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Blois (/blwa/ Écouter) est une commune française, chef-lieu du département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Blois

La Loire, le pont et la cathédrale Saint-Louis.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
(préfecture)
Arrondissement Blois
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys »
(siège)
Maire
Mandat
Marc Gricourt (PS)
2020-2026
Code postal 41000
Code commune 41018
Démographie
Gentilé Blésois[1]
Population
municipale
45 898 hab. (2019 )
Densité 1 225 hab./km2
Population
agglomération
67 350 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 47° 35′ 38″ nord, 1° 19′ 41″ est
Altitude Min. 63 m
Max. 135 m
Superficie 37,46 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Blois
(ville-centre)
Aire d'attraction Blois
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Blois-1, Blois-2 et Blois-3
(bureau centralisateur)
Canton de Vineuil
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Blois
Géolocalisation sur la carte : France
Blois
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Blois
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Blois
Liens
Site web www.blois.fr

    C’est la commune la plus peuplée du département : en 2019, elle compte 45 898 habitants. La communauté d’agglomération de Blois compte environ 104 604 habitants et l’aire urbaine de Blois compte quant à elle 125 994 habitants ce qui en fait la 66e de France. C’est la quatrième commune de la région Centre derrière Tours, la capitale régionale Orléans et Bourges, et devant Châteauroux et Chartres.

    Historiquement, la ville fut la capitale du comté de Blois, créé en 956, maintenu par la maison éponyme jusqu’à son intégration au domaine royal en 1397. À la Renaissance, le roi Louis XII y établit sa cour et en fait sa résidence royale. La ville a conservé un patrimoine culturel important, avec notamment son château, la cathédrale Saint-Louis, l’église Saint-Nicolas et le pont Jacques-Gabriel.

    Blois est aussi le centre de la région naturelle du Blésois, nom également donné aux habitants de la ville.


    Géographie


    La ville est située sur la Loire, à mi-chemin entre Tours et Orléans. S’étendant sur les deux rives du dernier fleuve sauvage d’Europe, elle délimite et unit la petite Beauce (rive droite/nord) et la Sologne (rive gauche/sud). La ville de Blois est le cœur de la communauté d’agglomération d’Agglopolys qui comprend 43 communes.


    Localisation


    Voici les villes notables les plus proches :

    Le Mans (97 km[2]) Chartres (96 km[3]) Paris (160 km[4])
    Orléans (55 km[5])
    Angers (143 km[6]) N Chambord (14 km[7])
    O    Blois    E
    S
    Tours (53 km[8]) Châteauroux (90 km[9])
    Limoges (195 km[10])
    Bourges (98 km[11])

    Géologie, topographie et hydrographie


    La ville de Blois est centrée sur la confluence du fleuve Loire avec l’Arrou, modeste ruisseau, aujourd’hui presque complètement voûté ou busé. Cette confluence délimite un promontoire sur lequel est situé le château[12].

    La ville basse est posée sur les alluvions récentes du lit majeur entre fleuve et coteau (altitude moyenne : 70 m). La ville haute est ancrée dans les coteaux calcaires de la Loire et de l’Arrou ou posée sur le plateau de la Petite Beauce (100 à 110 m) constitué par la même roche. La forêt est située sur une très mince épaisseur de limon des plateaux qui recouvre l’argile à silex, couche imperméable[12].


    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Blois
    Saint-Sulpice-de-Pommeray Villebarou La Chaussée-Saint-Victor
    Valencisse Vineuil
    Valloire-sur-Cisse Chailles Saint-Gervais-la-Forêt

    Climat


    Statistiques 1981-2010 et records Station BLOIS (41) Alt: 119m 47° 40′ 42″ N, 1° 12′ 42″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,5 1,4 3,3 4,9 8,6 11,4 13,2 13,5 10,4 7,9 4,2 1,7 6,9
    Température moyenne (°C) 4,3 5 8 10,2 14,2 17,3 19,6 19,7 16 12,3 7,4 4,4 11,6
    Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,6 12,7 15,5 19,8 23,3 25,9 26 21,6 16,6 10,7 7,1 16,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,7
    07.2009
    −16
    09.2012
    −11
    01.2005
    −5
    06.2021
    −1,5
    02.2021
    0,1
    01.2006
    5,1
    22.2008
    3,9
    26.2018
    2,5
    29.2008
    −3,1
    29.1997
    −11,7
    30.2010
    −11,5
    30.1996
    −16
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16
    13.1998
    22,9
    27.2019
    25,9
    31.2021
    28,9
    30.2005
    31,4
    27.2005
    39
    18.2022
    41,6
    25.2019
    39,5
    10.2003
    34,9
    14.2020
    28,9
    02.2011
    21,9
    07.2015
    17,6
    07.2000
    41,6
    2019
    Ensoleillement (h) 64,3 88,3 142,2 177,6 202,2 201,9 217,4 224,2 179,5 120 71,7 54,5 1 743,6
    Précipitations (mm) 54,9 47,6 45,9 50,3 53 48,4 53,9 41,2 54,2 61,6 64,9 63,3 639,2
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 10,3 9 8,7 9,7 9,1 7,5 8,1 6,8 7,9 10,1 11,5 10,9 109,4
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 3,9 3,3 3,1 3,9 3,7 2,9 3,5 2,8 3,8 4,2 4,3 4,7 44,1
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,4 1,1 1,1 1 1,4 1,6 1,8 1,4 1,6 1,9 1,8 1,8 17,8
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 41281001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base

    Voies de communication et transports


    Plan de Blois et de ses routes
    Plan de Blois et de ses routes

    Infrastructures Routières

    Il existe un diffuseur de l’autoroute A10 (Paris-Bordeaux) (également E60 et E5 à Blois), passant au nord de la ville et situé sur la commune de Saint-Denis-sur-Loire, constituant la sortie no 17. Un deuxième est envisagé plus à l'ouest pour décharger le premier[13]. La ville est traversée sur un axe sud-ouest - nord-est par l’ex-RN 152 (Fontainebleau-Saumur), aujourd’hui déclassée en RD 2152 à l’est de la ville et en RD 952 à l’ouest. D’autres grandes routes départementales traversent la ville : la RD 956 (Blois-Châteauroux, ex-RN 156) qui est en 2 x 2 voies et contourne la ville, l’ex-RN 751 (Nantes-Gien), déclassée en RD 951 à l’est de la ville et en RD 751 à l’ouest ainsi que la RD 924 (Châteaudun-Blois) ex-RN 824.


    Transports en commun

    La ville de Blois compte un réseau de transports en commun public régi par la communauté d’agglomération de Blois (Agglopolys), appelé Azalys. L’exploitation du réseau a été déléguée à Kéolis Blois, filiale de Kéolis (groupe SNCF). Le réseau compte neuf lignes de bus principales[14] et 45 lignes secondaires et scolaires[15]. À cela s’ajoute les Navettes Centre-Ville, deux boucles parcourant le centre-ville avec une fréquence de 20 minutes du lundi au samedi. Ces navettes sont gratuites et accessible aux personnes à mobilité réduite[16]. La connexion avec la Gare de Blois-Chambord est assurée par toutes les lignes principales (navettes comprises) à l’arrêt Gare Routière, permettant également au réseau Azalys d’être connecté aux lignes des cars départementaux Rémi et constituant un pôle d'échange multimodale.


    Infrastructures ferroviaires

    La gare de Blois-Chambord est située sur la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean. Elle est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire circulant entre Paris-Austerlitz ou Orléans et Tours, des trains Interloire entre Orléans et Le Croisic, ou encore plus récemment des Intercités Ouigo de la ligne Paris-Nantes[17].


    Circulation douce

    Article détaillé : EuroVelo 6.
    Tracé de l’EV6.
    Tracé de l’EV6.

    L’EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d’« Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Blois en reliant Saint-Nazaire à Constanța[18]. C’est la plus célèbre véloroute européenne, longue de 3 653 km, elle traverse l’Europe d’ouest en est, de l’océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l’itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube.

    Le réseau Azalys propose un service de location de vélos à assistance électrique aux habitants d’Agglopolys[19]. Il s’agit d’un système de location longue durée proposé pour favoriser la pratique du vélo dans l’agglomération de Blois. Les abonnements sont souscrits pour une durée d’un mois minimum, trois mois ou d’un an renouvelables et les abonnés Azalys disposent de réductions[20].

    Depuis l'été 2022, la municipalité a mis en place un réseau de trottinettes électriques en libre service géré par la société Bird[21].


    Urbanisme



    Typologie


    Blois est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l’Insee[Note 1],[22],[23],[24]. Elle appartient à l’unité urbaine de Blois, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[25] et 67 183 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[26],[27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Blois, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28],[29].


    Quartiers de Blois


    Les quartiers nord sont principalement représentés par le grand ensemble ZUP qui compte plus de 10 000 habitants[30].


    Centre historique

    Le centre historique de Blois s’est construit au nord de la Loire, dans le vallon de l’Arrou, une petite rivière partant du lac de la Pinçonnière et se jetant dans la Loire au niveau de l’actuel pont Jacques-Gabriel.

    Cependant les habitations proches de l'extrémité nord du pont Jacques-Gabriel datent majoritairement d'après la Seconde Guerre mondiale, des bombardements alliés visant le pont les ayant détruites pendant la guerre.

    Le quartier du Puits-Châtel occupe la rive gauche de l’Arrou. Ayant très largement échappé aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, il a conservé de nombreux bâtiments intacts depuis la Renaissance.

    Le promontoire du château, et le quartier éponyme, se trouve sur la rive droite de l’Arrou. Encore une fois très peu d'habitations du promontoire ont échappé aux bombardements, mais celles détruites n'ont pas été reconstruites ce qui fait qu'une place arborée s'étend du château à la Maison de la magie.


    Blois-Sud

    Blois-Vienne désigne communément la partie de la ville au sud de la Loire, en incluant les quartiers Saint-Saturnin, de la Creusille, des Métairies (collège et cimetière), de la Vaquerie, de Bas-Rivière et de Béjun.

    Article connexe : Blois-Vienne.

    Blois-Est


    Blois-Ouest


    Blois-Nord


    Voies


    434 odonymes recensés à Blois
    au 1er février 2014
    Allée Avenue Bld Chemin Clos Impasse Montée Passage Place Promenade Route Rue Ruelle Sentier Autres Total
    42 23 10 54 1 [N 1] 28 [N 2] 1 [N 3] 2 [N 4] 40 3 [N 5] 3 [N 6] 151 [N 7] 14 7 55 [N 8] 434
    Notes « N »
    1. Clos des Lauriers
    2. Dont impasse du 28-Janvier.
    3. Montée de la Banque.
    4. Passage des 7-Frères et passage des Corderies.
    5. Promenade du Mail, promenade Edmond-Mounin et promenade Pierre-Mendès-France.
    6. Route d'Espagne, route de Châteaurenault et route de Saint-Lubin.
    7. Dont Rue du 28-Janvier, rue du 19-Mars-1962, rue du 18-Juin et rue du 1er-Septembre.
    8. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
    Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & perche-gouet.net & OpenStreetMap

    Toponymie


    La première forme attestée remonte au VIe siècle et est indirecte. Elle fait référence aux « habitants de Blois » avec le terme blesenses[31] (le suffixe latin -ensis indiquant la provenance) ou Blesensibus[32] vers 584, ensuite on trouve Blesis au VIIe siècle[33]. Des monnaies mérovingiennes indiquent bleso castro[34],[33].

    La forme originelle du gallo-roman doit être *BLESU, car on aboutit en ancien français à bleis, blais puis Blois par évolution phonétique régulière. Il s’agit d’une formation toponymique préceltique[33] ou celtique (gaulois) que l’on croit reconnaître dans les noms de rivière Blaise (Eure-et-Loir, Marne, de *Blediā) et Blies (Moselle, Blesa 796)[33],[35]. Xavier Delamarre, reprenant la thèse de François Falc’hun, considère que le radical Bles- représente l’évolution phonétique du mot gaulois signifiant « loup », à savoir *Bledios qu’il compare au vieux breton bleid (breton bleiz), vieux cornique bleit et au gallois blaidd qui signifient tous « loup »[36].


    Histoire



    Préhistoire et protohistoire


    Depuis le début des années 2010, des fouilles archéologiques ont permis d’attester la présence en Vienne « d'un ou plusieurs campements des derniers chasseurs-cueilleurs de la Préhistoire [...] Ils sont les ancêtres des fameux agriculteurs-éleveurs du Néolithique, autour de 6 000 ans avant notre ère en France ». Ces chasseurs-cueilleurs étaient aussi des pêcheurs, des nasses ont été retrouvées[37].


    Antiquité


    Blois sur la voie de Tours des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
    Blois sur la voie de Tours des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    Les grands travaux d’urbanisme commencés en 1959 permettent de découvrir des vestiges d’un habitat à la fin de l’indépendance gauloise et d’un centre urbain à l’époque gallo-romaine. À cette époque, la ville est située sur la voie reliant Chartres à Bourges[38]. Dans le réseau des villes du peuple des Carnutes, Blois est une agglomération secondaire. Des fouilles réalisées rive droite entre 2001 et 2016 et rive gauche en 2013-2014 permettent de détecter la présence à l’époque gauloise et gallo-romaine d’une ville largement développée rive droite et d’une occupation rive gauche. La Loire est sans doute une voie fluviale capitale bien qu’aucune trace de port ne soit mise à jour. En revanche, des traces indiquent la présence d’un pont à duits reliant les deux rives[37].

    Comme le reste de la Gaule, le pays blésois est conquis par les Romains au Ier siècle avant notre ère, et était administrativement rattaché à l’oppidum d’Autricum[39] (actuelle Chartres), au sein de la province de la Gaule lyonnaise IV[40]. À cette époque, Blois était ainsi une petite cité en développement autour d’une forteresse qu’ont édifiée les Romains, Castrum Blesense[41].

    En l’an 410, le chef breton Ivomadus aurait conquis Blois ainsi que Chartres[42] en battant le consul en place, un certain Odo, probablement d’origine germanique, puis aurait instauré un état indépendant, le « Royaume de Blois »[43], au sein même de l’Empire, au cours du règne d’un Flavius Honorius déjà affaibli par les raids barbares à répétitions. Cette entité mal connue des historiens sembla rester indépendante près d’un siècle, en résistant à l’invasion du royaume wisigoth de Toulouse, mais fut finalement conquise par le roi franc Clovis entre 481 et 491[44]. Un premier comté franc est ainsi créé, mais très peu de traces sont parvenues aux historiens contemporains.


    Moyen Âge


    Article détaillé : Comté de Blois.

    L’histoire des comtes de Blois commence véritablement au milieu du Xe siècle avec l’avènement de la maison de Blois par le comte Thibaud Ier, dit le Tricheur car ayant profité de l’instabilité politique générée par mort du duc Hugues le Grand en 956.

    Ses descendants, les « Thibaldiens », restèrent les seigneurs de la ville jusqu’à l’incorporation du comté de Blois au sein du domaine royal en 1397. La maison de Blois est entre-temps parvenue à hisser certains de ces membres ou de ces descendants dans les plus hautes strates de la noblesse européenne, en accédant notamment aux trônes de France, d’Angleterre, de Navarre, d’Espagne et de Portugal[45]. Ainsi, Blois est au Moyen Âge le siège d’un puissant comté dont la dynastie possède également la Champagne avant de monter sur le trône de Navarre.

    Article connexe : Liste des comtes de Blois.

    En 1171, Blois est une des premières villes d’Europe à accuser ses juifs de crimes rituels à la suite de la disparition inexpliquée d’un enfant chrétien. Trente à trente-cinq juifs (sur une communauté d’environ 130 personnes) sont brûlés vifs le (le 20 sivan 4931 du calendrier hébraïque) près des fourches patibulaires[46], par le comte Thibaut V de Blois. Cette accusation en entraîne d’autres à Pontoise, Joinville et Loches. Le martyre de Blois fait une impression considérable sur les contemporains. Outre deux récits en prose des évènements, des Seli’hot sont composées. Apprenant les tragiques évènements de Blois, Rabbenou Tam déclare le 20 sivan, jour de jeûne pour les juifs de France, de Grande-Bretagne et d’Allemagne[47].

    À cette époque, le domaine religieux est important. Au XIIe siècle, quatre paroisses se distinguent :

    De ces églises romanes, seuls subsistent quelques vestiges de Sainte-Solenne.

    Parallèlement c’est l’essor des monastères, le monastère de Saint-Laumer dont l’église est citée plus haut et l’abbaye de Bourg-Moyen dont il ne reste rien (rue du Bourg Moyen). Ces deux fondations monastiques abritent des reliques et attirent ainsi des pèlerins[50].

    La famille de Châtillon, qui prend la suite pendant plus d’un siècle, poursuit les chantiers religieux. En particulier, sous Jean Ier de Blois-Châtillon qui fait édifier vers 1238, au pied du château, l’église Saint-Martin aux Choux qui est détruite sous la Révolution[51]. Jean Ier de Blois-Châtillon encourage aussi la venue des ordres mendiants. Il fonde en 1233 le couvent des Cordeliers qui était situé dans l’actuelle rue des cordeliers[52] et en 1273 le couvent des Jacobins[53] où se trouve aujourd’hui le musée d’histoire naturelle[54].

    Pendant la guerre de Cent Ans, le château de Blois accueille Jeanne d’Arc du 27 au 29 avril 1429, avant qu’elle parte libérer Orléans de l’occupation anglaise. Charles de Blois, d’une autre branche thibaldinne, est quant à lui un candidat malheureux au duché de Bretagne. Il fut béatifié.

    En 1391, le comté de Blois est vendu par la famille de Châtillon, criblée de dettes et sans descendance directe, à Louis Ier d’Orléans, fils cadet du roi Charles V le Sage. Blois arrive ainsi dans la famille royale[55].


    Renaissance et époque moderne



    La capitale culturelle de la Renaissance en France

    En 1498, le roi Charles VIII meurt à Amboise. Le duc Louis II d’Orléans, petit-fils du Louis Ier, alors établi à Blois, se rend à Amboise et y est couronné roi sous le nom de Louis XII. Le roi blésois décide d’installer sa cour dans sa ville natale. Durant son règne, la ville se transforme durablement. L’aménagement du château intervient en pleine Renaissance, et des dizaines d’hôtels particuliers sont construits pour les Grands de la cour. L’un des plus ambitieux est peut-être l’hôtel d’Alluye (rue Saint-Honoré), reproduisant fidèlement un palais italien, édifié pour Florimond Robertet, ministre très important de Charles VIII, Louis XII puis François Ier[56].

    En 1526, François Ier manifeste le désir de regagner Paris. En 1539, le déménagement des meubles et tapisseries du château de Blois confirme cette décision. Mais, au moment des guerres de religion, Catherine de Médicis et ses fils s’y réfugient pour tenter de restaurer le pouvoir royal affaibli[57].


    Une ville au cœur des Guerres de religion

    Le , comme Beaugency, la ville de Blois, conquise par les protestants quelque temps auparavant, est prise et pillée, mais par les catholiques du maréchal de Saint-André, et, tout comme à Beaugency, les femmes sont violées[58].

    Le , les protestants du capitaine Boucard pillent et incendient la ville, violant et tuant les catholiques. Des cordeliers sont jetés dans le puits de leur couvent. Les églises sont ruinées[59].

    L’Orléanais dans ses limites du XVIIIe siècle - dont Blois faisait partie - et les communes et départements actuels.
    L’Orléanais dans ses limites du XVIIIe siècle - dont Blois faisait partie - et les communes et départements actuels.

    Les États généraux de 1588-1589 se réunissent à Blois, où le roi Henri III s’est réfugié à la suite de la journée des Barricades (1588). Le , Henri III fait assassiner le duc de Guise en son château de Blois. Et le lendemain, son frère, le cardinal de Guise subit le même sort[60].

    Après le départ des rois vers Paris, Blois perd son caractère de résidence royale, avec le faste et l’activité économique qui accompagnait la Cour. Henri IV transfère à Fontainebleau la riche bibliothèque blésoise.

    Après avoir servi de résidence royale, Blois sert de lieu d’exil pour les membres indésirables de la famille royale. En 1617, Louis XIII décide d’exercer le pouvoir royal et il exile sa mère, Marie de Médicis, à Blois[61]. Dans le domaine religieux, la Contre-Réforme installe à Blois l’ordre des Jésuites en 1622 qui font bâtir une chapelle Saint-Louis devenue aujourd’hui l’église Saint-Vincent de Paul de Blois[62].


    Un paradis pour les artistes et les artisans

    Vue de la ville de Blois en 1657 par Caspar_Merian (de)
    Vue de la ville de Blois en 1657 par Caspar_Merian (de)

    Puis, en 1634, Louis XIII exile à Blois son frère Gaston d’Orléans qui s’attache à la ville. Il fonde en 1657 l’Hôpital général ou "hospice de Vienne" qui au cours du XIXe siècle prend sa forme actuelle, la maison de retraite Gaston d’Orléans[63]. Il finance aussi en partie la reconstruction de l’Hôtel-Dieu et reste à Blois jusqu’à sa mort[64].

    Entre-temps, Blois devient célèbre par les nombreux artisans, notamment des horlogers et des orfèvres, qui y exercent leur activité. Alexandre Péan[65], affirmant que : « Blois, sous les Valois, était un centre actif d’industrie tel, et plus encore peut-être, que sont aujourd’hui Genève et Besançon », cite Georges Touchard-Lafosse :

    « L’horlogerie […] y entretenait une grande source de richesses : nous ne savons quel était, du temps de Gaston d’Orléans (1608-1660), le nombre des horlogers fabricants établis dans cette ville [47 en 1639, selon la note de bas de page] -- mais en 1670 on y en comptait encore 38 ayant le titre de maître, ce qui donne lieu de supposer que les ouvriers attachés à leurs fabriques étaient nombreux... Dans un temps où la présence des grands contribuait si puissamment à donner l’essor à la vie sociale, on la voyait dépérir aux lieux où ces personnages éminents par la naissance l’avaient fécondée, dès qu’ils ’en éloignaient. Blois, sous le duc d’Orléans, avait recouvré, en grande partie, les prospérités dues jadis à la cour de Louis XII ; mais quand Gaston eut cessé de vivre, la presque totalité des nobles, des savants, des artistes qui environnaient ce prince, quittèrent la ville pour se rapprocher de Saint-Germain. [...] L’industrie blésoise et le commerce qu’elle alimentait déclinèrent de nouveau... Enfin parut la révocation de l’édit de Nantes, qui leur porta le dernier coup...

    En 1686, c’est-à-dire dans l’année qui suivit, il n’y avait plus à Blois que 17 maîtres en horlogerie. Au moment où nous écrivons, on compte, sur cet ancien foyer d’une importante fabrication, 7 à 8 marchands de montres et de pendules, et dont pas un seul ne fabrique le moindre objet. »

    Péan cite aussi l'Histoire de Blois (1846), d’Alexandre Dupré (1815-1896) et Louis Bergevin plus loin[66] :

    « Les séjours fréquents de la Cour à Blois donnèrent au commerce de cette ville un éclat passager. Cette influence se fit particulièrement sentir sur les arts de luxe. L’horlogerie fut cultivée avec succès dans la ville et aux environs ; les beaux courages des Cuper, des Lemeindre, des Chaisnon, des Mâcé, des Robert, jouissaient d’une réputation européenne. -- Aux XVIe et XVIIe siècles, les pièces d’horlogerie et d’émaillerie faisaient partie des présents de ville destinés aux princes et aux seigneurs qui venaient à Blois. Ainsi, en 1645, les échevins furent autorisés à faire confectionner, par le sieur Morlière, une monstre à boiste avec des émailles à personnages et figures, pour donner à Madame la Duchesse d’Orléans, épouse de Gaston. Le choix de ces objets prouve que leur fabrication constituait alors une branche florissante d’industrie, et qu’ils figuraient avec honneur parmi les produits de la localité.

    (Même histoire) À l’époque de la révocation de l’Édit de Nantes (1685), plusieurs familles protestantes quittèrent la ville de Blois et sortirent du royaume pour exercer librement leur religion. D’autres restèrent en abjurant : tels furent les Baschet, les Baignoux, les Cuper, dont les descendants habitent encore la cité où leurs père professaient le calvinisme. [...] »

    Péan cite enfin l’Abrégé de l’Histoire de Blois de Louis de La Saussaye : « L’horlogerie, au point où elle était arrivée à Blois au XVIIe siècle, peut être considérée comme du domaine de l’art, et que la famille Cuper y tint un rang honorable pendant plus de trois siècles. »

    Une liste d’horlogers (et orfèvres)[67] mentionne un certain nombre de familles blésoises souvent liées par mariages, certains membres passant d’une profession à l’autre (voir plus bas : Personnalités liées à la commune, Artisans). Autour de leurs ateliers devaient également se regrouper d’autres métiers : peintres miniaturistes pour orner les boîtiers de montres, émailleurs, etc. Par ailleurs, il existe toujours une rue des Orfèvres dans le centre de Blois.


    Époque moderne

    Après la mort de Gaston d’Orléans en 1660, le château de Blois, dépouillé par Louis XIV, est quant à lui laissé à l’abandon, au point que Louis XVI envisage de le détruire en 1788. Il est sauvé par l’installation dans ses murs du régiment Royal Comtois[68].

    C’est sous le règne de Louis XIV que Blois devient un évêché. David Nicolas de Bertier, premier évêque de Blois, choisit comme future cathédrale l’église Sainte-Solenne détruite par une tempête et qui vient d’être reconstruite[48] grâce à l’intervention de Marie Charron, originaire de Blois et femme de Jean-Baptiste Colbert[69]. À proximité de la cathédrale achevée en 1700, le nouvel évêque installe un palais épiscopal, dont l’architecte est Jacques Gabriel, sur un coteau qui surplombe la Loire. L’aménagement des jardins en terrasse commence après 1703 et dure près de cinquante ans. Les jardins sont ouverts au public en 1791 sous l’égide de l’Abbé Henri Grégoire, évêque constitutionnel de Blois[68].

    Dans la nuit du 6 au 7 février 1716, le pont médiéval cède sous la pression d’une débâcle du fleuve. La construction d’un nouvel édifice est commandé dès l’été suivant par le duc Philippe d’Orléans à son frère Louis XIV. L’ouvrage fut réalisé par l’architecte de la cour, Jacques Gabriel. Le pont qui porte depuis son nom fur inauguré en 1724.

    En 1790, la province de l’Orléanais est démantelée et le département de Loir-et-Cher est créé, avec Blois comme chef-lieu.

    En 1814, l’impératrice, Marie-Louise d’Autriche, se réfugie à Blois.


    Époque contemporaine


    Le XIXe siècle est le temps de la modernité pour la ville de Blois. Tout d’abord le chemin de fer arrive en 1846 sur le plateau avec l’ouverture de la ligne Orléans Tours dont la gare de Blois est un des arrêts[70].

    C’est aussi le temps de l’urbanisme grâce aux travaux qui sont effectués entre 1850 et 1870 sous les mandats successifs du maire, Eugène Riffault, un ami du baron Georges Eugène Haussmann. Il fait relier, par un boulevard portant son nom, la ville haute moderne avec la préfecture, le palais de justice, la halle aux grains et la ville basse, médiévale. Il fait aussi relier le quartier haut de la gare et de l’usine Poulain, et le quartier bas des quais de la Loire par le boulevard de l’Est aujourd’hui le boulevard Daniel Dupuis[71].

    Il ouvre aussi une grande rue dans l’axe du pont Jacques Gabriel, prolongée par un escalier monumental, anciennement rue impériale[72] aujourd’hui la rue Denis Papin qui relie également avec son escalier la ville du haut et celle du bas[71]. Des travaux de restauration sont entrepris sur le château. Le renforcement et la construction de digues sont également effectués afin de protéger la ville contre les crues de la Loire[71].

    Entre-temps, la ville basse affronte les trois plus importantes crues de la Loire, en 1846, en 1856 (la pire à ce jour), et en 1866. Sont ainsi inondés le centre-ville et le quartiers St-Jean et Vienne, ainsi que le déversoir de la Bouillie. Aujourd'hui un limnimètre gravé sur un mur de la digue au bord du pont retrace les plus grandes crues.

    C’est aussi le temps de l’industrialisation avec l’installation en 1862 par Victor-Auguste Poulain de sa chocolaterie, stratégiquement située près de la gare.

    Enfin, le XIXe siècle marque la fin de la navigation commerciale sur la Loire, concurrencée par le chemin de fer[73].

    Une rame du tramway de Blois devant le château, au début du XXe siècle.
    Une rame du tramway de Blois devant le château, au début du XXe siècle.

    Le , combat du faubourg de Vienne[74]; le lieutenant Georges de Villebois-Mareuil libère la ville occupée par les Prussiens depuis le . Un monument commémoratif situé avenue Wilson au départ de la levée des Acacias rappelle l’assaut du faubourg de Vienne des généraux Pourcet et Chabron. Il porte une plaque en bronze gravée par Oscar Roty avec l’inscription PATRIA NON IMMEMOR « La Patrie n’oublie pas »[75]. Deux odonymes locaux (rue et impasse du 28-Janvier) rappellent également cet événement. En 1930, la basilique Notre-Dame-de-la-Trinité est construite en béton digne des basiliques américaines.

    Entre le et le , plus de 3 100 réfugiés espagnols, fuyant l’effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent en Loir-et-Cher. Devant l’insuffisance des structures d’accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[76], dont Blois (ils sont logés aux Grouets, à l’extérieur de la ville)[77]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s’il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[78]. Au printemps et à l’été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[79].

    En juin 1940, les bombardements allemands pour prendre la ville font de nombreux dégâts. De plus, la 10e arche du pont Jacques-Gabriel est détruite par l’armée française pour freiner l’avance allemande[80].

    Entre et , les bombardements anglo-américains font de nombreuses destructions, notamment le pont de chemin de fer de la ligne Blois-Romorantin, faisant au total 230 victimes et 1 522 immeubles de la ville ont été détruits ou endommagés pendant la Seconde Guerre mondiale[81]. Les combats de la Résistance pour reprendre la ville aux Allemands font aussi des dégâts[82].

    Le 16 août 1944, les Allemands détruisent les trois arches centrales du pont pour protéger leur retraite sur la rive gauche. Le pont Jacques Gabriel est le seul exemple de reconstruction à l’identique après-guerre, il est rouvert à la circulation en décembre 1948[80].

    Pour la Reconstruction à Blois, on peut parler d’un style propre marqué par des caractéristiques régionales, ce qui n’est pas le cas général des autres villes. Une certaine variété des constructions est encouragée dans les quartiers anciens pour une meilleure intégration.

    En 1959 est lancée la construction d’un grand ensemble connu sous l’acronyme ZUP[83].

    Articles détaillés : Retirada et Histoire de Loir-et-Cher.

    Aujourd’hui, la ZUP des quartiers nord fait l’objet d’un projet de rénovation urbaine impliquant des destructions, réhabilitations, résidentialisations et constructions[84]. En 2007, s’est achevé la mise en zone piétonnière du centre ville et le pavage de certaines rues. Depuis, l'actuel maire réalise un projet de rénovation et de relance du centre ville, avec comme première phase au milieu des années 2010 la construction d’une passerelle surplombant les voies ferroviaires à la gare, et les alentours du pont Jacques-Gabriel qui ont été réaménagés, de la rue Denis Papin à l'avenue du président Wilson. Ensuite est venue dans les années , la reconstruction complète du quartier gare[85], l'aménagement de la place autour de l'église St Vincent[86] et le remaniement de la rue du Bourg neuf, créant ainsi un lien entre le centre historique, et la place de la république sur laquelle se trouve de nombreuses infrastructures tel que le cinéma Les Lobis, la Halle aux Grains, et où se déroulent des manifestations culturelles (les Rendez-vous de l'Histoire, la foire au vins, ...)[87].


    Politique et administration


    Blois est chef-lieu :

    Par ailleurs, Blois est membre de la communauté d’agglomération de Blois (dite Agglopolys), dont le siège social se trouve sur le territoire de la commune.


    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Loir-et-Cher.

    Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Blois sont les suivantes :

    Élection Territoire Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
    MunicipalesBloisMaireMarc Gricourt2026
    CantonalesBlois 1er CantonConseillère départementaleGeneviève Baraban29 mars 20152021
    Conseiller départementalBenjamin Vételé29 mars 20152021
    Blois 2e CantonConseiller départementalStéphane Baudu29 mars 20152021
    Conseillère départementaleMarie-Hélène Millet29 mars 20152021
    Blois 3e CantonConseiller départementalMichel Fromet29 mars 20152021
    Conseillère départementaleGeneviève Repinçay29 mars 20152021
    Vineuil CantonConseiller départementalMichel Contour29 mars 20152021
    Conseillère départementaleLionella Gallard29 mars 20152021
    Législatives1re circonscriptionDéputéMathilde Desjonquères (supléante de Marc Fesneau)
    PrésidentiellesFrancePrésident de la RépubliqueEmmanuel Macron2027
    Autres résultats : Élections à Blois.

    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Blois.

    Politique de développement durable


    La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d’Agenda 21 en 2010[88].

    Dans son palmarès 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué quatre fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[89].


    Jumelages


    La ville de Blois est jumelée avec plusieurs villes étrangères[90] :

    Pour plus de détails concernant la naissance de ces jumelages, voir l’article Histoire de la cité scolaire Augustin-Thierry.

    •  Weimar (Allemagne) depuis le
    •  Sighişoara (Roumanie) depuis le
    •  Urbino (Italie) depuis 1999, protocole d’amitié
    •  Hué (Viêt Nam) depuis le , protocole de coopération
    •  Cáceres (Espagne) depuis , protocole d’amitié
    •  Azrou (Maroc) depuis le , protocole de coopération

    Population et société



    Démographie



    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[91],[Note 3]

    En 2019, la commune comptait 45 898 habitants[Note 4], en augmentation de 0,79 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    13 28014 90013 05415 14713 13813 62816 15617 14917 749
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    17 74920 33120 06819 86020 51521 07722 15023 45723 542
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    23 78923 97223 95523 98923 99124 60726 02526 77428 190
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    33 83842 26449 77847 24349 31849 17148 48746 39045 687
    2019 - - - - - - - -
    45 898--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[92] puis Insee à partir de 2006[93].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d’un âge inférieur à 30 ans s’élève à 39,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l’inverse, le taux de personnes d’âge supérieur à 60 ans est de 26,0 % la même année, alors qu’il est de 31,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 21 683 hommes pour 24 188 femmes, soit un taux de 52,73 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s’établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[94]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ou +
    2,4 
    6,7 
    75-89 ans
    10,5 
    14,1 
    60-74 ans
    16,7 
    17,6 
    45-59 ans
    17,8 
    17,7 
    30-44 ans
    16,8 
    22,7 
    15-29 ans
    18,2 
    20,2 
    0-14 ans
    17,5 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2018 en pourcentage[95]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1 
    90 ou +
    2,5 
    9 
    75-89 ans
    11,7 
    19,1 
    60-74 ans
    19,7 
    21 
    45-59 ans
    20,2 
    16,8 
    30-44 ans
    16,4 
    15,3 
    15-29 ans
    13,3 
    17,8 
    0-14 ans
    16,2 

    Enseignement



    Lycées publics


    Lycées privés


    Universités et écoles supérieures


    Manifestations culturelles et festivités



    Équipements culturels


    Blois dispose de[100] :


    Sports



    Clubs


    Manifestations sportives

    Depuis 2013, les Internationaux de tennis de Blois sont un tournoi international de tennis faisant partie de l’ATP Challenger Tour.

    Depuis 2014, le meeting d’athlétisme Michel Musson est une compétition nationale.

    Depuis 1973, le Tournoi du Duc de Guise de Blois est un tournoi national d’escrime regroupant des épéistes masculins et féminins qui est organisé par le Cercle d’escrime de Blois.

    Le macadam de Blois est une course à pied annuel se déroulant dans les rues de Blois avec des catégories et des longueurs de parcourts différentes[117].


    Médias



    Presse locale


    Télévision

    Ces deux chaînes sont diffusées via les sites d’émission TDF de la rue Auguste Poulain à Blois et de Chissay-en-Touraine qui couvre aussi Tours[118].


    Radios


    Économie



    Automobile



    Aérospatiale



    Industrie pharmaceutique et cosmétique



    Industrie agroalimentaire



    Industrie chimique



    Métiers du bâtiment



    Service bancaire



    Assurance et mutuelle



    Santé et médecine



    Économie de service



    Textile



    Divers



    Centres commerciaux



    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Blois est classée Ville d’art et d’histoire.

    Square Victor-Hugo.
    Square Victor-Hugo.
    Les jardins de l’Évêché, l’hôtel de ville et la cathédrale.
    Les jardins de l’Évêché, l’hôtel de ville et la cathédrale.

    Autour du château se trouvent différents points d’attrait :

    Sur le coteau est de la ville, se trouvent :

    Jardins de l’Évêché.
    Jardins de l’Évêché.
    Pont Jacques-Gabriel.
    Pont Jacques-Gabriel.
    L’axe du pont à travers Blois et le val de la Loire, depuis le haut des escaliers Denis-Papin.
    L’axe du pont à travers Blois et le val de la Loire, depuis le haut des escaliers Denis-Papin.

    En Vienne (faubourg indépendant jusqu’en 1606) :

    La ville compte également de nombreux autres hôtels particuliers et maisons remarquables inscrits ou classés aux monuments historiques :

    Maison de l’acrobate.
    Maison de l’acrobate.

    Édifices religieux


    Cathédrale Saint-Louis.
    Cathédrale Saint-Louis.
    Église Saint-Vincent (XVIIe siècle).
    Église Saint-Vincent (XVIIe siècle).
    Église Saint-Nicolas.
    Église Saint-Nicolas.
    Église Saint-Saturnin.
    Église Saint-Saturnin.

    Musées



    Parcs et espaces semi-naturels


    Blois compte de nombreux parcs, parmi lesquels :


    Personnalités liées à la commune



    Personnalités politiques et historiques


    Artistes


    Artisans


    Intellectuels


    Sportifs


    Religieux liés à Blois


    Militaires


    Télévision


    Héraldique et blason


    Blason de Blois.
    Blason de Blois.

    Les armoiries de Blois se blasonnent ainsi :

    D'or à l'écusson d'azur chargé d'une fleur de lys du champ, supporté à dextre par un porc-épic de sable colleté, armé et allumé de gueules et à senestre par un loup aussi de sable armé et allumé aussi de gueules.
    Il y figure un porc-épic (emblème de Louis XII) et un loup (en référence à l'étymologie de la ville).

    Devise : cominus et eminus (de près et de loin).


    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Bases de données et dictionnaires


    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


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    2. Distance à vol d'oiseau Blois/Le Mans
    3. Distance à vol d'oiseau Blois/Chartres
    4. Distance à vol d'oiseau Blois/Paris
    5. Distance à vol d'oiseau Blois/Orléans
    6. Distance à vol d'oiseau Blois/Angers
    7. Distance à vol d'oiseau Blois/Chambord
    8. Distance à vol d'oiseau Blois/Tours
    9. Distance à vol d'oiseau Blois/Châteauroux
    10. Distance à vol d'oiseau Blois/Limoges
    11. Distance à vol d'oiseau Blois/Bourges
    12. CDPNE, « Blois, site géologique de la ville », sur geologie41.cdpne.org (consulté le ).
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    14. « Lignes principales », sur Réseau Azalys (consulté le )
    15. « Lignes secondaires », sur Réseau Azalys (consulté le )
    16. « Horaires-Navettes-Centre-Ville » , sur Azalys-Blois
    17. « Train SNCF Blois – Paris », sur Ouigo (consulté le )
    18. EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil Régional du Centre. L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de la Fédération cycliste européenne (ECF) (...). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.
    19. Azalys, « Location de vélos à assistance électrique », sur www.azalys-blois.fr (consulté le ).
    20. « Location de vélos », sur Réseau Azalys (consulté le )
    21. « Trottinettes libre service » [PDF], sur blois.fr, (consulté le ).
    22. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    24. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    25. « Unité urbaine 2020 de Blois », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    26. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    27. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    29. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. (en) « Quartier Prioritaire Kennedy - Coty - Croix Chevallier - Sarrazines - Quartier prioritaire de la politique de la ville de la commune: Blois - SIG Politique de la Ville », sur sig.ville.gouv.fr (consulté le ).
    31. Auguste Longnon, Géographie de la Gaule au VIe siècle, 1878, p. 326.
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    33. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 89b.
    34. Louis La Saussaye, Essai sur l'origine de la ville de Blois et sur ses accroissements jusqu'au Xe siècle, Techener, , 68 p. (lire en ligne), p. 36, 64.
    35. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance, Collection des Hespérides, 2003 (ISBN 2-87772-237-6). p. 78.
    36. Xavier Delamarre, op. cit..
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    На других языках


    [de] Blois

    Blois ist eine französische Stadt und der Verwaltungssitz der Präfektur des Départements Loir-et-Cher in der Region Centre-Val de Loire. Die Stadt liegt an der Loire zwischen Orléans und Tours. Die Bevölkerung der Stadt beläuft sich auf 45.898 Einwohner (Stand 1. Januar 2019).

    [en] Blois

    Blois (/blwɑː/ BLWAH; French: [blwa] (listen)) is a commune and the capital city of Loir-et-Cher department, in Centre-Val de Loire, France,[2] on the banks of the lower Loire river between Orléans and Tours.[3]
    - [fr] Blois

    [ru] Блуа

    Блуа́ (фр. Blois, [blwa] слушать) — главный город департамента Луар и Шер во Франции, стоящий на правом высоком берегу Луары между Орлеаном и Туром. В Средние века графы Блуа владели также Шампанью; Этьен де Блуа был королём Англии, а Шарль де Блуа — герцогом Бретани.



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