Thonnance-lès-Joinville est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Thonnance-lès-Joinville | |
![]() Église Saint-Didier. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Haute-Marne |
Arrondissement | Saint-Dizier |
Intercommunalité | Communauté de communes du bassin de Joinville en Champagne |
Maire Mandat |
Alain Malingrey 2020-2026 |
Code postal | 52300 |
Code commune | 52490 |
Démographie | |
Gentilé | Thonnançais |
Population municipale |
682 hab. (2019 ![]() |
Densité | 60 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 27′ 19″ nord, 5° 10′ 22″ est |
Altitude | Min. 180 m Max. 365 m |
Superficie | 11,33 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Joinville (banlieue) |
Aire d'attraction | Joinville (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Joinville |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village est situé à un kilomètre au nord-est de Joinville, sur la rive opposée, entre les collines de Murmont et de La Perche.
Autigny-le-Grand | Osne-le-Val | |
Vecqueville | ![]() |
Montreuil-sur-Thonnance |
Joinville | Suzannecourt | Poissons |
La localité est traversée par l'ancienne route nationale 427.
Thonnance-lès-Joinville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Joinville, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[4] et 5 023 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Joinville, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), terres arables (22,4 %), prairies (14,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,9 %), zones urbanisées (4,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Tout le monde n'est pas d'accord sur l'origine du nom de Thonnance, en voici la version la plus connue. Le premier nom de Thonnance fut Vellicitas, des mots Véllicata Civitas pour sa position entre les collines. Un préfet du Prétoire des Gaules y séjourna, c'était sous le règne de l'empereur Honorius (395 – 423), il y avait sa résidence et changea le nom de Véllici en Tonancia. C'est dans un cartulaire du chantre Warin en 863 que l'on trouve Tonancia, puis en 1265 c'est Thonnacia, 1322 Thonance, 1344 Thonnanse, 1763 Thonnance lès Joinville et au XVIIIe siècle, Thonnance sous Joinville est relevé sur une carte de Cassini.
Thonnance possédait une maison religieuse, elle appartenait aux abbayes de Joinville et de Vaux en Barrois. Cette maison fut décimée par la peste en 1636. Les malades étaient relégués dans un bois, le bois des Loges, nom des petites maisons construites en ce lieu pour héberger les malades.
Quelques dates : 863 premier nom de Thonnance ; 1360 pillage du village ; 1402, derniers descendants de la maison de Joinville habitaient encore un petit château construit au nord du village ; 1538 fin du servage ; 1544 pillages et incendies par Charles Quint ; 1636, la peste décime le village ; 1653, nouveaux incendies et pillages ; 1756, les terrains et les récoltes sont ravagés par la grêle ; 1663, le village est inondé ; 1782 la nef de l'église s'écroule ; 1786, c'est au tour du chœur de s'écrouler ; 1804, c'est presque la famine.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
août 1971 | mars 1983 | Georges Rousselle | ||
mars 1983 | mars 2001 | Francis Lecomte | ||
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Pierre Louis | ||
mars 2008 | juin 2020 | Simone Martin | ||
juin 2020 | En cours | Alain Malingrey |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2019, la commune comptait 682 habitants[Note 3], en diminution de 14,64 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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978 | 1 044 | 1 085 | 1 121 | 1 190 | 1 244 | 1 215 | 1 264 | 1 260 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 140 | 1 265 | 1 245 | 1 232 | 1 288 | 1 179 | 1 241 | 1 235 | 1 120 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 200 | 1 202 | 1 200 | 1 096 | 1 185 | 1 096 | 1 010 | 1 041 | 1 019 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 004 | 949 | 862 | 865 | 922 | 858 | 831 | 827 | 807 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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717 | 682 | - | - | - | - | - | - | - |
Installée sur la commune, une astaciculture, élevage pilote européen, produit des écrevisses à pattes rouges, espèce autochtone françaises, en voie de disparition[15].
L'église actuelle est édifiée au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle. Sa nef, sans transept, comporte trois vaisseaux. Son clocher, bâti sur la nef, vers le milieu de l'édifice est couvert par un dôme à l'impériale. Un péristyle à quatre colonnes est placé en avant de son porche[16].
Plusieurs éléments de l'église Saint-Didier sont classés MH au titre d'objet :
D'inspiration anglaise, Ils comprennent une roseraie, un jardin aquatique, un jardin de fleurs blanches, un jardin médiéval et un jardin de graminées[29]. Plus de 4 000 plantes vivaces, rosiers, hortensias, pivoines, arbres et arbustes y sont présentés sur plus de 12 000 m2. Cet ensemble, conçu de toutes pièces en 1999 et amélioré depuis, sur le site d’un ancien moulin du XVIe siècle, est labellisé jardin remarquable[30] par le ministère de la Culture et de la Communication. Nocturne en musique et Grande Fête des cucurbitacées, du goût et des produits du terroir sont organisées en ce lieu[réf. souhaitée].
Le , le conseil de Thonnance décide de changer les armes de la commune, les anciennes n’ont jamais été retrouvée, il n’est pas possible aujourd’hui de les connaître. An XII, extrait de la délibération pour la création d’un blason.
« … que pour le blason de l'écu, qui sera un champ d'azur chargé d'un V d'argent et un T d'or entrelassés, lettres initiales de l'ancien et du nouveau nom de la commune, accompagnés de trois abeilles d'argent, un en chef, et deux en abîmes, l'écu entouré d'un pampre de vigne sur lequel, et en haut de l'écu, paroîtra un écriteau portant pour devise ces mots : DURO ASSUISCE LABORI afin de perpétuer parmi les habitants dudit Thonnance, l'amour excessif du travail qui les a toujours caractérisé d’une manière particulière et pour légende, on lira autour de l’écu, Thonnance Vellicité ou les Joinville au choix de Monsieur le Préfet, Haute–Marne… »
— Sources : Archives Municipales non classées
Ce texte, découvert en 1983, a donné l'occasion à la municipalité de l'époque, dirigée par Monsieur Francis Lecomte, de ressortir de l'oubli ce blason qui, depuis, orne le papier à lettres de la mairie bien qu'il ne respecte pas à la lettre le papier (le blason et le blasonnement ne correspondent pas).
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