Uchon est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Uchon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Creusot, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (74,6%), prairies (20,8%), zones agricoles hétérogènes (4,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
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Histoire
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Uchon est née au Moyen Âge. La seigneurie partage alors le destin féodal de Bourbon-Lancy (voir à cet article), et fut donc aux Semurde Luzy puis passa par des mariages aux Châteauvillain, aux Mello et aux La Trémoille (aux XIIIe-XVe siècles). Jeanne de La Trémoïlle († v. 1454), comtesse de Joigny et dame de Grignon, en hérite (alors que Bourbon passe à sa sœur cadette Claude de La Trémoïlle, † v. 1438/1440); Jeanne épouse en 1424 Jean de Chalon, baron de Vitteaux et de Lormes, et leur petite-fille Charlotte de Chalon (fille de leur fils Charles de Chalon), comtesse de Joigny et dame d'Uchon, marie Adrien de Sainte-Maure-Montgauger († au début du XVIe siècle), comte de Nesle; leur fille Barbe-Edmée de Ste-Maure, dame d'Uchon, de Lormes et de Grignon, épouse Antoine de Jaucourt-Dinteville († en 1515 à Milan de blessures reçues à Marignan), d'où Jean de Dinteville († 1552 au siège de Metz), lui-même père de Joachim de Dinteville (1538-† en 1607 sans postérité), baron d'Uchon et de Lormes, sire de Grignon.
Désormais, les bailliage et baronnie d'Uchon dépendaient de trois seigneuries[8]: la part de la Tour du Bost, et les parts des Crots et de Champignolle:
Joachim de Dinteville n'avait plus que les trois cinquièmes de la seigneurie d'Uchon, les deux autres cinquièmes étant passés par engagement à réméré (ou contrat pignoratif[9]) à la famille Pelletier des Crots (ou d'Escrots, d'Escrots; cette famille eut aussi Champignolles, Bussières, Neuvy, Estrée, la Cour en Chapeau, etc.): d'où les deux sous-parts des Crots et de Champignolle, cette dernière étant acquise plus tard par les Lebrun du Breuil.
Ledit Joachim de Dinteville, dernier baron héréditaire d'Uchon, céda sa propre part à Charles de Moroges († v. 1598), sire de la Tour du Bost par acquisition vers 1576/1582; son fils François de Moroges, baron d'Uchon, acquit Bo(u)rdeau(x) en 1583[10], et fut suivi par son propre fils Jean-Baptiste de Moroges; puis la fille de François de Moroges céda aux Rochefort de La Boulaye (déjà possesseurs de Bo(u)rdeaux au XVIe siècle avant les Moroges), dont François Garnierde Rochefort, marquis de La Boulaye, sire de Châtillon, baron de Sercy, St-Gengoux et d'Uchon, gouverneur de Vézelay et d'Avallon, Grand-bailli d'Autunois et de Montcenis, marié à Madeleine Foucquet de Challain (une parente de Nicolas)[11]: Parents de Marie-Elisabeth de Rochefort (née en 1655) qui épousa en 1681 Nicolas de Chaugy comte de Roussillon, d'où Michel de Chaugy-Roussillon, † enfant vers 1690.
Mais vers 1660, Françoise de Rabutin-Chantal (1599-1684; fille de Ste Jeanne de Chantal, tante de la marquise de Sévigné, et belle-mère de Bussy-Rabutin par sa fille Gabrielle de Toulongeon) avait acquit la baronnie d'Uchon (probablement sur les Rochefort) et la transmit à son fils François de Toulongeon/de Toulonjon (et d'Alo(n)ne-Toulongeon, érigé en comté de Toulongeon en 1631 pour son père Antoine II de Toulonjon (1572-1633), le mari de Françoise de Rabutin, mais les lettres d'érection ne seront enregistrées qu'en 1686!), sire de Monthelon et de Bourdeau(x)[12],[13]. François de Toulonjon meurt en 1686 sans postérité, et ses successeurs au comté de Toulonjon (Alone) seront aussi barons d'Uchon[14],[15],[16]: les de Langeac-Dallet(car Gilbert-Alyre marie Louise de Bussy-Rabutin (1646-1716), fille de Roger et de Gabrielle de Toulonjon, la sœur de François: Parents de Marie-François-Roger de Langeac de Coligny-Saligny d'Andelot, comte de Toulonjon, né en 1676-† 1746 avec Postérité, dont Françoise-Charlotte de Langeac), et le marquis de Dampierre, gendre du précédent (car Jean-Baptiste-François de Cugnac de Dampierre, marie en 1732 ladite Françoise-Charlotte de Langeac-Coligny, fille de François-Roger); puis, par acquisition: Théodore Chevignard de Chavigny (en juin 1756), enfin Vergennes et son frère (en février 1764).
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2001
mars 2008
Bruno Grauer
mars 2008
mars 2014
Lucette Duband
mars 2014
mai 2014
Etienne Descours
mai 2014
mars 2020
Jean-Marc Dumont
Les données manquantes sont à compléter.
Elle dépend jusqu'au de la communauté de communes Arroux Mesvrin, et à la suite du regroupement, de la communauté de communes du Grand Autunois Morvan[17].
Démographie
Au début du XXesiècle, la commune comptait encore environ 500 habitants, le chiffre de la population s'étant effondré depuis lors.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2019, la commune comptait 91 habitants[Note 3], en diminution de 13,33% par rapport à 2013 (Saône-et-Loire: −0,85%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
410
359
416
664
734
737
742
727
695
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
588
558
535
580
566
557
625
574
542
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
501
455
405
313
296
260
238
206
163
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
116
89
73
67
55
85
95
97
105
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
93
91
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
L'église d'Uchon.
Le signal d'Uchon est un site touristique réputé pour ses chaos granitiques et ses panoramas exceptionnels. Il comporte de nombreuses curiosités: la pierre qui croule, la griffe du diable, la chambre du bois, le carnaval[22]. Le site des rochers du Carnaval est l'un des huit sites naturels gérés en Saône-et-Loire par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne[Note 4]. Ce site se caractérisant par la présence de nombreux chaos granitiques bénéficie d'un panorama remarquable sur la vallée de l'Arroux et le Morvan. La forêt de hêtres, les landes et les pelouses acides sont les principaux milieux naturels se développant sur ces roches.
L'église Saint-Roch, menue, au clocher coiffé en bâtière[23], juxtaposant une nef romane et un chœur flamboyant, dont les plus belles statues ont malheureusement été volées en 1973[24].
L'oratoire de la Belle-Croix, fait de granite, construit au XVIesiècle. À l'époque, la région subissait de nombreuses épidémies de peste. L'église d'Uchon qui renfermait des reliques de Saint Sébastien, faisait l'objet de pèlerinages réunissant parfois plusieurs milliers de personnes. L'oratoire fut donc érigé afin de satisfaire les besoins de ces nombreux pèlerins en permettant la tenue de messes en plein air.
Le théâtre de verdure construit sur les restes de l'ancien château.
Le centre monastique orthodoxe et ses fresques (récentes). Le centre a été fondé en 1989 dans l'ancienne cure de la chapelle du château par le Père Luc Devoisin-Lagarde, iconographe. Inscrit depuis 1992 au Patrimoine de France, il dépend depuis 2008 de l'Église orthodoxe serbe.
L'oratoire d'Uchon.
Panorama sur le Morvan depuis Uchon.
La «Pierre qui croule».
Chaos granitiques.
Chaos granitiques et paysage.
Personnalités liées à la commune
Le site fut habité par le peintre Louis Charlot, «peintre du Morvan» dont une toile est exposée au musée du Louvre et plusieurs au musée d'Autun, ainsi que, plus récemment, par le peintre bourguignon Pierre Leygonie qui y avait son atelier d'été[25], et y a puisé ses sources d'inspiration tout au long de sa vie.
Le botaniste Émile Chateau, né à Uchon (au hameau des Theurets) le [26].
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Avec le site naturel protégé de la Boucherette (Lugny), le sentier de Longepierre, les prairies et le bocage d'Ouroux-sur-Saône, la réserve naturelle de La Truchère-Ratenelle, le mont Avril (Jambles, Moroges et Saint-Désert), la lande de La Chaume (Le Creusot) et la carrière de Rampon (Verzé).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«Bordeaux dans le val du Mesvrin, p. 78», sur Histoire généalogique de la Maison de Chastellux, par le comte Henri-Paul-César de Chastellux, chez Gustave Perriquet, à Auxerre, 1869
«Les chaos granitiques d'Uchon», article de Jean Béguinot paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» no181 de mars 2015, pages 14 à 17.
«Clochers en bâtière», article de Fernand Nicolas paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 132 de décembre 2002 (pages 2 à 5).
Six statues sur un total de douze (saint Roch, le patron de l'église, ainsi que saint Antoine, saint Michel, sainte Marie-Madeleine, sainte Geneviève et saint Christophe), qui furent dérobées lors d'un vol perpétré dans la nuit du 14 au 15 septembre 1973. Sources: Le canton de Mesvres, article de Raymond Oursel paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 42 de l'été 1979 (pp. 3-7), et Sauvons-les!, article du chanoine Denis Grivot paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 29 de mars 1976 (pp. 9-11).
Source: Émile Château (1866-1952), fondateur de la sociologie végétale, article (écrit par la fille d'E. Château) paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 30 (juin 1976), pp. 19-21.
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