Châteaudun est une commune française, chef-lieu d'arrondissement d'Eure-et-Loir dans la région Centre-Val de Loire.
Châteaudun | |
![]() Le château. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Eure-et-Loir (sous-préfecture) |
Arrondissement | Châteaudun (chef-lieu) |
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Châteaudun (siège) |
Maire Mandat |
Fabien Verdier (SE) 2020-2026 |
Code postal | 28200 |
Code commune | 28088 |
Démographie | |
Gentilé | Dunois(e) |
Population municipale |
13 096 hab. (2019 ![]() |
Densité | 460 hab./km2 |
Population agglomération |
17 279 hab. (2017 ![]() |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 04′ 18″ nord, 1° 20′ 19″ est |
Altitude | Min. 102 m Max. 152 m |
Superficie | 28,48 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Châteaudun (ville-centre) |
Aire d'attraction | Châteaudun (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Châteaudun (bureau centralisateur) |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-chateaudun.com |
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Située au sud-ouest du Bassin parisien, la ville est arrosée par le Loir.
Située aux portes de la Beauce à l'est et du Perche (ou Perche Dunois) à l'ouest, la cité, capitale du Dunois, est bâtie sur un éperon rocheux surplombant le Loir. Cette position naturelle et sa situation à la croisée des deux voies romaines reliant Chartres à Tours et Orléans au Mans l'ont vouée à être une place forte probablement dès l'époque romaine. Elle est déjà mentionnée par Grégoire de Tours à la fin du VIe siècle sous le nom de Castum-Dunense[1].
Carte de la commune de Châteaudun et des communes limitrophes
Lanneray | Marboué | Donnemain-Saint-Mamès |
Saint-Denis-les-Ponts | ![]() |
Jallans |
Douy | La Chapelle-du-Noyer | Lutz-en-Dunois Thiville |
La commune est traversée par la rivière le Loir, sous-affluent du fleuve la Loire par la Sarthe et la Maine. Châteaudun bénéficie d'une station hydrologique depuis 1850 : la hauteur maximale instantanée, relevée le , est de 1,08 m[2].
La station météorologique de Météo-France, implantée sur la base aérienne 279, à une altitude de 126 m, relève quotidiennement plusieurs paramètres. Le climat à Châteaudun est un climat tempéré, de type océanique dégradé, soumis aux influences océaniques venant de l'ouest et continentales venant de l'est. Les épisodes orageux sont peu nombreux et majoritairement concentrés durant l'été. La pluviométrie est relativement basse, très inférieure à la moyenne nationale avec, sur la période 1961-1990, une moyenne de précipitations annuelles de 662 mm ; les mois les plus pluvieux sont ceux de l'automne ainsi que mai. Sur cette même période, la température moyenne annuelle est de 10,3 °C, le mois le plus froid est janvier, avec 3 °C et le plus chaud est juillet, avec 18,2 °C.
L'analyse des données de la décennie 1991-2000 par rapport aux trente années précédentes montre un net réchauffement et une baisse significative des précipitations. La température moyenne annuelle est de 11,2 °C et tous les mois de l'année enregistrent une augmentation. Quant à la moyenne des précipitations, elle est très inférieure avec 617 mm.
Ville[3],[4],[5],[6],[7],[8] | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
---|---|---|---|---|---|
Lille | 1 600 h/an | 687 mm/an | 19 j/an | 19 j/an | 69 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Pau | 1 849 h/an | 1 121 mm/an | 6 j/an | 27 j/an | 42 j/an |
Brest | 1 749 h/an | 1 109 mm/an | 9 j/an | 11 j/an | 74 j/an |
Châteaudun | 1 818 h/an | 612 mm/an | 13 j/an | 15 j/an | 48 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
À Châteaudun, les records de température maximale et minimale sont, respectivement de 41,7 °C le et - 18,8 °C le . Le record de la vitesse du vent a été enregistré le lors de la tempête connue sous le nom d'ouragan Lothar, avec 144 km/h, et celui de des plus fortes précipitations l'a été le avec 57,8 mm[9].
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
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Températures moyennes (sous abri, normales) °C, période 1961-1990 | 3,0 | 4,0 | 6,4 | 9,1 | 12,7 | 15,9 | 18,2 | 17,9 | 15,5 | 11,4 | 6,3 | 3,6 | 10,3 |
Précipitations (hauteur moyenne en mm, période 1961-1990) | 55 | 51 | 53 | 50 | 64 | 53 | 49 | 48 | 57 | 62 | 64 | 56 | 662 |
Source: Météo France[10],[11] |
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures moyennes (sous abri, normales) °C, période 1991-2000 | 4,2 | 4,7 | 7,8 | 9,6 | 13,8 | 16,5 | 19,1 | 19,8 | 15,6 | 11,3 | 6,9 | 4,7 | 11,2 |
Précipitations (hauteur moyenne en mm, période 1991-2000) | 54 | 45 | 30 | 58 | 56 | 42 | 50 | 39 | 60 | 61 | 56 | 66 | 617 |
Source: Météo France[10],[11] |
Châteaudun est desservie depuis 1865[12] par la ligne de chemin de fer Brétigny-Tours, assurée par les trains TER Centre-Val de Loire. Troisième axe ferroviaire reliant Tours à Paris, il fait figure de parent pauvre du réseau. Non électrifié, à voie unique, il a été si mal entretenu, qu'en raison du mauvais état des voies, les vitesses sont limitées à 50 km/h sur certaines portions. Inscrits au contrat de projets État-Région 2007-2013 et financés par la région Centre-Val de Loire, les travaux planifient la régénération des voies entre Dourdan et Châteaudun durant 2009-2010, ainsi que la modernisation des infrastructures entre la cité dunoise et Tours. À l'achèvement de la rénovation de la ligne, les trains circulent à 140 km/h et le trajet Châteaudun-Paris Austerlitz s'effectue en 1h15. Un projet existe pour développer cette ligne TER[13] afin de raccourcir le temps de trajet, porté notamment par le conseiller régional Fabien Verdier (devenu maire de Châteaudun en juillet 2020), qui l'a défendu auprès de la banque européenne d'investissement en 2016[14].
La région Centre-Val de Loire envisageant de rouvrir au trafic voyageurs la ligne Chartres-Orléans, fermée depuis la Seconde Guerre mondiale et uniquement utilisée pour un trafic marchandises, principalement céréalier : cette réouverture permettrait à Châteaudun d'être reliée, via Voves, aux préfectures départementale et régionale. Une voie ferrée directe existe entre Châteaudun et Patay, anciennement utilisée pour le fret de céréales, mais finalement abandonnée.
Châteaudun est accessible par six axes routiers, un majeur, la route nationale 10 qui la relie vers le nord à Chartres, chef-lieu du département, et de là à la capitale française, et vers le sud à Tours, et cinq secondaires, les routes départementales D 31 (vers Meung-sur-Loire), D 924 (vers Blois), D 925 (vers Beaugency), D 927 (vers Pithiviers et Le Mans) et D 955 (vers Orléans et Alençon). Cette dernière supportant un trafic plus élevé que les autres départementales précédemment citées.
La ville n'est pas située à proximité immédiate des axes autoroutiers, sans en être excessivement éloignée ; ainsi, l'accès à l'Autoroute A11 est soit à 32 km ( 04 Brou), soit à 36 km (
03 Chartres), tandis que celui à l'Autoroute A10 est soit à 46 km (
12 Allaines), soit à 44 km (
14 Orléans-Nord). L'autoroute A110, un projet de doublement, entre Ablis et Tours, de l'actuelle autoroute A 10, pourrait desservir Châteaudun, à l'horizon 2025-2030, quelle que soit la solution retenue (nouvelle autoroute concédée de Ablis à Sorigny, ou aménagement à 2x2 voies de la N 10 du sud de Chartres à Vendôme, ou autoroute concédée de Ablis à Châteaudun, N 10 aménagée jusqu'à Vendôme, puis autoroute concédée jusqu'à Sorigny).
Désiré et réclamé par les dunois depuis plus de vingt ans, le contournement de la ville, par l'est, est devenu réalité le avec l'inauguration et l'ouverture du tronçon sud, d'une longueur de 2,6 km, après celles de la section nord, le . Longue de 7 km, curieusement réalisée à 2x1 voie et avec quatre giratoires, cette déviation assure la continuité du trafic de transit de la RN 10 qui supportait, dans la traversée de Châteaudun, un trafic de 16 000 véhicules par jour, dont 16,5 % de poids lourds, source indéniable de nuisances environnementales et de difficultés de circulation[15].
Dans Châteaudun circule une flotte de bus gratuit nommée C'Bus, qui relie également la ville à Jallans.
L'aéroport commercial le plus proche de Châteaudun est celui de Tours Val de Loire, à 95 km et le seul dont dispose la région Centre-Val de Loire mais avec trois lignes régulières opérationnelles, à destination de Londres Stansted, de Figari et, depuis juin 2008, de Dublin, la desserte aérienne de Châteaudun est assurée par les deux aéroports parisiens, Orly et Roissy-Charles-de-Gaulle, situés, respectivement, à 125 et 157 km.
Châteaudun dispose du terrain d'aviation militaire, celui de l'ex-base aérienne 279 Châteaudun, utilisé par les pilotes privés, notamment, ceux de l'aéro-club local.
Un projet de conversion de cette base aérienne en petit aéroport civil est à l'étude[16], soutenu notamment par Gilles Savary, président du Conseil Supérieur de l'Aviation Civile. Ce petit aéroport est situé au centre du pôle de compétitivité POLEPHARMA, et pourrait donc attirer des chefs d'entreprise. Le maire de Châteaudun Fabien Verdier (alors conseiller municipal dans l'opposition), qui porte le projet auprès du ministère de la Défense, a organisé un vol civil expérimental le avec Nicolas Guillemet, directeur général de l'entreprise dunoise Lachant Spring 28[17]. Il a également contacté l'entreprise Air DG, basée dans le Val d'Oise et qui propose aux entreprises d'acheter des avions en copropriété. La société a signé en novembre 2017 une convention avec le ministère de la Défense qui l'autorise à utiliser la piste de l'EAR 279 pour faire décoller ou atterrir des avions civils[18].
Le , la société Aero Sucess a signé une convention avec le ministère de la Défense lui permettant de faire décoller ou atterrir des avions depuis l'ex-base aérienne 279 Châteaudun[19]. Ce projet d’aéroport est également soutenu par François Bonneau, président de la région Centre-Val de Loire[20]. Plus de 92 % des habitants de Châteaudun soutiendraient le projet[21]. Fabien Verdier a annoncé début juillet 2018 qu'il allait lancer avec la région des études stratégiques sur l'avenir de la base aérienne[22]. Il propose notamment la création d'un campus de formation aéronautique et la création d'une filière aéronautique industrielle, en complément du petit aéroport civil. Durant l'été 2018, la fermeture de la base aérienne à l'horizon 2021 a été annoncée[23]. En décembre 2018, le maire de Chartres, Jean-Pierre-Gorges, a proposé de faire de la base aérienne le troisième aéroport parisien[24].
Élu maire en juillet 2020, Fabien Verdier, également président de la Communauté de communes du Grand Châteaudun propose aux entreprises de profiter de l'espace de la base. L’entreprise Drone Pro 360 Grand-Est s'est ainsi installée dans les anciens locaux du Centre de gestion des matériels techniques de l’armée de l’Air[25].
Le , la ministre des Armées Florence Parly a annoncé que la base aérienne restera une « zone de restructuration de la défense » pour faciliter l'implantation de nouvelles activités. La cession des terrains à un euro symbolique à la Communauté de communes du Grand Châteaudun sera possible, et la collection du Conservatoire d’aéronefs non-opérationnels sera maintenue. Le Maire de Châteaudun Fabien Verdier prévoit de construire un musée de l'air pour la valoriser[26].
Le , Fabien Verdier a publié une tribune dans l'hebdomadaire Marianne pour demander un soutien de l'État dans la reconversion de la base aérienne en petit aéroport de civil vert[27]..
Châteaudun est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[28],[29],[30]. Elle appartient à l'unité urbaine de Châteaudun, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[31] et 17 279 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[32],[33].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châteaudun, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[34],[35].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,5 %), zones urbanisées (18,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,5 %), forêts (8,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), prairies (0,9 %)[36].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Châteaudun comptait en 1999 6 617 logements, dont 89 % soit 5 890 de résidences principales, répartis en 3 834 maisons individuelles (57,90 %) et 2 783 appartements (42,10 %), (respectivement 72,60 % et 27,40 % pour la région Centre).
Le parc immobilier, constitué des résidences principales, date de la période 1949-1974 pour presque la moitié (48,10 %) et a été construit avant 1949 pour 24,50 % (respectivement 30,70 % et 34,30 % pour la région) ; comparé aux tendances régionales, l'âge moyen est inférieur même si les constructions neuves (5,50 % contre 9,60 %) sont très inférieures aux moyennes de la région. La taille des habitations de la ville est plutôt grande et peu différente de la moyenne régionale ; les 4 pièces et plus (59 %) sont majoritaires, suivis des 3 pièces (26,80 %), des 2 pièces (9,60 %) puis des studios (4,50 %). Les résidences principales ne possédant ni baignoire, ni douche représentent 2,20 % du parc régional, mais seulement 0,80 % à Châteaudun.
Les logements de la commune sont mieux équipés en chauffage central (95,70 % contre 83,90 % pour la région) mais moins bien pourvus en garage, boxe ou place de stationnement (57,60 % contre 66,60 %) que ceux de la région. Avec 2 012 logements HLM, soit 34,16 % du parc en 1999 (16,70 % dans la région), la ville respecte les dispositions de l’article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes[37],[38].
Contrairement à la tendance régionale, les habitants sont majoritairement locataires de leur logement à 52,20 % contre 44,90 % qui en sont propriétaires (respectivement 36,10 % et 51,10 % dans la région) et 2,90 % sont logés à titre gratuit[39],[40].
Le territoire de la commune de Châteaudun est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Loir. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995, 1999, 2001, 2013 et 2021[43],[41].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile, des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des effondrements généralisés[44]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[45].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 74,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 4 044 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3635 sont en en aléa moyen ou fort, soit 90 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[46],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 2005, 2009, 2018 et 2020, par des mouvements de terrain en 1983 et 1999 et par des glissements de terrain en 1983[41].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[47].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes ad Dunensem castrum au VIe siècle, Castriduni vers 1240[48], Chasteaudunum en 1580[49], puis Chasteau Dun en 1641[50].
Le nom de Châteaudun est composé de deux éléments : Château-, du gallo-roman castellu (> ancien français chastel, latin castellum[48]) et l'autre -dun du gaulois dunon (latinisé en dunum dans les textes)[48], tous deux de sens proches, voire équivalents[48] pour désigner une forteresse. Ce mot gaulois dunon a laissé sa trace dans la toponymie française sous forme de terminaisons : -dun; -don; -un; -on; -an. Le plus souvent, il est associé à un nom commun ou à un nom propre gaulois comme à Loudun, Verdun, Meudon, Laon, Lyon, etc. Le nom de la ville pourrait constituer une tautologie, phénomène récurrent en toponymie, lorsqu'un élément, ici le gaulois dun(on), est devenu opaque.
À la Révolution, la Convention Nationale décida que toutes les communes ayant un nom rappelant l'Ancien Régime ou la religion devaient en changer et Châteaudun n'échappa pas à cette règle; ainsi, du au (c'est-à-dire entre le 21 ventôse an II et le 22 pluviôse an III), soit pendant 11 mois, Châteaudun s'appela Dun-sur-Loir. Ce changement aurait pu n'être qu'anecdotique s'il n'avait probablement permis de sauver la vie de 12 personnes, emprisonnées à Châteaudun. En effet, en pleine Terreur, le Comité de sûreté générale de Paris demanda par courrier le transfert de ces détenus dans la capitale pour y être jugés mais, consécutivement au changement de nom de la ville, la lettre parvint par erreur à Dun-sur-Auron dans le département du Cher et non à Dun-sur-Loir. Le temps qu'elle parvienne à sa destination initiale, Robespierre était tombé le 9 Thermidor an II (). Le régime de terreur s'adoucit, et les 12 prisonniers eurent ainsi la vie sauve[51].
La présence d'un oppidum gaulois est attestée dès l'Antiquité. C'est sur le promontoire surplombant le Loir que l'oppidum fut bâti, probablement occupé par le peuple des Carnutes[52].
La ville subit un incendie en 911[53].
À partir du Xe siècle, la culture de la vigne se développe en Beauce. Le Dunois ne fait alors pas exception et la classe des vignerons devient l'une des plus représentées à Châteaudun[54].
En 1197, la ville bénéficie d'une charte d'affranchissement[55].
En 1590, des sympathisants de la Ligue catholique incendient les faubourgs de Châteaudun et détruisent intégralement ces-derniers[56]. Un peu plus d'un siècle plus tard, le faubourg Saint-Valérien subit de nouveaux, par deux fois, les dégâts du feu le 15 août 1691 et le 1er juillet 1700. Ce dernier sinistre détruisit une vingtaine de bâtiments[53].
À partir de 1721, le comté de Châteaudun appartient à Marie-Charles-Louis d'Albert de Luynes, cinquième duc de Luynes, à la suite de la mort de sa mère Louise-Léontine de Bourbon-Soissons-Neuchâtel. Le nouveau comte étant âgé de 5 ans, c'est son père, Charles-Philippe d'Albert de Luynes qui assure alors la gestion du Dunois[57]. À cette époque, Châteaudun est une ville moyenne, peuplée d'environ 5 000 personnes en 1724[58]. La cité a souffert économiquement au cours des deux siècles précédents. Le départ des comtes de Dunois de la ville en 1530 a amorcé le début d'un long déclin qui relègue Châteaudun de cité prospère à centre administratif de second rang au début du XVIIIe siècle[58]. À cette époque, de nombreux vignerons habitent toujours dans les faubourgs de la ville auxquels se joignent également des journaliers. Le centre-ville intra-muros, est majoritairement habité par des marchands, des artisans et des notables[53]. Les religieux présents en ville sont, eux, au nombre d'une soixantaine[59].
L’incendie du dimanche 20 juin 1723 à Châteaudun a eu un grand rôle dans l’histoire de Châteaudun, car il détruisit une grande moitié de la ville. L’incendie s’est déclaré dans le faubourg Saint-Valérien vers 14h dans la maison d'un vigneron connu sous le nom de Pierre Clément dit le Beau[60], au cours d'une période de temps sec et chaud. Si plusieurs causes furent évoquées au cours de l'histoire concernant l'élément déclencheur du sinistre, Arnaud Carobbi a montré que ces hypothèses n'étaient que des rumeurs qui n'avaient jamais été étayées par des faits[53]. Un vent changeant soufflant ce-jour semble avoir attiser les flammes et répandu le feu vers plusieurs directions différentes dans la ville[53]. Le feu prit une grande ampleur car la plupart des matériaux utilisés pour la construction des habitations étaient combustibles telle que la chaume ou le bois. De plus, le bourg de Châteaudun étant situé sur un éperon rocheux, aucun obstacle ne permettait de se protéger du vent. Finalement, le sinistre détruisit un millier de bâtiments et laissa plus de 80% de la population sans abri[61].
L’importance des dégâts permit d’obtenir des secours royaux pour reconstruire la ville[62]. Au total plus de 900 000 livres seront débloqués par les fonds royaux[63]. L'architecte Jules Hardouin fut chargé de dessiner les plans de la nouvelle ville et dote cette dernière d'une place centrale importante (connue désormais sous le nom de Place du 18-Octobre) et de larges rues[64]. Le centre-ville est également rebâti en pierre afin de prévenir les risques d'incendies. Les travaux de reconstruction commencent dès le printemps suivant et s'achèvent officiellement en 1733[65]. Dans les faits, de nombreux bâtiments sont encore à construire en 1773, à l'instar de l'hôtel de ville qui ne sera achevé qu'en 1779[66].
Lorsque l’incendie se déclara la plupart des secours, c’est-à-dire les officiers de compagnies de cavalerie, assistait à une fête a Droué et pour ne pas gâcher les festivités, personne ne les prévint. Le feu se ralentit en atteignant les tours de la porte de ville.
L'essor du train en France va permettre de relier Châteaudun au réseau de voies ferrées. L'ouverture de la ligne Paris-Tours permet l'inauguration de la gare de Châteaudun le 23 décembre 1865[67].
La bataille de Châteaudun fut un fait marquant de la guerre franco-prussienne de 1870, et opposa une armée allemande à une armée française le 18 octobre 1870. Fait marquant de la guerre franco-prussienne, la bataille du 18 octobre 1870 opposa à Châteaudun environ 1 200 gardes nationaux et francs-tireurs face à une division entière de l'armée-prussienne (1 Dunois pour 10 prussiens).
A l'issue de la bataille, les troupes prussiennes incendièrent volontairement la ville et plus de 200 maisons furent dévastées. En 1877, la ville de Châteaudun devient la cinquième ville de France à être décorée de la Légion d'honneur (Croix) pour ce fait d'armes et cette formidable résistance au retentissement international (Chicago, Londres, etc.).
Le 26 novembre, l'armée française lança une reconnaissance en avant de Châteaudun à laquelle participa le 1er bataillon de la garde nationale mobile du Gard.
En 1934 s'installe le camp d'aviation ; il devient la base aérienne 279 Châteaudun, l'une des bases aériennes de l'armée de l'air française, durant soixante-dix années. Le terrain est particulièrement actif en 1939, jusqu'à la défaite du 22 juin 1940, pour les livraisons d'avions aux unités combattantes. La base aérienne est dissoute en 2014.
En 1938, Châteaudun contribue à l'accueil des réfugiés espagnols[68] et en 1944 lors de la libération.
Du 12 au 19 mai 1940, l’aviation allemande bombarde la base aérienne. Le 15 juin, un bombardement a lieu sur la ville de Châteaudun, l’église de la Madeleine est brulée lors d’un incendie à la suite d’une bombe allemande tombée sur un camion de fûts d’essence[69]. Le 17 juin, des obus tombent sur le centre-ville.
Le 7 juin 1944, les Alliés bombardent le quartier de la gare, il y aura 21 morts. Ce n’est que le 17 août 1944 que Châteaudun retrouve sa liberté.
Châteaudun comptait, en 1946, environ 9 000 habitants.
Châteaudun est l'une des trois sous-préfectures du département d'Eure-et-Loir, le chef-lieu de l'arrondissement et du canton homonymes.
La ville fait partie de la quatrième circonscription d'Eure-et-Loir. Le député de cette circonscription, élu dès le 1er tour aux élections législatives de 2007 et de 2012, puis au 2e tour à celles de 2017, est Philippe Vigier et son suppléant Marc Guerrini est maire de Voves depuis mars 2008.
Les élections municipales de 2008[70] se sont traduites par une nette défaite de Alain Venot, le maire UMP en place depuis vingt-cinq années, qui briguait un 5e mandat, battu par Didier Huguet (Sans étiquette), un pharmacien originaire de Châteaudun, installé dans cette ville mais inconnu dans le paysage politique local.
Au 1er tour, le , les dunois s'abstiennent à 36,14 % et les électeurs placent en tête la liste Ensemble pour Châteaudun conduite par le maire sortant, avec 44,01 %, suivie de celle, apolitique et de rassemblement, de Didier Huguet, Agir avec vous avec 39,53 % et Changeons avec la gauche de François Millien, avec 16,46 %. Peu de temps après la publication des résultats de ce 1er tour, François Millien annonce ne pas maintenir la liste de gauche pour le second tour. La semaine suivante, le , le corps électoral se mobilise davantage, avec un taux d'abstention inférieur de 2 points, à 34,09 %. Avec un très bon report des voix de gauche, la liste de Didier Huguet obtient une large majorité, avec 53,88 % des suffrages et 26 sièges, sur 33, de conseillers municipaux.
Les élections municipales de 2014 marquent le retour d'Alain Venot (UMP dissident) à la tête de la ville qui obtient 30 % des voix au second tour devant Jérome Philippot (UMP) 28 %, Fabien Verdier (PS-PRG-DVG) 23 % et enfin le maire en place Didier Huguet (DVD) avec 18 % des voix.
Le maire sortant, Alain Venot, mettant fin à sa carrière politique, ce sont cinq listes différentes qui se présentent aux élections municipales de 2020. Au premier tour, c'est la liste de l'élu d'opposition Fabien Verdier (SE), "Châteaudun 2020", qui vire en tête avec 35, 43% des suffrages exprimés[71] en remportant 10 des 11 bureaux de vote de la ville[72]. À la suite d'une triangulaire au second tour, c'est de nouveau Fabien Verdier qui l'emporte récoltant, cette fois-ci, 51,21% des suffrages exprimés[73] et 25 sièges de conseillers municipaux sur 33. Derrière, Jérôme Philippot (DVD), se classe 2e, avec 28,87% des voix et Christophe Seigneuret (DVD), 3e, avec 19,92% des voix. Fabien Verdier est officiellement installé maire le 3 juillet 2020[74].
Au 1er tour de l'élection présidentielle de 1995, Édouard Balladur arrive en tête avec 22,12 % des suffrages exprimés, devant Lionel Jospin avec 21,34 %, Jean-Marie Le Pen avec 18,14 %, Jacques Chirac avec 17,77 %, Robert Hue avec 7,79 % et Philippe de Villiers avec 5,11 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les dunois ont voté majoritairement pour Jacques Chirac qui obtient 52,71 % des suffrages exprimés contre 47,29 % pour Lionel Jospin[75].
Au 1er tour de l'élection présidentielle de 2002, les résultats donnent Jacques Chirac en tête avec 22,9 % des suffrages exprimés, devant Jean-Marie Le Pen avec 17,7 %, Lionel Jospin avec 16,3 %, François Bayrou avec 8,1 %, Arlette Laguiller avec 5 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 % Au second tour, les dunois, dont 22,5 % se sont abstenus, ont voté à 82,6 % pour Jacques Chirac contre 17,4 % à Jean-Marie Le Pen, résultat identique au vote national mais avec cependant un taux d'abstention supérieur de 2 % (respectivement, 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %) [76].
Au 1er tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy arrive largement en tête avec 31,44 % des suffrages exprimés, devant Ségolène Royal avec 24,01 %, François Bayrou avec 19,03 % et Jean-Marie Le Pen avec 11,55 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, Nicolas Sarkozy remporte 54,66 % des suffrages des dunois contre 45,34 % à Ségolène Royal et un taux d'abstention de 18,02 %, résultat proche (écart de 1,6 %) du vote national (respectivement, 53,06 % et 46,94 % ; abstention de 16,03 %)[77].
Les résultats enregistrés à Châteaudun furent ainsi souvent quasi identiques, parfois même à la décimale près, de ceux observés pour l’ensemble du pays.
Voici quelques exemples :
- Au second tour de l’élection présidentielle de 2002, Châteaudun avait donné Jacques Chirac gagnant avec 82,6 % des suffrages, contre 82,21 % au niveau national.
- En 2007, c’est Nicolas Sarkozy qui l’emportait avec 54,66 %, des voix contre 53,06 % au plan national.
- En 2012, c’est François Hollande qui l’emportait avec 50,55 %, des voix contre 51,64 % au plan national.
- En 2017, c’est Emmanuel Macron qui arrivait en tête avec 65,33 %, des voix contre 66,1 % au plan national.
- En 2022, Emmanuel Macron arrive en tête au 1er tour avec 28,92% contre 27,60% au plan national.
Candidat | Châteaudun | Moyenne nationale | Différence |
Emmanuel Macron | 28,92% | 27,60% | 1,32 |
Marine Le Pen | 24,92% | 23,40% | 1,52 |
Jean-Luc Mélenchon | 21,06% | 22,00% | 0,94 |
Eric Zemmour | 6,20% | 7,00% | 0,8 |
Valérie Pécresse | 6,08% | 4,80% | 1,28 |
Yannick Jadot | 2,73% | 4,60% | 1,87 |
Jean Lassalle | 2,45% | 3,20% | 0,75 |
Nicolas Dupont-Aignan | 2,45% | 2,10% | 0,35 |
Fabien Roussel | 2,12% | 2,30% | 0,18 |
Anne Hidalgo | 1,47% | 1,70% | 0,23 |
Philippe Poutou | 0,92% | 0,80% | 0,12 |
Nathalie Arthaud | 0,69% | 0,60% | 0,09 |
Au référendum sur le traité de Maastricht du , le Oui l'emporte à Châteaudun avec 51,91 % contre 48,09 % pour le Non et un taux d'abstention de 29,66 %. Ces chiffres sont très proches de ceux du vote national (respectivement, 51,04 % et 48,96 % ; abstention de 30,30 %) [78]. Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Dunois ont voté contre la Constitution Européenne, avec 54,33 % de Non contre 45,67 % de Oui et un taux d’abstention de 33,87 %. Ces chiffres sont une nouvelle fois identiques à ceux du vote national, avec néanmoins un taux d'abstention plus élevé (respectivement, 54,67 % et 45,33 % ; abstention de 30,63 %) [79].
Les 4 et 5 novembre 2022, Châteaudun a accueilli un congrès national inédit pour la réflexion sur le développement des villes moyennes en France.
Dans un manifeste, Fabien Verdier, maire de Châteaudun, appelle l'État à réinvestir dans les 233 sous-préfectures du pays. Des villes qui, selon lui, constituent la "colonne vertébrale" de la République. Mieux : les 4 et 5 novembre, Châteaudun accueillera dans le théâtre de sa cité le premier "congrès pour le développement des villes moyennes/villes sous-préfectures"[80].
Les villes moyennes qui étaient réunies en congrès à Châteaudun adressent une lettre ouverte à l’État « Reflets de cette France qui se lève tôt et demande peu, elles sont un rempart pour notre pacte républicain » peut-on y lire.
« Dès maintenant, et très rapidement, il nous faut repenser nos espaces en remettant ces pôles de centralité au cœur de notre action politique. La santé, les mobilités, voire de la réindustrialisation forment trois piliers essentiels de la reconquête et du développement pour ces 239 villes sous-préfectures ». La lettre conclue « Il faut redonner leurs lettres de noblesse à ces villes de proximité, de services, où le lien et la solidarité garantissent la cohésion du bien vivre ensemble (...) Ce sont des villes d'avenir à fort potentiel qui méritent un accompagnement à la hauteur des ambitions de l’État pour elles ».
Jacques Attali avait ouvert le congrès et Xavier Bertrand président des Hauts de France est intervenu par visio-conférence.
Fabien Verdier, le maire de Châteaudun, organisateur de ce congrès s'est réjouit d'avoir « fait le plein d'expérience et partager des connaissances » pendant ces deux jours.[81]
Le conseil municipal de Châteaudun est composé de trente-trois élus, proportionnellement au nombre d'habitants, dont le maire et ses huit adjoints.
Précédemment siège de la communauté de communes du Dunois, Châteaudun est aujourd'hui le siège de la communauté de communes du Grand Châteaudun, créée en 2017. Elle se place au quatrième rang des intercommunalités d'Eure-et-Loir par sa population, environ 41 000 habitants (2015). En 2018, la communauté regroupe 24 communes.
Le taux de la taxe d'habitation pour la commune a longtemps été le plus élevé du département, à 30,86 % en 2019. En 2021, le taux est abaissé de 13,5% afin de s'établir à 26,60%.
Celui du département a subi une augmentation légèrement plus forte de 3,70 %, passant de 7,84 % en 2003[82] à 8,13 % en 2006[83]. La ville totalise 7 563 foyers fiscaux dont 3 835 sont imposables[84].
Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[85].
La ville de Châteaudun est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Arklow[86] | ![]() | Irlande | depuis | |
![]() | Kromeriz[86] | ![]() | Tchéquie | depuis |
![]() | Marchena[86] | ![]() | Espagne | depuis |
![]() | Schweinfurt[87] | ![]() | Allemagne | depuis |
![]() | Trois-Rivières | ![]() | Canada | depuis le |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[88],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 13 096 habitants[Note 4], en diminution de 0,98 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 957 | 6 046 | 6 161 | 6 042 | 6 461 | 6 776 | 6 580 | 6 788 | 6 745 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 542 | 6 719 | 6 781 | 6 552 | 6 694 | 7 036 | 7 284 | 7 147 | 7 460 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 146 | 7 147 | 7 296 | 6 587 | 6 558 | 6 790 | 7 057 | 8 145 | 9 687 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
11 982 | 14 450 | 15 338 | 15 319 | 14 511 | 14 543 | 13 955 | 13 216 | 13 077 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
13 096 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'analyse de la population de Châteaudun au cours des XIXe et XXe siècles permet de dégager quatre périodes. La première, le XIXe siècle, voit un essor modéré de la population, de 18,19 %, avec une baisse significative au recensement de 1872 due à une épidémie de typhoïde en 1866 et une hausse, au recensement de 1881, consécutive à la présente d'un régiment entier à dater de 1878[91]. Les quatre premières décennies du XXe siècle sont caractérisées par une stabilisation, due en particulier à la Première Guerre mondiale. La période d'accroissement des Trente Glorieuses permet à la ville de doubler sa population, avec un pic de 15 338 habitants atteint en 1975. Depuis, l'évolution démographique est stoppée et Châteaudun voit sa population régulièrement baisser. Les naissances sont pourtant beaucoup plus nombreuses que les décès, mais il existe un important déficit migratoire dû au départ des jeunes adultes, le plus souvent diplômés, qui quittent une ville et un bassin d'emploi peu attractifs, consécutivement à un contexte économique très dégradé. La pyramide des âges est très parlante et traduit parfaitement le vieillissement de la population dunoise.
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (34,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,8 % la même année, alors qu'il est de 26,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 6 536 hommes pour 6 542 femmes, soit un taux de 50,02 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,12 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,3 | 90 ou + | 3,3 |
8,9 | 75-89 ans | 13,2 |
15,7 | 60-74 ans | 17,1 |
17,5 | 45-59 ans | 17,6 |
18,1 | 30-44 ans | 15,5 |
22,1 | 15-29 ans | 15,6 |
16,6 | 0-14 ans | 17,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 1,9 |
6,9 | 75-89 ans | 9,4 |
16,8 | 60-74 ans | 17,3 |
20,7 | 45-59 ans | 20,1 |
18,4 | 30-44 ans | 18,3 |
16,2 | 15-29 ans | 14,5 |
20,2 | 0-14 ans | 18,6 |
Châteaudun relève de l'académie d'Orléans-Tours et ses établissements sont gérés par l'inspection générale de l'inspection départementale de l'Éducation nationale à Chartres[94]. L'enseignement primaire est dispensé par neuf écoles maternelles (huit publiques et une privée) et dix écoles primaires (neuf publiques et une privée)[95]. L'enseignement secondaire est assuré par quatre collèges (trois publics et un privé), un lycée général public et deux lycées professionnels (un public et un privé).
La ville accueille par ailleurs un Institut de formation en soins infirmiers du « centre hospitalier », sur ch-chateaudun.fr (consulté le ), un Institut médico-éducatif et un Centre de formation d'apprentis de l'industrie[96].
Le centre hospitalier (CH) de Châteaudun enregistre chaque année plus de 7 500 entrées dans les unités de soins, environ 45 000 consultations externes et 15 000 passages aux urgences[103]. Cette activité se déploie principalement sur 464 lits répartis sur différents sites.
À la suite d'une inspection, la Haute Autorité de santé retire sa certification au centre hospitalier le 23 avril 2018 en raison de « défaillances importantes dans différents domaines [qui] peuvent avoir des impacts directs sur la sécurité des patients[104]». Il s'agit d'une « mesure exceptionnelle » qui ne concerne qu'une quinzaine d'établissements en France. Le CH de Châteaudun est le premier établissement de Centre-Val de Loire à se voir retirer sa certification.
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Tous les ans, le premier week-end de juillet, une fête médiévale est organisée dans les quartiers historiques de Châteaudun. Cette fête se nomme "Les Médiévales Dunoises". En 2022, après deux ans d’absence, la fête médiévale a fait son retour, et replongé le centre-ville dans l'ambiance du Moyen Âge. Des milliers de visiteurs ont goûté aux différentes animations gratuites avec plus de cinquante spectacles, deux parades, dix-sept troupes de reconstitution, et plus de cent-dix marchands et tavernes[réf. souhaitée].
Tous les ans, la troisième semaine de mai, un salon "Arts et Créations" regroupe une cinquantaine d’artisans, créateurs et métiers d'art. Des ateliers créatifs sont proposés aux visiteurs le samedi et le dimanche.
Plusieurs festivals existent à Châteaudun :
Après Terre de jeux 2024, Châteaudun obtient un nouveau label. La cérémonie de remise officielle du label Ville active et sportive a eu lieu à Limoges, lors du Conseil national des villes actives et sportives. Le label a pour objectif de récompenser et valoriser les villes qui portent des initiatives, des actions et des politiques sportives cohérentes.
288 dossiers ont été déposés pour ce sixième millésime. Avec ses 48 associations sportives et ses 5 300 licenciés sportifs, la ville de Châteaudun en fait partie. Ce label est délivré pour trois années.[106]
Le club de football de la ville est l'Olympic Club Châteaudun (O.C.C.) dont l'équipe principale évolue en division honneur régionale, Centre, poule B. Un club d'athlétisme, un club de rugby, un club de tennis ainsi qu'un club de volley se trouvent également dans la ville.
Nota : l'édition pour l'Eure-et-Loir de La République du Centre a été supprimée en mars 2011.
La compétitivité et l’attractivité de Châteaudun (Eure-et-Loir) et son agglomération se « bonifient et se développent », se réjouit la Ville en ce début du mois de juin 2022. Le territoire affiche un taux de chômage particulièrement bas, à 6,3 % seulement, d’après la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités.
Les chiffres de mai 2022, en matière de chômage à Châteaudun sont bons avec 6,3 % de demandeurs d’emploi dans le Sud Eure-et-Loir[109]. Le taux est en baisse depuis quelque temps, alors qu’il était de 6,8% il y a plusieurs mois.
En octobre 2022, l’antiquaire ,Julien Cohen, souhaite installer un nouveau village de brocanteurs dans l'Hôtel-Dieu de Châteaudun. Châteaudun deviendra la 4e Maison des Brocanteurs.[110] Un dimanche par mois une brocante est organisé dans la cour de l'Hôtel-Dieu, cette brocante réuni beaucoup de monde à Châteaudun. Lors de ces évènements les restaurateur affiche complet[111].
L’indicateur à Châteaudun est inférieur à la moyenne nationale française, pour le chômage qui s’élève à 7,3% d’après l’INSEE et à la moyenne de la zone euro, passée à 6,8 % sur dix-neuf pays en août 2021.
De nombreuses autres emplois sont vacants, que ce soit dans les institutions comme au Grand Châteaudun où plusieurs offres sont disponibles ici ou dans les entreprises privées qui proposent notamment des CDI dans le domaine de l’industrie, précise la Ville[112].
De nouvelles entreprises investissent :
Les principales entreprises de la ville sont :
Les entreprises historiques sont :
Châteaudun a validé la vente de son Hôtel-Dieu à Julien Cohen. L’animateur télé va investir un million d’euros pour ouvrir un village de brocanteurs.
Le château surplombe le Loir. Perché sur un piton calcaire, il s'agit à l'origine d'une forteresse du XIIe siècle. Remanié à la Renaissance pour en faire un logis confortable, l'important corps de bâtiment est surmonté de combles aménagés dans le style gothique. Il conserve notamment un escalier ouvragé de cette époque. Le château rénové depuis les années 1930 est classé monument historique depuis 1938.
Des quartiers anciens subsistent, épargnés par l'incendie qui a ravagé la ville en 1723, comptant plusieurs bâtiments remarquables :
La place du 18-Octobre est la place principale du centre-ville de Châteaudun. Il s'agit d'une place rectangulaire, l'axe principal, orienté nord-nord-ouest/sud-sud-est mesurant environ 120 m de long, et l'axe secondaire environ 80 m. À la suite de l'incendie du 20 juin 1723, elle fut reconstruite sur les plans de l'architecte Jules Michel Alexandre Hardouin. Elle porte la date de la bataille de Châteaudun, qui s'est tenue le 18 octobre 1870 pendant la guerre franco-allemande.
La ville de Châteaudun possédait sept paroisses : Saint-Aignan, Saint-Jean-de-la-Chaîne, Saint-Lubin, La Madeleine, Saint-Médard, Saint-Pierre et Saint-Valérien. Au XIIIe siècle, il existait une huitième paroisse : Saint-Aubin.
Aujourd'hui, Châteaudun compte cinq églises et trois chapelles classées ou inscrites en tant que monuments historiques.
La ville abrite un musée municipal des Beaux-Arts et d'Histoire naturelle, créé en 1864 par la Société dunoise d'archéologie, afin de conserver les objets archéologiques trouvés majoritairement dans le Dunois. Il rassemble les collections municipales — constituées dès la fin du XIXe siècle — et le musée privé du marquis Léonce de Tarragon légué à la Ville en 1897. Installé, depuis 1890, dans une ancienne école il est composé de neuf salles. Outre la collection archéologique initiale (de la Préhistoire au Moyen Âge), le musée s'est enrichi de plusieurs départements. Celui consacré à l'art égyptien expose des objets, en grande partie rapportés d'Égypte, à la fin du XIXe siècle, par des membres de la Société dunoise d'archéologie ; parmi eux, Émile Amélineau qui a entrepris les fouilles à Abydos et fait don au musée d'une partie de ses collections en septembre 1905[123], ainsi qu'un dépôt du musée des Beaux-Arts de Chartres.
Un important département d'histoire naturelle fait aujourd'hui la réputation du musée. Celui-ci est consacré à la collection de plus de 2 800 oiseaux léguée par le marquis Léonce de Tarragon à la fin du XIXe siècle. Un département de peintures, principalement des paysages du XIXe siècle offrant un panorama de Châteaudun et ses environs. Comme tableau ancien on notera un tableau de Jean Restout : Les Noces de Cana.
Du XIXe siècle :
Une salle est consacrée à la guerre franco-prussienne de 1870. Enfin, plusieurs salles sont consacrées aux arts orientaux avec une grande collection de porcelaines de la Compagnie des Indes, une collection d'armes orientales (collection Holstein), ainsi qu'une collection de bijoux chinois.
Implantée au cœur géographique de la ville depuis décembre 1999, la médiathèque met à la disposition du public un fonds de 91 000 ouvrages, ainsi que disques et DVD. Elle accueille également un espace public numérique et des lectures de contes. Des expositions s'y tiennent régulièrement.
Situé dans le centre-ville, Le Dunois est un ensemble de 3 salles de cinéma.
Creusées naturellement dans le calcaire il y a des millions d'années par les eaux de pluie (réseau karstique), les grottes du Foulon sont habitées dès la préhistoire par l'homme du paléolithique il y a 300 000 ans. Elles présentent une exposition d'outils en silex datant de l'âge de la pierre taillée et de la pierre polie, mise en place par la société dunoise d'archéologie. Le site du Foulon est une rare illustration de grottes où l'on peut observer des géodes marines géantes renfermant des empreintes d'animaux aquatiques figées dans le quartz ou dans la calcédoine. S'y trouvent aussi de grandes salles, galeries, piliers, marmites géantes et diaclase[124].
Il est possible d'y observer sur tout le parcours de visite, sous la ville de Châteaudun, la limite Crétacé-Tertiaire, strate datant de l'époque de la disparition des dinosaures sur Terre, il y a 65 millions d'années. Ces grottes réservent aussi des os géants découverts en août 2010, ou une vertèbre géante découverte en juin 2011. Une chasse aux trésors permanente est organisée dans les grottes, permettant aux enfants de découvrir ces grottes par le jeu. La visite guidée se termine par l'illumination intégrale des grottes, spectacle mettant en valeur le travail de l'eau sur la roche[124].
Le château a servi de décor pour certaines scènes de deux films français[128] :
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Les armes de Châteaudun se blasonnent ainsi :
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Sur le 1er plan gravé de François de Belleforest en 1575 figurent les armoiries de la ville, un escu de gueulles à trois croissants d'argent et sa devise Extincta Revivisco[129]. Les échevins déclarent en 1697 que Châteaudun ne possède pas d'armoiries, affirmation erronée dans le seul but, semble-t-il, et à l'instar d'autres villes, de ne pas payer l'impôt relatif à l'enregistrement des armoiries. Un blason leur est imposé, qui ne vit jamais le jour, un escu de sable à 2 plaz d'argent. De 1735 à 1830, à la suite des privilèges accordés à la ville après l'incendie de 1723 (exemption de taille, envoi de l'architecte du Roy), un chef de France d'azur à 3 fleurs de lys d'or complète les armoiries. Les armoiries retrouvent leur image de 1575 en 1860. En 1877, consécutivement à sa défense héroïque du 18 octobre 1870, le Maréchal de Mac Mahon, président de la République, autorise la ville, par décret du 3 octobre 1877, à faire figurer la Croix de la Légion d'honneur dans ses armoiries.
Notice | Auteur | Titre | Publication |
---|---|---|---|
(BNF 34114045) | Cartulaire de l'abbaye de la Madeleine de Châteaudun | L. Pouillier, Châteaudun, 1896 | |
(BNF 40584051) | Sanson, Nicolas (1600-1667). Cartographe | La Beauce ou sont les eslections de Chartres, Dourdan, Estampes, Pluviers, Chasteau-Dun et pays circonvoisins | Pierre Mariette, Paris, 1652. |
(BNF 40581692) | Sanson, Nicolas (1600-1667). Cartographe | Carnutes. Partie méridionale de l'évesché de Chartres : Balliages de Blois et de Vendosme. Eslections de Chateaudun de Vendosme et de Blois | Pierre Mariette, Paris, 1660. |
(BNF 30731438) | Lancelot, Antoine | Description des figures qui sont sur la face de l'église de l'abbaye royale de la Madeleine de Châteaudun, tirée du 9e tome de l'Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres | Vve A. Knapen, Paris, 1742. |
(BNF 34083323) | Ledeuil, Édouard | Les défenseurs de Châteaudun, francs-tireurs de Paris, récits et documents officiels... | Bibliothèque du franc-tireur, Saint-Ouen (Seine), 1896. |
(BNF 34083324) | Ledeuil, Édouard | Vérité et preuves, appendice à l'ouvrage "Les Défenseurs de Châteaudun..." | Bibliothèque du franc-tireur, Saint-Ouen (Seine), 1897. |
(BNF 34092332) | Cottevieille-Giraudet, Rémy | La Préhistoire de la région de Châteaudun | Revue anthropologique, 49e année, n(os) 10-12, octobre-décembre 1932. |
(BNF 31432888) | Taralon, Jean | Châteaudun | Vincent, Fréal et Cie, Paris, 1948. |
(BNF 37379544) | Couturier, Marcel | Recherches sur les structures sociales de Châteaudun : 1525-1789 | SEVPEN, Paris, 1969. |
(BNF 34870009) | Rolland, Monique | Châteaudun : capitale du Dunois | la Ville, Châteaudun, 1986. |
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