L'agglomération, initialement construite dans la vallée de l'Iton, s'étend vers le sud-est, sur le plateau de craie sénonienne, recouvert de silex, et saupoudré de sables de Lozère[5],[6],[7]
En direction d'Arnières-sur-Iton, on trouve une carrière ouverte dans les sables stampiens.[8] L'ensemble est recouvert de sables de Lozère. Il s'agit d'une poche karstique remplie de sable[5].
Sa dérivation, l'Espringale, court le long des remparts de la ville[10].
Climat
Le climat d'Évreux est tempéré océanique. Les précipitations sont comprises entre 600 et 700 mm par an[11].
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1984 à 2020 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[12]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records ÉVREUX VILLE (27) - alt: 65 m 49° 01′ 24″ N, 1° 08′ 42″ E Statistiques établies sur la période 1984-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1984 au 04-02-2020
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
1,4
1,2
3,1
4,6
8,2
11
12,9
12,9
9,9
7,6
3,9
1,9
6,6
Température moyenne (°C)
4,4
5,1
8
10,4
14,1
17,1
19,2
19,1
15,9
12,2
7,4
4,7
11,5
Température maximale moyenne (°C)
7,3
8,9
12,9
16,2
19,9
23,1
25,4
25,3
21,8
16,8
10,9
7,6
16,4
Record de froid (°C) date du record
−17,6 08.01.1985
−14,9 12.02.12
−10,6 13.03.13
−3,4 07.04.13
−0,5 13.05.10
0,1 05.06.1991
4,9 04.07.1984
3,7 31.08.1986
1,2 30.09.18
−5,2 30.10.1997
−7,9 24.11.1998
−9,4 10.12.1987
−17,6 1985
Record de chaleur (°C) date du record
16 19.01.08
22,5 27.02.19
24,1 16.03.12
29,9 20.04.18
33,3 27.05.05
37,5 27.06.11
41,6 25.07.19
41,4 11.08.03
34,8 04.09.05
30,1 01.10.11
20,9 07.11.15
16,5 07.12.00
41,6 2019
Précipitations (mm)
53,9
45
48,9
46,2
53,4
47,8
54,5
40,8
49,3
57,6
54,8
65,5
617,7
Source: «Fiche 27229003» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Voies de communication et transports
Voies routières
Évreux et ses communes limitrophes sont reliées par les routes suivantes:
Angerville-la-Campagne par la route départementale 6154 (route d'Orléans) puis la route départementale 52;
Saint-André-de-l'Eure par la route départementale 52.
Transport ferroviaire
Gare d'échange multimodal.
La gare d'Évreux-Normandie fait partie du réseau de la SNCF[13].
Les principales lignes de desserte sont Évreux - Bueil - Paris Saint-Lazare et Caen - Bernay - Évreux - Paris Saint-Lazare.
Transports en commun
Arrêt rue de la Harpe.
Le système de transport urbain est ouvert aux habitants de la communauté d'agglomération pour leurs déplacements quotidiens urbains et interurbains. Ce réseau, géré par Trans Urbain, dessert 8 communes (Aviron, Angerville-la-Campagne, Arnières-sur-Iton, Évreux, Gravigny, Guichainville, Normanville et Saint-Sébastien) sur les soixante-deux que comporte l'agglomération.
Le réseau est constitué depuis septembre 2015 de 9 lignes de bus fonctionnant en semaine, de 4 lignes de bus les dimanches et jours fériés et d'une navette «T9» circulant en centre-ville. Le transport à la demande a fait son apparition en 2002.
En outre, la gare routière est le point de connexion du réseau interurbain de l'Eure.
Transport aérien
La base aérienne 105 Évreux-Fauville «Commandant Viot» de l'Armée de l'air française est située à sept kilomètres environ à l'est d'Évreux, dans la commune de Fauville. Créée en 1952, elle accueille principalement des unités affectées au transport aérien militaire.
Urbanisme
Typologie
Évreux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Évreux, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[17] et 59 052 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Évreux, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 108 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'aspect de la ville actuelle doit son origine à la reconstruction d'après-guerre 1939-1945, dont les travaux ont été conduits par l'architecte Pierre Bailleau[22],[23], qui eut pour collaborateur Albert de Brettes[24].
Cette ville se compose de treize quartiers: La Cavée rouge, Clos au Duc, Nétreville, Saint-Léger, Saint-Michel, Navarre, Cambole, La Madeleine, La Censurière, La Ronde, La Filandière et Panette.
Saint-Michel, l'un de ses quartiers situé au Nord-ouest sur un promontoire calcaire, est un quartier d'Évreux depuis 1921, auparavant commune indépendante[réf.nécessaire]. Ce quartier résidentiel et périurbain a profondément été remanié par les urbanistes de la reconstruction des Trente Glorieuses.
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (63,8% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones urbanisées (44,4%), forêts (24,2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,9%), terres arables (8,8%), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,5%), prairies (1,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,2%), zones agricoles hétérogènes (0,5%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].
Morphologie urbaine
Le maire de la reconstruction fut Georges Bernard. Il fait obtenir à la ville la Légion d'honneur et la Croix de guerre 1939-1945 avec palme[27].
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Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 26 304, alors qu'il était de 25 528 en 2013 et de 24 879 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 85,0% étaient des résidences principales, 1,4% des résidences secondaires et 13,6% des logements vacants. Ces logements étaient pour 30,1% d'entre eux des maisons individuelles et pour 68,1% des appartements[I 1].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Évreux en 2018 en comparaison avec celle de l'Eure et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4%) inférieure à celle du département (6,3%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 32,6% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (31,0% en 2013), contre 65,3% pour l'Eure et 57,5% pour la France entière[I 2].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
1,4
6,3
9,7
Logements vacants (en%)
13,6
8,3
8,2
Toponymie
Attestations anciennes
Le nom celtique originel d'Évreux est attesté sous la forme Μεδιολάνιον (Médiolanion) dans la Géographie de Ptolémée vers 150 et Mediolanum au IVesiècle (Ammien Marcellin, Itinéraire d'Antonin)[28].
Le nom actuel, dérivé du nom des Éburovices, est attesté à la fin du Xesiècle: Ebrocas (Richer de Reims); puis Ebroas en 1024 et en 1034 (Fauroux 87), Ebroys en 1055 - 1066 (Fauroux 208)[29].
Étymologie
Mediolanum est un toponyme des plus fréquents en zone celtique (Milan, Meillant, Mesland, Meylan, Molain, etc.)[30].
Ce terme est interprété comme signifiant «au milieu de la plaine» par la plupart des linguistes et des toponymistes. [31]Il s'agirait d'un composé des termes gaulois medio- «milieu» (semblable au latin medium et au vieil irlandais mide) et lanum «plaine» (à rapprocher du latin planum[32], avec chute du [p] initial indo-européen dans les langues celtiques). La situation d'Évreux au débouché de la forêt pourrait justifier une acception particulière du mot lanum évoquant un «défrichement»[33].
Mais des recherches souvent plus contemporaines proposent une hypothèse alternative mediolanum = «plein-centre», c'est-à-dire «centre sacré»; cette hypothèse repose sur une analogie avec Medionemeton (nemeton = «temple») et le germanique *media-gardaz «enclos du milieu» (cf. vieux norroismiðgarð, gotiquemidjun-gards «monde»)[34]. De plus, les Mediolanum se trouv(ai)ent parfois excentrés, retirés et parfois même sur des hauteurs[34].
Évreux représente une évolution phonétique à partir du nom de la tribu gauloise des Éburovices, qualificatif attribué à une fraction du grand peuple des Aulerques (latin Aulerci) qui occupait un important territoire situé à l'ouest - nord-ouest de la Gaule. La forme initiale devait être *Eburovicas / *Eburicas[32] que François de Beaurepaire[32] cite cependant sans l'astérisque caractérisant une forme hypothétique. L'abandon du toponyme celtique antique répond à un processus commun en Gaule. En effet, la plupart des chefs-lieux des cités gallo-romaines ont abandonné leur nom d'origine au Bas-Empire et adopté celui du peuple dont elles étaient la civitas (cf. Lutèce, chef-lieu des Parisis, qui est devenu Paris).
Histoire
Article détaillé: Histoire d'Évreux.
Dans la Gaule indépendante, Gisacum (le Vieil-Évreux) semble avoir été un sanctuaire commun à trois peuples, les Aulerques Éburovices, Aulerques Cénomans et Aulerques Diablintes. Après la conquête romaine en 52 av. J.-C., le centre administratif de la civitas des Éburovices est fixé à 5 km de là, à Mediolanum Aulercorum, sur l'emplacement actuel d'Évreux, tandis que Gisacum subsiste comme un centre religieux prospère[35].
Siège épiscopal à partir du IVesiècle, capitale du comté d'Évreux vers 990, elle appartient au duché de Normandie, uni au royaume d'Angleterre de 1066 à 1204. Pairie (1316 et 1427) et duché-pairie (1569-1584), la ville, au XIVesiècle, est le centre du pouvoir d'une branche capétienne ayant régné sur le royaume de Navarre: les Évreux-Navarre. Charles II de Navarre (1332-1387), dit Charles le Mauvais, mène un jeu d'intrigues complexes pendant la guerre de Cent Ans[36]. La ville est de nouveau occupée par les Anglais de 1418 à 1441.
Après son retour sous la tutelle des rois de France, Évreux est une ville ecclésiastique paisible, un moment troublée pendant les guerres de Religion et la Révolution. Au XIXesiècle, elle connaît un développement de l'industrie textile.
Évreux était sous l'Ancien Régime un relais pour les diligences sur la route Caen-Paris[37].
Sous la Ve République, Évreux se voit consacrer deux timbres-poste: le pour la châsse de saint Taurin, chef-d'œuvre de l'orfèvrerie française du XIIIesiècle[38]; le pour la tour de l'Horloge.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Évreux est membre de l'intercommunalité Évreux Portes de Normandie[39], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Évreux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Évreux, au département de l'Eure, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Normandie[39].
Sur le plan électoral, elle dépend des cantons de Évreux-1, Évreux-2 et Évreux-3 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[39], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[41].
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Tête de liste
Suffrages
Pourcentage
CM
CC
Guy Lefrand
4170
50,97%
33
32
Timour Veyri
3008
36,76%
8
8
Guillaume Rouger
1003
12,26%
2
2
Le conseil municipal d'Évreux, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[42], pour un mandat de six ans renouvelable[43]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 43[44]. Les quarante-trois conseillers municipaux sont élus au second tour avec un taux de participation de 31,1%, se répartissant en trente-trois issus de la liste conduite par Guy Lefrand, huit issus de celle de Timour Veyri et deux issus de celle de Guillaume Rouger[45].
Guy Lefrand, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [46].
Les quarante-deux sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de l'intercommunalité Évreux Portes de Normandie se répartissent en: liste de Guy Lefrand (32), liste de Timour Veyri (8) et liste de Guillaume Rouger (2)[45].
Liste des maires
Article détaillé: Liste des maires d'Évreux.
Hôtel de ville.
Le maire actuel, médecin de profession, est Guy Lefrand, membre du parti Les Républicains et ancien suppléant du député de l'Eure Bruno Le Maire.
En 2017, la commune a été labellisée «3 fleurs» par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[51].
Instances judiciaires et administratives
Le tribunal de grande instance occupe l'ancienne église des Eudistes[52].
Le tribunal de commerce est accessible par la rue de la Petite-Cité[53].
La maison d'arrêt, mise en service en 1912, est sise 92, rue Pierre-Semard[54].
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Politique culturelle
La ville d'Évreux a inauguré en 2016 la salle des Musiques actuelles (Smac)[55] logée dans le bâtiment du Kubb (orthographié à l'anglaise) ainsi que le cabaret équestre en 2017 répondant à une priorité depuis les années 1980 de la municipalité d’œuvrer pour démocratisation de la culture[Quoi ?][56].
Lycée privé professionnel et technique Notre-Dame;
Lycée horticole;
Lycée public professionnel Augustin-Hébert.
Enseignement universitaire
Le conservatoire à rayonnement départemental.Institut universitaire de technologie d'Évreux;
Antenne universitaire d'Évreux (Université de Rouen);
Institut universitaire de formation des maîtres;
Institut de formation en soins infirmiers.
Enseignement de musique, danse et art dramatique
La commune est dotée historiquement d'une école de musique, obéissant aux règles d'organisation et fonctionnement des conservatoires à rayonnement départemental (CRD).
C'est l'ancien couvent des Capucins qui héberge cette entité indépendante de la commune.
Il existe depuis 2015 un manège équestre dans l'ancienne caserne des "7e chasseurs" et du "6e dragons" dite communément quartier Tilly dans le quartier Saint-Léger près de l'ancienne abbaye bénédictine Saint-Sauveur.
Santé
Centre hospitalier intercommunal Eure-Seine
Clinique Pasteur
Clinique Bergouignan
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[61],[Note 4]
En 2019, la commune comptait 46 349 habitants[Note 5], en diminution de 6,78% par rapport à 2013 (Eure: +0,75%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
8 000
8 426
9 511
9 728
9 963
10 287
11 706
11 802
12 877
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
12 227
12 265
12 320
13 350
14 627
15 847
16 755
16 932
17 766
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
18 292
18 971
18 957
18 234
18 841
19 315
20 116
20 436
23 647
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
36 695
42 550
47 412
46 045
49 103
51 198
51 239
49 359
48 899
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
46 349
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,9%, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,3% la même année, alors qu'il est de 25,5% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 21 761 hommes pour 24 946 femmes, soit un taux de 53,41% de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,26%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[64]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,7
5,6
75-89 ans
8,9
12,9
60-74 ans
14,3
19,1
45-59 ans
19,2
19,2
30-44 ans
18,2
21,6
15-29 ans
20,2
21,0
0-14 ans
17,5
Pyramide des âges du département de l'Eure en 2018 en pourcentage[65]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
6,1
75-89 ans
8,5
16,7
60-74 ans
17,4
20,9
45-59 ans
20,2
18,9
30-44 ans
18,7
16,4
15-29 ans
14,9
20,4
0-14 ans
18,7
Structure démographique
La situation familiale d'Évreux témoigne de la solidité de structures familiales traditionnelles qui sont relativement nombreuses, ce qui contraste avec le reste de la France.
La structure traditionnelle de la famille ébroïcienne telle que l'on aperçoit dans le graphique ci-contre vient de plusieurs facteurs: la relative jeunesse de la population ébroïcienne, due à la forte présence de jeunes actifs liés à la proximité avec Paris et ne pouvant s'y loger en raison du coût de l'immobilier. Mais aussi au caractère longtemps rural de la population, or les structures familiales traditionnelles pour des raisons économiques et éthiques favorisent une forte natalité. Mais aussi de manière plus immédiate la forte implication de la municipalité dans l'aide à l'enfance et l'aide aux familles. Néanmoins depuis 2017 on constate une baisse de la natalité qui devrait impacter sa structure[66].
Manifestations culturelles et festivités
Plusieurs événements ont lieu à Évreux chaque année, le plus souvent sur la place devant la mairie ou le long des berges de l'Iton:
21 juin: fête de la musique;
La fête de la pomme (délocalisée à Conches-en-Ouche à partir de l'année 2009);
Les bouquinistes (délocalisée à Pacy-sur-Eure pour l'année 2009, puis de nouveau à Évreux depuis 2014);
Juin: fête de la fraternité;
Chaque été a lieu le village du sport et de la culture sur le pré du Bel-Ébat[67];
Les 3 et 4 octobre 2015 eurent lieu les 1resfêtes normandes avec, pour invité d'honneur, la ville de Bayeux. Cet événement a vocation à devenir un rendez-vous annuel pour le public ébroïcien.
Depuis 2017, la ville accueille le festival «Rock in Évreux» succédant au Rock dans tous ses états. De 1983 à 2016, la ville d'Évreux a accueilli ce festival de musique qui se déroulait le dernier week-end du mois de juin[68].
L'hippodrome de la ville est en outre construit sur le site de l'ancien château de Navarre.
Évreux AC Haltérophilie - Musculation - Force Athlétique;
Dojo Club d’Évreux;
Ichi no Senshi, club de kendo.
Evreux BMX
Léopard Dodgeball 27
Médias
Presse écrite
Les médias locaux sont Paris Normandie ou encore les hebdomadaires Eure-Infos/la Dépêche de Normandie.
Radios
France Bleu Normandie (89.5 FM)[71]: radio locale publique de la Normandie. Ses studios sont à Rouen.
Principe Actif (102.4 FM)[72]: première radio FM ébroïcienne autorisée en 2008, elle prône «Le mix des cultures» depuis 2002. Elle intervient dans une majorité d'événements dans l'Eure, comme des concerts ou festivals de l'agglomération. En 2015, le CSA lui accorde une seconde fréquence: 95.9 FM à Verneuil-sur-Avre[73].
Radio Cristal (102.9 FM): radio locale commerciale de la Normandie. Elle appartient au groupe Précom qui est détenu par Ouest France. Ce groupe est aussi propriétaire de la radio Hit West qui émet dans le Grand Ouest.
Virgin Radio (Groupe lagardère) n'a pas de fréquence propre pour Evreux mais son studio local s'y situe et diffuse pour Bonnières-sur-Seine sur la fréquence (88.8 FM) ainsi qu'à Pacy-sur-Eure, Le Val d'Hazey etc. Un programme local qui a lieu de 16h à 20h sous l'appellation Virgin radio Vallée de seine.
RMC et ainsi que tout le groupe NRJ (NRJ, Nostalgie, Chérie FM, Rire et Chansons) n'ont pas de fréquence propre sur Évreux, leur réception étant assurée par leur fréquence rouennaise (NRJ 100.5, Nostalgie 105.3 et Rire et Chansons 103.3).
Télévision
Outre les chaînes diffusées en France métropolitaine, France 3 Normandie et La Chaîne normande sont recevables sur l'agglomération ébroïcienne grâce au site TDF du château d'eau de Nétreville situé rue Jean-Bart. Celui de Grand-Couronne est moyennement reçu. Un bureau local de France 3 se trouve au 3 bis, rue de Verdun.
Lieux de cultes
Article détaillé: Liste des édifices religieux d'Évreux.
Évreux est le siège d'un évêché depuis le milieu du IVesiècle, fondé par saint Taurin, premier évêque d'Évreux. Le diocèse d'Évreux fut remodelé à la suite du Concordat de 1801, correspondant désormais au département de l'Eure. La cathédrale Notre-Dame, où se trouve la cathèdre, siège de l'évêque, est la marque visible de la capitale du diocèse.
Tandis que le palais épiscopal du XVesiècle[74] est reconverti en musée en 1961, le centre diocésain Saint-Jean regroupe les services du diocèse, no11bis, rue Jean-Bart, dans le quartier de Nétreville.
La ville d'Évreux est aujourd'hui découpée en deux paroisses principales, tandis que deux quartiers de la ville sont rattachés à des paroisses comprenant d'autres villes et villages, à savoir:
paroisse Notre-Dame/Saint-Taurin:
cathédrale Notre-Dame d'Évreux,
église abbatiale Saint-Taurin d'Évreux;
paroisse La Madeleine/Nétreville:
église Notre-Dame de La Madeleine,
église Sainte-Thèrèse-de-l'Enfant-Jésus de Nétreville.
À cela s'ajoutent:
l’église Saint-Michel d'Évreux [75], pour le quartier Saint-Michel, comprise dans la paroisse Saint-Jean-Baptiste du Val-Iton;
l’église Saint-Germain de Navarre (ca 1896), pour le quartier de Navarre, comprise dans la paroisse Notre-Dame-de-l'Alliance.
Côté protestant;
l’église évangélique d'Évreux, rue Maréchal-Joffre;
le centre évangélique d'Évreux, rue Georges-Bernard;
temple protestant d'Évreux, rue du Chantier, Église réformée membre de l'Église protestante unie de France;
l'église de Jésus-Christ des saints des derniers jours, branche (sorte de paroisse) d'Évreux, a sa chapelle rue Isambard.
Le culte antoiniste dispose d'un temple de style néo-gothique, situé 3 rue de Dreux, et qui fut inauguré le .
Côté musulman, il existe plusieurs salles de prière dans le quartier de la Madeleine, notamment rue de la Forêt (salle Assalam, salle chemin de la Réussite) et une autre dans le quartier de Nétreville.
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 20 916 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 45 042 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 630 €[I 5] (21 700 € dans le département[I 6]). 43% des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (51,5% dans le département).
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 29 828 personnes, parmi lesquelles on compte 69,6% d'actifs (54,9% ayant un emploi et 14,7% de chômeurs) et 30,4% d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Évreux[Carte 1],[I 10]. Elle compte 35 263 emplois en 2018, contre 37 357 en 2013 et 38 467 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 16 589, soit un indicateur de concentration d'emploi de 212,6% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,5%[I 11].
Sur ces 16 589 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 115 travaillent dans la commune, soit 67% des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 70,1% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 13,2% les transports en commun, 14% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
À la fin du XVIIIesiècle et au XIXesiècle, l'industrie textile est une importante source de revenus. La manufacture de coutil fondée par Passot emploie à elle seule 1 500 personnes au début du XIXesiècle[76].
Entreprises et commerces
Évreux est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Eure.
Si l'industrie ébroïcienne du XIXesiècle et de la première moitié du XXesiècle fut une industrie lourde liée au textile et aux usines d'armement[77], celle de la seconde moitié du XXesiècle fut celle de l'industrie de pointe dans l’électronique comme Philips Évreux[78], qui passe à la fin des trente glorieuse pour l'usine la plus moderne d'Europe. Dans l'industrie pharmaceutique, le fleuron est sans conteste Glaxo[79], l'un des plus grands employeurs d'Évreux, en position dominante sur le marché des médicaments contre le Sida, les trithérapies mais aussi courant 2020-2021 dans la recherche contre le coronavirus 19[80]. Le secteur pharmaceutique est soutenu par un vivier de main-d’œuvre qualifiée qu'est l'IUT d’Évreux spécialisé dans la packaging et la biologie[81]. Le secteur pharmaceutique, en raison de sa haute technicité et sa complexité, est le plus dynamique et le plus rentable de l'économie secondaire ébroïcienne. Ce secteur continue à se développer avec la naissance Pholopharma à la suite d'un partenariat en 2019[82].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Cathédrale Notre-Dame d'Évreux.Palais de justice, ancien séminaire eudiste.
Malgré les destructions de la Seconde Guerre mondiale, il subsiste quelques monuments notables; dix d'entre eux sont classés ou inscrits aux Monuments historiques:
La salle archéologique présente les découvertes de la région, de la Préhistoire à la période gallo-romaine. La statue en bronze de Jupiter Stator, provenant du site de Gisacum, constitue l’une des plus belles pièces de la collection. Plusieurs salles sont consacrées au Moyen Âge (mitre de Jean de Marigny, anneau épiscopal de Jean de La Cour d'Aubergenville, statues). On peut voir également plusieurs tapisseries d’Aubusson (XIVesiècle). Le premier étage rassemble des œuvres des XVIIesiècle et XVIIIesiècle ainsi qu’une belle série de montres anciennes. Le deuxième étage est consacré à la peinture et à la sculpture du XIXesiècle (Flandrin, Boudin, Rodin, Gérôme). Le bâtiment et ses dépendances sont classés depuis 1907[84]. Le jardin dit de l'évêché est théoriquement un site classé depuis 1933; or les tilleuls ont tous été abattus en 2016.
Cathédrale Notre-Dame, de style gothique composite et plutôt tardif, classée depuis 1862[85].Cathédrale Notre-Dame, chevet.
Église Saint-Taurin, possédant la châsse de saint Taurin qui est un des chefs-d'œuvre de l'orfèvrerie médiévale en France, classée en 1840[86].
Vestiges des remparts du IVesiècle, qui délimitaient un espace de 9 hectares, classés depuis 1941[87]
Ancien couvent des Capucins, devenu école centrale puis lycée, classé en 1931[88], puis occupé par l'école nationale de musique d'Évreux en 1996, laquelle est convertie en 2006 en un conservatoire à rayonnement départemental[89].
Les monuments inscrits à l'inventaire supplémentaire Inscrit MH:
Théâtre municipal, de pur style italien qui fut construit en 1903 d’après les plans de l'architecte Léon Legendre[90] et décoré pour partie par Charles Denet. Inscrit depuis 2002[91]
Ancien couvent des Cordeliers d'Évreux (Franciscains), dernier vestige de l'architecture franciscaine médiévale en Normandie, partiellement inscrit en 1994[92]. Leur église fut la première à être consacrée au patronage de saint Louis, en 1299, après la canonisation du roi en 1297.
Ancien couvent des Ursulines d'Évreux, affecté à une caserne de gendarmerie (caserne Amey), rue Édouard-Ferray/rue Colonel-Arnaud-Beltrame, inscrit en 1975[93].
Autres édifices:
Hôtel de ville, de la fin du XIXesiècle, à l'emplacement de l'ancien château des comtes d'Évreux. C'est grâce au legs d'Olivier Delhomme (1794-1874), conseiller municipal entre 1830 et 1870, que l'édifice a été érigé entre 1889 et 1895 par les architectes Thierry Ladrange[94] et Georges Gossart. Le plafond de la salle des mariages est décoré par Charles Denet.
Fontaine de l'hôtel de ville, édifiée en 1882.
Palais de Justice, ancienne chapelle eudiste (1682-1714). En 1791 s'y installe le tribunal criminel, puis la cour d'assises en 1818[95]. De nos jours, siège du tribunal de grande instance.
Jardin botanique, adjacent au couvent des Capucins, aux destinées duquel Prosper-Arthur Piéton (1816-1903) aura présidé entre 1856 et 1901[22]. Les serres du parc[96] sont l'objet d'un projet de structure cubique inaugurée en . En outre, on mentionne 3 statues en bronze (ensemble Classé MH(1992)) en provenance du château de Bizy: Antinoüs du Belvédère[97], Diane à la biche[98] et le groupe Hercule et Télèphe[99].
Pont Eiffel, pont construit pour la compagnie des chemins de fer de l'Ouest par Gustave Eiffel en 1886[100]. Le pont contemporain correspond à une voie routière qui enjambe les voies de chemin de fer entre les rues Pierre-Sémard et de la Résistance.
Château de Trangis.
Ancienne église Saint-Michel d'Évreux, du Xesiècle, située à côté de la suivante.
Église Saint-Michel d'Évreux [75], réalisation de l'architecte Maurice Novarina.
Église Notre-Dame-de-Bon-Secours de La Madeleine.
Petit Château de Navarre (détruit).
Couvent de la Providence, construit en 1854 sur des vestiges d'une ancienne abbaye bénédictine au XIIIesiècle dont, au Moyen Âge, elle formait l'hôtellerie de l'abbaye pour accueillir les pèlerinsref [101]
Immeubles en série de l'îlot L[102], architecture remarquable de la Reconstruction, à l'angle de la place du Général-De-Gaulle et de la rue de Grenoble.
Patrimoine culturel
Le théâtre: travaux en octobre 2017.
Maison des Arts Solange-Baudoux organise des ateliers d'expression dans le domaine des arts plastiques et des expositions d'art contemporain.
Théâtre municipal: détient, conjointement au théâtre de Louviers, le label de scène nationale. En son temps, Charles Baret en fut le directeur[22]. Ce théâtre a subi 13 ans de travaux et a rouvert en
Médiathèque Rolland-Plaisance, inaugurée en juin 2017 construit par l'architecte Paul Chemetov[103].
Bibliothèque municipale Alphonse-Chassant: bibliothécaire de la ville en 1838 puis archiviste en 1873, est une référence incontournable de l'histoire de la ville qui a baptisé l'une de ses rues en hommage au lithographe de formation qu'il était en outre[22]
Archives départementales, où s'est illustré Marcel Baudot[104]
Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure
Cinéma Gaumont-Pathé (ex-Ciné Zénith)
Trois salles de concert, dont l'Abordage, le Cadran et le Kubb Club.
L'érable sycomore situé au square Georges-Brassens est labellisé arbre remarquable depuis 2013.
Sites classés
Pour mémoire: le jardin de l'Évêché Site classé(1933)[106] or les 47 tilleuls, marronniers et charmes ont tous été abattus en janvier 2016; deux ans plus tard, le terrain est toujours vague; des fouilles archéologiques préventives y ont été menées, le jardin constituant un site antique.
Le boulevard Chambaudoin (partie) et l'allée des Soupirs avec leurs arbres Site classé(1937, 1949)[107]; site dénaturé avec les dommages de la guerre 1939-1945;
La place Saint-Taurin avec ses arbres Site classé(1937)[108].
Personnalités liées à la commune
Geoffroy de Beaulieu (à droite), confesseur de Saint Louis.
Patrons d'Évreux
Assomption de Notre-Dame (fêtée le 15 août), depuis la dédicace de l'église cathédrale en 1077.
Saint Taurin, évangélisateur de l'Évrecin et premier évêque d'Évreux, il en est le patron céleste principal. Il est fêté le 11 août, et l'église abbatiale Saint-Taurin lui est consacrée. Son corps fut retrouvé par son successeur saint Laudulphe, et l'abbé Boudon relança son culte au XVIIesiècle.
Saint Louis (1214-1270) est patron secondaire de la cité. Il vint assister le 19 octobre 1259 au sacre de l'évêque d'Évreux Raoul III de Grosparmy en l'abbatiale Saint-Taurin. Il est fêté le 25 août, jour de sa mort (et de la Libération de la ville en 1944). L'église ébroïcienne des Jacobins, Dominicains qu'il appela dans la ville, devint en 1299 la première église de France consacrée au roi tout juste canonisé (1297), d'ailleurs représenté sur la châsse contemporaine de saint Taurin. Son confesseur, Geoffroy de Beaulieu, était natif d'Évreux.
Natifs d'Évreux
Lucien Saint.Léon Walras.
Geoffroy de Beaulieu (début XIIIesiècle), prédicateur et confesseur de Saint Louis, roi de France;Louis Marie Turreau.
Moïse d'Évreux (première moitié du XIIIesiècle), tossafiste auteur d’un siddour;
Samuel d'Évreux (XIIIesiècle), frère du précédent, tossafiste;
Charles II de Navarre (1332-1387), roi de Navarre et comte d'Évreux;
Simon Vigor (v. 1515-1575), théologien et controversiste catholique;
Jean-Maximilien de Langle (1590-1674), ministre protestant;
François-Placide de Baudry de Piencourt (1630-1707), prieur de Saint-Remi de Bézu-le-Long, dernier abbé de La Croix-Saint-Leufroy, évêque de Mende et comte de Gévaudan;
Jean-Baptiste Sanadon (1729-1796), évêque constitutionnel et député à la Convention;
Pierre de Langle (1729-1796), évêque et théologien janséniste français;
Bienheureuse Julie-Louise de Jésus (1741-1794), née Rose Chrétien de Neuville, Carmélite à Compiègne et martyre de la Révolution;
Pierre-Louis Siret (1745-1798), grammairien et philologue;
François Buzot.Louis-Marie Turreau (1756-1816), général de la Révolution et de l’Empire;
Saint Taurin (mort vers 412), apôtre de l'Évrecin et premier évêque d'Évreux vers 380;
Saint Gaud (mort en 480), 2e évêque d'Évreux, de 440 à 480;
Saint Vigor, évêque de Bayeux et sans doute d'Évreux (selon les leçons de matines du bréviaire d'Évreux);
Saint Laudulphe, évêque d'Évreux aux VIe–VIIesiècles;
Saint Éterne (martyr vers 659 ou 670), évêque d'Évreux au VIIesiècle;
Saint Aquilin (620-695), évêque d'Évreux;
Saint Leufroy (660-738), moine à Saint-Taurin d'Évreux, fondateur et premier abbé de l'abbaye de La Croix-Saint-Ouen;
Saint Gervold (mort vers 807), évêque d'Évreux (785-788), 15e abbé de Fontenelle et chapelain de Berthe au Grand Pied;
Jean de la Balue (1420-1491), évêque d'Évreux; il fait réédifier la cathédrale Notre-Dame d'Évreux;
Jean Bréhal (mort en 1479), dominicain du couvent d'Évreux; grand inquisiteur de France, réhabilite Jeanne d'Arc;
Guillaume Costeley (vers 1530-1606), organiste du roi et compositeur; il se retira à Évreux à partir de 1570, où il créa le plus ancien concours de composition musicale du royaume, connu sous le nom de Puy de musique d’Évreux;
Frère Denis Dupont (tué en 1562), Cordelier (Franciscain) d'Évreux et martyr;
Frère Louis Le Grip (tué en 1562), Cordelier (Franciscain) d'Évreux et martyr;
Frère Robert Culvan (tué en 1562), Jacobin (Dominicain) d'Évreux et martyr;
Saint François de Montmorency-Laval (1623-1708), chanoine et grand-archidiacre d'Évreux de 1646 à 1653;
Vénérable Henri-Marie Boudon (1624-1702), dit «Monsieur Boudon», grand-archidiacre d'Évreux de 1654 à 1702;
Louis-Henri de La Tour d'Auvergne (1679-1753), comte d'Évreux; il fit construire à Paris le palais d'Évreux, actuel palais de l'Élysée;
Louis Homet (1691-1767), compositeur, fut maître de musique de la cathédrale d'Évreux, de 1711 à 1714;
Bienheureux René Vallée (1750-1794), prêtre réfractaire et martyr, guillotiné à Évreux;
Simon Passot et Jean-Louis Thirouin (1752-1822), industriels, fondateurs et dirigeants de la «manufacture royale» d'Évreux;
Jean-Louis Lepouzé (1821-1882), maire d'Évreux à 2 reprises, député de l'Eure (1872-1882);
Alfred de Jancigny (1824-1892), fonctionnaire du Second Empire et notable d'Évreux.
Onésime Cresté (1853-1905), musicien à Évreux;
Leland Hobbs (1892-1966), général américain libérateur de la ville en août 1944;
Anatole Guindey (1834-1898), médecin, sénateur d'Évreux de 1891 à 1898;
Maurice Novarina (1907-2002), architecte de la Reconstruction;
Émile Dallière, pasteur protestant, est reconnu Juste parmi les nations pour avoir sauvé un enfant juif pendant la Seconde Guerre mondiale[110],[111].
Jean Honoré (1920-2013), évêque du diocèse d'Évreux de 1972 à 1981 puis archevêque de Tours (1981-1997) et cardinal (2001);
Jacques David (1930-2018), évêque du diocèse d'Évreux de 1996 à 2006;
Jacques Gaillot (1935-), évêque du diocèse d'Évreux de 1982 à 1995;
Jimi Hendrix (1942-1970) donne au Novelty le le premier concert de The Jimi Hendrix Experience;
François Corbier (1944-2018), chanteur et animateur français, connu pour avoir animé le Club Dorothée, auprès de la célèbre animatrice Dorothée, est décédé à l’hôpital d'Évreux le 1er juillet 2018;
Christian Nourrichard (1948-), évêque du diocèse d’Évreux depuis 2006;
Jacques Villeret (1951-2005), acteur français, décédé à Évreux;
Jawad El Hajri (1979-), footballeur, il a joué à Évreux en 1998-1999;
Émilie Gomis (1983-), joueuse française de basket-ball, championne d'Europe 2009, a passé son enfance à Évreux;
Steve Mandanda (1985-), footballeur, il vit à Évreux pendant son enfance et a fait ses débuts à l'ALM Évreux;
Ousmane Dembélé (1997-), footballeur, il vit à Évreux pendant son enfance et a fait ses débuts à l'ALM Évreux.
Héraldique, logotype et devise
Article connexe: Armorial des communes de l'Eure.
Jusque vers la fin du XVesiècle, armes de Louis de France, comte d’Évreux († 1319):
Blasonnement:
D’azur, semé de fleurs de lis d’or, à la bande componée d’argent et de gueules, brochant sur le tout.
Commentaires: Ces armes sont dites "d'Évreux ancien".
Depuis le XVIesiècle, armes actuelles de la ville d’Évreux:
Blasonnement:
D’azur, à trois fleurs de lis d’or, à la bande componée d’argent et de gueules, brochant sur le tout.
Commentaires: Ces armes, dites d’Évreux moderne, à trois fleurs de lis au lieu d’un semé de fleurs de lis, sont attestées au moins à partir de Jean III de Navarre (Jean II d’Albret) (1469-1516), comte de Penthièvre et de Périgord, vicomte de Tartas et de Limoges et roi de Navarre (du chef de sa femme, descendante de la maison d’Évreux), qui les arborait sur une partie de son écu.
Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur, «Les noms des communes de Normandie - IV», Annales de Normandie, vol.12, no3, , p.1–8 (lire en ligne, consulté le )
Xavier Delamarre (préf.Pierre-Yves Lambert), Dictionnaire de la langue gauloise une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Ed. Errance, coll.«Hespérides», , 352p. (ISBN978-2-87772-198-1, OCLC434377531), p.220-221.
Jean-Marie Desbordes, «Un problème de géographie historique: le Médiolanum chez les Celtes», Revue archéologique du Centre de la France, vol.10, no3, , p.187–201 (DOI10.3406/racf.1971.1736, lire en ligne, consulté le )
Marcel Baudot in Troisième congrès de toponymie, Louvain, 1951, p.585-590.
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M. Le Pésant, «Gisacum (Le Vieil-Évreux)» in Richard Stillwell et al., The Princeton Encyclopedia of Classical Sites, Princeton University, 2017, p.355.
Michel Nortier, «Une thèse sur la Maison d'Évreux-Navarre au XIVesiècle: Philippe Charon, Princes et principautés au Moyen Âge. L'exemple de la principauté d'Évreux, 1298-1412», Annales de Normandie, vol.57, no1, , p.151–166 (DOI10.3406/annor.2007.1609, lire en ligne, consulté le )
guy lefrand maire d'evreux et abdoulaye Balde maire deZinguinchor, «commune de Ziguinchor et evreux charte de partenariat», ville d'evreux, , p.1 (lire en ligne[PDF])
Dr Élise Machevin indique «Nous constatons une baisse sensible de la natalité en 2017 puisque nous avions eu 2 137 naissances en 2016. Mais ce n’est pas propre à Évreux. C’est une tendance nationale à laquelle nous avions échappé jusqu’à présent» — Catherine Rol, «À Évreux, le premier bébé de l’année est une petite Luna», sur www.paris-normandie.fr, .
Léon Dubreuil, «LA CONDITION DES MÉTIERS A ÉVREUX EN 1789», Revue d'histoire économique et sociale, vol.9, nos1/4, , p.10–49 (ISSN0035-239X, lire en ligne, consulté le )
Michel, Développement des villes moyennes. Chartres, Dreux, Evreux: Tome I, Éditions de la Sorbonne, , 839p. (ISBN979-10-351-0128-2, lire en ligne).
Léon Alexandre Legendre, né en 1864 à Villez-Champ-Dominel, cité par Edmond Delaire, Louis David de Pénanrun, Louis Roux, Les architectes élèves de l'École des beaux-arts (1793-1907), préface de Charles Garnier, Librairie de la construction moderne, 2e éd., 1907, p.321 en ligne
Paul Chemetov, «Médiatiques bibliothèques», dans Architecture et bibliothèque: 20 ans de constructions, Presses de l’enssib, coll.«enssib2012», (ISBN978-2-37546-022-1, lire en ligne), p.44–51
Guy Putfin, «BAUDOT Marcel, Marie, Georges», dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
Israel Gutman et Lucien Lazare, Dictionnaire des Justes de France, Jérusalem et Paris, Yad Vashem et Arthème Fayard, , 596p. (ISBN2-213-61435-0), p.195-196.
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