le Regain. Initialement, le mat du télégraphe était installé sur une tour en bois de forme carrée avec un toit à quatre pentes pour abriter l’opérateur. L’étude du recensement communal pour la période de 1836 à 1851 a permis d’identifier un seul opérateur en 1851 ; Joseph Jordery (35 ans) domicilié au hameau de l’Abergement.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mai 2020 | en cours | Audrey Vollot[16] | Secrétaire de mairie | |
mars 2008 | mai 2020 | Pascal Galland | UMP-LR | Garagiste |
juin 1995 | mars 2008 | Jacques Philippon | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2019, la commune comptait 92 habitants[Note 3], en augmentation de 2,22 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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209 | 238 | 233 | 216 | 222 | 245 | 261 | 222 | 222 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
249 | 265 | 272 | 253 | 257 | 244 | 265 | 263 | 234 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
198 | 236 | 185 | 177 | 167 | 155 | 125 | 138 | 107 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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96 | 78 | 66 | 49 | 64 | 59 | 69 | 73 | 86 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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95 | 92 | - | - | - | - | - | - | - |
Il y a une école qui est en regroupement pédagogique intercommunal pour de l'enseignement en maternelle et primaire avec les communes de Sainte-Hélène et Villeneuve-en-Montagne.
L’église de Châtel-Moron a été placée sous le vocable de saint Martin, évêque de Tours, qui aurait évangélisé la région. En Saône-et-Loire, 78 églises ont été dédiées à saint Martin.
Son architecture romane date du XIIe siècle notamment pour son clocher et sa travée ainsi que son abside. Des modifications ont été effectuées sur l'édifice au XVIe siècle[21].
Aujourd’hui, l’église Saint-Martin fait partie de la paroisse Saint-Pierre et Saint-Paul du diocèse d’Autun, Chalon et Mâcon.
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