world.wikisort.org - France

Search / Calendar

Chartres est une commune française, préfecture du département d'Eure-et-Loir, dans la région Centre-Val de Loire. La ville est à environ quatre-vingt-dix kilomètres de Paris (centre). Elle est surnommée « Capitale de la lumière et du parfum »[1].

Chartres

La cathédrale Notre-Dame.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Eure-et-Loir
(préfecture)
Arrondissement Chartres
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Chartres Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Gorges (LR)
2020-2026
Code postal 28000
Code commune 28085
Démographie
Gentilé Chartrain, Chartraine
Population
municipale
38 534 hab. (2019 )
Densité 2 287 hab./km2
Population
agglomération
88 995 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 48° 27′ 21″ nord, 1° 29′ 03″ est
Altitude Min. 121 m
Max. 161 m
Superficie 16,85 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Chartres
(ville-centre)
Aire d'attraction Chartres
(commune-centre)
Élections
Départementales Cantons de Chartres-1, Chartres-2 et Chartres-3
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Chartres
Géolocalisation sur la carte : France
Chartres
Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir
Chartres
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Chartres
Liens
Site web chartres.fr

    Au recensement de 2016, la commune compte 38 752 habitants. En 2015, la communauté d'agglomération de Chartres compte 136 373 habitants et l'aire urbaine de Chartres compte quant à elle 146 986 habitants. Il s'agit de la première ville du département d'Eure-et-Loir et la sixième de la région Centre-Val de Loire derrière Tours, Orléans (la capitale régionale), Bourges, Blois et Châteauroux.

    La ville tient son nom de l'ancien peuple gaulois des Carnutes dont elle était le chef lieu et dont César mentionne que c'est dans leur cité que chaque année se réunissaient les druides de toutes les Gaules, au milieu d'une vaste forêt. De capitale des Carnutes, Chartres est devenue sous le Bas-Empire un diocèse dont la liste des évêques débute au IVe siècle et dont l'étendue était au XVIIe siècle la plus considérable de France puisqu'elle comprenait une partie du Gâtinais, la Beauce, une partie de la Sologne, le Blésois et Vendômois, le Dunois, le Perche et sa partie voisine de la Normandie, le Drouais, le Thymerais, le Mantois, le Pincerais (pays de Poissy) et le Hurepoix[2]. Son église cathédrale a été le siège de plusieurs conciles et reste le lieu d'un pèlerinage annuel.

    La ville a été en partie détruite le 26 mai 1944 par les bombardements anglo-américains.


    Géographie



    Situation


    Chartres est située dans le Centre-nord-ouest de la France, à environ 90 km de Paris, 80 km d'Orléans, 140 km de Tours, 110 km du Mans,194 km de Laval et 80 km d'Évreux. La superficie de la commune est de 16,85 km2[3].

    Le cœur de la ville de Chartres se situe sur le plateau de la Beauce, sur un promontoire rocheux que contourne l'Eure. La ville s'étend ensuite sur une langue de terre contournée par deux bras de l'Eure, ainsi que sur une pente douce du côté opposé à la rivière.

    Les contours de l'ancienne ville sont délimités par des boulevards et quelques grandes places d'où partent d'importantes voies de communication.

    Le centre de la ville se situe sur un promontoire rocheux.
    Le centre de la ville se situe sur un promontoire rocheux.
    Chartres, vu à partir du Pont Bouju sur l'Eure.
    Chartres, vu à partir du Pont Bouju sur l'Eure.

    Communes limitrophes


    Communes limitrophes de Chartres
    Lèves Champhol Gasville-Oisème
    Mainvilliers, Lucé Nogent-le-Phaye
    Luisant Le Coudray Gellainville

    Climat


    La station météorologique de Chartres-Champhol est située à une altitude de 155 mètres[4].

    Le climat est de type océanique dégradé, principalement sous l'influence des vents provenant en moyenne de 250° ouest - sud-ouest. Il est caractérisé par des températures moyennes comprises entre 10 °C et 13 °C et des précipitations paraissant beaucoup plus abondantes qu'elles ne le sont en réalité. La vitesse du vent à Chartres est peu élevée, environ 22 km/h de moyenne, avec une hydrométrie de 81 %[5] et une pression atmosphérique de 1 006,1 hPa.

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Chartres 1758599151646
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169
    Statistiques 1981-2010 et records Station CHARTRES (28) Alt: 155m 48° 27′ 36″ N, 1° 30′ 00″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,2 1 3,2 4,8 8,3 11,2 13,2 13,1 10,4 7,8 4,1 1,8 6,7
    Température moyenne (°C) 3,8 4,3 7,4 9,7 13,4 16,5 18,9 18,8 15,6 11,8 7,1 4,3 11
    Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,6 11,5 14,7 18,4 21,8 24,6 24,6 20,9 15,9 10,2 6,7 15,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −18,4
    17.1985
    −15
    24.1963
    −11
    01.2005
    −4,9
    04.1973
    −1
    01.1945
    1,4
    02.1962
    0,9
    30.1928
    3
    17.1927
    0,5
    22.1928
    −5,4
    28.1931
    −11,3
    30.2010
    −14,2
    29.1964
    −18,4
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,1
    27.2003
    20,5
    27.2019
    24,8
    31.2021
    28,2
    18.1949
    31,4
    16.1945
    37,2
    18.2022
    41,4
    25.2019
    39,6
    06.2003
    34,3
    14.2020
    29,4
    01.2011
    20,9
    07.2015
    17
    06.1979
    41,4
    2019
    Ensoleillement (h) 65,7 83,7 135,8 176,1 202,9 222,6 224,5 219,6 177,8 119,2 71,9 58,2 1 758
    Précipitations (mm) 49,2 40,2 44,4 45 54,7 48,2 56,5 43 46,9 62,3 52,2 56,3 598,9
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 10,4 9,1 9,7 9 9,9 8 7,7 6,5 7,7 10 10,4 10,8 109,1
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 3,3 2,3 2,7 3 3,7 3,4 3,4 2,8 3,1 3,9 3,4 4 39
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 0,8 0,8 0,7 0,9 1,5 1,3 1,8 1,4 1,5 1,8 1,1 1,4 15
    Nombre de jours avec neige 3,6 4,7 1,9 0,8 0 0 0 0 0 0 0,9 2,7 14,5
    Nombre de jours avec grêle 0,2 0,1 0,5 0,6 0,4 0,3 0,1 0,2 0 0 0,1 0,1 2,6
    Nombre de jours d'orage 0,1 0,1 0,4 1,3 2,7 2,8 3,6 3 1,1 0,4 0,1 0 15,7
    Nombre de jours avec brouillard 6,6 5,1 3 2,3 2 1,5 1,5 2,2 2,5 5,4 6,5 7,2 45,8
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 28070001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/07/2021 dans l'état de la base
    Record de Valeur[5] Date[5] Mesuré depuis[5]
    froid−18,4 °C1923
    chaleur41,4 °C1923
    pluviométrie journalière67 mm1923
    vitesse du vent144 km/h1981

    Transports



    Axes ferroviaires

    La gare de Chartres avant le projet de rénovation, commencé en 2018
    La gare de Chartres avant le projet de rénovation, commencé en 2018
    Article détaillé : Gare de Chartres.

    La gare voyageurs de Chartres est située à la limite de la commune de Mainvilliers. Ouverte en 1849, reconstruite en 1933, elle fait l'objet d'importants travaux en 2017-2018 dans le cadre du projet urbain de Pôle Gare[6].

    Le principal axe ferroviaire traversant la ville est la ligne de Paris-Montparnasse à Brest ; si aucun train de long parcours ne dessert plus la gare depuis la mise en service de la LGV Atlantique en 1989, le trafic TER Centre-Val de Loire est soutenu, avec une trentaine d'allers-retours quotidiens vers Paris. Deux lignes secondaires sont également parcourues par des trains de voyageurs et de fret, la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean (aujourd'hui limitée à Courtalain - Saint-Pellerin) et la ligne de Chartres à Orléans (rouverte au trafic voyageurs en 2016 jusqu'à Voves). D'autres lignes, aujourd'hui déclassées ou sans trafic, se dirigeaient vers Dreux, Auneau et Paris via Gallardon. Un axe Chartres-Tours est en cours de réhabilitation.


    Axes routiers

    Chartres est desservie par trois principales voies de circulation d'importance nationale : la route nationale 10 Paris - Tours - Bordeaux et la route nationale 154 Rouen - Orléans. La ville est reliée aux Pays de la Loire et à la Bretagne par l'ancienne route nationale 23 déclassée en route départementale 923, dont le tracé débute à Chartres et s'achève à Paimboeuf (devenant RD 323 dans la Sarth, et RD 723 après Angers). Chartres est également connectée au réseau autoroutier par l'autoroute A11 (Paris - Le Mans - Angers - Nantes) avec les sorties no 2 (Chartres Centre / Chartres Est) aux Propylées et no 3 (Chartres-Centre / Illiers-Combray) à Thivars, permettant toutes deux d'accéder à l'agglomération chartraine.


    Transports en commun

    Bus Filibus.
    Bus Filibus.
    Article détaillé : Réseau de bus Filibus.

    Le réseau urbain Filibus dessert par 15 lignes sept communes membres de la communauté d'agglomération Chartres Métropole. La communauté d'agglomération, la communauté de communes de l'Orée de Chartres et la commune de Barjouville financent le réseau. Le Syndicat Mixte de Transports Urbains du Bassin Chartrain (SMTUBAC) couvre 39 communes[7]. Deux services de navettes gratuites sont en place, l'un faisant le tour des boulevards ceinturant le centre de la ville, l'autre effectuant un court trajet en centre-ville pour desservir les quartiers commerçants[8].

    Chartres est également couverte par un réseau interurbain de transports, REMI (ou REseaux de Mobilité Interurbaine), géré par le conseil départemental d'Eure-et-Loir, qui comprend 130 lignes régulières. Cent-vingt dessertes regroupées sur une trentaine de lignes sont assurées journellement vers et depuis Chartres qui est ainsi reliée aux principales villes du département (Dreux, Châteaudun, Nogent-le-Rotrou) et Orléans via une ligne cofinancée par le réseau des TER Centre-Val de Loire.


    Urbanisme



    Typologie


    Chartres est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chartres, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[12] et 88 995 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[13],[14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (86,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (52,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,3 %), terres arables (10,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,3 %), prairies (3,1 %), forêts (0,2 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune de Chartres est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].


    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment le Coinon et l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1995, 1997, 1999 et 2018[20],[18].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chartres.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chartres.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile, des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des effondrements généralisés[21]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 73,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 6 769 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 5521 sont en en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2020[18].


    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].


    Toponymie


    Les formes les plus anciennes de Chartres sont Autrikon, dans la Géographie de Ptolémée, au milieu du IIe siècle, puis Autricum, dans la table de Peutinger, au milieu du IIIe siècle[25],[26], formé du gaulois Autura « (rivière) Eure » et du suffixe localisant -ico, d'où le sens d'« établissement (près) de l'Eure ». Puis le nom de la ville change en étant dérivé de celui de la tribu gauloise des Carnutes par diverses transformations avant d'aboutir à Chartres : évolution probable de Carnutes en Cartunes par métathèse, puis en Cartres par chute de la voyelle post-tonique, et en Chartres par palatalisation du son k devant la voyelle a.


    Histoire



    Préhistoire


    L'origine de l'implantation humaine remonterait, selon les résultats de fouilles archéologiques, à la préhistoire. Une présence humaine serait avérée dès le néolithique tandis qu'une implantation humaine permanente aurait eu lieu vers la fin de l'âge du fer[27].


    Antiquité


    Article détaillé : Autricum.

    L’actuel département d'Eure-et-Loir correspond à la partie centrale du territoire des Carnutes dont Chartres était l'un des oppidum, connu sous le nom d’Autricum. À l'époque gallo-romaine, Chartres-Autricum est une grande cité. Elle est alimentée en eau par deux aqueducs, on y trouve également un important amphithéâtre, au moins un forum, ainsi que des temples. Évangélisé, selon les légendes du Moyen Âge central[28], au milieu du IIIe siècle, par saint Altin et saint Eodald, la cité aurait même été avertie du message chrétien dès le Ier siècle, par les druides, qui auraient instauré le culte marial[Note 3]. Chartres-Autricum est, à la chute de l’Empire romain, l’un des évêchés les plus vastes des Gaules. Ce n'est toutefois qu'à partir des Ve et VIe siècles que l'on voit réellement l'évêché fonctionner et que l'historicité des évêques peut être établie[29].


    Moyen Âge


    Fulbert de Chartres.Miniature extraite de l'Obituaire de Notre-Dame de Chartres.
    Fulbert de Chartres.
    Miniature extraite de l'Obituaire de Notre-Dame de Chartres.
    Article détaillé : Liste des comtes et ducs de Chartres.

    On connaît mal l’évolution urbaine de Chartres entre le IIIe et le Xe siècle : la cité antique semble s’être effacée au profit de petits villages autonomes. Les premières installations de bâtiments chrétiens, attestés par quelques textes, laissent supposer, qu’à la fin du VIe siècle, il y avait de nombreux établissements religieux à Chartres, alors dirigés par l’évêque. En 743, la ville est prise par Hunald duc d'Aquitaine et brûlée.

    Au IXe siècle, les Normands ravagent les terres environnantes à plusieurs reprises et, en , détruisent la ville et probablement la cathédrale. Celle-ci est reconstruite, tandis que les Chartrains érigent les premiers remparts. En 876, un don de Charles II le Chauve, le Voile de la Vierge, est à l’origine d’un important pèlerinage qui fait ensuite la richesse de la ville et la puissance des institutions religieuses locales. Le , les Danois de Sigfried attaquent sans succès Chartres et perdent 1 500 hommes[30].

    Lors d'une autre attaque, en 911, le chef normand Rollon se heurte à la résistance qu’organise l’évêque Gantelme. À l’approche des renforts, l’évêque n’hésite pas à faire diversion. D’après un récit du XIIe siècle, il fait fuir l’ennemi en brandissant la chemise de Marie, le Voile de la Vierge, relique majeure de la cathédrale. Cette victoire, attribuée à l’intercession de la Vierge elle-même, ne fait qu’accroître dans les siècles suivant le rayonnement du pèlerinage qui, à la faveur des dons, facilite le financement de la cathédrale actuelle.

    Une autre source de cette puissance réside dans la richesse de la Beauce où le chapitre de la cathédrale possède de grands domaines. C’est de cette richesse et de cette puissance que découlent les cathédrales successives. Cet éclat matériel se double alors d’une grande renommée intellectuelle. L’évêque Fulbert de Chartres se trouve à l’origine du développement de l’École de Chartres qui s’épanouit pendant près de deux siècles. À côté de maîtres célèbres comme Thierry de Chartres ou encore Bernard de Chartres, l’évêque Yves de Chartres fut l’un des grands canonistes de l’Église.

    Au Xe siècle, la présence de Thibaud Ier de Blois dans son château modifie la répartition des pouvoirs au sein de la ville. Le renouveau économique autour des métiers de la rivière, soutenus par le comte et l’évêque, fonde les bases du développement urbain à venir. Dans le domaine politique et militaire, le roi de France Louis VI le Gros réduit à merci, au prix d’une longue lutte, le sire du Puiset, dont la puissance était un défi à la monarchie.

    Article détaillé : École de Chartres.

    Durant la Renaissance du XIIe siècle, s'épanouit à Chartres une pensée novatrice, nourrie par la redécouverte du platonisme, qui fait la richesse de l'« esprit chartrain » selon l'expression de Jacques Le Goff. Un esprit qui découle directement de la rigueur grammaticale et de la curiosité scientifique de l'enseignement de Bernard de Chartres, basé sur les anciens, et dont les propos à ce sujet, rapportés par Jean de Salisbury, sont devenus parmi les plus fameux de l'histoire intellectuelle :

    « Nous sommes comme des nains juchés sur des épaules de géants, ainsi pouvons-nous voir mieux et plus loin qu'eux, non que notre vue soit plus perçante ou notre taille plus élevée, mais parce que nous sommes soulevés en l'air et portés par leur hauteur gigantesque[31]. »

    La ville du Moyen Âge, où le bois prédomine dans la construction, est particulièrement fragile face aux incendies : le feu peut partir de partout, toutes les maisons abritant un ou plusieurs foyers. En 1462, c'est du fournil d'un boulanger que part un sinistre qui détruit quelques maisons près de l'église Sainte-Foy[32]. Le danger est aggravé par l'égoïsme : par exemple, en 1500, un incendie se déclare près de la cathédrale, et le point d'eau le plus proche est situé de l'autre côté du cloître. Les chanoines veulent interdire le passage et obliger les volontaires à faire le tour de la cathédrale, ne voulant pas que le va-et-vient trouble la tranquillité du lieu. La population passe outre[33]. La ville est équipée de seringues géantes pour arroser les incendies plus efficacement[34].

    Cette région, au centre de la France et au cœur des domaines royaux, endure les conséquences de la guerre de Cent Ans. C'est à Brétigny, petit hameau au sud de Chartres, qu'est signé le un traité marquant une trêve entre les Anglais et le roi de France Jean le Bon. Plus tard, c'est au sud du département que se joue l'épisode mémorable de la bataille des Harengs. Un convoi de vivres, venu de Paris et destiné aux assiégeants d'Orléans, fait l'objet d'une tentative de destruction par les assiégés de cette ville qui avaient fait une sortie hors de leurs murs.

    Cette ère de prospérité connaît un regain, d’ordre architectural, aux XVe et XVIe siècles. La qualité des églises atteste l'ampleur du mouvement religieux et la prospérité économique des XIIe et XIIIe siècles.


    Époque moderne


    Gravure représentant Chartres au XVIIe siècle.
    Gravure représentant Chartres au XVIIe siècle.
    Articles détaillés : Jehan II d'Allonville de Réclainville, siège de Chartres (1568), siège de Chartres (1591) et sacre d'Henri IV.

    Au XVIe siècle, malgré les troubles religieux, la ville de Chartres reste fidèle au culte catholique. Mais la fertilité du pays et les avantages financiers que la cité tire du ravitaillement de la capitale suscitent la convoitise des différents partis huguenots et catholiques. Après avoir été l’apanage de Charles de Valois, père de Philippe VI, le comté de Chartres est érigé en duché par François Ier en 1528 au profit de Renée de France, duchesse de Ferrare. En 1568, la ville est assiégée par Louis de Bourbon-Condé, puis de février à , par Henri IV[35],[36],[37]. Malgré la résistance de la ville, il est sacré le en la cathédrale de Chartres : il est le seul roi de France sacré dans cette cathédrale[38]. Plus tard, Louis XIV donne le duché de Chartres à la maison d’Orléans, dont l’héritier porte, jusqu’à Louis-Philippe, le titre de duc de Chartres.


    Époque contemporaine


    23 août 1944 : le général de Gaulle prononce une allocution depuis les marches de la grande Poste de Chartres.
     : le général de Gaulle prononce une allocution depuis les marches de la grande Poste de Chartres.

    Lors de la Révolution, la cathédrale est relativement protégée, alors que plusieurs églises chartraines sont vendues, démolies ou transformées.

    Au cours du XIXe siècle, l’entrée dans le monde contemporain est marquée par des progrès importants comme l’arrivée du chemin de fer avec l’inauguration de la gare en 1849, la mise en place du tramway en 1899 ou encore la création, en 1909, parmi les premiers en France, de l’aérodrome, à cheval sur la commune voisine de Champhol où plusieurs pilotes acquièrent la célébrité comme Henri Farman et Latham. Ce terrain d'aviation devient la base aérienne 122 Chartres-Champhol où s'illustre une fameuse école de pilotage, dès la Première Guerre mondiale[39]. Peu à peu, les activités purement aériennes sont transférées vers d'autres bases aériennes, la base aérienne 122 Chartres-Champhol ayant fermé ses portes définitivement en 1997.

    La ville profite de la prospérité des échanges agricoles et étend ses limites urbaines, tirant parti de l’ouverture de la ligne de chemin de fer Paris-Chartres en 1841. Les portes de l’enceinte disparaissent, le dégagement du parvis de la cathédrale est partiellement réalisé en déplaçant l’hôpital, reconstruit à la périphérie de la ville entre 1857 et 1865, et le théâtre est doté d’une salle à l’italienne, inaugurée en 1861. À partir de 1923, Raoul Brandon érige, sur le site de l’ancien marché aux chevaux, un imposant bâtiment vite surnommé « Notre-Dame-des-Postes ».

    La ville connaît encore son lot de souffrances dans la première moitié du XXe siècle avec les bombardements du , de et de .


    Seconde Guerre mondiale


    Au début de la Seconde Guerre mondiale, Jean Moulin, alors préfet d’Eure-et-Loir, a ses premiers démêlés avec les troupes du IIIe Reich en restant avec les 800 habitants qui n'ont pas participé à l'exode durant la bataille de France du . Il quitte son poste en . Les Allemands installent la Feldkommandantur boulevard Chasles, dans un immeuble qui accueillait la Compagnie d'assurance des travailleurs français et qui est de nos jours une agence de la Caisse d'épargne[40]. La Résistance française s'organise aussi à Chartres, avec l'aide de républicains espagnols comme la résistante Pepita Carnicer[41].

    Dans les bombardements préparatifs au débarquement de Normandie, le centre-ville est accidentellement bombardé le , entraînant la mort de cinquante personnes, l'incendie de la bibliothèque municipale et la perte de nombreux ouvrages anciens.

    Article détaillé : Incendie de la bibliothèque municipale de Chartres en 1944.

    La cathédrale est sauvée de la destruction le grâce au colonel américain Welborn Griffith (en). Celui-ci remet en question l'ordre reçu de détruire la cathédrale, ses chefs croyant que les Allemands s'y abritaient. Il se porte volontaire pour aller vérifier avec un autre volontaire la présence de soldats allemands à l'intérieur. Constatant que la cathédrale est vide, il sonne les cloches pour avertir de l'absence d'ennemi. Il est tué au combat le même jour à Lèves, près de Chartres. Il est décoré à titre posthume de la Croix de Guerre avec palme, de la Légion d'Honneur et de l'Ordre du Mérite par le gouvernement français, ainsi que de la Distinguished Service Cross du gouvernement américain[42],[43].

    À partir du , des missions de reconnaissance menées dans la région par le 3e groupe de cavalerie de l'US Army conduisent à la libération de la ville au prix de lourds combats menés le par la 5e division d'infanterie et la 7e division blindée américaines appartenant au XXe Corps de la 3e Armée des États-Unis commandée par le général George Patton[44]. Le , en route vers Rambouillet qu'il atteint à 18 heures, et où il doit s'entretenir avec le général Leclerc pour mettre au point les derniers détails de la libération de Paris, le général de Gaulle prononce une allocution depuis les marches de la grande Poste de Chartres : « Combien m’émeut l’accueil magnifique de Chartres, Chartres libérée ! Chartres sur le chemin de Paris, c’est-à-dire sur le chemin de la victoire ! »[45].

    À la Libération, le , onze femmes sont tondues, dont Simone Touseau (1921-1966, qui est l'objet d'une photographie de Robert Capa, intitulée La Tondue de Chartres. La photo est publiée le mois suivant dans le magazine américain Life puis dans d'autres journaux, devenant mondialement célèbre. Philippe Frétigné et Gérard Leray ont en 2011 consacré un livre, La Tondue 1944-1947, sur l'histoire de Simone Touseau. Par la suite, 162 personnes sont condamnées à Chartres pour collaboration, dont 7 à mort, tandis que sont prononcées 278 peines pour indignité nationale[40].

    Article détaillé : La Tondue de Chartres.

    Après guerre


    Alors qu’à la fin du XIXe siècle la population avait connu une stagnation, on constate après la Seconde Guerre mondiale un nouvel essor, limité par la proximité de la capitale. Chartres connaît alors une véritable transformation économique et sociale se caractérisant par des créations d’emploi, l’augmentation de la population et la création des quartiers de La Madeleine et de Beaulieu.


    Politique et administration



    Récapitulatif de résultats électoraux récents


    Scrutin 1er tour 2d tour
    1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
    Municipales 2014 UMP 53,47 PS 31,47 FN 8,01 FG 5,16 Pas de 2d tour
    Européennes 2014[46] UMP 24,73 FN 19,12 PS 14,20 UDI 11,65 Tour unique
    Régionales 2015[47] UDI 32,35 PS 26,68 FN 21,20 EELV 7,87 UDI 40,44 PS 38,78 FN 20,78
    Présidentielle 2017[48] EM 26,81 LR 24,58 LFI 18,91 FN 14,79 EM 74,57 FN 25,43 Pas de 3e
    Européennes 2019[49] LREM 25,52 RN 17,45 EELV 14,41 LR 11,10 Tour unique
    Municipales 2020 DVD 50,32 ECO 22,20 LREM 15,91 DVG 9,23 Pas de 2d tour

    Élections municipales


    Mairie
    Mairie

    Élection municipale de 2020

    Article détaillé : élections municipales de 2020 en Eure-et-Loir.

    Élection municipale de 2014

    Article connexe : élections municipales de 2014 en Eure-et-Loir.
    Résultats de l'élection municipale du à Chartres[50]
    Tête de liste Liste Premier tour Sièges
    Voix % CM CC
    Jean-Pierre Gorges * UMP-UDI 7 264 53,49 31 18
    Catherine Maunoury PS-EELV-MODEM 4 274 31,47 6 4
    Thibaut Brière-Saunier FN 1 088 8,01 1 1
    Denis Barbe FG (PCF) 702 5,16 1
    Vincent Chevrollier EXG 252 1,85
    Inscrits 24 912 100,00
    Abstentions 10 906 43,78
    Votants 14 006 56,22
    Blancs et nuls 426 3,04
    Exprimés 13 580 96,96
    * Liste du maire sortant

    Liste des maires


    Article détaillé : Liste des maires de Chartres.
    Liste des maires à partir de 1945
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 André Gagnon SFIO  
    1947 1955 Marcel Eugène Blanchard DVD  
    1955 1966 Joseph Pichard CD  
    1966 1975 Marcel Gaujard SE  
    1975 1977 Jean Laillet SE  
    1977 1998 Georges Lemoine PS Député, Ministre
    1998 2001 Jean-Louis Guillain PS  
    2001 En cours Jean-Pierre Gorges[51],[52] UMP-LR puis DVD Député - Ancien cadre

    Intercommunalité


    Carte de la communauté d'agglomération Chartres Métropole en Eure-et-Loir.
    Carte de la communauté d'agglomération Chartres Métropole en Eure-et-Loir.
    Article détaillé : communauté d'agglomération Chartres Métropole.

    Chartres est le siège de la communauté d'agglomération Chartres Métropole, la première d'Eure-et-Loir par sa population d'environ 123 000 habitants (2015). En 2018, Chartres métropole regroupe 66 communes, devancée sur ce critère par celle de Dreux qui en compte 81.


    Cantons


    Chartres est le bureau centralisateur de trois cantons :


    Jumelages


    Jumelages et partenariats de Chartres.
    Jumelages et partenariats de Chartres.
    VillePaysPériode
    Bethléem[53]Palestinedepuis le
    Chartres-de-BretagneFrance
    Chichester[54]Royaume-Unidepuis le
    Cuzco[55]Péroudepuis le
    Ravenne[56]Italiedepuis le
    Sakurai[57]Japondepuis le
    Spire[58]Allemagnedepuis le
    Évora[59]Portugaldepuis

    L'Association des Amis des Jumelages de Chartres organise régulièrement des manifestations culturelles en rapport avec les villes jumelées[60].


    Tendances politiques et résultats



    Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours


    Élections législatives, résultats des deuxièmes tours

    La ville de Chartres est entièrement incluse dans la première circonscription d'Eure-et-Loir[65], qui regroupe 128 831 habitants (2013)[66].


    Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores


    Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores


    Référendums


    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[80],[Note 4].

    En 2019, la commune comptait 38 534 habitants[Note 5], en diminution de 0,79 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    15 00013 79413 80913 71414 43914 75016 38317 35318 234
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    18 92519 53119 44219 58020 46821 08021 90323 10823 182
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    23 43123 21924 10323 34924 63025 35727 07726 42228 750
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    31 49534 46938 92837 11939 59540 36140 02239 27338 752
    2019 - - - - - - - -
    38 534--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[81] puis Insee à partir de 2006[82].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement et formation



    Enseignement primaire

    Chartres compte vingt-trois écoles, ou groupes scolaires, élémentaires ou maternelles.


    Enseignement secondaire

    Article connexe : lycées d'Eure-et-Loir.

    Les établissements secondaires comprennent :


    Formation professionnelle

    Le centre de formation d'apprentis interprofessionnel d'Eure-et-Loir (CFA Interpro28) propose 24 formations dans les secteurs de la vente et du commerce, de la coiffure, de l'hôtellerie et de la restauration, de la boucherie-charcuterie, de la patisserie-chocolaterie et de la boulangerie. Accueillant 1 200 apprentis en 2021-2022, le CFA Interpro28 est le deuxième plus important de la région Centre-Val-de-Loire après celui de Joué-lès-Tours[83],[84].


    Enseignement supérieur


    Institut universitaire de technologie (IUT)

    L'institut universitaire de technologie de Chartres, dont un laboratoire de recherche « Électronique, Images et Signaux » commun avec l'école polytechnique universitaire d'Orléans, accueille environ 330 étudiants. Il est créé en 1996 et implanté en bordure de l'Eure, à proximité du lycée Marceau et du parc de la Petite-Venise. L'IUT de Chartres est composé de trois départements, proposant chacun un diplôme de bachelor universitaire de technologie (BUT) et une Licence professionnelle (LP)[85],[86] :


    Eure-et-Loir Campus

    Eure-et-Loir Campus, centre d'enseignement supérieur et de formation inauguré en septembre 2000, installé dans l'ancienne caserne Marceau, comprend[87] :


    Autres établissements


    Santé


    Hôtel-Dieu de Chartres
    Hôtel-Dieu de Chartres

    Chartres compte deux hôpitaux, l'hôpital Louis Pasteur au Coudray et l'hôtel-Dieu de Chartres, rue du Docteur-Maunoury, tous deux faisant partie des Hôpitaux de Chartres.

    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Manifestations culturelles et festivités



    Sport


    Article détaillé : Sport à Chartres.

    Chartres est une ville dynamique en matière de sport. Outre des infrastructures comme le complexe aquatique l'Odyssée et Hippodrome de Chartres, de nombreuses activités sportives sont pratiquées au sein de plusieurs clubs, professionnels ou évoluant dans les plus hautes divisions, comme le Chartres ASTT (tennis de table), les French Cubs de Chartres (baseball), le Chartres Métropole Handball 28, le C' Chartres Basket Féminin et UB Chartres Métropole (basket-ball) ainsi que le C' Chartres Football (football N2).


    Médias



    Presse écrite


    Disparue

    De nombreux journaux se sont succédé à Chartres[103]. Il possédaient une diffusion sur l'ensemble du département. On peut notamment citer :


    Contemporaine

    Le presse locale est aujourd'hui réduite aux titres suivants :


    Stations de radio


    Télévision

    Les chaînes locales publiques France 3 Centre-Val de Loire et France 3 Normandie émettent leurs programmes locaux sur Chartres grâce à 2 émetteurs : Montlandon (La Butte de Montlandon) qui couvre aussi l'Eure-et-Loir et Les Hauts Saumons au nord chartrain[104].

    Un bureau permanent France 3 est situé 14 rue du docteur Michel Gibert[105].


    Web télévision


    Économie


    Chartres est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Eure-et-Loir. C'est aussi un grand centre agricole. La ville possède de nombreuses industries de fabrication allant de la pharmacie aux constructions mécaniques et électriques en passant par la parfumerie. De plus, Chartres est très bien desservie, tant au niveau routier qu'au niveau ferroviaire, ce qui lui permet d'exporter facilement et d'être reliée efficacement à la France entière.

    Autrefois grand marché agricole, Chartres accueille aujourd’hui des entreprises renommées, dont les ateliers de parfumerie Guerlain ou ceux de Paco Rabanne. La ville donne une image dynamique, tant dans le domaine de l’emploi que dans le domaine de la culture. Cela se caractérise notamment par la présence de la Cosmetic Valley.


    Revenus de la population et fiscalité


    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Emploi


    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    En 2012, Chartres comptait 14,3 % de taux de chômage[106].


    Secteurs d'activités



    Entreprises notables de l'agglomération



    Culture et patrimoine



    Édifices religieux



    Cathédrale Notre-Dame

    Le parvis.
    Le parvis.
    Article détaillé : Cathédrale Notre-Dame de Chartres.

    Aux XIIe et XIIIe siècles, la cathédrale Notre-Dame de Chartres, cloître Notre-Dame, fut l'une des plus grandes cathédrales gothiques dédiées à la Vierge dans la France septentrionale. Elle est aujourd'hui inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO. La cathédrale est élevée sur un promontoire, butte naturelle qui domine l’Eure d'une trentaine de mètres. Elle est implantée dans le tissu urbain de la ville antique.

    Au cours du haut Moyen Âge, cinq édifices au moins ont dû se succéder. Il n’en reste que quelques pans de murs et le site de la crypte dite de Saint-Lubin, dont le plan et l’orientation ont déterminé l'implantation de l'abside de l'édifice actuel. En 1020, la cathédrale est ravagée par les flammes. C’est à l'évêque Fulbert que l’on doit la construction de la première cathédrale qui est dédicacée en 1037 et dont il reste la crypte, le narthex avec sa façade à trois portails sculptés et ses deux tours. Le clocher sud est érigé plus tardivement. La basilique romane de Fulbert est encore détruite en 1194 et seules la crypte et la façade ouest sont préservées.

    La cathédrale actuelle est celle qui fut construite au XIIIe siècle. Elle reprend le massif occidental de l’ancien édifice. Son plan en croix latine, son élévation à trois étages, ses voûtes d’ogives à doubleaux et formerets déterminant la forme des piles, en font un exemple de l’architecture gothique à ses débuts. Le dallage de la nef a été conservé. À l’extérieur, afin d'équilibrer la poussée des voûtes, un système de gros contreforts et d’arcs-boutants fut installé jusqu’à la base des toitures, en deux volées superposées, d’épaisseur décroissante. Les deux porches latéraux possèdent un décor sculpté.

    Les siècles suivants verront l'édification d'extensions liées notamment à l'évolution de la liturgie. Entre 1325 et 1335, la salle capitulaire surmontée de la chapelle Saint-Piat est érigée et reliée à la cathédrale par un escalier couvert par une galerie. La chapelle Vendôme est construite en 1417 entre deux contreforts du bas-côté sud. Au XVIe siècle, le maître maçon Jehan Texier dit Jehan de Beauce procède à d'importants travaux. Il reconstruit, en 1506, le clocher nord dit clocher Neuf détruit par la foudre. Puis en 1520, il installe le pavillon de l’horloge sur le côté nord de la cathédrale.

    En 1836, un incendie accidentel détruit l'ancienne charpente en bois. La toiture est reconstruite en fonte de fer avec une couverture en cuivre qui avec le temps produit du vert-de-gris et lui donne cette couleur verte caractéristique.

    En , pendant la Seconde Guerre mondiale la cathédrale de Chartres a été sauvée de la destruction grâce au Colonel Américain Welborn Barton Griffith, Jr[Note 6].

    Article détaillé : Vitraux de Chartres.

    Les vitraux de la cathédrale de Chartres sont considérés comme l'un des ensembles les plus complets et les mieux préservés de l'époque médiévale. Ils sont notamment célèbres pour leurs couleurs et en particulier pour le fameux « bleu de Chartres », référence mondialement reconnue. Ils couvrent une surface totale de 2 600 m2 et présentent une collection unique de 172 baies illustrant la Bible et la vie des saints ainsi que celle des corporations de l'époque.

    Les plus anciens vitraux, rescapés du terrible incendie de 1194, sont Notre-Dame de la Belle Verrière (daté de 1180) et les trois lancettes de la façade ouest réalisés entre 1145 et 1155. La plupart des autres vitraux sont contemporains de l'église actuelle et datent du XIIIe siècle, entre 1205 et 1240 environ. La rapidité des travaux explique sans doute l'unité exemplaire de l’ensemble.

    Aujourd'hui, la ville rassemble plusieurs ateliers de maîtres verriers et le Centre International du Vitrail (CIV), installé dans l'enclos de Loëns, contribue au rayonnement de cet art dans le monde.


    Église Saint-Pierre

    Article détaillé : Église Saint-Pierre de Chartres.

    L'église Saint-Pierre, rue Pétion, est classée monument historique. Avant la Révolution, elle faisait partie de l'abbaye Saint-Père (Père signifiant ici Pierre) dont les traces remontent au VIIe siècle. L'église est devenue paroissiale en 1803.


    Collégiale Saint-André

    Article détaillé : Collégiale Saint-André de Chartres.

    Un ensemble architectural roman subsiste à Chartres, l'église Saint-André, rue Saint-André, datant de la seconde moitié du XIIe siècle. Le chœur emjambant l'Eure s'est effondré en 1805, rompant l'harmonie de cet édifice. Celui-ci est employé comme magasin à fourrage de la Révolution à 1861, et sa restauration commencée en 2003 apporte une nouvelle vocation à la collégiale en tant que lieu d'activités culturelles.


    Église Saint-Aignan

    Article détaillé : Église Saint-Aignan de Chartres.

    L'édifice actuel de Saint-Aignan, rue des Grenets, date du début du XVIe siècle et témoigne d'éléments gothiques, comme le portail principal du XIVe siècle, mais surtout Renaissance, tel celui de gauche sur lequel est mentionnée la date de 1541.


    Église Saint-Jean-Baptiste de Rechèvres

    Située dans le quartier de Rechèvres, l'église Saint-Jean-Baptiste, rue de la Paix, a été construite entre 1959 et 1962. En forme de rotonde surmontée d'une coupole, elle est éclairée par des vitraux de Max Ingrand sur toute la circonférence. L'édifice est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 2002[113]. Depuis 1963, il abrite la sépulture de l'abbé Franz Stock, aumônier allemand, supérieur du « séminaire des barbelés » au Coudray, près de Chartres.


    Couvent des Cordeliers

    Article détaillé : Couvent des Cordeliers de Chartres.

    Église Saint-Martin-au-Val

    Article détaillé : Église Saint-Martin-au-Val de Chartres.

    Église Sainte-Foy

    Article détaillé : Église Sainte-Foy de Chartres.

    Chapelle Notre-Dame de la Brèche

    Article détaillé : Chapelle Notre-Dame de la Brèche de Chartres.

    Autres édifices


    Lieux de culte


    Anciens édifices cultuels


    Chartres, lieu de pèlerinage


    La plaque devant la cathédrale de Chartres avec indication de la distance à Saint-Jacques-de-Compostelle.
    La plaque devant la cathédrale de Chartres avec indication de la distance à Saint-Jacques-de-Compostelle.

    La ville est la destination de deux pèlerinages : le dimanche des Rameaux pour les jeunes de 18 à 30 ans des diocèses d'Île de France[114] et à la Pentecôte pour le pèlerinage de Chrétienté[115].

    Un des itinéraires de la Via Turonensis, chemin de pèlerinage médiéval de Paris à Saint-Jacques-de-Compostelle, traverse Chartres (l'autre itinéraire passe par Orléans). Selon le Chapitre Premier du Guide du Pèlerin d'Aimery Picaud, la Via Turonensis était une des quatre routes en France menant à Saint-Jacques-de-Compostelle et la seule venant du nord et du nord-est de l'Europe. Les pèlerins modernes qui partent de Paris peuvent prendre l'une des deux variantes de l'itinéraire (via Vauhallan et Saint-Rémy-lès-Chevreuse ou via Versailles) qui convergent près de Rambouillet et traverse Épernon, Saint-Prest et Lèves avant d'entrer dans Chartres. La Via Turonensis continue ensuite vers Bonneval et Châteaudun jusqu'à Tours où elle converge avec la variante via Orléans.

    Article détaillé : Via Turonensis.

    Édifices civils



    La vieille ville de Chartres

    Article détaillé : de la ville haute à la basse ville par la rue Chantault.

    La vieille ville de Chartres se compose de deux parties, la ville haute autour de la cathédrale et la basse ville aux bords de l'Eure et de ses bras. Elle constitue un ensemble remarquable d'édifices médiévaux et Renaissance.

    Au sein de cet ensemble, la place de la Poissonnerie constitue un exemple architectural caractéristique regroupant la maison du Saumon et la maison de la Truie qui file. Ce quartier est attesté comme lieu de vente du poisson depuis le début du XVe siècle jusque dans les années 1950. Autrefois, cette place était entièrement entourée de maisons à colombage. Cependant, elles furent démolies vers 1870 puis plus tard en 1960. La maison du Saumon fut habitée par Catherine Maubuisson, dame de Borville qui était à la tête d’un important négoce d’import export. Outre le saumon, la façade présente une Annonciation et saint Michel terrassant le dragon.


    L'enclos de Loëns

    Le cellier de Loëns, Classé MH (1862).
    Le cellier de Loëns,
    Le cellier de Loëns, Classé MH (1862). Classé MH (1862).
    Article détaillé : Enclos de Loëns.

    L'enclos de Loëns était un ensemble de bâtiments dépendant du chapitre cathédral, qui réunissait, à proximité du cloître Notre-Dame, un cellier, un grenier, une prison et un four banal. Dans cet enclos, étaient stockés les dîmes et fermages versés en nature, et emprisonnés les condamnés de la justice ecclésiastique.

    Le cellier est classé monument historique en 1862[116]. Il abrite actuellement le Centre international du vitrail.


    Le palais épiscopal

    Façade côté jardin du Palais épiscopal,  Classé MH (1906, 1941)[117].
    Façade côté jardin du Palais épiscopal, Façade côté jardin du Palais épiscopal,  Classé MH (1906, 1941)[117]. Classé MH (1906, 1941)[117].

    Il ne subsiste rien du premier palais épiscopal qui aurait été édifié sur le site, par l'évêque saint Yves au XIIe siècle. Du palais qui accueille Henri IV à l'occasion de son couronnement en 1594, il ne reste que les communs. Le bâtiment central est élevé durant la première moitié du XVIIIe siècle. En effet, Paul Godet des Marais détruit la chapelle Saint-Serge-et-Saint-Bacche pour construire un corps de bâtiment en 1704. Le pavillon central de la façade, la salle à l'italienne ainsi que la chapelle sont construits au milieu du XVIIIe siècle, sous la direction de Monseigneur Fleury[118].

    De 1794 à 1804, le palais épiscopal est utilisé par l'administration centrale du département d'Eure-et-Loir. Puis la préfecture s'y installe en 1804 avant de rendre, en 1821, le palais à l'évêché renaissant.

    À l'issue de la loi de séparation des Églises et de l'État, en 1905, les bâtiments deviennent la propriété du département d'Eure-et-Loir. En 1913, celui-ci les met à la disposition de la ville de Chartres. Les soldats cantonnés dans les lieux durant la Première Guerre mondiale saccagent la décoration. Le bâtiment est laissé à l'abandon jusqu'à ce que la ville de Chartres en fasse son musée des Beaux-Arts[119]. Celui-ci est inauguré en 1939, mais n'est réellement ouvert qu'en 1948.


    L'ancien hôtel des Postes

    Ancien hôtel des Postes Inscrit MH (1994).
    Ancien hôtel des Postes
    Ancien hôtel des Postes Inscrit MH (1994). Inscrit MH (1994).
    Article détaillé : Hôtel des Postes de Chartres.

    En 1919, devant l'expansion des communications, dont le télégraphe et le téléphone, est décidée la construction d'un bâtiment spécifique situé à l'emplacement du marché aux chevaux, entre la place des Épars et la place du Châtelet. C'est à Raoul Brandon qu'est confiée sa construction dans un style néogothique utilisant des techniques novatrices pour l'époque dont le béton armé. Le décor raconte, sur un support mosaïque, l'acheminement d'une lettre jusqu'à son destinataire. L'hôtel des Postes est terminé en 1928. En 2005, la Ville de Chartres acquiert le bâtiment devenu une silhouette désormais indissociable du paysage chartrain pour y installer, après complète reconstruction intérieure, sa médiathèque.


    Monument en hommage à Jean Moulin

    Monument en hommage à Jean Moulin, angle boulevard Maurice-Viollette rue Collin-d'Harleville.
    Monument en hommage à Jean Moulin, angle boulevard Maurice-Viollette rue Collin-d'Harleville.

    En 1948, un monument en hommage à Jean Moulin est inauguré grâce à une souscription publique. Réalisé par Marcel Courbier sur les plans de l'architecte Michel Maunoury, le monument représente un poing crispé sur un glaive brisé. La statue, faite de granit rose, immortalise l'action de Jean Moulin. Un parterre de roses baptisées « Résurrection » ou « Roses de la déportation », rouge magenta et rose, créées par Michel Kriloff et dédiées aux femmes déportées à Ravensbrück, entoure le monument.


    La maison Picassiette

    Article détaillé : Maison Picassiette.

    La maison Picassiette (ou la Maison aux mille morceaux) est un exemple d'architecture naïve constituée de mosaïques de verre et de faïence coulés dans le ciment. Elle a été construite par un seul homme Raymond Isidore, dit Picassiette (1900-1964). Balayeur du cimetière municipal, il collectait les morceaux d'assiettes, de verre, mis au rebut et s'inspirait de ses rêves. La population le surnommait Picassiette : le Picasso de l'assiette. Il se rêvait artiste et inspira une démarche originale de transformation sociale du quartier des Hauts-de-Chartres. Un parcours de 15 mégalithes, partiellement recouverts de mosaïques, permet au touriste qui visite la maison de se rendre sur le « quartier Picassiette » et de découvrir les œuvres réalisées par les habitants dans les cages d'immeubles[120]. Par ailleurs, des mosaïques insérées dans le sol relient la chapelle Saint-Éman, dédiée à la mosaïque depuis 2003, à la maison Picassiette, en traversant le cimetière municipal.


    Le cimetière municipal

    Le cimetière Saint-Cheron.
    Le cimetière Saint-Cheron.
    Article détaillé : cimetière Saint-Cheron.

    Patrimoine culturel



    Chartres vue par les peintres

    Henri Villain, peintre orientaliste mort à Chartres en 1938, a représenté l'intérieur de la cathédrale dans ses dernières œuvres, ainsi que les lavoirs du bord de l'Eure.

    Le théâtre de Chartres

    Le théâtre.
    Le théâtre.
    Article détaillé : Théâtre municipal de Chartres.

    Le théâtre de Chartres, subventionné principalement par la Ville de Chartres, rayonne sur l’agglomération chartraine et sur l’ensemble du département d’Eure-et-Loir. Ouvert à tous les genres artistiques (théâtre, danse, musiques, humour…) et à tous les publics, il offre une programmation de qualité. Son foyer-bar récemment rénové et sa salle à l’italienne de 531 places en font un haut lieu de la culture chartraine. Il est actuellement dirigé par Jérôme Costeplane[122].


    Musée des Beaux-Arts

    Article détaillé : Musée des Beaux-Arts de Chartres.

    Le musée des Beaux-Arts est le principal musée de la ville. Situé dans l'ancien palais épiscopal, à côté de la cathédrale, il abrite une collection d'œuvres d'art variée : peintures, dessins, sculptures, objets d'arts, archéologie, mobilier et en particulier une collection fournie de peintures de Maurice de Vlaminck.


    Centre international du vitrail

    Article détaillé : Centre international du vitrail.

    Le Centre international du vitrail est consacré au vitrail « vivant » (ateliers pédagogiques, exposition permanente sur l'art du vitrail, expositions temporaires accueillant des artistes contemporains[123].


    Le Compa, conservatoire de l'agriculture

    Article détaillé : Le Compa, conservatoire de l'Agriculture.

    Le Compa, conservatoire de l'agriculture (à l'origine « conservatoire des machines et pratiques agricoles ») est situé sur la commune de Mainvilliers et limitrophe de la commune de Chartres.

    Entité du conseil départemental d'Eure-et-Loir, il accueille sur 3 000 m2 des collections uniques sur l'agriculture, l'alimentation, l'environnement ainsi qu'un espace consacré à des expositions temporaires sur des sujets de société (alimentation, développement durable, ressources végétales, communication).

    Il y est retracé l'histoire de l'agriculture et de sa mécanisation de 1800 à 1950 à partir de machines et d'outils d'époque.

    Durant l’aménagement du pôle Gare de Chartres en 2019-2020, la gare routière utilise provisoirement le parking du Compa.


    Le musée de l'École

    Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?

    Le musée départemental de l'École, créé en 1975 par deux instituteurs à la retraite[124].


    Muséum des Sciences naturelles et de Préhistoire

    Les anciens locaux du muséum (avant 2015).
    Les anciens locaux du muséum (avant 2015).

    Le muséum des Sciences naturelles et de Préhistoire de Chartres a fermé ses portes au public en [125]. Aucune date de réouverture n'a été définie lors du conseil municipal ayant pris cette décision. Le muséum doit être remplacé par un auditorium et un studio d'enregistrement[126].

    L'inventaire des collections est en cours et les activités en direction des publics scolaires sont maintenues.


    Bibliothèques de Chartres

    Médiathèque L'apostrophe.
    Médiathèque L'apostrophe.

    Les bibliothèques de Chartres comprennent deux établissements[127] :

    La bibliothèque de Chartres était installée dans l'hôtel Montescot quand elle a été détruite par un bombardement aérien, le . Les collections anciennes de la bibliothèque ont été réunies au moment des confiscations de la Révolution française. Les manuscrits provenaient principalement de deux scriptoria, celui du chapitre de la cathédrale de Chartres et celui de l'église Saint-Père[129]. Des campagnes de restauration des manuscrits médiévaux sont organisées par l’Institut de recherches et d’histoire des textes (CNRS)[130].


    Parcs et jardins


    Chartres possède quatre fleurs de « Ville fleurie », attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris (édition 2007)[131].

    Sur les 120 hectares d'espaces verts que compte le territoire chartrain, les principaux parcs et jardins sont listés ci-dessous[132] :

    Article connexe : Liste d'arbres remarquables en Eure-et-Loir.

    Personnalités liées à la commune



    Au Moyen Âge


    À la Renaissance


    XVIIIe siècle


    Période révolutionnaire


    XIXe siècle


    XXe siècle


    Devise et héraldique


    Devise de la ville de Chartres, figurant sur la mosaïque au-dessus de la porte séparant les quais et le hall voyageurs.
    Devise de la ville de Chartres, figurant sur la mosaïque au-dessus de la porte séparant les quais et le hall voyageurs.

    La devise en latin de Chartres est « servanti civem querna corona datur » qui signifie « À celui qui sauve un citoyen est donné une couronne de chêne »[139]. Il s’agit là d’une tradition de la Rome antique : la couronne de chêne était décernée à tout citoyen ayant, sur le champ de bataille, sauvegardé l’existence d’un de ses concitoyens. Cette devise, figurant sur le blason de la ville dès le XVIe siècle, se retrouve à la fin du XVIIIe siècle sur des médailles frappées aux armes de la ville. En 1790, pour avoir sauvé une Chartraine, le maçon Halgrain et le menuisier Brossier (conformément à la tradition antique) reçurent du maire Asselin une médaille en argent frappée aux armes de la ville, attachée à un ruban aux trois couleurs de la nation et portant la fameuse devise.

    C’est au milieu du XIVe siècle que l’on trouve trace des premières armoiries de la ville. Depuis cette époque, six blasons différents se succédèrent.

    En 1696, Charles René d'Hozier enregistre dans l'armorial général de France le blason de Chartres comme : « tiercé en fasce d'or, d'argent, et de gueules[140]. »

    Sous le Premier Empire, le blason de Chartres se blasonnait ainsi : « De gueules, à trois besants d'argent, chacun chargé d'une inscription de sable frappé au droit d'un denier du Moyen Âge du type bléso-chartrain ; au comble cousu d'azur, chargé d'une gerbe d'or ; franc quartier des villes de seconde classe, qui est à dextre d'azur, chargé d'un N d'or, surmonté d'une étoile rayonnante du même, brochant au neuvième de l'Écu[141]. »

    Les armes actuelles se blasonnent ainsi : « de gueules, à trois besants d'argent, chacun chargé d'une inscription de sable frappé au droit d'un denier du Moyen Âge du type bléso-chartrain accompagné à senestre d'une fleur de lys du même ; au chef cousu d'azur, à trois fleurs de lys d'or[140]. »


    Logotype


    Le logotype actuel de Chartres, adopté en juillet 2018, se compose d'une lettre C, initiale de la ville, intégrée à une composition inspirée des vitraux de sa cathédrale, en particulier de la rosace, avec une présence forte du bleu qui leur est spécifique.

    « Depuis 2001 Chartres se renouvelle et se modernise. Sortie de l’ombre de sa cathédrale, elle rayonne d’un tout nouvel éclat. Il était temps de lui offrir un logo pour accompagner sa métamorphose. Un C central enchâssé dans l’évocation d’une rosace, référence incontournable à notre patrimoine. »[142]


    Voir aussi



    Bibliographie



    Filmographie


    La ville a servi de décor pour de nombreux films dont :


    Articles connexes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Liens externes



    Bases de données et dictionnaires


    Notes et références



    Notes et cartes



    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Cette légende a connu un certain succès au Moyen Âge et à l'époque moderne. La revendication d'une présence chrétienne dès l'époque des apôtres est présente dans le Cartulaire de Notre-Dame de Chartres du XIVe siècle, mais on n'en trouve en revanche aucune trace dans des textes plus anciens comme le Cartulaire de Saint-Père, écrit au XIe siècle, ou les Vies de saints carolingiennes.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    6. Voir Seconde Guerre mondiale.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


    1. « Site officiel », sur www.chartres.fr (consulté le ).
    2. SOUCHET (Jean-Baptiste), Histoire du diocèse et de la ville de Chartres. 1632 (1866), t. 1, p. 27.
    3. « Superficie », sur toutes-les-villes.com (consulté le ).
    4. « Station météorologique de Chartres - Champhol », sur infoclimat.fr.
    5. « Normes et records 1961-1990 », sur infoclimat.fr.
    6. Hélène Bonnet, « L'architecte du pôle gare de Chartres retrace l'histoire du lieu au fil des siècles », L’Écho Républicain, (lire en ligne).
    7. « Transports urbains », sur agglo-chartres.fr.
    8. « Plans de réseau », sur filibus.fr.
    9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Unité urbaine 2020 de Chartres », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    13. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. « Les risques près de chez moi - commune de Chartres », sur Géorisques (consulté le )
    19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    20. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    21. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Chartres », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    24. « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur www.eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    25. VALOIS (Adrien de) Notitia Galliarum ordine letterarum digesta (1675), p. 669.
    26. Revue Celtique (1966), t. 15, p. 33.
    27. Anne Ollagnier et Dominique Joly, Carte archéologique de la Gaule : 28. Eure-et-Loir, Académie des inscriptions et belles-lettres, Ministère de la culture et de la francophonie, Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, Paris, 1995. Pages 113 et 114 (ISBN 2-87754-032-4).
    28. E. de Lépinois et Lucien Merlet (Éditeur scientifique), Cartulaire de Notre-Dame de Chartres, Chartres, Garnier, coll. « Société archéologique d'Eure-et-Loir », 1862-1865, 3 vol. (CCLII-263-XXXII, 429, 438 p.) ; 28 cm (BNF 36483645).
    29. Concile gaulois (Concilium Galliæ) et Charles Munier (Éditeur scientifique) (trad. du latin par Jean Gaudemet), Conciles gaulois du IVe siècle : Traduction de : Concilia Galliæ, Paris, Éd. du Cerf, coll. « Sources chrétiennes » (no 241), , 164 p., 1 vol. (164 p.) ; 20 cm (ISBN 2-204-01200-9, ISSN 0768-4401, BNF 34647510).
    30. Siège de Paris par les Normands ; Poème d'Abbon. Collection des Mémoires relatifs à l'Histoire de la France par M. Guizot Éditions de 1824 lu sur le site Gallica
    31. Jean de Salisbury, Metalogicon, col. 900 : « Dicebat Bernardus Carnotensis nos esse quasi nanos, gigantium humeris incidentes, ut possimus, plura eis et remotiora videre, non utique proprii visus acumine, aut eminentia corporis, sed quia in altum subvehimur et extollimur magnitudine gigantea. ».
    32. Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de l'histoire », , 224 p. (ISBN 978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4, OCLC 420152637)., p. 34.
    33. Leguay (2005), op. cit., p. 107.
    34. Leguay (2005), op. cit., p. 111.
    35. Charles Métais et Georges Babou de la Bourdaisière, « Siège de Chartres par Henri IV. — 1591 », Carnet de la Sabretache, (lire en ligne, consulté le ).
    36. Roger Joly, « Le siège de 1591 », dans Histoire de Chartres, Horvath, (lire en ligne).
    37. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne). p. 374.
    38. Marcel Couturier, « Le sacre du roi Henri IV en 1594 », Bulletin de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, no 40, (lire en ligne, consulté le ).
    39. « La Base Aérienne de Chartres entre les deux guerres. », sur www.bibert.fr (consulté le ).
    40. Guillaume de Morant, « La véritable histoire de la tondue de Chartres », Paris Match, semaine du 21 au , p. 64-69.
    41. (ca) « Pepita Estruch fotografiada per Elisenda Mercadal Segura (2003) – Anarquia Catalunya 🏴 », (consulté le )
    42. (en) « Colonel Wilborn Griffith », sur American Friends of Chartres. (consulté le ).
    43. (en) « The Hall of Valor / Welborn Barton Griffith », sur Valor Military Times (consulté le ).
    44. Winieska, Françoise, , La Libération de Rambouillet, France, SHARY, 1999, p. 19-23, (ISBN 2-9514047-0-0).
    45. « La libération de Chartres (Août 1944) », sur www.chartres.fr (consulté le ).
    46. « Résultats des élections européennes 2014 ».
    47. « Résultats des élections régionales 2015 ».
    48. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 ».
    49. « Résultats des élections européennes 2019 ».
    50. Résultats officiels pour la commune Chartres
    51. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
    52. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    53. « http://www.jumelages-chartres.fr/pages/nos-villes/page.html » (consulté le )
    54. « http://www.jumelages-chartres.fr/pages/nos-villes/reglement-interieur.html » (consulté le )
    55. « http://www.aatccusco.com/ciudades_hermanas.php »
    56. « http://www.jumelages-chartres.fr/pages/nos-villes/ravenne.html » (consulté le )
    57. « http://www.jumelages-chartres.fr/pages/nos-villes/page-1.html » (consulté le )
    58. « http://www.jumelages-chartres.fr/pages/nos-villes/spire-sur-le-rhin.html » (consulté le )
    59. « https://pastel.diplomatie.gouv.fr/cncdext/dyn/public/atlas/detailPartenaire.html?criteres.ptrId=654 » (consulté le )
    60. « Site de l'association des Amis des Jumelages de Chartres », sur www.jumelages-chartres.fr (consulté le ).
    61. « Résultat de l'élection présidentielle 2017 sur le site de "Le Monde". », sur www.lemonde.fr (consulté le ).
    62. « Résultat de l'élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l'intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    63. « Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    64. « Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    65. « Loi no 86-1197 du 24 novembre 1986 relative à la délimitation des circonscriptions pour l'élection des députés, version consolidée au 10 février 2019 », sur https://www.legifrance.gouv.fr, .
    66. « Populations légales des circonscriptions législatives pour les élections de 2017 », sur https://www.insee.fr, (consulté le ).
    67. « Résultats des élections législatives 2017 », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    68. « Résultat de l'élection législative 2012 sur le site du ministère de l'intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    69. « Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    70. « Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    71. « Résultats de l’élection européenne 2019 sur le site du ministère de l’Intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    72. « Résultats de l’élection européenne 2014 sur le site du ministère de l’Intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    73. « Résultats de l’élection européenne 2009 sur le site du ministère de l’Intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    74. « Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    75. « Résultats de l’élection régionale 2015 sur le site du ministère de l’Intérieur », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    76. « Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    77. « Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    78. « Résultats du référendum 2005 sur le site du ministère de l’Intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    79. « Résultats du référendum 1992 sur le site du ministère de l’Intérieur. », sur www.interieur.gouv.fr (consulté le ).
    80. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    81. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    82. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    83. Votre agglo n° 108, février 2022, p. 42.
    84. « CFA Interpro 28 », sur www.cfainterpro28.com, (consulté le ).
    85. « Université d'Orléans : IUT de Chartres », sur https://www.univ-orleans.fr/fr/iut-chartres (consulté le ).
    86. ADIUT, « Les IUT : l'IUT de Chartres », sur https://www.iut.fr (consulté le ).
    87. Conseil départemental d'Eure-et-Loir, « Enseignement supérieur et formation », sur https://www.eurelien.fr, (consulté le ).
    88. « Le campus CCI Eure-et-Loir », sur https://www.campuscci.fr/ (consulté le ).
    89. Les Hôpitaux de Chartres, « IF Santé Chartres », sur https://ifsi-ifas.ch-chartres.fr/ (consulté le ).
    90. « Association des grandes orgues de Chartres. », sur orgues.chartres.free.fr (consulté le ).
    91. J.-G. Lebrun, « ORGUE / EURE-ET-LOIR », La Terrasse, no 210, (ISSN 1241-5715, lire en ligne, consulté le ).
    92. Ahmed Taghza, « Après deux ans de suspension, les Artisanales sont de retour à Chartres », sur L'Écho républicain, (consulté le ).
    93. « Les Artisanales de Chartres - Salon national de l'artisanat. », sur www.les-artisanales.com (consulté le ).
    94. Thomas Desprez, « Retour en images sur les 14es Rencontres internationales de mosaïque de Chartres », sur L'Écho républicain, (consulté le ).
    95. Arnaud Neuveux, « Des commerçants nous parlent de la Saint-André, organisée ce dimanche, à Chartres », sur L'Écho républicain, (consulté le ).
    96. Yannick Vely, «Chartres en lumière est la plus grande proposition du genre», sur Paris Match, (consulté le ).
    97. Inès Genetay, « Chartres en lumières en mode hiver : à quelle heure voir les illuminations ? », sur Actu.fr, (consulté le ).
    98. Estelle Rosset, « "Week-end Henri IV" à Chartres et Nogent-le-Roi : dans les coulisses de la préparation de la poule au pot », sur L'Écho républicain, (consulté le ).
    99. Philippe Dubois, « Autricum, la fête gallo-romaine continue à Chartres ce dimanche ! », sur L'Écho républicain, (consulté le ).
    100. Rémi Bonnet, « À Chartres, les Wampas électrisent le festival L'Paille à sons », sur L'Écho républicain, (consulté le ).
    101. Maylis Guillier, « Festival de Chartres : du sens et du son », sur Famille chrétienne, (consulté le ).
    102. Thomas Desprez, « 30e édition des Estivales de Chartres : découvrez le programme complet de juillet et août », sur L'Écho républicain, (consulté le ).
    103. « La presse du XIXe siècle en Eure-et-Loir, Bibliothèque municipale de Chartres », sur www.bm-chartres.fr (consulté le ).
    104. Émetteurs TNT en Eure-et-Loir
    105. Situation de bureau chartrain de France 3
    106. « Emploi et chômage à Chartres », sur www.journaldunet.com (consulté le ).
    107. « Fiche sur l'entreprise », sur societe.com.
    108. « « Plaquette Cosmetic Valley » [PDF], sur nouveauciel.com.
    109. « Fiche de l'entreprise », sur corporama.com.
    110. « Site internet du groupe Lamirault », sur www.lamirault.fr (consulté le ).
    111. (es) « Ser multinacional en España cuesta mucho, porque el mercado doméstico es muy pequeño », La Vanguardia, .
    112. « Les Parfums Christian Dior investissent à Chartres et visent 300 emplois », sur https://www.lechorepublicain.fr, .
    113. « Église Saint-Jean-Baptiste », notice no PA28000010, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    114. « Pèlerinage de Chartres - d’Ile-de-France », sur https://idf-a-chartres.org/ (consulté le ).
    115. « Pèlerinage de Chartres Pentecôte - Notre-Dame de Chrétienté », sur http://www.nd-chretiente.com/ (consulté le ).
    116. « Ancien cellier de Loëns », notice no PA00096994, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    117. « Ancien évêché et ses jardins, actuellement Musée des Beaux-Arts », notice no PA00097000, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    118. Maurice Jusselin, Le palais épiscopal de Chartres (aujourd'hui Musée municipal) et sa chapelle au temps de Mgr Fleury (1746-1780), Chartres, Imp. Lainé et Tantet,
    119. Philippe Diolé, Beaux-arts : Comment meurt un monument historique, (lire en ligne), p. 14-15
    120. P. Macquaire : Un essai de transformation sociale, le quartier Picassiette à Chartres, l'Harmattan, Paris 2008 2018.
    121. (en) « Valdimir Fedorovitch Stozharov », sur www.stozharov.com (consulté le ).
    122. « Site du Théâtre de Chartres », sur www.theatredechartres.fr (consulté le ).
    123. « Le musée du vitrail à Chartres », sur www.centre-vitrail.org (consulté le ), site du Centre international du vitrail.
    124. Danièle Alexandre-Bidon, Marie-Madeleine Compère et Yves Galupeau, Le patrimoine de l'Éducation nationale, Charenton-le-Pont, Flohic Ed, coll. « Le patrimoine des institutions politiques », , 989 p. (ISBN 2-84234-034-5), p. 968.
    125. « Site de la Société des Amis du Muséum de Chartres et des Naturalistes d'Eure-et-Loir - SAMNEL », sur samnel.museum.pagesperso-orange.fr (consulté le ), consulté le .
    126. « Le Muséum d'histoire naturelle ferme ses portes le 1er février », sur http://www.lechorepublicain.fr, (consulté le ).
    127. « Les bibliothèques de Chartres », sur www.bm-chartres.fr (consulté le ).
    128. « Les Bibliothèques de Chartres : L'apostrophe », sur www.bm-chartres.fr (consulté le ).
    129. « Bibliothèques de Chartres : Les collections du patrimoine », sur www.bm-chartres.fr (consulté le ).
    130. « À la recherche des manuscrits de Chartres », sur www.manuscrits-de-chartres.fr (consulté le ).
    131. « Villes et villages fleuris - Eure-et-Loir », sur www.villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
    132. « "Parcs, jardins et squares", site officiel de la ville », sur www.ville-chartres.fr (consulté le ).
    133. Hélène Bonnet, « Un parking souterrain dans les jardins de l’évêché, parmi les 5 priorités de rentrée de Jean-Pierre Gorges, maire de Chartres », sur https://www.lechorepublicain.fr, .
    134. Société des Amis du Muséum de Chartres et des Naturalistes d'Eure-et-Loir, « Le Jardin d'Horticulture de Chartres - Arboretum », sur http://samnel.museum.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
    135. « Book Review: Les Heirs De Roman, Dialogue De Nicolas Boileau-Despreaux », Journal of Education, vol. 57, no 6, , p. 91–91 (ISSN 0022-0574 et 2515-5741, DOI 10.1177/002205740305700633, lire en ligne [archive], consulté le )
    136. Centre France, « Histoire - Qui est Raoul Philippe, ce peintre de Chartres sorti de l'oubli ? », sur www.lechorepublicain.fr, (consulté le ).
    137. « BAUER Jacques | Les monuments aux morts », sur monumentsmorts.univ-lille.fr (consulté le )
    138. « Qui est le Chartrain Axel Carion, l'un des plus grands explorateurs de la planète à vélo ? - Chartres (28000) - L'Echo Républicain », sur www.lechorepublicain.fr (consulté le ).
    139. « Antoine Launay, 1999-2004, Devise de Chartres. », sur cathedrale.chartres.free.fr (consulté le ).
    140. « Sébastien Connan, 1999-2004, Armoiries de Chartres. », sur cathedrale.chartres.free.fr (consulté le ).
    141. Service Bibliothèques - Archives de la Ville de Chartres
    142. « Le magazine de la ville » (consulté le ).

    На других языках


    [de] Chartres

    Chartres [.mw-parser-output .IPA a{text-decoration:none}ʃaʀtʀ] ist die Präfekturhauptstadt des Départements Eure-et-Loir in Frankreich. Die Stadt liegt 90 Kilometer südwestlich von Paris in einer Ebene an der Eure, einem Nebenfluss der Seine. Die 38.534 Einwohner (Stand 1. Januar 2019) nennen sich „Chartrains“. Im Zentrum der Altstadt steht die berühmte Kathedrale Notre-Dame de Chartres.

    [en] Chartres

    Chartres (French pronunciation: [ʃaʁtʁ] (listen)) is a city and capital of the Eure-et-Loir department in France. It is located about 90 km (56 mi)[4] southwest of Paris. At the 2019 census, there were 170,763 inhabitants in the metropolitan area of Chartres (as defined by INSEE),[3] 38,534 of whom lived in the city (commune) of Chartres proper.[5]
    - [fr] Chartres

    [it] Chartres

    Chartres (AFI: /ʃaʁtʁ(ə)/) è una città francese di 40 690 abitanti (più di 90 000 con le periferie), capoluogo del dipartimento dell'Eure-et-Loir, nella regione del Centro-Valle della Loira, attraversata dal fiume Eure.

    [ru] Шартр

    Шартр (фр. Chartres) — город во Франции, на реке Эр, префектура (административный центр) департамента Эр и Луар. Расположен в 96 км от Парижа на плодородной равнине Бос (фр.). Население 40,4 тыс. жителей (1999), с пригородами — 87 800 жителей.



    Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

    Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

    2019-2024
    WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии