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Langres (prononcé [lɑ̃gʁ]) est une commune française du département de la Haute-Marne, dont elle est l'une des deux sous-préfectures, en région Grand Est.

Langres

Langres, la ville fortifiée.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
(sous-préfecture)
Arrondissement Langres
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Langres
(siège)
Maire
Mandat
Anne Cardinal (PS)
2020-2026
Code postal 52200
Code commune 52269
Démographie
Gentilé Langrois
Population
municipale
7 668 hab. (2019 )
Densité 343 hab./km2
Population
agglomération
9 206 hab. (2019)
Géographie
Coordonnées 47° 51′ 12″ nord, 5° 20′ 02″ est
Altitude 468 m
Min. 327 m
Max. 475 m
Superficie 22,33 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Langres
(ville-centre)
Aire d'attraction Langres
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Langres
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Langres
Géolocalisation sur la carte : France
Langres
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Langres
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Langres
Liens
Site web langres.fr

    Langres a donné son nom à une région traditionnelle qui avait le titre de comté et une coutume particulière à celle de Sens (le Pays de Langres), ainsi qu'à un diocèse dont le titulaire avait depuis le XIIe siècle le titre de duc et pair de France.

    Ayant une histoire plusieurs fois millénaire, son site défensif occupé depuis le Néolithique était considéré au XVIIe siècle comme n'ayant jamais été pris : « La ville est dans une assiette renversée si avantageuse et habitée d’un peuple si guerrier qu’elle passe pour la pucelle du pays[1] ». Langres étant restée fidèle à la couronne de France, le roi a octroyé à ses habitants les privilèges de la Noblesse avec le droit de lever une armée pour se défendre et l'exemption de tous les impôts royaux.

    La ville est classée ville d'art et d'histoire, ville fleurie et ville Internet.

    Ses habitants sont les Langrois, ceux de l'époque gauloise étant les Lingons.


    Géographie


    Langres, vu du lac de la Liez.
    Langres, vu du lac de la Liez.
    Vue sur le lac de la Liez depuis les remparts.
    Vue sur le lac de la Liez depuis les remparts.

    Langres est située à une altitude de 458 mètres sur une table calcaire aménagée en oppidum, avec un escarpement abrupt de 50 mètres suivi d'une dénivellation supplémentaire de 50 mètres. Ce promontoire est lui-même situé au nord du plateau de Langres qui sépare le Bassin parisien de la vallée de la Saône, près de la source de la Marne. La ville est implantée au centre du Seuil morvano-vosgien, non loin du « point triple majeur » des lignes de partage des eaux entre les bassins versants de la Seine, du Rhône et de la Meuse.

    Nœud routier déjà important lors de la Gaule romaine, la ville fut dotée en 1858 d'une gare ferroviaire sur le réseau Paris-Mulhouse. Également, le Canal entre Champagne et Bourgogne passe à proximité et Langres est à proximité immédiate de l'échangeur des autoroutes A5 (vers Paris) et A31 (entre Nancy et Dijon puis Lyon). L'autoroute A319, en projet, permettra de relier la ville à Vesoul.

    La région de Langres est appelée le « pays des quatre lacs ». Construites à la fin du XIXe siècle pour alimenter en eaux le canal, ces retenues artificielles proches sont le lac de la Liez, le lac de la Vingeanne, le lac de la Mouche et le lac de Charmes. Le lac de la Liez, le plus grand et visible des remparts, a été aménagé pour la baignade et les loisirs nautiques (pédalos, planche à voile, canoës, ski nautique).

    Lieux-dits et écarts

    Faubourg des Auges, faubourg des Franchises, faubourg de Brevoines, Saint Sauveur, L'Arbelotte, faubourg de Saint-Gilles, faubourg de Buzon, Ferme de Saint Anne, Ferme du Séminaire, faubourg du Moulin-Rouge, faubourg de Louot, faubourg des 3 rois, faubourg de la collinière, faubourg Saint Didier.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Communes limitrophes


    Communes limitrophes (canton de Langres)

    Balesmes-sur-Marne, Champigny-lès-Langres, Chatenay-Mâcheron, Humes-Jorquenay, Peigney, Perrancey-les-Vieux-Moulins, Saint-Ciergues, Saint-Vallier-sur-Marne et Saints-Geosmes.

    Communes limitrophes de Langres
    Perrancey-les-Vieux-Moulins Peigney Peigney
    Saints-Geosmes Peigney
    Saints-Geosmes Saints-Geosmes Saint-Vallier-sur-Marne

    Géologie et relief


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    Hydrographie


    La Marne, la Bonnelle et le ruisseau de Val sont les principaux cours d'eau sur la commune.


    Climat


    Langres est, sur les cartes météo, souvent une des villes les plus froides, en raison de son climat semi-continental, ou plus exactement submontagnard, et de sa situation en hauteur qui l'expose aux vents de tous les côtés.

    Comparaison
    Données climatiques Langres[2] Moyenne nationale Paris
    Insolation 1 755 heures par an 1 973 heures par an 1 630 heures par an
    Précipitations 877 millimètres par an 770 millimètres par an 642 millimètres par an
    Brouillard 86 jours par an 40 jours par an 13 jours par an
    Orage 20 jours par an 22 jours par an 19 jours par an
    Neige 33 jours par an 14 jours par an 15 jours par an

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1949 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[3]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records LANGRES (52) - alt : 466 m 47° 50′ 36″ N, 5° 20′ 12″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1949 au 04-01-2022
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1,3 −0,7 2,1 4,6 8,7 11,7 13,9 13,9 10,6 7,2 2,4 −0,3 6,1
    Température moyenne (°C) 1 2,2 5,8 8,8 13 16,2 18,7 18,5 14,7 10,5 5 1,9 9,7
    Température maximale moyenne (°C) 3,4 5,1 9,4 13,1 17,4 20,8 23,5 23,2 18,9 13,8 7,6 4,1 13,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −18,1
    12.01.1987
    −21,2
    02.02.1956
    −13,2
    06.03.1971
    −6,6
    12.04.1986
    −2,9
    06.05.1957
    2,5
    04.06.01
    5,1
    01.07.1962
    5,1
    30.08.1986
    2,1
    25.09.02
    −4,5
    29.10.12
    −10,7
    27.11.1985
    −16,4
    20.12.09
    −21,2
    1956
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    14,5
    27.01.1983
    20,4
    27.02.19
    24,6
    31.03.21
    26,3
    21.04.18
    29,8
    24.05.09
    35,3
    19.06.22
    38,8
    25.07.19
    37,6
    12.08.03
    32,5
    14.09.20
    25,7
    03.10.1985
    21,1
    07.11.15
    15,5
    16.12.1989
    38,8
    2019
    Ensoleillement (h) 61,7 86,3 139,1 171,9 194 213,9 225,8 219,6 169,6 111,9 60,7 48,4 1 702,8
    Précipitations (mm) 80,5 64,9 65,5 59,9 82,4 70 74,4 67,1 72,1 86,8 83,5 88,4 895,5
    Source : « Fiche 52269001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme et infrastructures



    Typologie


    Langres est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Langres, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[7] et 9 206 habitants en 2019, dont elle est ville-centre[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Langres, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].


    Transports


    L'ancien train à crémaillère et le début de sa rampe.
    L'ancien train à crémaillère et le début de sa rampe.
    Funiculaires.
    Funiculaires.
    Article détaillé : Gare de Langres.

    La ville de Langres est également desservie par les sorties 6 (Langres-Sud) et 7 (Langres-Nord) de l'autoroute française A31. Entre ces deux sorties, la bifurcation avec l'autoroute française A5 permet un lien direct avec le sud-est de Paris. De plus, la Route nationale 19 relie Langres à Vesoul d'un côté et à Chaumont de l'autre. La D 974 mène en direction de Dijon, tandis que la D 74 permet à l’usager automobile de se diriger vers Contrexéville, Neufchâteau et Épinal.

    Article détaillé : Ascenseur incliné de Langres.

    Histoire



    Protohistoire et Antiquité - Toponymie


    Porte gallo-romaine.
    Porte gallo-romaine.
    Articles détaillés : Andemantunnum et Lingons.

    À l'instar de la plupart des autres peuples gaulois, l'ethnonyme latin des Lingons, en l'occurrence Lingonenses, s'est transmis dans le toponyme actuel de leur civitas en Gaule transalpine, l'ancienne Andemantunnum rebaptisée Langres.


    Moyen Âge


    Article détaillé : Diocèse de Langres, « héritier de la Cité des Lingons ».

    Après un bref déclin résultant des invasions barbares, Langres recouvre sa prospérité dès la renaissance carolingienne, en dépit des raids dévastateurs des Normands de 888 à 894[14]. L'influence politique grandissante malgré la réforme grégorienne, le développement économique et le rayonnement culturel de l'évêché de Langres à la faveur des renaissances médiévales successives font de Langres une puissante cité du Moyen Âge classique, héritière de la Civitas des Lingons.

    Bénéficiant pleinement de la renaissance du XIIe siècle, le diocèse de Langres devient un duché pairie, ses évêques étant à la fois ducs et pairs de la couronne de France[15]: en 1179, Hugues III de Bourgogne octroie le titre de comte de Langres à son oncle l'évêque Gauthier, Louis VII de France y ajoutant la pairie et Philippe-Auguste accordant en 1200 le titre de duc aux évêques en confirmant cette dernière.

    Couronnement de Louis VIII de France par l'ancien duc-évêque de Langres, Guillaume de Joinville, le 6 août 1223 à la cathédrale Notre-Dame de Reims. Grandes Chroniques de France de Charles VII enluminées par Jean Fouquet, 1455-1460 (Ms.Fr.6465), Paris, Bibliothèque nationale de France.
    Couronnement de Louis VIII de France par l'ancien duc-évêque de Langres, Guillaume de Joinville, le à la cathédrale Notre-Dame de Reims. Grandes Chroniques de France de Charles VII enluminées par Jean Fouquet, 1455-1460 (Ms.Fr.6465), Paris, Bibliothèque nationale de France.

    En qualité de troisième duc et pair ecclésiastique, l'évêque de Langres porte le sceptre royal durant le sacre du roi de France (avec préséance sur son métropolitain, le primat des Gaules). Au cours de cette cérémonie, il présente aussi la couronne royale avec les onze autres grands pairs de France au-dessus du chef royal avant que l'archevêque de Reims ne l'y dépose. À la fois grands vassaux et grands pairs de France, les ducs-évêques de Langres sont partie prenante dans les affaires générales du royaume de France en tant que membres du parlement du roi et nombre de grands seigneurs leur doivent l'hommage féodal.


    Renaissance


    Langres devient à la Renaissance un important foyer artistique où s'épanouissent la littérature, la peinture, l'architecture, etc. Ceci est notamment favorisé par sa proximité avec la Cour et l'importance de son diocèse. Dès la fin du XVe et le début du XVIe, plusieurs personnalités marquent la ville de Langres : Jean III d'Amboise, son successeur Jean V d'Amboise, Michel Boudet.

    Une des grandes figures et un des acteurs de la Renaissance à Langres est le cardinal de Givry. Connu pour son mécénat artistique, il commande en 1543[16] des tapisseries sur l'histoire de Saint-Mammès pour décorer la nef de la cathédrale de Langres. Huit tentures sont ainsi réalisées en 1544-1545 d'après Jean Cousin et par les lissiers Pierre Blasse et Jacques Langlois. Des huit, trois ont été conservées, une au Louvre et deux à la cathédrale de Langres. Le cardinal de Givry commanda également un magnifique jubé, « en forme d'arc triomphal[17] ». Détruit au cours du XVIIIe siècle, il ne reste que très peu de fragments de ce jubé au musée d'histoire de Langres. Peu de temps après, un autre chantier est en cours à la cathédrale, celui de la chapelle Sainte-Croix, dite chapelle d'Amoncourt du nom de son commanditaire. Débutée en 1549 à la demande de Jean d'Amoncourt, archidiacre de Langres et grand ami du cardinal de Givry, cette chapelle est par son décor[18] un des joyaux de l'architecture Renaissance à Langres. L'ornementation de la voûte à caissons[19] de la chapelle rappelle celle de la galerie François Ier à Fontainebleau. De même, le décor « en miroir » du carrelage[20], daté de 1551-1552, s'inspire fortement du château d'Écouen. Il est réalisé en faïence émaillée probablement par un atelier rouennais (Geoffroy Du Moustier), ou par Masséot Abaquesne comme le voudrait la tradition. Le dessin, quant à lui, pourrait être[21] de Jean Cousin.

    Maison Renaissance, 20 rue Cardinal Morlot.
    Maison Renaissance, 20 rue Cardinal Morlot.

    La Renaissance voit notamment se construire de beaux édifices qui subsistent aujourd'hui :

    L'imprimerie, qui s'y serait installé depuis la fin du XVe siècle[22], est surtout connue par le biais de l'imprimeur Jean Desprez (Jehan des Prey). C'est chez ce dernier que Jean Tabourot, chanoine à Langres en 1542[23] (de son anagramme Thoinot Arbeau), imprime en 1589 son traité L'Orchésographie. Joseph Boillot, architecte, ingénieur militaire et occupant successivement plusieurs charges à Langres[24] dont celle de « contrôleur du magasin des poudres et salpêtres », publie en 1592 chez Jean Desprez son célèbre recueil de termes zoomorphes[25].

    Richard Roussat, également chanoine à Langres, imprime son Livre de l'estat et mutation des temps[26], à Lyon chez Guillaume Rouillé en 1550.

    Pour la gravure, Jean Duvet est l'auteur de l'Apocalypse figurée, certaines de ses œuvres se trouvent au Musée d'Art et d'Histoire de Langres[27].

    Charles IX rend visite à Langres lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[28]. Pendant les guerres de Religion, les Langrois, pour la plupart, suivent leur maire, Jean Roussat, qui reste fidèle au roi légitime. Le parti de la Ligue est très virulent dans la région, avec les Guise dont le bastion de Lorraine est proche. Les protestants et les reîtres allemands avec, entre autres, le prince Casimir s'y opposent, et les deux partis ravagent le pays alentour. Une bataille a lieu au pied des murailles de Langres, au faubourg de Brevoines, le , sans résultat décisif. Dans la nuit du 19 au , un pétard est placé sur la porte de la place du Marché pour investir la ville, mais l'alerte est donnée à temps[29].


    Le XVIIe siècle


    Au XVIIe siècle, Langres est marquée par l'épiscopat de Sébastien Zamet et par le retour d'une période troublée. En effet, après une relative période de paix, elle subit la guerre de Trente Ans comme d'autres villes en France. La peste frappe de nouveau la ville en 1636.

    De 1615 à 1655, Sébastien Zamet est l'évêque de Langres.

    La ville compte à cette époque entre 6 000 et 7 000[30] habitants.

    Un artisanat spécialisé se développe dans la ville puis hors les murs vers Nogent, la coutellerie.


    XVIIIe siècle et XIXe siècle


    Statue de Denis Diderot.
    Statue de Denis Diderot.
    Intérieur de la gare, au tout début du XXe siècle.
    Intérieur de la gare, au tout début du XXe siècle.

    Le , Denis Diderot nait à Langres.

    Article détaillé : Denis Diderot.

    Le chemin de fer arrive à Langres en 1857, avec la mise en service de la ligne de Paris-Est à Mulhouse-Ville par la compagnie des chemins de fer de l'Est.

    Au XIXe siècle, une citadelle à la Vauban vient étendre le domaine fortifié. Au début de la guerre franco-prussienne de 1870, Langres est une place de guerre qui barre la route de Bâle à Paris et qui contrôle le nœud ferroviaire de Chalindrey. Une ceinture de forts détachés est en cours de construction. La défense de la place est confiée au général de cavalerie Arbellot le .
    Après la capitulation de Metz, le , les Prussiens occupent le Sud de la Lorraine et de la Champagne à l'exception de Langres. Afin de ravitailler les troupes positionnées au Sud de Paris, ils utilisent la voie ferrée Saint-Dizier - Chaumont - Châtillon-sur-Seine. En novembre la garnison, mal équipée, mal armée, mal chaussée, compte 12 000 hommes dont une moitié seulement est apte à soutenir un combat.
    Du 16 au 20 novembre, une division allemande teste la défense de la ville, se retire en l'encerclant, néanmoins, à distance convenable et au moment où une épidémie de variole se développe dans la cité. La place n'étant pas assiégée, la garnison harcèle les voies de communications allemandes, attaque les avant-postes et pénètre même au-delà de ceux-ci. Parmi les coups de main, on peut citer[31] :

    À partir du , l'ennemi commence un nouvel encerclement de Langres. Le , l'ennemi à totalement quitté ses positions et se dirige vers Vesoul en raison du mouvement des troupes du général Bourbaki. Les coups de main recommencèrent :

    Article détaillé : Défense de Langres.

    En 1884, la ville décide de marquer le centième anniversaire de la mort de Denis Diderot. La place Chambeau est renommée place Diderot et une statue en bronze du philosophe, œuvre de Bartholdi, est érigée en son centre. Cet honneur rendu à un farouche représentant de l'athéisme est l'occasion de nombreuses contestations dans une ville reculée et très conservatrice dont la religion avait fait historiquement la puissance.

    En 1887, la ville inaugure le premier train à crémaillère de France.


    XXe siècle


    Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le département de la Haute-marne est envahi par les Allemands le , une semaine avant l'Armistice. Édouard Dessein, maire depuis 1932, donne sa démission en 1941, il est remplacé par Charles Béligné qui restera maire après la Libération jusqu'en 1959. Langres reste à l'écart de la guerre, l'occupation allemande est surtout présente à la préfecture de Chaumont dont la gare subit plusieurs bombardements. Le les troupes débarquées en Provence viennent reprendre possession de la ville[33].

    La ville engage dès 1970 une procédure de création de secteur sauvegardé (délibération municipale du et arrêté ministériel du ). Le plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur délimite un périmètre protégé de 68 ha comprenant les remparts et leurs glacis, la ville intra-muros et le faubourg de Sous-murs. En 1972, Langres absorbe la commune de Corlée.


    Depuis 2000


    Depuis 2006, la mise en lumière des principaux monuments permet de créer une atmosphère dès le coucher du soleil.

    Dans le cadre de la réforme de la carte judiciaire initiée par Rachida Dati, la ville de Langres « perd » le tribunal d'instance à compter du , qui avait été installé en 1958.


    Politique et administration



    Administration municipale


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    Liste des maires


    Anne Cardinal (UG) est maire de Langres depuis , pour un mandat courant jusqu'en 2026.

    Article connexe : Élections municipales de 2020 dans la Haute-Marne.

    Pour les maires antérieurs, consultez :

    Article détaillé : Liste des maires de Langres.

    Instances judiciaires et administratives


    La ville de Langres a abrité, de 1958 à 2010, un tribunal d'instance, qui a finalement été supprimé au lors de la réforme de la carte judiciaire au bénéfice de Chaumont.

    Sur le plan intercommunal, la ville reçoit le siège de la communauté de communes du Grand Langres.

    Sur le plan administratif, la ville de Langres abrite une Maison de l’État, comprenant notamment la sous-préfecture, la structure départementale (Haute-Marne) du Centre de gestion agréé (CGA). Un centre des Finances publiques, une agence Pôle emploi, une Maison des services, une agence de Sécurité sociale, une antenne locale de la Chambre de métiers et de l’artisanat (CMA), une Mission locale, un Espace métiers et un centre de tri postal sont également présents.


    Politique environnementale


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    Jumelages



    Population et société



    Démographie



    Aire urbaine de Langres

    L'aire urbaine de Langres[34] compte 14 009 habitants pour 31 communes et est la troisième plus grande aire urbaine de la Haute-Marne derrière celle de Saint-Dizier et Chaumont.


    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[36].

    En 2019, la commune comptait 7 668 habitants[Note 3], en diminution de 2,65 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8 6137 2838 4767 0697 6677 6778 3039 71911 298
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    10 84910 1328 3209 63210 37611 79011 18910 71910 330
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9 9219 8039 4199 6167 8687 5588 0267 2088 300
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    9 57710 84611 43710 4689 9879 5868 7618 5248 066
    2014 2019 - - - - - - -
    7 8507 668-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Tout comme Saint-Dizier et Chaumont, Langres voit sa population se stabiliser dans les années 1980, puis légèrement baisser à la fin du XXe siècle : la ville a perdu 3 000 habitants en 30 ans et comporte en 2008 moins d'habitants qu'en 1954.


    Pyramide des âges

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    Enseignement


    Langres est située dans l'académie de Reims.


    Établissements scolaires

    La ville abrite trois écoles maternelles (Écoles maternelles publiques de : Jean-Duvet, Les Ouches et la Grenouille), cinq écoles élémentaires (Écoles élémentaires publiques de : Jean-Duvet, la Bonelle, Langres Marne, les Ouches et la Grenouille) et une privée (du Sacré-Coeur).

    Langres compte les collèges Diderot, Les Franchises et du Sacré-Cœur, ainsi que le lycée polyvalent (général, technologique et professionnel) Diderot. Celui-ci comprend également des sections européennes (anglais, allemand et espagnol), une école d’hôtellerie, des formations professionnalisantes en plasturgie, en cuisine, en commerce et en transports, ainsi que des BTS en plasturgie et en gestion. Les sections professionnelles et technologiques ne se situent pas sur le même site. Le site d'enseignement général est situé en haut de langres, tandis que le site professionnel est situé à proximité de la zone industrielle des Franchises.

    Langres abrite également un Établissement pour l'insertion dans l'emploi (Epide).


    Autres


    Santé


    Un centre hospitalier fonctionne à Langres, regroupé avec la clinique privée de La Compassion. L’ensemble comprend des blocs de chirurgie, un service d’urgences, ainsi que plusieurs pôles de santé (gastro-entérologie, infirmerie, cardiologie, kinésithérapie, etc.)

    Il existe également un centre médical et hôpital de jour en psychiatrie générale (centre médical Jeanne-Mance), ainsi que le centre Georges-Heuyer de pédopsychiatrie.

    Réunis au sein de l’association médicale de la Citadelle, 18 professionnels de santé sont impliqués sur le projet de maison médicale qui se fera dans un bâtiment de la Citadelle, en principe en 2020.

    Il existe également l’association « Autisme, un pas vers l’avenir », qui vient en aide aux familles d’enfants autistes sur le Sud haut-marnais.


    Sports



    Clubs


    Équipements



    Auditoriums et salles de spectacles


    Équipements culturels


    Équipements sportifs


    Équipements sociaux et de convivialité


    Manifestations culturelles et festivités



    Manifestations événementielles

    À l'occasion du tricentenaire de la naissance du philosophe encyclopédiste Denis Diderot, la ville de Langres a organisé diverses célébrations en 2013.

    En 2018, Langres célèbre son année Renaissance, avec de nombreuses animations, spectacles, concerts et conférences, ainsi qu’une exposition labellisée d’intérêt national.


    Manifestations permanentes


    Anciennes manifestations


    Médias


    RCF Aube (88.2) cat A - Active Radio (91.7) cat A - Magnum La Radio (94.4) cat B - Radio Star (97.4) cat B.


    Cultes


    Évêque de Langres.


    Associations



    Associations culturelles


    Associations à but politique


    Associations à but économique ou touristique


    Associations de loisirs


    Associations à caractère social


    Associations patriotiques


    Économie


    Zone industrielle.
    Zone industrielle.

    Des entreprises fonctionnent dans de nombreux domaines : plasturgie, P.T.F.E. Polytétrafluoroéthylène (Téflon étant une marque déposée), caoutchouc, coutellerie, métallurgie, mécanique, automobile, informatique, imprimerie…


    Revenus de la population et fiscalité


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    Emploi


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    Entreprises et commerces


    La commune compte différents cafés, hôtels et restaurants, et de nombreuses entreprises : Freudenberg Freudenberg joints élastomères, Plastic Omnium, 3P (Produits Plastiques Performants), Beligné et fils, Imprimerie de Champagne, Graglia, Horiot père et fils, Chaudières Miquée, Stramare, FMS, OgerDécoration, Entrin 52, Doras Elce matériaux, Magna, Fontana Top Sol, MGCA, Aluc, Morisot, La Mure, Petit, Dedome, Thirion, Déchetterie, OgerPropreté…


    Culture locale et patrimoine


    Article détaillé : Liste des monuments historiques de Langres.

    Lieux et monuments



    Fortifications

    Les fortifications de Langres au XVIe siècle.
    Les fortifications de Langres au XVIe siècle.
    Vue des remparts.
    Vue des remparts.

    Les remparts de Langres ont été construits sur 2 000 ans. Les fortifications, dont une partie de type bastionné, ont été remaniées par le génie militaire. Elles couvrent 3,6 km, faisant le tour de l’ancienne ville avec ses sept tours fortifiées, ses six portes et la porte gallo-romaine rappelant que Langres fut, au IIe siècle, la capitale du peuple des Lingons. Au XIXe siècle, le système des fortifications de la ville s'est étendu à des forts bâtis à des 10 et 15 kilomètres de la ville, et qu'on peut encore découvrir enfouis dans les forêts (par exemple du côté de Chauffour).


    La citadelle


    1870-1871

    50e RI

    « de 3 000 à 15 000 hommes en 1870-1871 ».
    Août- - Camp d'instruction des gardes mobiles et des gardes nationales sous le commandement du général Chauvin.
    - Général Mayère, gouverneur de la place.
    - Venant de Selongey et Fontaine-Française, en évitant habilement les colonnes du IIe corps allemand, le colonel Lobbia, avec 1 200 hommes de la 2e brigade, réussit à faire entrer dans la citadelle un convoi de munition. Cette 2e brigade fait partie de l'Armée des Vosges commandée par le général Guiseppe Garibaldi.


    De 1871 à 1914

    21e RI, 221e RI


    Depuis 1945

    711e CME, ERGMT, ERGMEL, BSMAT.105 CMT.

    Ancien plan de la ville de Langres.
    Ancien plan de la ville de Langres.

    La tour de Navarre et d'Orval (1511-1519)

    Tour de Navarre et d'Orval.
    Tour de Navarre et d'Orval.
    Tour Navarre (avant qu'elle soit couverte).
    Tour Navarre (avant qu'elle soit couverte).

    La porte Henri IV (1604-1846)

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    La tour Saint-Ferjeux (1472)

    Construite sur ordre de Louis XI, elle protégeait le sud-est de la ville. C’est la première tour d’artillerie permettant le tir sur 360°. Elle comporte deux étages de casemates destinées à l'origine à recevoir des couleuvrines, avec soutes à poudre et munitions. Elle fut restaurée en 1842.


    La tour du Petit Sault (1517-1521)

    Elle fut construite pour protéger les accès Ouest de la ville. Entourée de murs de 8 mètres d'épaisseur, elle est conçue pour recevoir des canons à différents niveaux. Un escalier large de 5 mètres, s'amorce sur un gros pilier central cylindrique soutenant les quatre voûtes sur croisée d'ogives de la première salle.


    La tour Saint-Jean (1540)

    L'intérieur, en partie comblée, ne présente plus qu'une basse salle voûtée, tandis que la partie supérieure forme un logis de deux étages. Autrefois, la terrasse pouvait recevoir des canons protégeant la ville du côté nord. Elle a été transformée en colombier militaire après la guerre de 1870.


    La porte des Moulins (1647)

    Article détaillé : Porte des Moulins.
    Porte des Moulins.
    Porte des Moulins.

    La toiture est composée de tuiles en bois.


    La porte des Terreaux

    Porte des Terreaux.
    Porte des Terreaux.

    Également appelée porte Neuve construite par le génie en 1848 pour faire jonction avec la porte des moulins (au sud de la ville) également a deux porches à l'ouest de la ville.


    La porte Boulière (ancienne porte Saint-Didier)

    À l'ouest de la ville : vraisemblablement ouverte à la fin du XIVe siècle, elle servait de lieu de réunion des capitaines à masse.


    La porte Longe-Porte

    La plus ancienne porte ouverte. Elle est formée par le 2e arc de triomphe que l'on pense généralement avoir été élevé en l'honneur de Constance Chlore pour sa victoire sur les Germains en l'an 301.


    La tour Virot

    Article détaillé : tour Virot.

    La porte de l'hôtel de ville

    Nord-ouest de la ville, fortifiée en 1592 et reconstruite en 1750, son poste de garde de la porte de l'hôtel de ville (1620).


    Porte Gallo-romaine

    Porte Gallo-Romaine.
    Porte Gallo-Romaine.

    Porte augustéenne aujourd'hui incluse dans les remparts, elle est l'unique partie visible des monuments ornementaux de l'époque gallo-romaine. Elle fut construite vers -20 avant Jésus-Christ.

    Poste de garde de l'évêché.
    Poste de garde de l'évêché.

    Patrimoine religieux

    Vue intérieure de la cathédrale.
    Vue intérieure de la cathédrale.
    Façade de la cathédrale.
    Façade de la cathédrale.
    L'ancienne église Saint-Didier.
    L'ancienne église Saint-Didier.

    Indépendamment des éléments remarquables signalés ci-dessous, le charme de Langres tient à la préservation générale de son cadre. Les bâtiments anciens en pierre, la faible circulation, l'éclairage des bâtiments, un tourisme contrôlé et une population similaire en nombre à celle du XVIIIe siècle, donne l'impression que le temps s'est suspendu entre les murs de la ville. En , par ses lettres patentes, Louis XI confirma sa protection royale pour la cathédrale de Langres[43].


    La cathédrale Saint-Mammès, place Jeanne Mance, et son cloître (actuelle bibliothèque municipale)

    Inspirée par l'école de Cluny et par l'architecture gallo-romaine, la cathédrale est une des œuvres les plus remarquables du XIIe siècle, à mi-chemin entre l'art roman et l'art gothique. La façade fut élevée de 1760 à 1768. À noter : les chapelles, les tapisseries, le buffet des grandes orgues, les boiseries, les grilles en fer forgé…


    L'église Saint-Didier, 4 place Saint-Didier, (actuel Musée d'art et d'histoire de Langres)

    Édifice du XIIe siècle, modifié aux XIIIe, XVIe puis au XVIIe siècle, partiellement détruit à la Révolution, transformé en musée en 1841. Il fait partie de la première liste des bâtiments classés monuments historiques en 1840.


    Couvent des Ursulines, rue Tournelle, (fin XVIIe siècle, rue de la Tourelle)

    Installée à Langres en 1613, les sœurs de sainte-Ursule entame la construction d'un couvent en 1631, mais la chapelle ne fut achevée que vers 1675. Transformés en caserne à partir de 1818, l'essentiel des bâtiments fut démolis en 1974 pour la construction d'une habitation particulière. L'ancienne chapelle du couvent est désormais protégée en tant que monument historique.


    Chapelle des Oratoriens

    Datée de 1676 et désaffectée à la Révolution, elle est reconvertie en théâtre depuis 1838 et entièrement rénovée en 2000. Le théâtre compte 250 places, rue de la Comédie.


    L'église Saint-Martin (XIIe - XVe siècle)

    Originale et complexe, elle présente cinq nefs voûtées sur croisées d'ogives. À la suite d'un incendie, la façade et le clocher (campanile) furent reconstruits entre 1728 et 1745, 5 place Jenson.


    La chapelle des Annonciades

    Chapelle de l'ancien monastère des religieuses de l’Annonciade. Cet édifice abrite des objets d’art sacré. Des expositions ponctuelles rappellent le rayonnement considérable du diocèse de Langres pendant de nombreux siècle, 2 rue Longe Porte.


    Chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance

    Au sommet du Mont des Fourches[44],[45],[46]. Chapelle octogonale construite en 1873 sur la colline des Fourches, sur un plan de l'architecte langrois Girard.


    Prieuré Saint-Amâtre de Langres

    Possession de l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon, rue de la Comédie


    Autres édifices religieux


    Autres édifices remarquables


    Jardins et promenades

    Le square Henriot.
    Le square Henriot.

    Personnalités liées à Langres


    Voir aussi la catégorie recensant les personnalités nées à Langres.


    Arts


    Sciences et techniques


    Écrivains et philosophes


    Hommes politiques


    Sportifs


    Autres


    Gastronomie


    La ville a donné son nom à un fromage.

    Article détaillé : Langres (fromage).

    Héraldique


    Héraldique de Langres
    Blasonnement
    D'azur semé de fleurs de lis d'or, au sautoir de gueules brochant sur le tout.

    Les armes de la cité sont en réalité les armoiries du siège épiscopal, dont le titulaire était également duc de Langres et pair de France. Ces armoiries sont très anciennes puisqu'on les trouve déjà dans le sceau de Saint Hérulphe[57], 32e évêque de Langres, de 755 à 774.

    L'écu est placé dans un cartouche et timbré d'une couronne murale. On rencontre toutefois encore fréquemment une anomalie héraldique dans le blason officiel de Langres : c'est la couronne ducale, conservée de l'ancien duché-pairie qui, à la place de la couronne murale, timbre les armoiries.

    Quant à l'inscription du cartouche Civitas antigua Lingonum (l'antique cité des Lingons), elle rappelle les origines celtes et le fait qu'elle fut une des premières cités des Gaules à se voir accorder la qualité de peuple allié, puis la citoyenneté romaine.


    Galerie


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    Notes et références



    Notes


    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    4. HandBall Langres HBL
    5. Fils de Nicolas Déchanet, chantre et musicien à la cathédrale, receveur du Chapitre.

    Références


    1. P. Duval, Description de la France et de ses provinces, Paris, 1663.
    2. Données météorologiques en ligne de la station de Langres sur le site d'Infoclimat : http://www.infoclimat.fr/climatologie/index.php?s=07524&aff=details
    3. « Fiche du Poste 52269001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    4. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Langres », sur Insee (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur Insee, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur Insee, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur Insee, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
    12. Images du funiculaire panoramique.
    13. Photos du funiculaire.
    14. Auguste Eckel Charles Le Simple Slatkine.
    15. Armes des évêques-ducs de Langres
    16. Le roi et l'artiste, François Ier et Rosso Fiorentino, Paris, Rmn, , p. 198-199.
    17. Jacques Vignier, Les chroniques de l'évêché de Langres (lire en ligne), p. 205.
    18. décor
    19. caissons
    20. carrelage
    21. Jean-Pierre Jacquemart, Architectures comtoises de la Renaissance, 1525-1636, Besançon, Presses Universitaires de Franche-Compté, (lire en ligne), p. 91-94.
    22. Archives Départementales de Haute-Marne, 19 J 2, Fol 296, Notes, copies et analyses d'actes de manuscrits ou de publications sur l'histoire de Langres des origines au XIXe siècle.
    23. Louis-Emmanuel Marcel, Le Cardinal de Givry, évêque de Langres (1529-1561) - La Réforme, Dijon, Maurice Darantière, (lire en ligne).
    24. Paulette Chone, « Les Nouveaux Portraits et Figures de Termes de Joseph Boillot, à Langres en 1592 », Sebastiano Serlio à Lyon. Architecture et imprimerie, , p. 466-469.
    25. Nouveaux Pourtraitz et figures de termes pour user en l'architecture
    26. Livre de l'estat et mutation des temps.
    27. A. Journeaux (2008) p. 164,165.
    28. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne)., p. 252.
    29. A. Journeaux (2008) p. 174.
    30. Eugène Hugues, Langres au début du XVIIe siècle, Langres, .
    31. Langres pendant la guerre de 1870-1871 par Gaston de la Noé
    32. [PDF] La Savoie armée 1870-1871.
    33. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN 978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC 417826733, BNF 39169074), p. 35.
    34. « Aire urbaine de Langres (298) - COG | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
    35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    39. « Aikido Club du Rempart » (consulté le ).
    40. Médiathèques Marcel-Arland et René-Goscinny
    41. L’Autre moitié du ciel.
    42. http://microtel.langres.pagesperso-orange.fr
    43. Lettres patentes de Louis XI, Amboise, octobre 1472 (lire en ligne), p. 546.
    44. Source : .
    45. Marcel (chanoine), Le sanctuaire de Notre-Dame-de-la-Délivrance à Langres, Langres, Imprimerie Saint Pierre, 1925, p. 24.
    46. J. Varney-Verniot, Notice historique sur Notre-Dame-de-la-Délivrance à Langres, Langres, Imprimerie Varney Verniot, 1914, p. 34
    47. « Statue et place Diderot », sur tourisme-langres.com (consulté le ).
    48. Raymond Trousson, Denis Diderot, Paris, Tallandier, 2005, p. 19.
    49. Page consacrée à la Maison des Lumières. Site officiel de la Ville de Langres (consulté le ).
    50. Source
    51. par allusion au marquis de Rose qui fut propriétaire des lieux au milieu du XIXe siècle. Voir ici
    52. , Hubert Gautier, Le banc De Diderot à Blanchefontaine et sa lettre à mademoiselle Volland du 3 août 1759, Langres, 1930 (incl. une photographie de la promenade de Blanchefontaine, le jet d'eau).
    53. Notice de Jean Duvet
    54. Henri Brocard, Le Musée de Langres, lectures faites à la section des beaux-arts pendant la Session de 1879, In Ministère de l'Instruction publique et des beaux-arts, Réunion des sociétés savantes des départements à la Sorbonne du 4 au  : Section des beaux-arts, Paris, E. Plon et Cie, 1877, p. 77 ().
    55. Artistes et ouvriers d'art à Langres avant la révolution, chanoine Louis Marcel, 1935
    56. Source
    57. Liste des évêques de Langres

    Voir aussi



    Bibliographie


    La Société historique et archéologique de Langres, fondée en 1836, publie chaque trimestre un Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres (notice BnF), disponible sur Gallica pour les années 1872 à 2005 (en ligne).

    La bibliothèque diocésaine est par ailleurs un centre d'information très riche mais méconnu sur l'histoire de la ville.

    (Liste non exhaustive, classée par années d'éditions).


    Articles connexes



    Liens externes


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    [de] Langres

    Langres ist eine französische Stadt im Département Haute-Marne der Region Grand Est. Die Stadt hat 7668 Einwohner (Stand 1. Januar 2019), ungefähr so viele wie bereits am Ende des 18. Jahrhunderts.

    [en] Langres

    Langres (French pronunciation: [lɑ̃ɡʁ] (listen)) is a commune in northeastern France. It is a subprefecture of the department of Haute-Marne, in the region of Grand Est.

    [es] Langres (Alto Marne)

    Langres es una ciudad y comuna del este de Francia. Es la subprefectura del distrito de Langres, en el departamento de Alto Marne, en la región de Gran Este. Es una ciudad famosa por su queso homónimo.
    - [fr] Langres

    [ru] Лангр

    Лангр (фр. Langres) — город на реке Марна во французском департаменте Верхней Марны, регионе Гранд-Эст.



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