Joinville (prononcé [ ʒwɛ̃.ˈvil]), appelée également Joinville-en-Vallage ou encore Joinville en Champagne, est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
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Joinville | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Haute-Marne |
Arrondissement | Saint-Dizier |
Intercommunalité | Communauté de communes du bassin de Joinville en Champagne (siège) |
Maire Mandat |
Bertrand Ollivier 2020-2026 |
Code postal | 52300 |
Code commune | 52250 |
Démographie | |
Gentilé | Joinvillois |
Population municipale |
3 015 hab. (2019 ) |
Densité | 159 hab./km2 |
Population agglomération |
5 333 hab. (2015) |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 26′ 35″ nord, 5° 08′ 20″ est |
Altitude | Min. 181 m Max. 350 m |
Superficie | 18,94 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Joinville (ville-centre) |
Aire d'attraction | Joinville (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Joinville (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-joinville.fr |
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La commune est labellisée « Village étape » depuis 2014 et « Petite cité de caractère » depuis 2015.
Ses habitants sont appelés les Joinvillois.
Chatonrupt-Sommermont | Vecqueville | Thonnance-lès-Joinville | ||
Nomécourt | N | Suzannecourt | ||
O Joinville E | ||||
S | ||||
Mathons Ferrière-et-Lafolie |
Rupt | Saint-Urbain-Maconcourt |
Placée au carrefour de la Champagne et de la Lorraine, à 239 km de Paris, Joinville est la 5e ville de la Haute-Marne. La Marne qui traverse la ville est régulée en aval par le plus grand plan d'eau artificiel d'Europe, le lac du Der-Chantecoq.
La ville et son environnement immédiat sont structurés essentiellement par de grands axes nord/sud qui suivent la vallée de la Marne :
On compte également un axe secondaire mais structurant : l'axe est-ouest constitué par la route départementale no 60 (D 60). Ancienne voie royale puis nationale reliant Orléans à Nancy via Troyes et Joinville, elle reste un axe automobile important pour rejoindre Nancy ou Troyes.
Au sein de Joinville, à noter que même si la taille de la commune ne permet pas le développement d'un transport urbain régulier et cadencé, la ville a mis en place un bus à destination du troisième âge qui circule sur l'ensemble des quartiers.
La fondation de Joinville remonte, selon la tradition historiographique locale[1], au général gallo-romain Jovin qui, en 354, y aurait élevé un fort en bois et des remparts pour contenir les Alamans[2],[3].
Le fief de Joinville a son existence attestée depuis le IXe siècle[4].
Le château de Joinville a été bâti en 1027 par Étienne de Vaux, premier baron de Joinville[5]. Parmi les descendants directs d'Étienne de Vaux, Geoffroy III fonde en 1163 l’église collégiale Saint-Laurent où Jean de Joinville sera le premier sire de Joinville à être inhumé. La famille Vaux-Joinville donne deux évêques à l’église : celui de Châlons meurt en croisade, et celui de Langres, qui deviendra archevêque de Reims et sacrera Louis VIII, roi de France.
Geoffroy IV meurt en Terre sainte (1197).
Geoffroy V se bat en Palestine en 1199 aux côtés du roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion, qui, à la vue de son courage, l’autorise à porter la moitié de ses armes. Son écu écartelé Vaux-Joinville et Angleterre sont les armoiries de la ville de Joinville aujourd’hui. Ce sont également celles du Pays de Gex, Léonette dame de Gex ayant épousé un seigneur de Joinville (en 1178); on les trouve par conséquent dans les armoiries du département de l'Ain.
Jean de Joinville, mort en 1317, participa à la septième croisade et fut le biographe de Saint Louis.
La ville obtient des chartes communales en 1258 et 1524.
Joinville passe à la maison de Lorraine au XIVe siècle (1386). La dernière descendante d’Étienne de Vaux épouse en effet Ferry, deuxième fils de Jean Ier, duc de Lorraine.
En 1544, Charles Quint assiège Joinville et la livre aux flammes ainsi que beaucoup de villages dans ses environs. Elle est rebâtie peu après par les soins de Claude de Lorraine et érigée en principauté en 1551 par Henri II, en faveur des ducs de Guise.
En 1584 y est signé le traité de Joinville.
En août 1587, pendant l'invasion des reîtres du duc de Bouillon, une "peste" ravage la ville[6].
Jusqu'au XVIIIe siècle, le château joue un rôle militaire indéniable face à la frontière de Lorraine qui dépend du Saint-Empire romain germanique, ce qui justifie la devise ajoutée aux armes de la ville : Omnia tuta time (Quand tout paraît calme, reste vigilant).
Après avoir été transmise de la famille Vaux-Joinville à celle des Guise-Lorraine, elle retombe aux Orléans par héritage : Philippe duc d’Orléans, frère de Louis XIV, devient prince de Joinville en 1693.
À la Révolution, en 1790, Philippe-Égalité, duc d'Orléans et prince de Joinville, met en vente les bâtiments du grand château de Joinville, à charge pour les acheteurs de le démolir[7],[1].
Joinville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Joinville, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[11] et 5 023 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Joinville, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,2 %), terres arables (21,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,9 %), zones urbanisées (7,1 %), prairies (6,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,5 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[17].
Longtemps délaissé, le centre historique de Joinville a souffert d'un manque d'entretien et de restauration de son patrimoine civil et monumental pourtant riche (hôtels particuliers, maisons de la Renaissance à la Belle Époque, église médiévale, Auditoire...). Ce phénomène s'est avéré complexe à enrayer car corroboré par une crise économique qui touche le nord de la Haute-Marne depuis les années 1970-1980.
Cependant, depuis les années 2010, la municipalité a lancé un long projet de « reconquête » de son centre historique (restauration du patrimoine bâti public, aides à la mise en valeur du patrimoine privé, rénovation des espaces publics...) dans le but de le rendre à nouveau attractif, à terme, pour les touristes comme pour ses habitants.
C'est l'ensemble de ces actions, détaillées ci-dessous, qui ont permis à Joinville d'être retenue en 2014 par l'État français comme commune bénéficiant d'aides spécifiques pour la revitalisation de son centre-bourg. En parallèle, la ville a pu rejoindre le réseau des Petites cités de caractère pour ces mêmes actions.
Afin d'encourager la restauration du patrimoine bâti privé du centre historique plusieurs axes ont été mis en place :
En complément à ces actions, la commune achète les immeubles à l'issue de certaines procédures afin, soit de les restaurer de manière exemplaire (en respectant aussi bien le patrimoine architectural qu'en optimisant les économies d'énergie), soit de trouver des porteurs de projets qui souhaitent mener les travaux[20].
Le bénéfice de ces opérations est multiple : mise en valeur du patrimoine architectural délaissé, création d'une offre de logements de qualité, apport de nouveaux habitants en cœur de ville (et donc de nouveaux clients pour les commerces, les services…), valorisation des biens immobiliers en cœur de ville.
C'est dans ce but qu'a notamment eu lieu, les 19, 20 et , l'opération Osez Joinville qui a permis d'ouvrir simultanément au grand public plus de 50 maisons à vendre et ainsi déclencher des achats immobiliers et des réhabilitations, notamment dans le centre ancien. Cette opération est amenée à se renouveler sous diverses formes afin de poursuivre l'accueil des candidats à la restauration du patrimoine[21].
Le patrimoine naturel et culturel forment un écrin cohérent et préservé autour de la ville. La vallée de la Marne est ici vallonnée, oscillant entre des prairies en son lit et des côtes couvertes de forêts. À Joinville, la Marne se divise en deux, avec un bief qui arrose la vieille ville. À cela s'ajoute le canal. Le cadre naturel porte ainsi un ensemble patrimonial de qualité.
Pour le découvrir, des cheminements doux existent et sont progressivement mis en valeur :
Travailler l'urbanisme de Joinville, c'est naturellement travailler sur le patrimoine architectural qui constitue la plus grande partie du tissu urbain de la cité. Aussi, les restaurations d'immeubles privés et publics participent à ce mouvement.
Concernant le patrimoine architectural public on notera notamment :
Concernant le patrimoine architectural privé on notera notera :
En complément, afin de protéger l'ensemble du tissu bâti ancien et de l'accompagner vers une restauration plus respectueuse, la ville a mis en place une Aire de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine (AVAP) qui est opérationnelle depuis 2016. Si son objectif est de contribuer à une meilleure protection du patrimoine architectural et paysager en incitant à des restaurations de qualité des immeubles, elle permet aussi aux propriétaires de défiscaliser une partie du coût des travaux de restauration. L'ensemble du centre ancien, ses faubourgs, les jardins et axes de pénétration de la ville ancienne sont concernés par cette protection du patrimoine architectural et paysager.
L'AVAP est aujourd'hui complétée par un inventaire intérieur (lambris, cheminées, parquets, décors, caves, charpentes...) des immeubles du centre historique afin d'en dégager une meilleure connaissance tout en programmant la mise en place d'un Plan de Sauvegarde et de Mise en Valeur du patrimoine (PSMV) qui permettra la protection la plus optimale d'un patrimoine civil qui s'avère plus préservé que supposément au début de l'élaboration de l'AVAP.
Enfin, depuis 2015, la ville bénéficie du label Petite Cité de caractère ce qui lui permet d'être identifiée comme une cité à fort potentiel patrimonial dont la mise en valeur est active.
Accompagnant la reconquête du centre historique, la requalification des Quartiers Neufs doit permettre à Joinville, de bénéficier d'une rénovation globale de son offre d'habitat et d'équipements publics. Cela passe par la rénovation du parc de logements publics, la reprise ou la reconstruction des équipements structurants et la possibilité de nouvelles constructions répondant aux critères écologiques du XXIe siècle.
Les quartiers d'habitat social public du Champ de Tir, de la Genevroye et de la Madeleine bénéficient, depuis 2014, d'un vaste plan de rénovation des logements, des immeubles et des espaces publics. Allant jusqu'à la reconfiguration importante de certains quartiers (Champ de Tir notamment), ce programme était attendu, le parc de logements étant vieillissant et sans travaux significatifs depuis plus sa construction pour certains immeubles et les logements rénovés étant au niveau Bâtiment Basse Consommation (BBC) en terme énergétique[23].
Alors que la ville a inauguré l'Espace Vall'Âge (centre socio-culturel, lieu de vie et d'activités pour les Joinvillois) en 2013, de nombreux projets vont voir le jour à l'horizon 2020. Il s'agit notamment de la reconstruction du collège, de la construction d'un nouveau groupe scolaire ainsi que la remise à niveau générale des équipements sportifs du plateau du Champ de Tir[24]. À noter également l'implantation, depuis 2015, de la nouvelle gendarmerie sur la zone du Rongeant toute proche.
Joinville est le siège de la Communauté de communes du Bassin de Joinville en Champagne.
Lors du 2e tour de la présidentielle à Joinville, Emmanuel Macron (En Marche!) est en tête du scrutin, crédité de 54,93 % des suffrages. Il devance Marine Le Pen (Front national) qui récolte 45,07 % des voix.
Sur l'ensemble des votants, 4,71 % ont voté blanc et 2,76 % ont voté nul[25].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1792 | Bernard Laurent | ||
1792 | 1794 | François Petitjean | ||
1794 | 1795 | Joseph Marie Denayer | ||
1795 | 1798 | Jacques Paillette | ||
1798 | 1800 | Pierre Boulland | ||
1800 | 1815 | Louis Royer | ||
1815 | 1815 | Auguste Cornet | ||
1815 | 1823 | Louis Royer | ||
1824 | 1847 | Georges Haste-Rocquemont | Propriétaire Conseiller général (1833-1848) | |
1848 | 1848 | François Perin | ||
1848 | 1851 | Antoine Hancenot | ||
1852 | 1860 | François Tanret | ||
1860 | 1870 | Nicolas Ragon | ||
1870 | 1874 | François Hervotte | ||
1874 | 1876 | Georges Gillet | ||
1876 | 1888 | François Hervotte | ||
1888 | 1893 | Charles Noel | ||
1893 | 1894 | Jules Royer | ||
1894 | 1908 | Pierre Cheronnet | ||
1908 | 1929 | Émile Humblot | Rad. | Peintre et graveur Conseiller général (1919-1931) Sénateur de la Haute-Marne (1920-1931) |
1929 | 1944 | Louis Sylvestre | ||
1944 | 1958 | Albert Gigoux | ||
1958 | 1971 | Raymond Hanin | RPF puis RI | Négociant Conseiller général (1951-1988) Député de la Haute-Marne[26] (1958-1962) |
mars 1971 | mars 2001 | Jacques Lemoine | Notaire | |
mars 2001 | janvier 2006 | Daniel Jacomme | DVD | |
janvier 2006 | En cours | Bertrand Ollivier | DVD | Chef d'entreprise Conseiller général (2008-2015) Conseiller départemental (depuis 2015) |
Les données manquantes sont à compléter. |
Ville jumelée avec :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28].
En 2019, la commune comptait 3 015 habitants[Note 3], en diminution de 12,43 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 160 | 3 086 | 2 989 | 2 857 | 3 061 | 3 137 | 3 196 | 3 318 | 3 505 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 460 | 3 390 | 3 805 | 3 811 | 3 904 | 3 909 | 4 129 | 4 478 | 3 814 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 942 | 3 680 | 3 825 | 3 692 | 3 808 | 3 662 | 3 698 | 3 429 | 3 543 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 015 | 4 565 | 4 774 | 4 804 | 4 755 | 4 380 | 3 886 | 3 809 | 3 486 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 069 | 3 015 | - | - | - | - | - | - | - |
Ville centre d'un bassin de vie d'un peu plus de 20 000 habitants, Joinville offre divers services de santé.
On compte notamment un hôpital autonome situé au centre de la ville. Celui-ci est orienté vers le troisième âge et les personnes en perte d'autonomie mais offre aussi des lits pour les premiers soins généraux. À noter qu'il se situe sur la même emprise depuis plusieurs siècles et qu'il a été entièrement rénové récemment. Curiosité, le bâtiment le plus ancien cache une apothicairerie riche de faïences des XVIIIe et XIXe siècles qui se visite sur demande (contacter l'Office de Tourisme Intercommunal).
La ville compte aussi plusieurs médecins, dentistes et autres professions médicales ainsi que quatre pharmacies.
L'ouverture d'une maison médicale en centre-ville, à côté de l'hôpital, est prévue en 2019.
Globalement Joinville a une offre scolaire qui s'étale de la maternelle au lycée.
Les écoles primaires et maternelles sont réparties entre le centre-ville (école maternelle des Chanoines et école primaire Jean-Sire-de-Joinville) et les quartiers dits neufs (école maternelle et élémentaire Diderot).
Le collège d'enseignement secondaire Joseph-Cressot est situé dans les quartiers dit neufs. Constitué de bâtiments des années 1970 aujourd'hui vétustes, il doit faire l'objet d'une reconstruction à l'horizon 2020.
Le lycée général et technique Philippe-Lebon offre l'ensemble des filières générales ainsi que certaines filières techniques. Situé en cœur de ville et en bordure du bief, il a été entièrement rénové il y a quelques années.
La ville compte également une école de musique située au centre-ville.
Joinville dispose de la couverture médiatique de Puissance Télévision, chaîne de télévision locale basée à Saint-Dizier.
Joinville est associée aux passages du Tour de France cycliste :
En 2011, Joinville accueille les Championnats de France d'escrime handisport.
La ville est en déclin économique constant depuis les années 1970, ne bénéficiant d'aucune industrie structurante. Elle a subi le déclin lié aux activités sidérurgiques.
Joinville possède à la fois un patrimoine monumental et pittoresque, fait d'édifices d'exception et de maisons serrées sur des ruelles mélangeant patrimoine religieux et civil.
C'est pour cela que 7 sites sont protégés par 8 arrêtés de protection au titre des Monuments Historiques (6 inscrits et 2 classés). C'est aussi dans cet objectif que la ville a mis en place une Aire de mise en Valeur de l'Architecture et du Patrimoine (AVAP) pour protéger de manière plus large le paysage urbain et son environnement. Enfin, c'est dans ce but que la Ville est, depuis 2015, homologuée Petite Cité de Caractère.
Monument classé pour le château en 1925 et inscrit pour le jardin en 1991[31].
Entre 1533 et 1546, Claude de Lorraine, premier duc de Guise, construit le « château du Grand Jardin », grand pavillon dédié aux fêtes, un des fleurons de l'architecture de la Renaissance.
Le site, en friche et en ruine au début des années 1980 a été racheté par le conseil général de la Haute-Marne.
Le bâtiment a pu être ainsi restauré et le grand parc créé au XIXe siècle a retrouvé pour partie son aspect d'origine. Ce jardin remarquable, superbement restauré, est considéré comme le troisième grand jardin historique français de la Renaissance avec Villandry (Indre-et-Loire) et Chamerolles, situé sur la commune de Chilleurs-aux-Bois dans le Loiret.
Il est composé en partie d'une reconstitution d'un jardin Renaissance, comprenant des parterres fleuris, des carrés bouquetiers (fleurs pour les bouquets d'autels) et des carrés de plantes aromatiques et médicinales. Une importante collection d'arbres fruitiers taillés en espalier et en plein-vent agrémente cette partie du jardin.
Le jardin Renaissance laisse progressivement place à un jardin à l'anglaise, sous forme d'arboretum, qui présente différentes essences d'arbres plus ou moins rares.
« Le plus beau et le plus accompli qu'on pourrait souhaiter…soit pour le comptant d'arbres fruitiers…soit pour la beauté du parterre… » a écrit Rémy Belleau, poète de la Pléiade, à propos du Grand Jardin.
Le site a retrouvé sa vocation première en redevenant un lieu de culture : on y présente ainsi des concerts de musique classique, des expositions d'art contemporain, des colloques à vocation culturelle. Le château du Grand Jardin est devenu membre du réseau européen des Centres culturels de rencontre dans les monuments historiques.
Des personnages illustres sont nés, ont habité ou sont passés à Joinville
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Les armes de Joinville se blasonnent ainsi : D'azur à trois broyes d'or liées d'argent, et au chef aussi d'argent à un lion issant de gueules. Les toutes premières armoiries de la Maison de Joinville avec ses trois broyes d'or sur champ d'azur sont issues d'Étienne de Vaux, second fils présumé de Renaud de Broyes[42] Le lion des Plantagenêt a été offert à Geoffroy V de Joinville par Richard Cœur de Lion. |
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