Confrançon (Confrèchon en francoprovençal bressan), est une commune française du département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant la Bresse et une commune de l’Ain.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Confrançon | |
![]() Vue du château de Loriol. | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Bourg-en-Bresse |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse |
Maire Mandat |
Jean-Paul Buellet 2020-2026 |
Code postal | 01310 |
Code commune | 01115 |
Démographie | |
Gentilé | Confrançonnais |
Population municipale |
1 333 hab. (2019 ![]() |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 16′ 05″ nord, 5° 03′ 57″ est |
Altitude | Min. 192 m Max. 224 m |
Superficie | 18,17 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bourg-en-Bresse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Attignat |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | confrancon.fr |
modifier ![]() |
Confrançon est une commune française du département de l'Ain dans le sud de la région naturelle de la Bresse, plus particulièrement dans la Bresse savoyarde, près de la région naturelle de la Dombes. Elle se situe à 16 km à l'ouest de Bourg-en-Bresse,à 21 km à l'est de Mâcon, à 71 km au nord de Lyon et à 410 km au sud de Paris. Elle appartient à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse et au canton de Attignat.
La population n'est pas concentrée en un lieu mais est dispersée dans différents lieux-dits. La majorité est concentrée au bourg du village, au Logis-Neuf et à l'Effondras mais on trouve des habitations dans d'autres hameaux tels que Cornaton, Petite Chassagne, Grande Chassagne, Loriol et Reculande.
![]() |
Saint-Didier-d'Aussiat | ![]() | ||
Saint-Genis-sur-Menthon | N | Curtafond | ||
O Confrançon E | ||||
S | ||||
Mézériat | Polliat |
Le climat est un climat tempéré à légère tendance continentale. Le village a les relevés de Mâcon qui est la station de référence, étant donné la proximité entre les deux lieux. Les valeurs climatiques de 1981 à 2010 sont les suivantes.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0 | 1 | 3,5 | 6 | 10 | 13,5 | 15,5 | 15 | 11,5 | 8 | 3,5 | 1 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 2 | 4,5 | 8 | 11 | 15 | 19 | 21 | 20,5 | 17 | 12 | 7 | 3,5 | 12 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,5 | 8 | 12 | 16 | 20 | 24 | 27 | 26 | 22 | 16,5 | 10 | 6 | 16 |
Ensoleillement (h) | 61,9 | 91,5 | 154,9 | 182 | 212,9 | 245,3 | 267,7 | 242,4 | 185,6 | 116,9 | 70,3 | 50,5 | 1 881,9 |
Précipitations (mm) | 59 | 53 | 49 | 75 | 88 | 75,5 | 71 | 72 | 79,5 | 85,5 | 84 | 70 | 861,5 |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Température
minimale |
Température
maximale |
Hauteur de
précipitations |
Nombre de jours
avec précipitations |
Durée
d’ensoleillement |
Nombre de jours avec
bon ensoleillement |
---|---|---|---|---|---|
7,4 °C | 16,1 °C | 859,3 mm | 113,9 j | 1881,9 h | 73,25 j |
Aucune voie ferrée ne traverse la commune mais une se situe au sud à Mézériat. La ligne de Mâcon à Ambérieu, desservie par les TER de la région Rhône-Alpes[2], accueille les TER Rhône-Alpes et s'arrêtent à la gare de Mézériat. La gare de Polliat est une autre gare située à proximité qui est desservie par la ligne. Les trains grandes lignes et les TGV parcourant cette ligne ne marquent pas d'arrêt.
La commune est reliée au réseau départemental des bus car.ain.fr[3]. Trois arrêts sont installés le long de la route départementale RD1079 qui sont intégrés à la ligne 118 (Sens Bourg-en-Bresse - Mâcon et sens Mâcon - Bourg-en-Bresse). Le premier arrêt est Route de Montrevel à l'Effondras, le deuxième est Centre - Logis Neuf. Le dernier arrêt est à la sortie du Logis-Neuf et se nomme Route de Confrançon.
Confrançon est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53 %), prairies (20,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,6 %), forêts (7,2 %), zones urbanisées (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Confrançon vient de Curti Francionis[10]. Curti vient du latin cohors, cohortis, qui signifie enclos, cours d´une ferme, basse-cour. Au Moyen Âge, il désignait un ensemble d'exploitations regroupées géographiquement et souvent placée sous l'autorité d'un seigneur. Quant à Francionis, ce nom provient de l'anthroponyme germanique Francio dérivé de l'ethnonyme Franci qui se réfère aux Francs.
La première mention que l'on a de la commune date du Xe siècle, la commune porte alors le nom de Corte Francionis selon le cartulaire de Saint-Vincent-de-Mâcon[11]. En 997, le recueil de chartes de Cluny évoque Curte Francione. Deux ans plus tard, Corfrancione est cité dans le même ouvrage.
Vers 1250, le pouillé de Lyon cite Corfrançons et mentionne Confranczon vers 1325. Selon les archives de l'Ain, Confranson, est le nom du village en 1563. Ce n'est qu'en 1587 dans le pouillé du diocèse de Lyon qu'on trouve le nom actuel de Confrançon.
Le village est mentionné dès le Xe siècle, son histoire est très liée à celle des comtes de Loriol.
Loriol, au Moyen Âge, s'appelait Asnières. Une famille noble de ce nom y est citée autour de l'an 1100. Vers 1300, cette seigneurie passe aux mains des Sachins, qui font reconstruire le château aux alentours de 1350. Jean de Loriol fait l'acquisition de ce domaine au tout début du XVIe siècle et le temps gardera son nom attaché à cet endroit. Il fut restauré dans le goût de l'époque en 1860. C'est un logis en équerre qui est flanqué de tourelles rondes, avec un gros donjon quadrangulaire datant probablement du XIVe siècle ; il comporte des mâchicoulis et des poivrières circulaires dans les angles.
L'histoire linguistique du village, comme celle de toute la Bresse, a été marquée au XXe siècle par le passage du bilinguisme français/francoprovençal à l'unilinguisme français. Le « patois bressan » n'est plus parlé que par quelques rares personnes âgées. La variante parlée à Confrançon a cependant connu une postérité inattendue puisqu'elle a été choisie pour la traduction en francoprovençal bressan d'un album de Tintin, Lé pèguelyon de la Castafiore. Josine Meune, qui a traduit l'album avec son fils Manuel, est originaire de ce village. Dans cet album, le château de Loriol est devenu lou shôté de L'ônizhe (le château de L'asnière).
La commune de Confrançon est membre de la communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bourg-en-Bresse. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[12].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[13]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Attignat pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[13], et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[14].
Lors des conseils municipaux le maire de la commune est entouré de ses trois adjoints et de ses onze autres conseillers municipaux[15]. Les élus sont répartis dans douze commissions : administration - information, finances, argriculture - voirie, affaires scolaires, patrimoine, relation avec les associations, urbanisme, fêtes et cérémonies, sapeurs pompiers, fleurissement, office du tourisme, prévention routière - délégation affaires militaires.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1971 | 1983 | Marius Fromont | ||
1983 | 1989 | Émile Rigollet | ||
1989 | 2001 | Claude Fromont | Fils de Marius Fromont, frère de Pierre Fromont[16] | |
2001 | 2020 | Christiane Colas | PS | Réélue en 2008 et 2014 |
25 mai 2020 | En cours | Jean-Paul Buellet | DVG | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 1 333 habitants[Note 3], en augmentation de 0,91 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 150 | 1 114 | 1 122 | 1 195 | 1 324 | 1 323 | 1 401 | 1 424 | 1 486 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 383 | 1 339 | 1 353 | 1 304 | 1 337 | 1 318 | 1 298 | 1 208 | 1 125 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 149 | 1 119 | 1 088 | 976 | 1 016 | 923 | 936 | 887 | 781 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
728 | 657 | 725 | 720 | 805 | 862 | 1 048 | 1 200 | 1 331 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 333 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune possède une école qui réunit les élèves de la maternelle, du CP et du CE1 provenant de la commune et de Curtafond. En effet, les écoles des deux communes forment un RPI, l'école de Curtafond accueille les élèves du CE2 au CM2.
Au bourg du village, l'espace Robert-Busnel est un gymnase qui accueille différentes activités dont la gymnastique ou le basketball.
Auparavant, il y avait deux courts de tennis près du gymnase. Depuis 2016, en raison du mauvais état de ces infrastructures, un des deux courts est transformé en terrain multisports tandis que l'autre reste un terrain de tennis mais possède désormais un revêtement en gazon synthétique[21].
Au lieu-dit Fenioux, on trouve un terrain de football.
La commune dispose du très haut débit avec la fibre optique grâce au réseau public de fibre optique LIAin régi par le syndicat intercommunal d'énergie et de e-communication de l'Ain.
Les spécialités culinaires sont celles de la région bressane, c'est-à-dire la volaille de Bresse, les gaudes, la galette bressane, les gaufres bressanes, la fondue bressane[27].
La commune se situe dans l'aire géographique de l'AOC Crème et beurre de Bresse[28] et de l'AOC Volailles de Bresse[29].
Elle a aussi l'autorisation de produire le vin IGP Coteaux de l'Ain (sous les trois couleurs, rouge, blanc et rosé)[30].
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » au concours des villes et villages fleuris[31].
Sur les autres projets Wikimedia :