Bonneval est une commune française située dans le département d’Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.
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Bonneval | |
Le fossé ceinturant le centre-ville fortifié. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Eure-et-Loir |
Arrondissement | Châteaudun |
Intercommunalité | Communauté de communes du Bonnevalais (siège) |
Maire Mandat |
Joël Billard (LR) 2020-2026 |
Code postal | 28800 |
Code commune | 28051 |
Démographie | |
Gentilé | Bonnevalais, Bonnevallais |
Population municipale |
4 846 hab. (2019 ![]() |
Densité | 168 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 10′ 56″ nord, 1° 23′ 20″ est |
Altitude | Min. 112 m Max. 175 m |
Superficie | 28,78 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Bonneval (ville isolée) |
Aire d'attraction | Bonneval (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châteaudun |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-bonneval.eu |
modifier ![]() |
Au cœur de la Beauce et au commencement de la haute vallée de la rivière le Loir, Bonneval est un village fortifié. Autour des fortifications de l’enceinte du centre historique, le Loir coule dans les fossés.
L’abondance de l’eau au cœur de la ville lui a valu le surnom de « petite Venise de la Beauce », à l’instar de Montargis, la petite Venise du Gâtinais, dans le département voisin, le Loiret.
Trizay-les-Bonneval | Alluyes, Montboissier | Pré-Saint-Martin |
Montharville, Dangeau | ![]() |
Pré-Saint-Évroult |
Flacey | Saint-Christophe, Moléans | Saint-Maur-sur-le-Loir |
La commune accueille, au nord de la ville, le point de confluence de la rivière l'Ozanne et du Loir, ce dernier étant un sous-affluent de la Loire par la Sarthe et la Maine[1].
La commune bénéficie depuis 1850 d'une station hydrologique sur le Loir : la hauteur maximale instantanée, relevée à Bonneval le , est de 6,56 m[2].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pré-Saint-Evroult », sur la commune de Pré-Saint-Évroult, mise en service en 1995[9] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1 °C et la hauteur de précipitations de 597,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Châteaudun », sur la commune de Jallans, mise en service en 1952 et à 12 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,6 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[15].
Bonneval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bonneval, une unité urbaine monocommunale[19] de 4 846 habitants en 2019, constituant une ville isolée[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bonneval, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 1 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,8 %), zones urbanisées (9,3 %), forêts (7,7 %), prairies (6,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Les Gabeaudières, la Jouannière, Jupeau, la Maison-Blanche, Méroger, Migaudry, Montfaucon, Poireux, Saint-Gilles, Saint-Martin-du-Péan, Saint-Maurice, Villancien, Vouvray.
La ville de Bonneval est desservie par le réseau de mobilité interurbaine Rémi, via la ligne 3 en direction de Chartres ou de Châteaudun.
Le territoire de la commune de Bonneval est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Loir et l'Ozanne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999 et 2021[27],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile, des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des effondrements généralisés[28]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 58,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 983 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1532 sont en en aléa moyen ou fort, soit 77 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[25].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Le nom de la localité est attesté sous la forme Bona Vallis en 861[32].
Du latin bonam et vallem « bonne vallée »[32].
C’est autour de l’abbaye Saint-Florentin dont la fondation est entamée en 857 à l'instigation du chevalier Foulques, seigneur de Bonneval[33], que le village de Bonna-Valis s'est développé.
Foulques de Bonneval confie au moine bénédiction Gausmar la tâche de la construction du monastère ainsi que de l'établissement d'une communauté religieuse. Le chevalier Foulques donne, dans le même temps, des terres à Gausmar, afin que la communauté, une fois établie, puisse avoir les moyens de subvenir à ses besoins[33].
L'abbaye qui reçoit des reliques de Saint-Florentin, martyrisé en Bourgogne, prendra le nom d'abbaye Saint Florentin de Bonneval[33].
Lors de l'officialisation de la langue française, le nom latin Bonna-Valis signifiant ''Bon Val'' en français, a été remplacé par Bonneval.
Vendue à la Révolution comme bien national pour faire une filature, l'abbaye Saint Florentin est transformée en 1845, six ans après la fondation du bagne du Mettray, en colonie agricole pour la jeunesse désocialisée. Le système de redressement pour enfants se développant dans des zones agricoles plus reculées, en particulier au Luc, le centre de Bonneval est réaffecté en 1861 pour faire un asile d’aliénés.
En 1933, la direction médicale de l'asile est confiée à Henri Ey, ancien interne à Sainte Anne de Paul Guiraud qui, reconnaissant sa dette à la psychanalyse sans se départir entièrement des thèses « organicistes » en vigueur, en fait, dans une optique humaniste, un centre pilote de soins où le patient est considéré comme un sujet[34].
Entre le et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols, emportés dans la « retirada », fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent en Eure-et-Loir. Devant l'insuffisance des structures d'accueil, le camp de Lucé et la prison de Châteaudun rouverte pour l’occasion, 53 villages sont mis à contribution[35], dont Bonneval[36]. Les réfugiés sont, sauf exceptions, des femmes et des enfants, les hommes étant désarmés et retenus au Vernet, à Gurs, à Argelès, à Rivesaltes et quelques autres camp d'internement du sud de la France. Ces femmes et ces enfants sont soumis à une quarantaine stricte et vaccinés. Le courrier est limité. Le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[37]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, mais en décembre, 922 d'entre eux expriment leur refus de rentrer. Ils sont rassemblés à Dreux et Lucé[38].
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | CM | CC | |||||
Joël Billard * | UMP-UDI | 1 425 | 65,88 | 23 | 5 | |||
Corinne Riverain | DVG | 738 | 34,11 | 4 | 1 | |||
Inscrits | 3 242 | 100,00 | ||||||
Abstentions | 644 | 19,86 | ||||||
Votants | 2 598 | 80,14 | ||||||
Blancs et nuls | 435 | 13,42 | ||||||
Exprimés | 2 163 | 66,72 | ||||||
* Liste du maire sortant |
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | CM | CC | |||||
Joël Billard | DVD | 888 | 100 % | 29 | 16 | |||
Inscrits | 3 226 | 100,00 | ||||||
Abstentions | 2 103 | 65,19 | ||||||
Votants | 1 123 | 34,81 | ||||||
Blancs et nuls | 235 | 7,28 | ||||||
Exprimés | 888 | 27,53 | ||||||
Depuis 2002, Bonneval est le siège de la communauté de communes du Bonnevalais, la neuvième d'Eure-et-Loir par sa population, environ 13 000 habitants (2015). En 2018, la communauté regroupe 19 communes, et le maire, Joël Billard, est le président de la communauté de communes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | 1967 | Jules Gouzy | ||
1967 | 1970 | Françoise Panoff | ||
1970 | 1977 | Henri Martino | ||
1977 | 1995 | Robert Peigné | ||
1995 | En cours | Joël Billard[41],[42] | UDF, DL, UMP-LR puis DVD | Ancien cadre - Ancien sénateur, ancien conseiller général |
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[43].
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[44].
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Allendorf[45] | ![]() | Allemagne | depuis | |
Westerham[45] | ![]() | Royaume-Uni |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].
En 2019, la commune comptait 4 846 habitants[Note 8], en augmentation de 0,17 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 171 | 1 551 | 1 718 | 1 779 | 2 432 | 2 560 | 2 670 | 2 869 | 3 055 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 004 | 3 006 | 3 486 | 3 348 | 3 398 | 3 420 | 3 631 | 3 789 | 3 818 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 954 | 4 011 | 3 991 | 3 597 | 3 616 | 3 627 | 3 699 | 3 803 | 4 296 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 628 | 4 853 | 4 892 | 4 864 | 4 420 | 4 285 | 4 218 | 4 161 | 4 565 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 919 | 4 846 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,0 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (34,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (34,6 %) est supérieur au taux départemental (26,5 %).
En 2018, la commune comptait 2 396 hommes pour 2 554 femmes, soit un taux de 51,60 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,12 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,4 | 90 ou + | 3,5 |
9,1 | 75-89 ans | 13,3 |
20,5 | 60-74 ans | 21,2 |
20,2 | 45-59 ans | 18,6 |
16,7 | 30-44 ans | 15,4 |
13,8 | 15-29 ans | 12,4 |
18,4 | 0-14 ans | 15,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 1,9 |
6,9 | 75-89 ans | 9,4 |
16,8 | 60-74 ans | 17,3 |
20,7 | 45-59 ans | 20,1 |
18,4 | 30-44 ans | 18,3 |
16,2 | 15-29 ans | 14,5 |
20,2 | 0-14 ans | 18,6 |
Canoë Kayak Club Bonnevalais
Basket Club Bonnevalais
La Godillose[51] est une randonnée pédestre française qui a lieu chaque troisième week-end de juin à Bonneval depuis 1992, organisée par l'association regroupant les 20 communes du canton. Elle fut créée en même temps que l’association de marcheurs de la ville, les Godillots, les deux étant indépendants. Son but est de suivre le principe des randonnées de 100 kilomètres, avec aussi l’esprit d’amateurisme, le classement n’étant fait que par nombre de kilomètres parcourus : les personnes terminant au même endroit mais à des heures différentes sont classées ex æquo ; il n’y a pas de primes à gagner mais simplement des lots pour promouvoir la région. Chaque édition attire environ 500 personnes.
Son tracé varie d’une année à l’autre, mais passe toujours par Bonneval et les vingt communes de son ancien canton. Le trajet complet est de 125 kilomètres, divisés en 20 étapes correspondant à chacun des villages ; les étapes mesurent chacune de 3,5 à 8,5 km[52]. Le départ a toujours lieu le samedi à 13 heures, et tout le monde est arrêté le dimanche à 13 heures, quelle que soit la distance parcourue (si une étape est encore en cours, elle peut être terminée). De plus il est interdit de courir sous peine de disqualification : il ne s’agit que de marche.
Comme pour beaucoup d’autres longues randonnées effectuées en durée limitée, il s’agit principalement de routes, accompagnées de quelques chemins permettant de passer entre les champs. D’un point de vue de l’altitude, les faux-plats sont fréquents car une majeure partie du circuit se fait en Beauce dans des zones cultivées, mais le Loir et la Conie fournissent quelques dénivelés plus ou moins importants. Différents points importants sont observables au fur et à mesure du trajet, aussi bien anciens (certaines églises[53]…) que récents (parcs d’éoliennes, ligne de TGV…).
Nom | Année | Durée (hh:mm) | Vitesse moyenne (km/h) |
---|---|---|---|
Philippe Clément | 2014 | 15:46 | 7,928 |
Patrick Cailleaux | 2013 | 16:09 | 7,740 |
Jean-Claude Bardou | - | 16:21 | 7,645 |
Fabrice Parrain | - | 16:21 | 7,645 |
Christophe Biet | 2012 | 17:20 | 7,212 |
Patrick Baudet | - | 17:40 | 7,075 |
Guy Delacour | - | 17:40 | 7,075 |
Bonneval est liée à la classique Paris-Tours : la ville a accueilli le départ en 2014, est le lieu de départ chaque année de la course espoirs et voit passer très régulièrement la course. La ville a également organisé le départ de 3 étapes du Tour de France : la 5e étape en 1999 remportée à Amiens par Mario Cipollini, la 6e étape en 2004, remportée à Angers par Tom Boonen, et le contre-la-montre l'avant-dernier jour en 2012, gagné à Chartres par Bradley Wiggins. Wiggins s'est également imposé lors du prologue du Tour de l'Avenir 2003, organisé à Bonneval. Enfin, Bonneval est la ville de l'ancien professionnel Laurent Bezault[55].
Installé en 2006 par la société Zéphir, le parc éolien de Bonneval réunit six turbines Vestas V80 d'une puissance de 2 MW chacune, développant une puissance totale de 12 MW[56].
Classé MH (1883)[57]
Le monastère bénédictin de Bonneval fut fondé en 857 sous les auspices de Charles de Provence, arrière-petit-fils de Charlemagne. Dédiée primitivement aux saints Pierre et Marcellin, l’abbaye prit le nom de Saint-Florentin à la suite du transfert des reliques de saint Florentin et saint Hilaire, martyrisés à Suin en Bourgogne.
Elle fut pillée en 911 lors des invasions normandes, puis durant la guerre de Cent Ans, puis en 1568 par le grand Condé, à la tête des protestants. À la Révolution, le domaine fut déclaré bien national et vendu à un négociant qui y installa une filature puis une fabrique de tapis.
Devenu propriétaire de l’abbaye en 1828, le conseil général y établit en 1845 une colonie agricole pour enfants abandonnés qui fit place, en 1861, à l’asile d’aliénés départemental. Depuis 1979, celui-ci porte le nom d'un psychiatre français : le Centre Hospitalier Henri Ey, en hommage à l'ancien médecin chef du service des femmes (1934-1970) de Bonneval. Des religieuses, les sœurs de Saint Paul de Chartres, sont présentes jusqu'à la fin des années 1960 dans ce service pour assister les infirmières laïques dans les soins à apporter aux malades et vivre auprès de ces dernières dans la vie quotidienne[58].
Classé MH (1954)[59]
L’église est du style gothique primitif, le plus pur, et date en majeure partie du début du XIIIe siècle, toutefois les parties basses du chevet et les trois fenêtres voisines de chaque collatéral sont en plein cintre et reflètent la fin du XIIe siècle. Le début de la construction la rend donc contemporaine de la cathédrale Notre-Dame de Chartres. Les pignons ornés de crochets sont du XVIe siècle. La flèche des ardoises qui surmonte l’église est ornée d’une galerie et s’élève à 65 mètres au-dessus du sol. Elle abrite trois cloches dont deux anciennes sont classées, l’une date de 1598, l’autre de 1793[60].
Ancienne demeure d'Albert Sidoisne, Historien de la ville.
Inscrit MH (1927)[61],
Inscrit MH (1927)[62].
Classé MH (1965)[63].
Datant du XIIIe siècle, cet édifice massif aurait abrité une maison de justice mais aucun document n'en atteste.
Inscrit MH (1971)[64].
Inscrit MH (1971)[65].
L'ordre du Temple possédait un important établissement à Bonneval, appelé l'Abbaye. Le bâtiment tout en longueur se composait aux moins de deux étages sur rez-de-chaussée, au milieu duquel se trouvait une porte cochère en ogive, dont il reste le jambage et le départ de trois voussures. L'édifice actuel n'est plus qu'une infime partie. À l'intérieur, au premier, subsiste une cheminée dont le manteau est en anse de panier retombant sur deux chapiteaux primitifs. Celle-ci est également visible de l'extérieur, du côté de la rue Hérisson.
Le monument aux morts de la guerre 1914-1918 a été réalisé par Félix Charpentier (1858-1924), sculpteur d'origine provençale installé à Chassant (Eure-et-Loir).
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d’or aux deux barres de sable[67].
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Blasonnement des armes traditionnelles de la ville de Bonneval :
« De gueules, au lion d’or sur une terrasse de sinople, tenant une hallebarde d’or emmanchée de sable de la patte droite, et ayant sur la patte gauche un écusson d’azur à trois fleurs de lis d’or 2 et 1. »
— Malte-Brun, la France illustrée (1882)
Notice | Auteur | Titre | Publication |
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FRBNF36277142 | Sidoisne, Albert | Bonneval sur le Loir, d'après les textes et documents d'Albert Sidoisne. [Nouvelle édition.] | Bonneval : Édition du Syndicat d'initiative ; (Illiers : Impr. Launay), 1965 |
FRBNF34196519 | Sidoisne, Albert | Pierre sculptée de l'abbaye Saint-Florentin de Bonneval… | s. l. n. d., Gr. in-8° (253 x 166), 8 p., Extrait du "Bulletin de la Société dunoise". N° 197, |
FRBNF35027780 | Rabouin, M. | Histoire de Bonneval | Paris ; Amiens (16 rue Octave Tierce, 80000) : Res universis, 1989 |
FRBNF35181474 | Guillemin, Marc | Histoire des rues de Bonneval | Bonneval 20 ; (rue de Chartres, 28800) : C. Puybaret, 1990 |
FRBNF30073332 | Thiroux, Jean | Histoire abrégée de l'Abbaye de Saint-Florentin de Bonneval | Châteaudun : impr. H. Lecesne, 1875 |
FRBNF33813849 | Henri IV (roi de France 1553-1610) | Lettres patentes par lesquelles le Roy remet et restablit les justices et jurisdictions de Chartres, cydevant transférées à Bonneval | Tours : impr. de J. Mettayer, 1591 |
FRBNF33841667 | Louis XV (roi de France 1710-1774) | Lettres patentes... concernant l'abonnement du don gratuit de la ville de Bonneval... | Paris : P.-G. Simon, 1760 |
FRBNF36691738 | Collectif | Vivre dans le canton de Bonneval à la fin du XVIIIe siècle | Bonneval : Amis de Bonneval, 1989 |
FRBNF35721946 | Guillemin, Marc - Petit, Jean-Paul | Bonneval et son canton pendant la Seconde guerre mondiale | Bonneval (5 rue Saint-Roch, 28800) : C. Puybaret, 1994 |
FRBNF37660227 | Aradan, Michel | L'école, une vieille histoire : l'exemple de Bonneval, en Eure-&-Loir. Tome 1, Des origines à 1830 | s.l. ; M. Aradan, 1998 ; 28-Nogent-le-Rotrou : Impr. Daupeley-Gouverneur |
FRBNF40309240 | Nicolle, Victor Jean | Vue intérieure de l'Eglise de Bonneval près Chartres | Dessin à la plume et encre brune, aquarelle ; 25,5 x 19,3 cm |
FRBNF40309241 | Delorme, C. | Crypte de l'abbaye de Bonneval | Dessin à la plume et lavis à l'encre de Chine, rehauts de gouache sur papier chamois ; 19,7 x 15,2 cm |
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