Montchanin est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Montchanin | |
la place Roger-Salengro. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Autun |
Intercommunalité | Communauté urbaine Le Creusot Montceau-lès-Mines |
Maire Mandat |
Jean-Yves Vernochet 2020-2026 |
Code postal | 71210 |
Code commune | 71310 |
Démographie | |
Population municipale |
4 964 hab. (2019 ![]() |
Densité | 635 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 44′ 56″ nord, 4° 28′ 11″ est |
Altitude | Min. 298 m Max. 351 m |
Superficie | 7,82 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Montchanin (ville-centre) |
Aire d'attraction | Le Creusot (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Blanzy |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-montchanin.fr |
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La commune est située au cœur d'un important bassin houiller exploité entre les années 1820 et 1912 par les houillères de Montchanin.
Montchanin se situe à mi-chemin entre Le Creusot, ville de la métallurgie, et Montceau-les-Mines, ville minière.
Elle se situe aussi à quelques kilomètres de la plus grande ville du département, Chalon-Sur-Saône.
Non loin de Dijon également.
La commune est desservie par deux gares : la gare du Creusot TGV, située sur la ligne Paris-Lyon (LGV Sud-Est), et la gare de Montchanin, située sur la ligne de Nevers à Chagny.
On y trouve également le canal du Centre, qui lui permet d'exploiter le tourisme fluvial (« les sept écluses » entre Montchanin et Chagny).
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Torcy | Écuisses | ![]() | |
N | ||||
O Montchanin E | ||||
S | ||||
Saint-Eusèbe | Saint-Laurent-d'Andenay |
La commune repose sur le bassin houiller de Blanzy daté du Stéphanien (daté entre -307 et -299 millions d'années)[1].
Montchanin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montchanin, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[5] et 6 221 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Creusot, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (66,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), prairies (12,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,5 %), forêts (5,4 %), eaux continentales[Note 3] (1,3 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Le village des Brosses dépendait de la paroisse de Saint-Eusèbe devenue commune à la Révolution.
La compagnie des Houillères multiplie les instances pour faire ériger les Brosses en commune.
Par un décret impérial du 31 mai 1854, le hameau devient une commune sous le nom de Montchanin-les-Mines. Un second décret, en date du 5 février 1855, érige la dite commune en paroisse sur les propositions de l’évêque d’Autun et du préfet. La paroisse augmente rapidement sa population, son curé sollicitant l’établissement d’un vicariat. Le premier vicaire de Montchanin-les-Mines est l’abbé Paul Dessendre, en 1867[12]. La commune prend son nom actuel de Montchanin en 1958.
De 1857 à 1968, bénéficiant de précieux atouts (l'un géologique, la présence massive de houille — exploité entre 1820 et 1912[13] — et d'argile, l'autre géographique, le canal du Centre et des réseaux ferré et routier développés), Montchanin fut le siège de l'une des plus importantes tuileries de France. Cette tuilerie développée par Charles Avril (1817-1891) devint la Grande Tuilerie mécanique et perfectionnée de Bourgogne ; elle fusionna en 1938 avec la Société des grandes tuileries bourguignonnes de Chagny (établissements Lambert)[14].
De 1889 au (date de sa fermeture par la SNCF), Montchanin fut relié à Saint-Gengoux-le-National par une ligne de chemin de fer[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Charles Avril | ||||
Vivant Rochette | ||||
Pierre Pidault | ||||
Claude Micheli | ||||
Philibert Pretet-Loiseau | ||||
Jules Granger | ||||
Maximilien David | ||||
Jacques Tremeau | ||||
Ernest Douin | ||||
Philibert Pretet | ||||
Sébastien Pernet | ||||
Étienne Binet | ||||
Jean Raquillet | ||||
Clément Flety | ||||
MM. Augagneur et Jury | Adjoints faisant fonction de maire | |||
Jean-Marie Gillot | SFIO | Mineur puis libraire Ancien conseiller général du canton de Mont-Saint-Vincent (1925 → 1926) Conseiller général du canton de Montchanin (1926 → 1940) | ||
Jean Berthier | Nommé par le Régime de Vichy | |||
(décès) |
Jean-Marie Gillot | SFIO | Mineur puis libraire Conseiller général du canton de Montchanin (1945 → 1947) Président du conseil général de Saône-et-Loire (1945 → 1947) | |
Lucien Parriat | SFIO | Conseiller général du canton de Montchanin (1947 → 1970) | ||
Louis Farastier[16] | SFIO puis PS | Chef d’atelier Conseiller général du canton de Montchanin (1970 → 1982) | ||
Pierre Forest | PS | Conseiller général du canton de Montchanin (1982 → 1988) | ||
Pierre Corneloup | RPR puis UMP | Assureur Conseiller général du canton de Montchanin (1988 → 2008) | ||
En cours | Jean-Yves Vernochet | PS | Cadre du secteur privé Conseiller général du canton de Montchanin (2008 → 2015) Conseiller départemental du canton de Blanzy (2015 → 2021) | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1856. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2019, la commune comptait 4 964 habitants[Note 4], en diminution de 5,01 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 500 | 3 016 | 3 522 | 3 411 | 4 611 | 4 780 | 4 856 | 4 014 | 4 380 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 514 | 4 243 | 4 689 | 5 867 | 5 739 | 5 692 | 5 247 | 5 009 | 5 452 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 405 | 6 408 | 6 279 | 6 263 | 5 960 | 5 593 | 5 521 | 5 490 | 5 226 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 963 | 4 964 | - | - | - | - | - | - | - |
Montchanin possède une église de culte catholique et une association Islamique.
Il subsiste plusieurs vestiges de l'exploitation minière sur le territoire de la commune, notamment, le puits de la Grille, le puits Wilson et des cheminées d'aérage[21].
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Blason | De sinople à la barre d’argent chargée d’un TGV d’orangé, de sable et d’argent mouvant de la pointe et accompagnée en chef d’un chevalet de mine, aussi de sable mouvant de la barre et brochant sur une usine de même et en pointe, d’une roue dentée également de sable enclenchée à un pignon du même. Le tout en barre soutenu de trois anneaux olympiques accolés d’azur, de gueules et d’or, 2 et 1 à la bordure componée de 22 pièces d’argent et de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
La ville de Montchanin est jumelée avec[22] :
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