Bonnières-sur-Seine est une commune française du département des Yvelines (78), en région Île-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Bonnières et Seine (homonymie).
Bonnières-sur-Seine | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Mantes-la-Jolie |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Portes de l'Ile de France |
Maire Mandat |
Jean-Marc Pommier 2020-2026 |
Code postal | 78270 |
Code commune | 78089 |
Démographie | |
Population municipale |
4 791 hab. (2019 ![]() |
Densité | 625 hab./km2 |
Population agglomération |
14 325 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 10″ nord, 1° 34′ 50″ est |
Altitude | Min. 13 m Max. 131 m |
Superficie | 7,66 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Bonnières-sur-Seine (ville-centre) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bonnières-sur-Seine (bureau centralisateur) |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bonnieres-sur-seine.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Bonniérois.
Bonnières-sur-Seine est située à 15 km environ à l'ouest de Mantes-la-Jolie et à 11 km au sud-est de Vernon. C'est une petite ville industrielle dotée d'un port fluvial sur la rive gauche de la Seine dans la concavité d'un méandre à 66 kilomètres en aval de Paris.
Les communes limitrophes sont Freneuse au nord-est, Rolleboise à l'est, Rosny-sur-Seine au sud-est, La Villeneuve-en-Chevrie et Lommoye au sud-ouest, Notre-Dame-de-la-Mer à l'ouest et, au nord, Bennecourt sur la rive droite de la Seine.
Le territoire communal, relativement peu étendu (proche de la moyenne yvelinoise de 712 hectares) s'étend sur environ cinq kilomètres dans le sens nord-sud. Il comprend au nord une partie basse, entre 20 et 30 mètres d'altitude, très urbanisée, et vers le sud, englobe une partie du plateau du Mantois. Il est délimité à l'est par un ravin encaissé, le val Guyon, creusé par un ruisseau affluent de la Seine.
Ce territoire est resté rural à 75 %[1], avec une forte proportion, environ 50 %, de surfaces boisées, principalement dans la partie sud-est du territoire, dans le prolongement de la forêt régionale de Rosny. L'espace urbain construit représente 18 % de la superficie totale et se concentre dans le nord du territoire, en bordure de Seine. Les zones d'activités économiques couvrent 24 hectares, principalement le long du fleuve.
Le climat à Bonnières-sur-Seine est un climat tempéré de type océanique dégradé caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 et 5 °C en hiver (janvier) et 14 et 25 °C en été (juillet)[2]. La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.
Bonnières-sur-Seine est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bonnières-sur-Seine, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[6] et 14 325 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[7],[8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9],[10].
Les communications routières sont assurées essentiellement par l'ancienne route nationale 13 Paris-Caen-Cherbourg, qui traverse la commune dans le sens est-ouest, de laquelle se débranche en limite ouest de la commune, la RD 915 / RD 6015) en direction de Rouen. Un pont routier en deux parties, appuyées sur la Grande Île, assure la liaison avec la rive nord de la Seine. Vers le sud, la départementale 37 dessert les villages du plateau.
La commune est traversée au sud de la ville par l'autoroute de Normandie (A 13). Un demi-échangeur donne accès (uniquement vers/ou en provenance de Paris) au centre de Bonnières, grâce à une bretelle de quatre kilomètres empruntant le val Guyon. Pour les liaisons vers l'ouest, l'accès se fait par l'échangeur de Chaufour-lès-Bonnières, accessible à six kilomètre à l'ouest de Bonnières par la RN 13. Bonnières se trouvant au-delà de la barrière de péage de Buchelay, l'accès à la ville est payant depuis Paris, contrairement au reste des Yvelines. Cette situation, considérée par les élus locaux comme un handicap au développement économique de la ville et de sa région, fait l'objet d'un débat. Il est envisagé, entre autres, de déplacer la barrière de péage vers l'ouest[11].
Sur le plan ferroviaire, la ligne Paris-Rouen-Le Havre traverse le nord de la commune, le long de la Seine. La gare de Bonnières assure des liaisons voyageurs du type banlieue vers Paris-Saint-Lazare par la ligne J et accueille les TER de Normandie. Un embranchement particulier dessert la zone industrielle.
La zone industrielle dispose également de quais aménagés le long de la Seine canalisée.
Un sentier de grande randonnée, le GR 26 (Paris-Deauville par la rive sud de la Seine) traverse la commune dans le sens sud-est - nord-ouest. Un diverticule balisé le relie à la gare.
Le nom de « Bonnières » viendrait de l'ancien français bonnier (ou bonier), désignant une mesure agraire dans le nord de la France et en Belgique[12], qui équivalait à plus ou moins un hectare, avec de grande variations selon les régions[13].
D’un point de vue étymologique, toutes les hypothèses étant possibles, il est vraisemblable que Bonnières peut avoir été, à l’origine, un territoire dont la superficie s’étendait sur un tel bonnier.
La Seine la sépare de Bennecourt.
Site occupé dès la préhistoire (site néolithique).
Bonnières-sur-Seine était sous l'Ancien Régime un relais pour les diligences sur la route Caen-Paris[14].
Bonnières-sur-Seine a absorbé l'ancienne commune du Ménil-Renard vers 1794.
Bonnières a connu un essor industriel au XIXe siècle, avec la raffinerie de pétrole de Jules Micheaux (dont Zola s'inspira dans son roman l'Œuvre) et l'usine métallurgique Saint-Éloi de l'industriel belge Louis Piret.
Inauguration de la gare en 1843 (ligne de Paris-Saint-Lazare à Rouen).
Dans sa revue satirique Les Guêpes d'[15], Alphonse Karr indique concernant le tunnel de Rolleboise : « Le tunnel de Rolleboise, au moyen duquel on passe trois quarts de lieue sous terre, a été mal construit dans l'origine et la voûte laisse échapper quelques pierres tombants d'une grande hauteur et pourrait manquer de tuer ceux qui ne voulant pas payer 16 francs ou au moins 13 francs, seraient dans les wagons découverts[16]... Lorsque le convoi arrive à Bonnières d'un côté ou à Rolleboise de l'autre, on arrête et on fait passer les voyageurs de 3e classe dans les wagons couverts...Ô humanité ! Après quoi on les fait rentrer à leur places, où ils ne seront plus exposés qu'à la pluie, au vent, aux flammèches des locomotives et aux pleurésies ».
L'usine Singer (société américaine de machines à coudre) est construite en 1934. Cette manufacture figure alors parmi les toutes premières entreprises à vocation mondiale. Elle a permis à de nombreuses personnes de la région d'y travailler. Elle est fermée en 1989.
Durant l'occupation de la France par l'Allemagne, il y avait sur la commune un camp d'entrainement qui fut utilisé par les troupes de répression allemandes[17].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1874 | 1884 | Jules Michaux[18] | Droite | Agriculteur, entrepreneur Conseiller général de Bonnières (1874 → 1883) |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
vers 1925 | Louis Joseph Gourmel | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1971 | juin 1995 | Octave Saubobert | CD puis UDF-CDS |
Quincailler retraité Conseiller général de Bonnières-sur-Seine (1968 → 2001) |
juin 1995 | En cours | Jean-Marc Pommier | PS puis DVG (proche LREM) |
Fonctionnaire 1er vice-président de la CC des Portes de l’Île-de-France Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Thy-le-Château (Belgique) depuis 1972, ancienne commune qui fusionne avec des autres commune dans la ville de Walcourt à la suite de la fusion des communes en 1977.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[20].
En 2019, la commune comptait 4 791 habitants[Note 3], en augmentation de 4,88 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
706 | 752 | 782 | 743 | 800 | 755 | 756 | 802 | 774 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
714 | 809 | 822 | 839 | 930 | 1 028 | 986 | 1 033 | 1 169 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 155 | 1 231 | 1 342 | 1 432 | 1 493 | 1 567 | 1 594 | 1 734 | 1 893 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 250 | 2 846 | 3 399 | 3 253 | 3 437 | 3 993 | 4 059 | 4 049 | 4 344 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 581 | 4 791 | - | - | - | - | - | - | - |
La municipalité a acquis en 1959 le bois de la Houssaye[28], situé dans le sud-est de la commune. Cette forêt, d'une superficie totale de 95 hectares, est gérée par l'ONF. Elle a été amputée de 11 hectares en 1965 pour laisser le passage à l'autoroute A13 qui la traverse en tranchée, en son centre, la coupant physiquement en deux parties.
![]() |
Bonnières-sur-Seine
|
Sur les autres projets Wikimedia :