Chatonrupt-Sommermont est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
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Chatonrupt-Sommermont | |
![]() Mairie de Chatonrupt-Sommermont | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Haute-Marne |
Arrondissement | Saint-Dizier |
Intercommunalité | Communauté de communes du bassin de Joinville en Champagne |
Maire Mandat |
Joël Agnus 2020-2026 |
Code postal | 52300 |
Code commune | 52118 |
Démographie | |
Population municipale |
279 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 29′ 19″ nord, 5° 07′ 33″ est |
Altitude | 225 m Min. 172 m Max. 315 m |
Superficie | 16,66 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Dizier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Joinville |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Maizières Sommancourt |
Chevillon | Curel Autigny-le-Petit Autigny-le-Grand |
![]() |
Fays | N | Vecqueville | ||
O Chatonrupt-Sommermont E | ||||
S | ||||
Guindrecourt-aux-Ormes | Nomécourt | Joinville |
Chatonrupt-Sommermont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dizier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,6 %), forêts (46,7 %), prairies (3,3 %), zones urbanisées (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le , Chatonrupt devient Chatonrupt-Sommermont à la suite de sa fusion-association avec Sommermont[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Abel Dupuis | ||
mars 2001 | ? | Jean-Marie Arnould | ||
? | 2020 | Olivier Marcel | ||
2020 | En cours | Joël Agnus |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2019, la commune comptait 279 habitants[Note 3], en diminution de 12,54 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
312 | 371 | 344 | 326 | 368 | 377 | 407 | 457 | 427 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
412 | 516 | 514 | 497 | 484 | 420 | 381 | 594 | 327 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
338 | 328 | 319 | 308 | 300 | 291 | 263 | 237 | 267 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
304 | 281 | 320 | 298 | 312 | 321 | 308 | 298 | 327 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
312 | 279 | - | - | - | - | - | - | - |
L’église paroissiale de Chatonrupt, consacrée à saint Brice, remonte pour sa partie la plus ancienne au XIIe siècle. Il s’agit de la nef centrale, non voûtée et présentant des vestiges de baies en plein cintre. Les deux travées du chœur et le collatéral sud datent probablement du XVIe siècle. L’église a été agrandie au XIXe siècle par l’ajout de deux travées, côté ouest : une constituant un collatéral, et une autre supportant le clocher. Les cloches qui s’y trouvent, datées de 1859, permettent d’estimer l’époque de ces travaux, qui ont vu également les baies assurant l’éclairage de l’édifice être agrandies, voir percées. Un petit porche en bois protège l’entrée de l’église[13].
L’intérieur de l’église comporte de nombreux objets anciens ne faisant l’objet d’aucune mesure de protection, comme une statue en calcaire polychrome de la première moitié du XVIe siècle représentant sainte Barbe, un retable de la première moitié du XVIIIe siècle ou une poutre de gloire du XIXe siècle[14].
En juillet 2021, une ajointe au maire retrouve un chemin de croix du XIXe siècle, stocké depuis quarante ans dans le clocher. Ignorant du principe d'inaliénabilité protégeant le mobilier des églises, le maire charge le mari de l’adjointe, un retraité de l’Armée de l’air, de sa restauration. Le retraité, qui ne demande que 40 € par tableau, pour couvrir l’achat des fournitures qu’il se procure dans un magasin de bricolage, repeint par-dessus l’œuvre d’origine avec des couleurs vives, déclarant : « J’améliore ces tableaux, je les remets au goût du jour. »[15]. Cette amélioration est qualifiée par le journaliste Didier Rykner, dans la Tribune de l'art, de « barbouillage » avec des « couleurs psychédéliques ». Avertie des faits, la Direction régionale des Affaires culturelles du Grand Est a immédiatement contacté la mairie de Chatonrupt-Sommermont pour faire cesser la dégradation des œuvres, mais onze des quatorze tableaux ont été touchés. Cependant, ce vandalisme n’est pas illégal, puisque les œuvres concernées ne bénéficiaient d’aucune protection[14].
Consacrée à saint Maurice, l’église paroissiale de Sommermont présente une nef à vaisseau unique plafonnée, et un clocher-porche, datant du début du XIXe siècle. Le chœur présente un chevet plat composé de deux travées à voûte ogivale, datant de la fin du XVIe siècle ou du début du XVIIe. La baie axiale en est obturée[16].
L’église comporte plusieurs œuvres d’art, dont un calvaire du XVIe siècle et une statue polychrome en calcaire de saint Maurice du XVIIe siècle, tous deux classés monument historique comme le bâtiment lui-même. Une statue similaire de saint Roch n’est, elle, pas classée[14].
? Cloche de l'église sonnant 10h [Fiche]
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